Mobilité Infra Québec (nouvelle agence pour les projets de transports) - Discussion générale

Je crois que oui.

C’est déjà un peu le message qu’elle envoie, puisque la CAQ a eu l’occasion à deux reprises (2023 et 2024) d’ajouter ce projet au PQI depuis son annonce de 2022 (Le gouvernement du Québec en action pour améliorer le transport collectif à Laval) et elle ne l’a pas fait.

Donc on va demander à l’ARTM de faire des études pour les projets qu’on ne pense pas vouloir financer en bout de compte? Et à MIQ les projets qui vont aller de l’avant? Suis-je trop cynique?

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C’est très efficace de tout changer à chaque changement de gouvernance

CTCUM → AMT → ARTM → Mobilité infra chosebine

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C’est un peu comme ça que je le vois (mon avis), en même temps ce n’est pas complètement inutile d’étudier d’autres solutions/projets en parallèle… Les gouvernements changent et les priorités avec généralement, ce n’est pas un travail qui serait complètement en vain.

Mais oui, il y a des raisons d’être cynique :man_shrugging:

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Et tant que ça va continuer on va aller nul part

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Entrevue de la ministre à l’émission Les Coulisses du pouvoir de Radio-Canada

Une agence face aux défis du transport collectif | Les Coulisses du pouvoir

L’agence Mobilité Infra Québec pourra-t-elle régler les problèmes de transport collectif au Québec?
Le ministre québécoise des Transports et de la mobilité durable, Geneviève Guilbault, fait le point sur les outils et les attentes de la nouvelle agence Mobilité Infra Québec.

Est-ce que les sceptiques seront confondus, dus, dus, dus? Oh! Oh! Quels beaux dus!

Beaucoup de gaspillage de salive tres peu d’action.

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Surtout quand le nerf de la guerre reste l’argent pour réalisé les projets. Une nouvelle couche d’administration ne fait qu’enlever du budget pour la réalisation. Et il n’est pas dit que les budgets seront là.

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Au contraire, la nouvelle structure va permettre de réaliser pour moins d’argent. Finalement on a un gouvernement qui s’attaque aux raisons fondamentales de pourquoi ça coûte cher de faire des projets. Je ne suis pas fan de la CAQ, mais pour ça je leur donne le crédit.

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Honnêtement j’attends de voir avant d’y croire. Parce que rarement le gouvernement n’a créée un bureau de projet, une agence qui était plus efficace que ce qui était là auparavant. Même que plus souvent qu’autrement c’est plus complexe et surtout plus opaque.

Dans ce projet de loi je ne vois rien qui pourrais vraiment faire que cela sera plus facile et moins cher. Le gouvernement ne construit pas d’infrastructure, il sont donneur d’ouvrage. Ce sont quand même des compagnies privé qui vont réalisé les projets et tout ça c’est un libre marché. Alors pourquoi ils ferait ça à rabais. J’ai comme des flashbacks de la commission charbonneau, alors que rien n’a vraiment changé depuis.

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Le métro de Laval, le SRB Pie-IX, l’échangeur Turcot, … ont tous coutés plus du double (des fois le triple) de l’estimation initiale. On ne parle pas de « petits » 15-30% de plus ici. Les ‘extras’ aux contracteurs sont à blâmer mais la planification aussi. Pour le métro de Laval on a dû rajouter une station (Concorde) car on n’avait pas pensé à la ventilation (!). Si cette nouvelle agence peut au moins améliorer cela, ça sera déjà un miracle.

Même chose en Europe, et ils réalisent des projets point beaucoup moins cher. En changeant l’approche envers les entreprises privées pour que ça soit davantage une collaboration plutôt qu’une confrontation, on va miser sur leur forces. C’est important de créer un écosystème d’entrepreneurs et de sous-traitants qui sont habitués de construire des projets de transport en commun plutôt que des autoroutes. On va faire ça en leur donnant un flux assuré de contrats sur lesquels ils ne seront pas perdants. On la vu avec le tramway de Québec: aucun consortium voulait entreprendre la construction car les coûts de financement étaient trop élevés car ils prenaient sur leurs épaules trop de risque. Moins on est obligés de mettre de l’argent dans la catégorie « contingence » et « frais d’intérêt », mieux c’est.

La différence avec la nouvelle agence c’est qu’on va avoir de l’expertise pérenne et centralisée au gouvernement provincial qui va être constamment occupée par un pipeline de projets. Le MTQ est paralysée par sa taille et les syndicats qui imposent des conditions de travail qui le rend beaucoup moins agile.

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L’ARTM n’a pas les moyens de réaliser des projets.

La MIQ n’en n’a malheureusement pas plus les moyen, encore moins si Québec insiste pour refiler une partie des coûts aux villes.

Ni la MIQ si le gouvernement ne leur donne pas le go. Le financement est tout aussi défectueux, mais là on le partage la tarte avec une entité enfant de plus. Désabiller Pierre ARTM pour habiller Paul MIQ, parce que la CAQ déteste Pierre.

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Mesemble que les villes paient déjà une partie du développement des projets?

Guilbault a été assez clair dans ses propos dernièrement pour dire que beaucoup de municipalités voulaient des projets et qu’ils fallait s’équiper pour les faire. Elle a clairement dit que les projets prioritaires étaient ceux de Québec, l’Est de Montréal et celui de la Rive-Sud.

L’ARTM va continuer son mandat de gérer la tarification, tandis que son mandat de planification sera probablement donné à MIQ.

Et comment est-ce que cela change de l’actuel? Soit le gouvernement sort le chéquier, soit le projet est mort.

Donc désabiller Pierre pour habiller Paul. La CAQ se fout éperduement de toute opérationalisation une fois le projet réalisé, ce qu’elle a explicitement déclaré, et cela inclut la tarification.

Ça dépend lesquels. Les maires ont pointé que le tramway de Québec et le REM étaient des exceptions. En opposition, le prolongement du métro à Laval n’a pas été payé par la ville.

Mais bon, on a eu tellement peu de projets d’envergure qu’il me semble difficile de voir vraiment une pratique bien établie en la matière.

Vu les finances des villes, celles-ci vont définitivement pousser le plus possible pour ne pas payer des infrastructures aussi chères. Surtout que Québec semble vouloir imposer les montants si des négociations ne fonctionnent pas (si je me souviens bien la formulation exprimée à ce sujet). C’est un stress financier quand même important de se faire imposer la construction et l’exploitation de ces services. En ce moment tout le monde joue au ping-pong à savoir qui assumera les coûts et les hausses de taxes.

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