Métro - Discussion générale

Je trouve que le plan d’action d’Ensemble Montréal offre plusieurs bonnes idées, surtout dans la section humaniser le réseau.

Oui, la ville ne peut pas financer ces mesures toute seule, mais je trouve que l’administration Plante tarde à présenter un plan compréhensif et demander l’aide requis aux paliers supérieurs du gouvernement. Surtout lorsque le fédéral se dit ouvert à devancer du financement prévu pour 2026.

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100% d’accord. Mes 3 points du préférés du plan sont la ligne texto/téléphone, publication des stats, et service avec une fréquence minimale de 5 minutes.

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Je reviens là-dessus. C’est vrai ce que tu dis. Le métro est stressant, peut-être. Le seul danger que je vois est qu’on a toujours pas de portes pallières, mais si je reviens aux itinérants, la sécurité a souvent essayé de les mettre dehors. Résultat: ils meurent de froid et ça fait les nouvelles qui ternent l’image du métro à vie. Ça a l’air de rien, mais ça donne une ambiance de froideur après dans le stations, quelque chose d’inconfortable que personne n’est capable d’accepter.

J’ai travaillé comme nettoyeur pour Mission Old Brewery pendant deux ans (résidence de 500 lits pour itinérants près du métro Place d’Armes). Ce que j’ai pu voir là-bas, des personnes qui se “shoot” vingt fois dans les toilettes/douches pour finir leur vie sans succès, Des seringues souillées dans les poubelles, sur le plancher, des gens qui boivent de la bière et du fort à journée longue sur le trottoir à côté de l’immeuble. Rien de contrôlé.

Un peu avant que je quitte mon emploi, la “Mission” voulait mettre en place un PGA (programme de guidance à l’alcool) pour 2021 dans le but de surveiller les itinérants qui ont un problème d’alcoolisme à l’intérieur du bâtiment. Ça n’avait pas fonctionné à l’époque parce que l’adminstration avait décidé que les itinérants auraient le droit à une bière à l’heure. Rendu là, c’est de l’alccolisme quand même et ça ne règle pas les problèmes liés à la drogue non plus.

Il n’y a pas de secret concernant les itinérants. Au lieu de refiler une seringue ou 5 bières à celui qui le quête, ils feraient mieux de leur prêter une planche de jeu de cribbe avec un paquet de 52 cartes à jouer. Ça leur ferait passer le temps et oublier leur “cravings”. Ça règle pas tous les problèmes, mais ça donne plus de confiance en soi de faire un peu de mathématiques dans leur tête.

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Chronique de Nathalie Collard

Je trouve gênant le silence des ministres responsables de ces dossiers.

Celui de Geneviève Guilbault, d’abord. La ministre des Transports et de la Mobilité durable (un titre qu’elle a tenu à ajouter, mais qui sonne creux ces temps-ci) se fait bien discrète. J’ai vérifié sur son compte X, elle est toujours en vie et a même salué mercredi l’annonce de l’ARTM concernant la recharge de la carte Opus avec un téléphone intelligent. Pas un mot sur l’enjeu de sécurité dans le métro, par contre. Serait-elle aussi silencieuse si des incidents violents avaient eu lieu dans les autobus de la Ville de Québec ?

Le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, est tout aussi discret. Son cabinet a rappelé mercredi à mon collègue Henri Ouellette-Vézina les investissements de la dernière année en itinérance et n’a pas fermé la porte à une aide supplémentaire. Soit. Mais c’est loin d’être suffisant.

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Ce n’est pas parce qu’une personne sans-abri qui souffre d’un problème de santé mentale s’installe dans le métro qu’elle devient soudainement le problème exclusif de la STM. Les services sociaux doivent s’impliquer davantage et cesser de toujours renvoyer la balle aux organismes communautaires. Quant aux constables spéciaux de la STM, on ne peut pas exiger d’eux qu’ils remplacent les travailleurs sociaux.

C’est justement à cet instant que le problème commence. Personne ne doit s’installer dans le métro, et cela ne devrait pas être un problème de la STM, point.

Si je me rappelle bien, il y a un règlement anti-flânage. Il faut l’appliquer. Si la société n’applique pas ses propres règlements, pourquoi les autres le feraient?

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Le flânage n’est pas spécifiquement interdit dans le métro:

Règlement R-036 | Société de transport de Montréal (stm.info)

Le plus qui se rapproche, c’est de refuser de circuler lorsque demander, ou de s’étendre sur les bancs ou le sol.

Les agents font du cas par cas pour expulser les gens en ce moment.

Mais ces mêmes agents sont les premiers à dire que ce n’est pas efficace, même pour le monde escorté dehors. Les contrevenants font simplement… Rentrer à nouveau.

Avec des agents plus présents en équipe à certaines stations, ce sera sûrement plus facile d’empêcher les individus problématiques de revenir aussi vite, on peut espérer.

Le problème commence du moment que les gens sont à la rue, pas particulièrement quand ils rentrent dans le métro. Les gens ne sont pas plus contents si une incivilité arrive dans un parc ou sur la voie publique. Et en bout de ligne, c’est une question d’avoir un endroit pour ces gens. C’est évident qu’il ne faut pas laisser des gens provocant l’insécurité dans le métro, mais c’est vrai pour la rue, les parcs, les cours d’école, même le stade olympique visiblement… On n’a pas le choix d’avoir une vision globale du problème si on veut le régler, de toute façon.

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Il y a un trou dans le règlement alors. Le système de transport est un système transitoire. Le but est de se déplacer.

Ça ratisse large, mais on peut appliquer ceux-ci:

SECTION III - DISPOSITIONS GÉNÉRALES
3. Sous réserve de la loi et des règlements, toute personne a le droit d’utiliser le réseau de transport en commun de la Société dans le confort et la sécurité.

Sous-section I - Civisme
4. Dans ou sur un immeuble ou du matériel roulant, il est interdit à toute personne :

a) de poser toute action ou adopter tout comportement ayant pour effet de gêner, de nuire ou d’entraver la libre circulation d’une ou des personnes, d’un véhicule ou du matériel roulant;

b) de poser toute action ou adopter tout comportement ayant pour effet de mettre en péril la sécurité d’une ou des personnes, d’un véhicule ou du matériel roulant;

c) de se coucher ou de s’étendre sur un banc, sur un siège ou sur le sol, s’asseoir sur le sol ou occuper la place de plus d’une personne;

d) de poser un pied sur un banc ou un siège ou d’y placer un objet ou une substance susceptible de le souiller;

e) de désobéir à une directive ou un pictogramme, affiché par la Société;

On n’a qu’à placer un pictogramme ou une directive anti-flânage…

f) de refuser de circuler lorsque requis de ce faire par un préposé;

g) à moins d’autorisation, de consommer ou d’avoir un objet ouvert contenant des boissons alcoolisées;

h) de retarder ou de nuire au travail d’un préposé de la Société;

i) de crier, de clamer, de se livrer à une altercation ou à toute autre forme de tapage;

j) d’avoir sur soi ou avec soi un couteau, une épée, une machette ou autre objet similaire, sans excuse raisonnable;

k) de faire usage d’un pointeur au laser ou autre objet similaire;

l) d’être pieds nus;

m) d’accéder au toit du matériel roulant ou d’un immeuble;

n) de porter des patins à glace, à roues alignées, à roulettes ou autre objet similaire;

o) de transporter tout objet tranchant ou pointu, à moins qu’il soit muni d’un dispositif de sécurité ou rangé dans un sac ou un contenant conçu à cet effet;

p) de faire usage d’une planche à roulette, d’une trottinette ou autre objet similaire;

q) d’injurier, d’insulter ou de provoquer, par des paroles ou des gestes, un préposé de la Société dans l’exercice de ses fonctions

(Règlement R-036-2; Règlement R-036-4)

Donc… ils paient? Je ne vois pas de problème à cela… pour la prochaine période (~30min? ~1h?)

Ça revient au cas par cas actuel. Les agents sortent déjà des gens du métro pour ces raisons.

Ou pas, pas besoin de payer sauf pour aller sur les quais dans de nombreux cas. Mais dans tous les cas, la proportion de gens vérifiés pour leur billet est extrêmement faible anyway. Les agents s’occupent d’une personne en crise ou passe la journée à scanner des billets. Ou on a besoin de vraiment beaucoup plus d’agents!

À quand des ressources pour les cas les plus lourds qui ne trouvent pas de place dans les refuges traditionnels ?

Ce n’est pas parce qu’une personne sans-abri qui souffre d’un problème de santé mentale s’installe dans le métro qu’elle devient soudainement le problème exclusif de la STM. Les services sociaux doivent s’impliquer davantage et cesser de toujours renvoyer la balle aux organismes communautaires. Quant aux constables spéciaux de la STM, on ne peut pas exiger d’eux qu’ils remplacent les travailleurs sociaux.

C’est que les organismes communautaires pour les sans-abris sont des services sociaux. Le problème majeur n’est pas dans le nombre de lits disponibles, mais plutôt le refus de ces quelques sans-abris à coopérer lorsqu’il est fautif (drogue, alcool, bagarres, etc.). Alors ces gens-là se font expulser pendant deux semaines et ne trouvent nulle part où aller puisqu’ils se sont fait expulsés de presque toutes les ressources.

Mettre plus de services sociaux pour les cas lourds? Lesquels?

C’est une question fondamentale, mais on a un ministère qui est supposé s’en occuper et prendre des décisions, avec une armée d’experts.

Personnellement, c’est la part de la réponse du même ministère se résumant à “c’est dans le métro, ce n’est pas vraiment notre job” qui m’agace. Oui on doit réfléchir aux meilleurs moyens de sécuriser le métro et c’est essentiel, mais le problème de fond existe peu importe où il se manifeste, l’endroit ne change rien à cette responsabilité.

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Exactement. Tant que des itinérants doivent coucher dehors pour leur manque de résilience grave, le problème dans les métros existera. C’est un problème lié aux organismes et non à la STM. Oui, la STM peut toujours les expulser ou les envoyer en détention s’ils commettent un crime sur les lieux, mais le lendemain, d’autres sans-abris reviennent et ainsi de suite.

Le REM n’a pas ce problème vu qu’il a un assez bon réseau de surveillance à la Gare Centrale. Sauf que justement, c’est la Gare Centrale; un réseau de trains régionaux exploitée par une assez puissante société fédérale. Rien à voir avec une simple bouche de métro avec un seul agent de titres de transport derrière une vitre et un ou deux constables.

Les organismes aux sans-abris doivent revoir leurs méthodes de travail, je crois. Je n’ai jamais été intervenant, je parle seulement que par opinion. Sauf que même en tant que nettoyeur dans une résidence pour itinérants, j’avais pu observer un peu ce qui se passait. Le travail d’intervention n’est certainement pas facile. Mais c’est aussi de savoir comment faire occuper les gens avec autre chose que le service à café du Café Mission.

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C’est tellement ça le nœud du problème aujourd’hui. On veut que l’effet désagréable disparaisse, mais si on ne fait que s’attaquer à cet face du problème, on y arrivera pas. Il faut s’attaquer au problème à la source.

La solution commence avec le logement. Le nombre de personnes en situation d’itinérance a augmenté tellement vite depuis le COVID et les ressources n’ont jamais réellement suivi. Là on a une ministre de l’habitation qui fait de la micro-gestion en critiquant le coût des ressources par “porte”. Avec une gestion à la petite semaine comme celle-là, ça va prendre un certain temps pour renversé la tendance.

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Je ne sais pas si sa avait déjà été annoncé, mais il semblerait que l’installation des nouveaux tourniquets dans le métro a recommencé. Cette semaine, ils étaient entrain d’installer les nouveaux à Guy-Concordia.

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Apparently they also are being installed now at McGill too. I’m guessing they’re trying to catch up to finish by the fall when you might be able to tap an Interac card on the machines…

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I believe they’re trying to follow the ARTM’s completion schedule, which requires transit operators to have most new card readers installed for beta testing for Q4

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Depuis quelques semaines, je remarque des travaux à la station Université-de-Montréal que je n’ai vu mentionnés nul part. Il y a une zone de travaux dans l’entrée principale et une autre dans la partie inutilisée des quais. Est-ce que quelqu’un a plus de détails? Je prendrai des photos si j’ai l’occasion.

En Europe c’est tolérance zéro dans les transport publics. Aucun flanage dans les stations n’est toléré.

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I’m wondering… If the REM security is part of the policing solution for the future adjacent STM bus terminal at Fairview, will all the pimps have to find somewhere else to recruit new talent?

Si on se fie sur ce qui existe déjà, GPMM (REM) n’assurera pas la sécurité dans le terminus de bus. Ce sera la responsabilité de l’opérateur du terminal (possiblement la STM).

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C’est ce que je comprends, mais la boucle d’autobus à Fairview sera située si proche de la station qu’elle en fera pratiquement partie. Je ne peux pas imaginer que GPMM s’efforcera de garder la station propre, sûre et sans tagues, tout sans en fouter du terminal de bus juste devant sa porte d’entrée…