Métro - Discussion générale

^Les stations dans les quartiers les plus denses

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Je passe tard le soir à Lionel-Groulx plusieurs fois par semaine et il y a toujours une forte présence de constables de la STM. Clairement ça ne fonctionne pas, ni pour empêcher ce genre de comportement antisocial, ni pour aider les personnes en crise.

Il faut surtout pas qu’on répond comme à New York, en gaspillant énormément de ressources pour du Security Theatre qui n’améliore aucunement la situation à long terme. Une stratégie soignée est nécessaire, comprenant une amélioration importante du financement et de la disponibilité des programmes sociaux.

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c’est une bonne idée à long terme. Maissss dire que cela n’aide pas d’avoir des constables n’est pas du tout vrai dans mon expérience quotidienne. Je prends le dernier métro pour rentrer chez moi au moins 3 fois par semaine, et berri-uqam est un véritable spectacle. Aujourd’hui, j’ai vu un sans-abri harceler un couple pendant 5 minutes même s’ils ont dit « non » au moins 10 fois. Il n’y a aucune quantité de anecdotes qui me convaincra que ces activités ne sont pas plus rares si un agent est à proximité. La situation de New York est particulière, car les agents là ne descendent quasiment jamais dans les trains/quais. Au lieu, ils restent près des barrières et jouent sur leur téléphone. Nos agents circulent effectivement. Et mon expérience quotidienne avec Guy-Concordia, c’est que lorsqu’ils sont là, le nombre de personnes qui fument du crack sur le quai est généralement 0… Coïncidence, je pense pas!

la société a besoin d’un mélange de répression et d’aide, parce que certaines personnes veulent faire des conneries, peu importe l’aide dispo.

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Mis à part l’immeuble Le Lalande situé à proximité, Sunnybrooke se trouve dans une banlieue à faible densité et a toujours été fréquentée par les navetteurs aux heures de pointe. BF est plus proche d’une zone plus densément peuplée, mais est adjacente au développement assez haut de gamme du Nouveau St-Laurent. Il n’y aura pas de stations entre les deux. Par contre, Du Ruisseau et Montpellier sont dans des quartiers denses.

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Ah effectivement, je pensais à Montpellier avec le boulevard de la côte vertu

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Dans la foulée d’une série d’événements violents survenus dans le métro récemment, la Société de transport de Montréal (STM) entend accroître la visibilité de ses constables spéciaux dans les stations jugées problématiques, selon ce qu’a appris Le Devoir . Mardi, la mairesse Valérie Plante a pour sa part assuré que la Ville poursuivrait ses efforts pour que les usagers du métro se sentent en sécurité dans le réseau souterrain

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Des groupes de constables spéciaux et d’ambassadeurs de sûreté seront « beaucoup plus visibles » et plus nombreux dans une dizaine de stations de métro au cours des prochains mois, afin de lutter contre le phénomène grandissant d’insécurité.

Résumé

Insécurité dans le métro La STM augmente la surveillance dans une dizaine de stations

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Des groupes de constables spéciaux et d’ambassadeurs de sûreté seront « beaucoup plus visibles » et plus nombreux dans une dizaine de stations de métro au cours des prochains mois.

Des groupes de constables spéciaux et d’ambassadeurs de sûreté seront « beaucoup plus visibles » et plus nombreux dans une dizaine de stations de métro au cours des prochains mois, afin de lutter contre le phénomène grandissant d’insécurité.

Publié à 11h56

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Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

« On va renforcer nos équipes de patrouilles dans trois pôles du métro, donc au sud-ouest, à l’est et au nord. Notre personnel va être ciblé aux bons endroits », a fait valoir mercredi le directeur de la sûreté de la Société de transport de Montréal (STM), Jocelyn Latulippe, en point de presse.

L’enjeu de la sécurité dans le métro est sur toutes les lèvres depuis déjà quelques mois. La semaine dernière, deux évènements violents survenus à la station de métro Lionel-Groulx – un sans-abri tabassé et poignardé par un groupe de jeunes et une jeune femme frappée au visage –, avaient choqué la population. En, le père de l’humoriste Alexandre Champagne avait aussi été agressé à la station de métro Jean-Talon.

Baptisée « Réassurance », l’opération consistera en de la réaffectation de temps supplémentaire. Trois groupes de deux constables spéciaux et de deux ambassadeurs de sûreté sillonneront dorénavant une dizaine de stations, en tout temps, « afin de rassurer les gens ». Ces quatuors auront chacun trois ou quatre stations à couvrir, de l’ouverture à la fermeture du métro, et auront le mandat de se faire voir, d’abord et avant tout.

À l’est, les stations visées seront Joliette, Papineau, Beaudry et Frontenac, tandis qu’au sud-ouest, ce sera Lionel-Groulx, Atwater et Bonaventure. Au nord, les stations Mont-Royal, Jean-Talon et Jarry bénéficieront d’une surveillance augmentée. Ces dix stations sont celles où le sentiment de sécurité est le plus affecté.

Moins d’usagers en vue ?

Le président de la STM, Éric Alan Caldwell, ne cache pas qu’il craint de perdre des usagers, surtout occasionnels, en raison du contexte actuel. « On est inquiets quant à la fidélité de nos clients. Notre réseau a besoin qu’on soit présents », a-t-il martelé.

« Si on ne règle pas les enjeux d’habitation et de suivi clinique, les gens vont se réfugier dans le métro », a persisté M. Caldwell, en réitérant que la Santé et le gouvernement devront en faire plus devant « la hausse des clientèles vulnérables, des enjeux de santé mentale, de toxicomanie ».

Au cabinet du ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, on se dit « bien au fait de la situation dans le métro de Montréal », en ne fermant pas la porte à de nouvelles aides.

« Malgré qu’il ne soit pas de la responsabilité des équipes d’intervention des différents CIUSSS d’intervenir dans le métro, le travail de collaboration avec nos partenaires municipaux, les corps policiers et les organismes communautaires est primordial alors que le phénomène de l’itinérance augmente », dit-on.

Québec rappelle néanmoins avoir déjà investi 75 millions dans la lutte à l’itinérance cette année seulement à Montréal. Il y a quelques mois, M. Carmant avait aussi annoncé une somme de 9,7 millions pour ajouter une centaine de places en refuges d’urgence, pour un total de 1900. Au total, plus de 7000 places sont disponibles dans la métropole pour loger des personnes en situation d’itinérance dans la métropole.

« Bidon », dit l’opposition

L’opposition officielle à l’hôtel de ville de Montréal, de son côté, a dénoncé « une annonce bidon faite sur coin de table ». « Ça démontre encore une fois que l’administration est réactive et ne prend pas les choses au sérieux », a déploré le chef d’Ensemble Montréal, Aref Salem.

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Le chef d’Ensemble Montréal, Aref Salem

Son parti a présenté mercredi un plan d’action pour rétablir le sentiment de sécurité dans le métro, en pressant Montréal de s’inspirer de Toronto et de mettre sur pied un service d’aide téléphonique, texto et clavardage pour les usagers qui auraient besoin d’une aide immédiate. À Toronto, cette mesure a permis de faire en sorte que le délai pour obtenir de l’aide est d’en moyenne de 90 secondes.

Ensemble Montréal demande par ailleurs une augmentation de la surveillance effectuée par les équipes mixtes, les services de l’équipe mobile de médiation et d’intervention sociale (ÉMMIS), mais aussi les policiers et les constables spéciaux. Le parti réclame que ces derniers « passent de 160 à 230 employés, comme demandé depuis longtemps par la Fraternité des constables et agents de la paix de la STM ».

On suggère aussi que des employés soient présents à toutes les stations, de l’ouverture jusqu’à la fermeture du métro, ainsi qu’une révision complète du système d’éclairage, la rénovation du mobilier et l’installation de toilettes publiques aux abords des stations

« Le métro de Montréal demeure sécuritaire. Cela dit, il ne faut pas négliger le sentiment de sécurité », avait dit mardi la mairesse Valérie Plante, en marge d’un point de presse.

Elle a promis de « continuer à agir pour le métro ». « Il va y avoir plus d’agents dans le métro en prévision de l’été, il y a des escouades spéciales du SPVM, on a davantage d’ambassadeurs et de sécurité du métro. Et on va continuer ce travail-là. »

Mme Plante a également rappelé qu’il faudra « plus de soutien de la part de la Santé ». « Il y a des enjeux de santé mentale et la crise des opioïdes qui frappe extrêmement durement Montréal. Et finalement, la question de l’itinérance. Ça prend du temps, mais il faut trouver des solutions », a conclu la mairesse.

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Mieux vaut prévenir que guérir, et là on est en mode guérison, parce qu’on a pas prévenu la propragation du paradoxe de la tolérance.

Mais mieux vaut tard que jamais, dans l’espoir que ce sont des ajustements permanents et non ponctuels.

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Les effets sont tangibles. Je suis un fan du métro, mais j’ai dit à des collègues nous visitant de l’étranger de l’éviter car ils sont près de la station Bonaventure. J’ai tellement honte de cette station que je leur ai dit de prendre un Uber ou de marcher. Je ne veux pas que leur impression de Montréal se résume à l’odeur d’urine ou des itinérants couchés par tout, ou pire, qui les harcèlent sur le quai.

Ça c’est vraiment poussé… C’est laid mais ce n’est pas dangereux, surtout si on se compare aux autres réseaux en Amérique du Nord…

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Ils sont en visite de Chine. C’est vraiment d’un extrême à l’autre pour eux. Le REM correspond plus à ce qu’ils connaissent.

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Chronique de Maxime Bergeron

Je suis d’accord que la présence des agents n’a pas aucun effet sur la sécurité, mais ça n’adresse pas les besoins qui se trouvent au fond de ces enjeux et ça risque de simplement les déplacer ailleurs. Je crains aussi que des fonds publics qui pourraient servir à financer des remèdes à long terme soient gaspillés en essayant de prolonger ce qui est essentiellement une solution à court terme.

Ajouter plus de salariés, c’est la stratégie la plus rapide à mettre en place et la moins complexe du côté politique, mais ça coûte très cher et c’est impossible à étendre partout. On va augmenter le nombre d’agents dans 10 stations, mais il en reste 58 autres, ainsi que les terminus comme Dorval, des centaines d’autobus et d’autres espaces publics qui ne tombent pas sous la juridiction de la STM. Même à l’intérieur des stations, Bonaventure, McGill, Jean-Talon, etc. sont pleins de coins qui ne peuvent pas tous être surveillés en même temps.

Tout ça sans parler du comportement des agents, qui ne sont pas connus pour leur compassion, mettons. À moment donné, ça devient du whack-a-mole inhumain et inefficace.

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Ceux que je vois intervenir à Beaudry sont assez sympathiques et patients honnêtement.

Je suis d’accord avec vous qu’ajouter des agents est une solution à court terme qui ne sera pas si efficace que ça, mais c’est la seule solution que la STM a le pouvoir d’offrir. Régler les problèmes de fonds, qui sont de l’ordre de la santé publique, de la santé mentale, de la réduction de la dépendance, du logement, c’est principalement la responsabilité du provincial et du fédéral…

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J’aime bien l’idée de l’opposition d’avoir une ligne de texto direct. J’ajouterai aussi qu’on devrait avoir une indication visible du numéro d’identification de la voiture et de la rame pour pouvoir bien signaler un problème a bord d’un train. On pourrait aussi avoir des identifications aussi des différent quai/mezzanine
Example de texte qu’on pourrait envoyer : « Personne au comportement erratique sur la rame #XXXXX «
Le centre de contrôle pourrait confirmer l’information en utilisant les camera et dépêcher un agent qui pourrait embarquer dans la prochaines station possible.

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on devrait avoir une indication visible du numéro d’identification de la voiture et de la rame

Il existe déjà sur les rames (intérieur et extérieur). Regardez aux extremités des trains Azur. il y a l’indication “10-XXY”

  • Le 10 indique MPM-10
  • Le XX indique le numéro de série du train 01 à 71
  • Le Y indique le numéro de la rame à l’intérieur du train.
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J’ai souvent signalé des problèmes à la STM avec l’aide des numéros de wagon qui sont très visibles dans les trains. Par messenger ils répondent quand même vite, bon pour une urgence y’a surement meilleur moyen mais pour de l’équipement brisé ou du nettoyage ça fonctionne bien.

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Pour ajouter sur l’idée d’une ligne texto. Ce serait bien s’il y avait une ligne métropolitaine, qui inclut la STM, la STL, le RTL, le RTM (exo) et le REM. Ça éviterait d’avoir plusieurs numéros de téléphone à garder à proximité et ça pourrait sûrement sauver des coûts s’il y avait un seul centre de répartition.

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