La caisse assure le risque financier et va nous faire un rabais en plus. Euh… pardon?
La caisse s’implique spécifiquement pour avoir un rendement, dans ce cas-ci un rendement stable et prévisible, car amorti sur une très longue durée. Si elle peut maximiser les économies, elle ne va pas en faire cadeau à l’ARTM, elle va les garder pour ses bénéficiaires, ça coule de source.
Donc on va prendre de l’argent dédié pour le transport en commun (qui pourrait servir à financer et opérer d’autres projets de TC) et on va s’en servir pour financer des fonds de pensions.
L’implication de la CDPQi sous-entend qu’il y aura de l’argent additionnel (qui n’aurait pas été là sans eux) pour le financement du transport en commun. Sans la CDPQi, le gouvernment auraient eu à puiser dans des fonds public qui font compétition à d’autres services comme la santé et l’éducation.
Ou le réseau routier… Probablement le gouvernement actuelle aurai utiliser ces fond pour accélérer un des projet routier a la place en se contentant le la ligne bleu et du segment rive sud gare central.
On est en mode rattrapage en TC, chaque projet qu’on arrive lancer est un gain en soi-mêmes.
Financer la construction seulement. N’oublions pas que le rendement devraient couvrir à terme les coûts de financement.
Le gouvernement n’est pas en banqueroute, il peut emprunter. D’autant plus qu’ils nous on envoyé un chèque qui va pas faire beaucoup d’impact et ce au coût de plusieurs milliards.
Certains sont d’accord avec ce point, genre Greenpeace. D’autres non. Personnellement je suis ambivalent sur la question. Ça fait tellement longtemps qu’on a eu des projets significatifs en TC que c’est le bienvenu d’en voir de nouveaux. Mais en même temps, le gouvernement a créer l’ARTM pour tout de suite la saboter en donnant un mandat à la caisse. Ça manque de vision intégré tout ça.
Je crois que la question ici est de savoir si la CDPQi avec le modèle du REM peut arriver à:
Construire le réseau
Exploiter et entretenir le réseau
Dégager un rendement (profit) pour ses actionnaires
Le tout, en arrivant à un coût total (une fois qu’on additionne 1 + 2 + 3) moindre que si le secteur public (eg: ARTM et/ou STM) était le maître d’oeuvre et l’opérateur.
Il s’agit donc de savoir si la CDPQi, avec son modèle de gestion qui s’aligne davantage sur les pratiques du secteur privé, est plus “efficace” que le secteur public à construire, opérer et entretenir un système équivalent.
Si leur gestion est effectivement plus “lean”, la somme totale des “coûts” (1 + 2 + 3) du REM version CDPQi pourrait bel et bien être inférieure à la somme totale des coûts (1 + 2) d’un équivalent de REM version publique, et ce même si on considérait les potentiels profits générés (1 + 2 - 3). Attention, je n’affirme pas que c’est le cas, mais c’est tout de même une possibilité bien réelle. La question au final est de savoir ce qui donne le plus de “bang for your buck”.
Ceci dit, le point que plusieurs autres intervenants ont soulevé est que sans l’implication de la CDPQi, on n’aurait jamais obtenu un système équivalent au REM de l’ouest. Après tout, le mandat énoncé par le gouvernement était beaucoup moins ambitieux, et sans le partenariat avec la CDPQi il n’y aurait malheureusement pas eu le momentum nécessaire pour mettre en branle ce vaste chantier. On peut critiquer autant qu’on veut le manque de volonté politique, les priorités discutables du MTQ, la politisation des TeC… mais la réalité et qu’il n’y aurait pas eu de système se rapprochant de près ou de loin du REM de l’ouest en 2025.
Donc est-ce qu’un système public avec exactement la même efficience que la CDPQi et l’alignement des astres nécessaire serait préférable au modèle actuel? Bien sûr, l’argent généré retournerait à 100% dans le trésor public. Est-ce que ce système public “lean” et efficace existait, est-ce que les astres étaient alignés en 2016 lors de l’annonce du projet? Évidemment que non.
Maintenant, rien n’empêche d’améliorer les pratiques du secteur public et de changer le paysage politique pour favoriser des projets 100% publics ambitieux et efficaces, mais c’est un autre chantier!
Depuis quand qu’elle nous fait un rabais? Elle a déjà modélisé son 8% de marge dans les coûts. Et oui elle offre un rabais sur les dépassement de déplacements (moins cher à 120%, sans rendement au delà de 140%)
Exact, et 0.72$/km (indexé) inclut cela.
Parfaitement, et ça n’implique en rien que ça va couter plus cher que l’exploitation par une entité publique.
Le 0.72$ a, sûrement j’espère, été négocié entre le gouvernement et CDPQi. Après cela la marge de profit est à la CDPQi de gagner ou perdre avec ce plafond.
Si par miracle avec les avancées technologique ça finit par ne coûter 0.000000000001$ pass/km à opérer, c’est tout le gain de la CDPQi. Inversement si ça coûte en pratique .80$ à opérer, c’est le problème de la CDPQi.
Bref, je ne vois pas comment ton argumentation invalide ce que j’ai écris:
En même temps l’ARTM n’a jamais eu le temps de s’organiser elle même avant l’arrivée de la CAQ.
On se rappelle que le but premier de l’ARTM était de dépolitiser les projets de transport en commun, et que le gouvernement actuel a complètement bloqué cette idée.
les stations sont nommées par rapport à leur emplacement (rue, quartier, institution, etc.)
Et il n’y a pas tant de noms de femmes dans la toponymie actuelle des rues
C’est sur que d’avoir des avenues qui partage le même numéro à Lachine, Verdun, Rosemont/Saint-Michel et RDP-PAT c’est pas top. Par contre, je vois cependant pas mal d’opposition émotive à ce genre de changement