Maison Benoit Labre - 4 étages (2024)

Les poissons vont se plaindre à Parcs Canada

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À mon avis le problème revient toujours au même. Que ce soit à Rosemont ou ici à Saint-Henri, les choix sont limités. Les centres comme celui-ci ne peuvent fonctionner que si ils sont proches de la clientèle visé, au même titre que les écoles qui sont là où sont les gens. Dans certains pays, les personnes en situation d’itinérance et présentant des signes de toxicomanie sont déportées dans des centres loins des zones habitées. Est-ce-que c’est mieux? C’est vrai les centres-villes sont propres et pas de problèmes de sécurité, mais niveau libertés individuelles ainsi que la ré-insertion on y repassera. Peut-être un jour aurons-nous à prendre une décision de la sorte.

Entre-temps, des débats autour d’un projet comme Benoit Labre, il y en aura d’autres malheureusement. Ces organismes qui font un travail extrêmement difficile et très peu reconnu dans la société, n’ont pas le choix d’être présent autour de leur clientèle. Avec du financement insuffisant de la part de Québec, les choix de terrains (vacants ainsi qu’abordable) dans des quartiers centraux et compacts (Saint-Henri) rendent la chose très difficile. Il est certain qu’ils ont regardé voir si d’autres terrains étaient disponibles (ils choisissent pas les écoles pour le fun), et dans cette situation c’était probablement le meilleur choix, malgré les enjeux impossibles à négliger.

C’était un des arguments des gens contre un projet en bordure du canal… que les poissons du canal avaient le droit de vote, le canal étant une zone contiguë au porjet :wink:

Pour revenir à la relocalisation

« Nous allons continuer de travailler avec tous les acteurs impliqués pour permettre la relocalisation du centre de jour », a confirmé l’attachée de presse du ministre, Andréanne Lajoie, mardi matin par courriel.

La veille, le maire de l’arrondissement du Sud-Ouest, Benoit Dorais, avait révélé au conseil municipal avoir demandé au ministre Carmant le déménagement des activités de jour du centre dans un endroit plus « propice », plus loin de l’école primaire Victor-Rousselot et du parc adjacent.

Cette demande ne concerne pas le centre de consommation de drogue supervisé offert par la Maison Benoît Labre, ni les 36 studios où habitent des ex-itinérants.

On estime que les problèmes de cohabitation sont surtout causés par le fort achalandage au centre de jour, où sont offerts des repas, une halte-répit et des douches.

Pourquoi ne pas relocaliser à Griffintown, on est sûr qu’il n’y a pas d’école :sweat_smile:

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MBL était à Griffintown depuis 1955-1956 sur la rue Young. Il n’y a jamais eu les problèmes d’incivilité des personnes en situation d’itinérance qui traînent autour comme il y a actuellement. L’itinérance et surtout l’incivilité ont juste explosé depuis la pandémie.

C’est en vendant la propriété à Omnia qu’elle a pu avoir l’argent pour acheter le terrain et construire le bâtiment actuel… et le terrain sur Greene était le seul disponible avec le zonage requis pour ses besoins et qui est assez près des personnes que MBL dessert.

et les problèmes d’incivilité ne viennent pas juste des personnes en situation d’itinérance… depuis la pandémie, les gens ne semblent plus avoir de respect pour les autres…

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Je peux comprendre que vous parliez d’augmentation d’incivilités dans la population depuis la pandémie mais je crois qu’il convient de faire une distinction entre incivilités courantes par la population et incivilités des personnes carrément intoxiquées qui défèquent devant des élèves, urinent sur les propriétés privées, volent des meubles de jardin de citoyens ordinaires, fument du crack devant des enfants et courent après des jeunes ou des parents avec des objets dangereux dans les mains. Tout ça s’est produit à maintes reprises dans le secteur et justifient une remise en question légitime de la localisation de cet établissement. On ne parle pas de banales incivilités entre voisins là.

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Ce genre d’événements arrivaient autour du metro Lionel-Groulx avant l’ouverture de MBL. Il y avait des plaintes des résidentes et résidents du RPA juste à côté… et de l’église aussi et du jardin communautaire. Et ailleurs dans Saint-Henri aussi

MBL a en quelque sorte centralisé le problème, par ses services offerts au centre de jour (nourriture, répit, douche, etc.)

Les consommateurs de drogues qui restent autour de MBL ne semblent pas utiliser le service de consommation supervisée, car il n’y a que 6 à 8 personnes par jour qui les utilisent

Selon le reportage au Téléjournal, 1000 repas et collations sont servis par jour à MBL.

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MBL a donc centralisé le problème directement face à une école primaire et ses enfants. Est-ce vraiment ce qu’on appelle dans le jargon une optimisation? Il faut croire que non, puisque la ville de Montréal et Québec veulent maintenant la déplacer.

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C’est un peu passé sous silence, mais dans cette décision de la ville, je pense qu’il y aussi l’impact commercial/touristique de la “nuisance” générée par l’activité de la MBL.
J’ai remarqué plus d’itinerants sur ND depuis l’ouverture, dans les commerces, des interventions policières régulières au Jean Coutu,… Ça ne m’enchante pas particulièrement mais en tant que résident du quartier, je fais avec.
Par contre, les touristes ou visiteurs allant du métro LG au marché Atwater passent directement juste devant la MBL. Pour l’image et l’attractivité auprès des gens de l’extérieur, on a fait mieux.
J’imagine qu’il doit y avoir eu un minimum de pressions du côté du marché Atwater et des commerçants.

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Un “plan de match” au lieu de relocalisé complètement pour l’instant… Patrick Masbourian essaie vraiment d’avoir des reponses conrètes, toujours rien. Pas surprenant.

Toute cette histoire est invraisemblable et tellement prévisible. La plupart des quartiers qui ont accueilli un établissement pour toxicomanes, itinérance et santé mentale ont eu tous les mêmes problèmes de cohabitation. Et ça pars toujours d’une très bonne intention. Il y a de plus en plus de cas très lourds et de drogues dures . Je comprends très biens tous ces citoyens qui habitent paisiblement leur quartier depuis longtemps et qui voient leur sécurité et leur quiétude s’effondrer en moins d’une semaine d’ouverture. Et la plupart des ministres ne vivent pas dans la ville centre , ils sont en banlieue. J’ai habité le quartier magnifique de Milton Parc pendant plus de 15 ans et avec l’ouverture dun centre pour autochtones en itinérance sur l’avenue du Parc, je vous laisse imaginez la suite pour les commerçants et les résidents, ça gueule ça urine, ça consomme alcool et drogues durs en plein quartier étudiant. Oui pour aider les autres mais pas au détriment de tout un quartier. Auriez vous envie de louer un appartement ou acheter un condo sachant que vous êtes à deux pas d’un centre comme ça ? Ou pire encore vous vous êtes acheté un condo et un centre ouvre juste à côté et la les problèmes commencent. Angoisse et Anxiété

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Texte de Francis Dola sur le site de Pivot

On oublie que le projet a été soutenu par Solidarité Saint-Henri qui est une corporation de développement communautaire, mais elle est restée silencieuse depuis l’ouverture de MBL

La Maison Benoît Labre, une importante ressource pour personnes vulnérables et en situation d’itinérance, est ébranlée par des élus.

Réfléchi par l’ensemble des groupes communautaires et organisations publiques du Sud-Ouest de Montréal, un pôle communautaire venant en aide aux personnes les plus en danger de ce secteur se voit aujourd’hui menacé d’être déplacé sans qu’aucun groupe expert n’ait été consulté sur la faisabilité et les effets d’une telle mesure.

À la suite de quelques publications de traînards sur des groupes Facebook et des interventions iniques au conseil d’arrondissement du Sud-Ouest, la Maison Benoît Labre est aujourd’hui la cible du maire d’arrondissement Benoît Dorais et du ministre Lionel Carmant, qui veulent déplacer son centre de jour.

La gestion de cohabitation ne semble vraiment pas avoir été optimale. Il ne s’agit pas juste d’ouvrir un centre de ce type comme on ouvre une bibliothèque, ceux qui travaillent le domaine savaient trop bien que ce genre de problématique de cohabitation allait arriver. Comment être surpris de la réaction des résidents qui sont maintenant aux prises avec des actes de vandalisme et d’indécence? Faut-il accepter/tolérer ces actes sous prétexte que la noble cause va au delà de ces considérations? La question me parait légitime.

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Il y a définitivement des solutions moins drastiques qui sont possibles. Je ne peux pas croire qu’après des années de préparations, la construction complète d’un nouveau bâtiment avec des locaux spécifiquement conçus pour les services qui y sont offerts et l’embauche de personnel, on veuille baisser les bras aussi facilement et pelleter le problème ailleurs.

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Je crois que l’achalandage est bcp plus élevé que ce que la MBL avait prévu lors de la conception du projet et qu’elle n’était pas prête à recevoir autant de personnes. Aussi, c’est le seul organisme qui est ouvert 24/7 (pas certaine qu’elle était ouvert 24/7) dans toute la région. En plus, elle acceptait tout le monde même les animaux, tandis que d’autres organismes font une sélection. Alors elle se retrouvait avec de la clientèle d’ailleurs. Il aurait fallu que d’autres centres de services similaires ouvrent un peu partout en même temps avec les mêmes horaires.

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