Maison Benoit Labre - 4 étages (2024)

Information

Nom: Maison Benoit Labre
Emplacement: 257, avenue Greene
Hauteur: 4 étages
Architecte: Architecture CASA
Promoteur: Maison Benoit Labre
Début et fin de la construction: Mars 2022 / Août 2023

Dates importantes :

Autres informations:

  • Le projet vise la construction d’un bâtiment de 4 étages à des fins d’hébergement pour personnes ayant besoin d’aide et d’assistance (maison de chambre).
  • 36 unités + centre de jour
  • Un usage communautaire est également prévu pour certains espaces.
    Les revêtements extérieurs et les composantes du bâtiment sont les suivants :- Brique d’argile de la compagnie Meridian, couleur Ironspot
  • Béton coulé teint blanc au niveau du RDC;
  • Revêtement enpanneau aluminium de la compagnie Simard, modèle VPE;
  • Clôture enacier galvanisée.

Sources des informations: http://casaarchitecture.ca/portfolio/maison-benoit-labre

Autres images

Ancienne version

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Volumétrie




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Finalement, du communautaire qui a de la gueule

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louisleonardo a dit : Finalement, du communautaire qui a de la gueule

Effectivement c’est dans une architecture sobre mais non dénuée de goût que cette adresse accueillera une clientèle fragilisée dans un secteur propre à le recevoir à l’extérieur du centre-ville, puisqu’on y trouve déjà cette formule depuis longtemps.

La construction a supposément débuté en février 2022 selon l’organisme qui utilisera l’édifice, donc je transfère dans “en construction” :slight_smile:

Il y a aussi ces deux petites images, ça donne un peu plus de texture au rendu de tête:

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maison+labre_2017+(1)_Scene+5+(2)

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Effectivement!

Juin 2022 - Streetview

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Alors quelle couleur ça sera? Je préfère la brique bleue-verte

2023-06-14

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Toxicomanie | Un premier centre d’inhalation supervisée à Montréal


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
L’immeuble en construction du projet de la Maison Benoît Labre, premier centre d’inhalation supervisée de drogue à Montréal.

Pour la première fois à Montréal, des toxicomanes pourront notamment fumer leur drogue – comme du crack, du fentanyl ou du crystal meth – sous supervision médicale. Encore mieux : ils auront aussi accès à un centre communautaire, de la nourriture, des activités, et même des studios où vivre. Visite d’un projet unique au Québec. Un dossier de Lila Dussault

Publié à 5h00
LILA DUSSAULT
LA PRESSE

Près d’une quarantaine de studios destinés aux personnes toxicomanes et itinérantes verront le jour à l’automne en face du marché Atwater. Ce nouveau complexe, qui offre aussi des repas, une salle commune et le premier service de consommation supervisée permettant de fumer des drogues dures, comme du crack, à Montréal, va beaucoup plus loin que tout ce qui existe déjà dans la province.

Dans les prochains mois, les sans-abri et toxicomanes du sud-ouest de Montréal pourront, au même endroit, se loger, consommer des drogues de façon sécuritaire, se nourrir, se soigner et même participer à toutes sortes d’activités sociales.

« Ce type de modèle là, on n’en a pas au Québec », confirme Francis Giroux, coordonnateur du programme logement de la Maison Benoît Labre, l’organisme porteur du projet.

Sa particularité : offrir un milieu de vie sûr à ceux pour qui consommer est devenu un mode de vie. Sans discrimination.

Du même coup, l’organisme veut favoriser la santé et la sécurité publique. Et ce, en pleine crise des surdoses, alors que la violence dans les rues de la métropole liée à la consommation de drogues ne cesse de faire les manchettes.


PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE
Le complexe sera situé en face du marché Atwater.

La Presse a rencontré M. Giroux début août au chantier du projet. Situé sur l’avenue Greene, à 350 mètres de la station de métro Lionel-Groulx, l’immeuble est l’aboutissement d’années de démarchage pour l’organisme communautaire.


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Lors du passage de La Presse, un sans-abri est couché sur un banc dans le parc Victor-Rousselot, ses bagages à ses pieds.

Au moment de notre passage, un sans-abri est couché sur un banc dans le parc Victor-Rousselot, ses maigres possessions à ses pieds. Un autre, avec plusieurs plaies aux jambes, entre en catimini dans le chantier pour utiliser les toilettes chimiques. À deux pas de là, rue Notre-Dame, quelques âmes se traînent.

« Il ne faut pas se mettre la tête dans le sable : les gens consomment déjà [des drogues] », souligne la directrice générale Andréane Désilets.


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Andréane Désilets, directrice générale de la Maison Benoît Labre, devant l’immeuble en construction.

Si je leur dis d’aller consommer à l’extérieur, eh bien, dehors, il y a le marché Atwater, le métro, l’école primaire. Nous, ce qu’on veut leur offrir, c’est un espace sécuritaire. Pour eux, et pour le reste de la population aussi.

— Andréane Désilets, DG de la Maison Benoît Labre

Prévenir les surdoses

Ce qui rend le projet si différent, c’est notamment que les locataires et visiteurs pourront consommer leur drogue sur place (mais pas l’acheter ou la vendre).

En plus de pouvoir s’injecter des drogues, les utilisateurs pourront en fumer dans le centre de prévention des surdoses situé au rez-de-chaussée. Il s’agit du premier centre d’inhalation supervisée de Montréal. Grâce à celui-ci, les personnes qui fument par exemple du crack, du fentanyl ou de la méthamphétamine en cristaux (crystal meth) – dont la présence augmente à Montréal1 – pourront le faire en toute sécurité en compagnie d’infirmières.

Ailleurs dans la province, les villes de Québec et de Gatineau permettent déjà l’inhalation supervisée dans des organismes (voir capsule).

Depuis quelques années, davantage de surdoses surviennent après l’inhalation d’opioïdes en Colombie-Britannique, en Alberta et en Ontario, par comparaison avec les surdoses par injection, révèle un récent rapport de l’Ontario HIV Treatment Network². De plus, fumer sa drogue est le mode de consommation le plus répandu au pays.

Rappelons qu’un nombre record de 172 personnes³ ont perdu la vie en raison de surdoses suspectées à Montréal en 2022-2023. Dans bien des cas, les gens avaient mélangé des substances à leur insu. La Maison Benoît Labre offrira donc aussi un service d’analyse des substances.

L’équipe responsable du projet s’est inspirée de ce qui se fait déjà dans l’Ouest canadien pour mettre en place la nouvelle ressource.

« Ces gens ont le droit d’exister, le droit d’avoir une belle vie, résume Andréane Désilets. Nous, ce qu’on vise, c’est de leur redonner le goût de vivre, pas de survivre. »

Tour du propriétaire

Une fois la construction terminée, l’immeuble de la Maison Benoît Labre comprendra 36 studios meublés répartis sur trois étages avec chacun une salle de bains. Chaque étage aura sa propre buanderie, une salle commune et un intervenant désigné. Une salle communautaire accessible à tous et le centre de prévention des surdoses se trouveront au rez-de-chaussée.


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
La Maison Benoît Labre comprendra 36 studios meublés répartis sur trois étages avec chacun une salle de bains.

Les futurs locataires – parfois aux prises avec de graves problèmes de consommation, d’itinérance chronique ou de santé mentale – n’entrent souvent pas dans les critères pour obtenir un logement ou une chambre auprès d’autres organismes, explique M. Giroux.

Ici, ils pourront vivre cinq ans et recevront une subvention en vertu du Programme de supplément au loyer (PSL).

Le centre communautaire, ouvert 24 heures sur 24, fournira des repas aux locataires et à la population itinérante du quartier. D’autres services – douches, soins médicaux et psychologiques, activités sociales – seront offerts sur place.

Les animaux seront acceptés. Les personnes à mobilité réduite aussi.

« Ce n’est pas juste un centre d’urgence, détaille la directrice. L’idée, c’est d’accompagner les gens et de leur offrir plein d’opportunités à l’intérieur même du bâtiment, pour qu’ils n’aient plus à se déplacer du point A au point C pour répondre à leurs besoins de base. »

Une idée qui n’entre dans aucune case

Maintenant que le chantier arrive à son terme, un nouveau défi attend l’organisme : financer le salaire des intervenants qui doivent travailler sur place, 24 heures sur 24, vu les besoins de la clientèle.

« Avec ce projet, on touche autant à la santé mentale qu’à la santé physique, à la défense des droits, à la dépendance, à la sécurité publique, à l’itinérance et au logement », énumère Mme Désilets. Le financement, lui, est accordé séparément selon les ministères, ajoute-t-elle.

L’organisme est en contact avec le cabinet du ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant. « Plusieurs rencontres ont eu lieu et d’autres sont à prévoir », nous a-t-on confirmé au cabinet du ministre.

« La Maison Benoît Labre est un projet bien intéressant qui correspond à la vision du ministre Carmant […] de développer des ressources visant à accompagner les personnes en situation d’itinérance vers la stabilisation de leur situation et un retour vers l’autonomie », a aussi indiqué le cabinet dans une déclaration écrite.

« Il faut arrêter de travailler chaque problème individuellement, parce que ça ne fonctionne pas, estime Andréane Désilets. Il faut réfléchir autrement et avoir une vision à long terme. »


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
La Maison Benoît Labre sera située à 100 mètres de l’école primaire Victor-Rousselot.

Préparer la cohabitation

Des mesures sont mises en place par la Maison Benoît Labre pour faciliter l’arrivée des studios pour personnes itinérantes et toxicomanes dans le sud-ouest de Montréal.

« On n’a pas la prétention de dire que tout va être beau, sans tracas, mais on est déjà proactifs », souligne Francis Giroux, coordonnateur du programme logement de l’organisme.

Le nouveau projet d’habitation, de centre communautaire et de centre de prévention des surdoses sera situé en face du marché Atwater et à environ 100 mètres de l’école primaire Victor-Rousselot.

Deux rencontres d’information avec les résidants du secteur ont été organisées depuis 2019, affirme Andréane Désilets, directrice générale de l’organisme. « Il y a des citoyens qui avaient d’excellentes questions », rappelle-t-elle. « Je trouve ça légitime qu’un parent s’inquiète parce qu’il y a une école primaire à côté. Je le comprends », ajoute la mère de trois enfants.

Mais à Montréal, trouver un terrain relève du miracle, ajoute-t-elle.

Anticiper les problèmes

L’organisme développe deux projets pour tenter de favoriser la cohabitation. Pendant la période scolaire, un intervenant patrouillera dans les corridors scolaires pour prévenir les accrochages.

Un deuxième projet, appelé « brigade de la propreté », permettra de nettoyer les environs avant le début des classes. Chaque jour, quatre résidants de l’organisme accompagnés d’un intervenant feront le tour des environs pour enlever les « irritants » – comme des cannettes ou des seringues, explique Mme Désilets.

« Quand tu participes de façon positive dans ta communauté, et que l’autre se laisse traîner, ça se peut que tu lui dises : “Hé, on vient de nettoyer ici !” », remarque Mme Désilets. « Les gens de la rue s’autorégulent », renchérit M. Giroux.


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Une « brigade de la propreté » sera déployée chaque jour pour nettoyer les environs avant le début des classes.

La Maison Benoît Labre a d’ailleurs élaboré ces mesures en collaboration avec le centre de services scolaire de Montréal (CSSDM), affirme Mme Désilets. La personne responsable du dossier au CSSDM était en vacances au moment où nous écrivions ces lignes, a indiqué à La Presse Alain Perron, porte-parole du centre de services.

« Nous nous attendons à avoir plus d’informations d’ici à l’ouverture », a pour sa part souligné Nicolas Fabien-Ouellet, directeur général de la Société des marchés publics de Montréal, responsable du marché Atwater.

« Nous sommes conscients que tous les changements nécessitent une adaptation et nous entendons collaborer avec notre nouveau voisin et nos partenaires municipaux afin de continuer à faire du quartier un endroit où il fait bon vivre. Nous souhaitons collaborer avec l’organisme afin que les opérations du marché Atwater ne soient pas affectées, le tout dans un esprit de bon voisinage. »

Notons que pour la construction de l’immeuble, la Maison Benoît Labre a réussi à amasser 1,4 million de dollars, dont les deux tiers proviennent de fondations et de donateurs privés.

« On a le soutien d’une communauté ma foi extraordinaire, mobilisée, souligne Mme Désilets. On est vraiment chanceux. »

LE DÉFI DES SALLES D’INHALATION SUPERVISÉE

Contrairement aux salles d’injection supervisée, les salles d’inhalation demandent des ajustements architecturaux, comme des cubicules fermés avec une ventilation adéquate. La Maison Benoît Labre a insisté lors de l’élaboration de son projet pour intégrer l’inhalation supervisée, souligne Andréane Désilets. À Montréal, plusieurs autres organismes qui permettent l’injection supervisée ont indiqué à La Presse développer des projets pour permettre l’inhalation. Toutefois, les rénovations nécessaires sont coûteuses.

À Québec, le centre de consommation supervisée L’Interzone a ouvert ses portes en 2021, et il permet les deux formes de consommation. À Gatineau, deux organismes, le Bureau régional d’action sida (BRAS) et le Centre d’intervention et de prévention en toxicomanie de l’Outaouais (CIPTO), permettent l’inhalation supervisée dans des sites extérieurs.

Les organismes qui souhaitent offrir la consommation supervisée doivent faire une demande d’exemption auprès de Santé Canada. Leur objectif est de favoriser la santé des utilisateurs de drogues et de prévenir les infections transmissibles et les surdoses, notamment.

1. Lisez l’article « Crise des surdoses, crise des psychoses »

2. Lisez le rapport de l’Ontario HIV Treatment Network (en anglais)

3. Lisez l’article « Crise des surdoses : Onde de choc dans la rue »

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Montreal getting safe inhalation site, a first in Quebec

A new safe-inhalation site will be opening in Montreal’s Sud-Ouest borough this fall. (Hayder Mahdy/CityNews Image)

By News Staff
Posted Aug 14, 2023, 1:16PM EDT.
Last Updated Aug 14, 2023, 1:43PM EDT.

A new safe-inhalation site will be opening in Montreal’s Sud-Ouest borough.

The new complex, which is set to open this fall near the Atwater market, will have 36 studios for individuals suffering from drug addiction and living in situations of homelessness.

According to La Presse, it will offer housing, meals, a common room with activities, psychological and medical assistance, and a supervised inhalation site allowing individuals to smoke hard drugs like crack and fentanyl – in a supervised setting. The injection of hard drugs will also be permitted.

Some Quebec organizations already allow the inhalation of drugs on site, but the project as a whole is said to be the first of its kind in Quebec.

The Maison Benoît Labre is the organization behind the project.

Their goal is to provide a safe living environment for those who consume drugs without discrimination, as well as promote public health and safety.

The site, which is currently under construction, is located on Greene Avenue and Notre-Dame, next to the Lionel-Groulx metro station.

It will also offer a substance analysis service, so people can screen their drugs before using them.

The drug overdose prevention centre will be on the ground floor, allowing the inhalation of drugs. It will be open 24/7, for those living on site and others living in situation of homelessness in the commuinity. Access to food, showers, and help from intervention workers will also be available to them.

Purchasing or selling drugs onsite will be forbidden.

The model is reportedly inspired by what is already being done in Western Canada.

The Maison Benoît Labre raised $1.4 million for the project. They are still looking for financing for the salaries of the intervention workers – who will work onsite 24/7.


A new safe-inhalation site will be opening in Montreal’s Sud-Ouest borough this fall. (Hayder Mahdy/CityNews Image)


A new safe-inhalation site will be opening in Montreal’s Sud-Ouest borough this fall. (Hayder Mahdy/CityNews Image)

https://montreal.citynews.ca/2023/08/14/montreal-getting-safe-inhalation-site/

Thanks for posting, ScarletCoral.

This could be a useful resource to help these people. However, the city will have to take more responsibility for the security and cleanliness of its public space. Canada’s western cities also have a lot to improve in this regard. (Safe “insite” injection centre in Vancouver shown below.) Sheer numbers may well overwhelm the place and adversely affect the Atwater Market area like we see around Berri UQAM.


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Part of an reintegration program, Maison Benoit Labre has a cleaning crew composed of their users/residents who clean the streets in the area. The cleaning crew is already active this year. I’ve seen them on commercial streets in St. Henri, Little Burgundy and Griffintown.

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That is excellent news. Thanks for the additional information.

Quebec’s first supervised inhalation site to open in Montreal

“It’s an opportunity for more safety in our town,” says one Montrealer, as Quebec’s first supervised inhalation site is set to open this fall in the city’s Sud-Ouest borough. This, as Montreal grapples with an overdose crisis. Swidda Rassy reports.

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Je veux pas être ‘that guy’, mais est-ce qu’on doit s’attendre à rencontrer plus fréquemment des personnes en crise qui ont fumé du meth ou crack en faisant notre magasinage au marché Atwater ou en allant déjeuner sur la rue Notre-Dame?

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Je crois que la meilleure façon d’aborder la question:

Ce genre d’initiative réduit la misère dans les rues de Montréal. Cet édifice est une maison transitoire avec un gros programme, du logement stable et un objectif de réhabilitation.

Un objectif majeur de l’initiative est un suivi du logement pour s’assurer que le gens ne soient plus dans la rue. Si cela fonctionne, nous allons voir moins de détresse.

Je crois que c’est, sur papier en tout cas, un excellent modèle pour sortir les gens de la rue et des drogues.

Est-ce que ça peut augmenter un problème de cohabitation spécifiquement pour le marché Atwater? C’est un risque. Mais je crois qu’il est mitigé par plusieurs facteurs:

  • C’est une clientèle prise en charge sur le long terme.
  • Une équipe est disponible dans le quartier pour s’assurer de la cohabitation.
  • Les gens qui vont graviter vers ce centre risque d’être soit une clientèle locale déjà présente, ou des gens attirés vers ces services axés sur une réhabilitation à long terme.

Dans les quartiers centraux, être capable d’acquérir un terrain et de faire un tel projet est extrêmement difficile. Il n’existe aucun endroit parfait: c’est dans un milieu résidentiel, ou dans un milieu commercial. Il y a du monde partout, il y a des touristes partout. Ou des terrains à développer hors de prix.

Cependant, pour éviter une saturation d’un tel projet et de voir trop d’invidus graviter vers le secteur, il faut surtout s’assurer que ce ne sera pas la seule ressource du genre.

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Je dois avouer que je suis un peu inquiet par cette nouvelle installation. J’ai grandi pas loin du marché Atwater, et j’ai pas trouvé que l’ouverture d’un refuge pour SDF au coin Sainte-Catherine et Atwater a soulagé le problème de cohabitation ou réduit le nombre de personnes en détresse. Au contraire, j’ai l’impression que les problèmes de cohabitation ont pris de l’ampleur suite à l’ouverture du refuge. J’ai hâte de voir ce qui va se passer avec ce projet-ci.

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Je crois que c’est complètement normal d’avoir de l’appréhension. Et personne ne peut garantir qu’il n’y aura aucun problème.

Mais je crois que c’est vraiment important de souligner que ce qui ouvre ici est un modèle unique au Québec, ce n’est pas un refuge comme on les connaît. C’est un programme de transition, c’est un lieu de vie stable pour sortir des gens de la rue vers un meilleur milieu. Ce n’est pas des lits qu’il faut quitter pour la rue le matin venu, ce sont des studios pour une quarantaine de personnes, dans un milieu de vie complet qui est là pour aider sur le long terme.

Si on ne peut pas ouvrir ce genre de nouvelles ressources qui a vraiment un objectif de transition, avec les moyens conséquents, je ne sais pas ce qui peut sortir les gens de la rue.

Je pense que le plus gros problème, c’est que c’est juste 40 studios, et que les besoins sont bien plus grands. Il n’existe aucun financement public pour ce genre de ressources, et c’est inacceptable devant les besoins. Si on veut éviter que tout le monde cogne à la même porte s’ils veulent s’en sortir, et bien… Il faudra en faire plus.

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J’ose juste espérer que l’extérieur sois aussi géré et contrôlé, car c’est souvent le problème, du coup que la personne est sur le trottoir c’est le free for all, suffit de voir le YMCA dans le Chinatown ou sur de la Gauchetiere est.

C’est pas le refuge le problème mais bien le manque d’encadrement et de « discipline » autour des refuges. Les incivilités ne devraient être aucune tolérées autour d’un refuge, sauf que légalement les intervenants n’ont probablement aucun contrôle hors de leur refuge.

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La Maison Benoit Labre a des équipes de propreté formées d’utilisateurs de leurs services
Ces équipes sillonnent les rues commerciales de Saint-Henri, Petite-Bourgogne et Griffintown depuis ce printemps pour ramasser les déchets.
Ça fait partie d’un de leurs programmes de réinsertion.

Quand le site va ouvrir, il y aura une attention particulière pour ramasser les seringues et autres…

Dans l’article de La Presse partagé plus haut

L’organisme développe deux projets pour tenter de favoriser la cohabitation. Pendant la période scolaire, un intervenant patrouillera dans les corridors scolaires pour prévenir les accrochages.

Un deuxième projet, appelé « brigade de la propreté », permettra de nettoyer les environs avant le début des classes. Chaque jour, quatre résidants de l’organisme accompagnés d’un intervenant feront le tour des environs pour enlever les « irritants » – comme des cannettes ou des seringues, explique Mme Désilets.

« Quand tu participes de façon positive dans ta communauté, et que l’autre se laisse traîner, ça se peut que tu lui dises : “Hé, on vient de nettoyer ici !” », remarque Mme Désilets. « Les gens de la rue s’autorégulent », renchérit M. Giroux.

Aussi, l’organisme Benoit Labre existe depuis plusieurs dizaines d’années. Il était sur dans les maisons historiques de la rue Young avant et a probablement fait un bon profit en revendant les maisons et le terrain à Omnia pour leur projet de résidences étudiantes

Actuellement, l’organisme opère dans le sous-sol d’une église en face du parc Sir-George-Étienne-Cartier.

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Comme M. Giroux mentionne, le fait que ceux qui nettoient soient eux-mêmes des utilisateurs des services de l’organisme est un plus selon moi: ils pourront rappeler à l’ordre leurs camarades qui ne sont pas au même point de leur cheminement.