Lieux et nouvelles culturels

Montréal lance un troisième appel à projets pour des ateliers d’artistes

Portail Constructo | 9 décembre 2022

Montréal lance un troisième appel à projets pour des ateliers d'artistes. Crédit : Ville de Montréal

La Ville de Montréal invite les organismes culturels et gestionnaires immobiliers à but non lucratif à déposer un projet dans le cadre du volet 2 du Programme de soutien à la rénovation de bâtiments accueillant des ateliers d’artistes.

Les projets sélectionnés pourront bénéficier d’une subvention allant jusqu’à 5 M$ pour la réalisation de travaux de rénovation, de construction ou d’agrandissement d’ateliers d’artistes.

Conçu de manière à assurer la pérennisation d’espaces de création abordables, le programme requiert de présenter un mode d’occupation d’au moins 20 ans par le porteur de projet. Le dépôt doit se faire avant le 13 février 2023.

Au terme des deux autres appels à projets pour la réalisation de travaux de rénovation, de construction ou d’agrandissement (volet 2 du programme), quatre organismes ont été retenus à ce jour. Ces projets offriront environ 22 000 mètres carrés d’ateliers abordables supplémentaires destinés à un peu plus de 450 artistes.

Source : Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif

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Les visites en musée n’ont pas repris leur vigueur pré-pandémie

Le pavillon Michal et Renata Hornstein du Musée des beaux-arts de Montréal. Photo: MBAM, Annie Fafard

Caroline Bertrand

15 décembre 2022 à 6h00 - Mis à jour 15 décembre 2022 à 8h06 2 minutes de lecture

Les musées n’ont pas retrouvé leur prospérité d’avant la pandémie, constate une enquête de l’Institut de la statistique du Québec dévoilant les plus récents résultats annuels sur le nombre d’entrées dans les musées, les centres d’exposition et les lieux d’interprétation.

En 2021, 6,8 millions de personnes ont visité un établissement muséal au Québec, indique le bulletin La fréquentation des institutions muséales en 2021. Si ce nombre d’entrées excède de loin les 3,9 millions de 2020, il demeure néanmoins bien moindre que la moyenne de 2015 à 2019, qui se chiffre à 15,2 millions d’entrées.

Avec une diminution de 63 %, la région de Montréal a enregistré en 2021 une baisse des niveaux de fréquentation plus élevée que la moyenne québécoise, établie à – 55 %. La métropole comporte néanmoins 12 des 30 établissements les plus fréquentés de la province.

En 2021, l’intégralité des établissements ont dû composer avec une baisse moyenne d’entrées comparativement à la moyenne de 2015-2019. Ce sont les musées d’art qui ont subi la baisse la plus prononcée (- 72 %), tandis que les musées de sciences s’en sont mieux tirés, avec une diminution de 35 %.

Du côté des écoles, les jeunes ont encore moins visité les établissements muséaux en 2021 qu’en 2020, la fréquentation scolaire passant de 181 000 entrées en 2020 à 173 000 l’an passé, et ce, malgré les assouplissements des mesures sanitaires — un résultat très loin de la moyenne annuelle de 903 140 visites enregistrées entre 2015 et 2019.

Toutes catégories d’établissements muséaux confondues, ce sont les musées de sciences ainsi que les lieux d’interprétation d’histoire, d’ethnologie et d’archéologie qui ont attiré le plus de visiteur.euse.s en 2021.

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Je ne comprend pas comment un article peut sortir le 15 décembre 2022 avec comme fond principale des données de 2021…

Je comprend que les données de 2022 ne sont sûrement pas encore accessible dans leur entièreté, mais cet article d’actualité parle d’une situation totalement différent alors que la pandémie pesait beaucoup, mais beaucoup, plus lourd comme si c’était la situation aujourd’hui.

Il y aura toujours un décalage dans ce genre de nouvelles puisque ce sont nécessairement des chiffres de l’année précédente. Bien sûr la Covid a influencé les résultats et ce n’est que l’an prochain qu’on pourra comparer l’évolution plus justement avec les années pré-pandémies. N’empêche que ces chiffres ont quand même leur importance, puisqu’ils font partie de la période charnière avant le retour à la normale.

FYI, la bibliothèque était une ancienne caserne de pompiers

La bibliothèque Saint-Charles sera renommée la bibliothèque Éva-Circé-Côté

Publié le 20 décembre 2022 à 15 h 06
Mis à jour le 20 décembre 2022 à 15 h 18

Relié à Le Sud-Ouest

L’Arrondissement du Sud-Ouest est fier d’annoncer le changement de nom de la bibliothèque Saint-Charles, pour la bibliothèque Éva-Circé-Côté, située au 1050, rue d’Hibernia. La nouvelle désignation a été adoptée le 19 décembre par le conseil municipal de la Ville de Montréal.

La nouvelle nomination de la bibliothèque sera utilisée seulement à la fin des travaux de rénovation et d’agrandissement.

Le réaménagement de la bibliothèque fera l’objet d’un concours d’architecture qui sera lancé au début de l’année 2023 et l’Arrondissement souhaite associer le nom de madame Circé-Côté à ce concours, bien que le nouveau nom ne prenne effet qu’à la réouverture de la bibliothèque.

En changeant le nom de la bibliothèque Saint-Charles pour celui d’Éva-Circé-Côté, l’Arrondissement honore cette illustre pionnière du réseau des bibliothèques. Cette femme de lettres et journaliste qui a grandi dans le Sud-Ouest, représente bien ce que sont devenues les bibliothèques : un lieu ouvert à toute la population, à tous les savoirs, et un endroit inclusif et à l’abri de la censure.

L’Entente sur le développement culturel de Montréal 2021-2024, établie entre le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal, est dotée d’un budget de 158 M$. Elle favorise le développement d’actions culturelles, avec la contribution de partenaires de divers horizons.

Le volet « bibliothèque » du projet est admissible à une contribution financière du ministère de la Culture et des Communications dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal. Par le biais de cette entente, le Ministère investit 40 % des sommes liées au Programme de rénovation, construction et agrandissement des bibliothèques (RAC). Coût avec taxes : 42,5 M$.

https://montreal.ca/actualites/la-bibliotheque-saint-charles-sera-renommee-la-bibliotheque-eva-circe-cote-42616

Il y a une rue Éva-Circé pas loin de ma maison d’enfance dans le quartier RDP

# avenue Éva-Circé

Date de désignation : 11 novembre 1987

Arrondissement

Situé dans Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles

Sous le pseudonyme de Colombine, Éva Circé (1871-1949) collabore à plusieurs journaux, dont L’Avenir, Le Monde illustré, L’Avenir du Nord et le Nationaliste. Avec d’autres jeunes écrivains, elle fonde L’Étincelle, un journal littéraire. Poète (Bleu, Blanc, Rouge) et dramaturge, elle est honorée du titre de première vice-présidente de la section française de la Société des auteurs canadiens. Elle participe à la fondation de la bibliothèque municipale de Montréal, dont elle devient bibliothécaire conjointement avec Hector Garneau (1872-1954).

Elle était la première bibliothécaire de la Ville de Montréal; il était temps qu’on nomme une bibliothèque en son honneur

Dans le sommaire décisionnel

Marie Arzélie Éva Circé-Côté, poète, dramaturge, journaliste, essayiste et bibliothécaire, née le 31 janvier 1871 à Montréal et décédée le 4 mai 1949 dans la même ville.

Comme journaliste, c’est sous plusieurs pseudonymes qu’elle collabore à de nombreux journaux, dont L’Avenir, Le Monde illustré , L’Avenir du Nord , Le Nationaliste , Le Pays et Le Monde ouvrier . Avec d’autres jeunes écrivains, elle fonde L’Étincelle , un journal littéraire, artistique et poétique. Elle participe à la fondation de la bibliothèque municipale de Montréal, dont elle devient la première bibliothécaire (la toute première de la Ville de Montréal) ainsi que la conservatrice de la prestigieuse collection Philéas Gagnon. Au cours de sa carrière, elle écrit près de 800 articles dans Le Monde ouvrier , la plus ancienne publication syndicale au Canada, qui demeure, encore aujourd’hui, le principal organe de communication de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec.

Libre-penseuse, progressiste et féministe, elle milite, entre autres, pour l’éducation obligatoire et gratuite ainsi que pour l’avancement de la condition des femmes. Elle fonde d’ailleurs le premier lycée pour jeunes filles. De plus, cette passionnée des livres participe à la création de la section française de la Société des auteurs canadiens, au sein de laquelle elle s’investit à titre de première vice-présidente et de conseillère.

Madame Circé-Côté est née et a grandi aux limites de l’arrondissement du Sud-Ouest. Son père a été conducteur de trains pour la compagnie du Grand Tronc avant de devenir copropriétaire d’un magasin de vêtements pour hommes sur la rue Notre-Dame. En 1905, elle épouse le docteur Pierre-Salomon Côté (1876-1909), connu pour son engagement auprès des pauvres. Elle prend alors le nom de Éva Circé-Côté, conservant ainsi un nom de jeune fille, ce qui était avant-gardiste pour l’époque. Leur fille unique, nommée Ève, naît en 1906.

Une avenue Éva-Circé existe depuis 1987 dans le secteur de Rivière-des-Prairies de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles. Quoiqu’il soit généralement déconseillé de rendre plus d’un hommage à la même personne dans la toponymie montréalaise, le choix du nom de madame Circé-Côté pour nommer une bibliothèque montréalaise apparaît comme une situation particulière qui se justifie par son rôle de pionnière dans le réseau des bibliothèques. De plus, cette dénomination ne devrait pas engendrer de problème de repérage.

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D’autres souvenirs qui refont surface, j’ai fréquenté cette bibliothèque durant mon enfance. J’adorais y aller car j’ai toujours été un amoureux des livres et le suis toujours. Cet édifice est magnifique et mérite vraiment une mise à niveau pour assurer sa pérennité. Il est temps d’honorer une pionnière en la matière, en rebaptisant ce lieu afin de perpétuer la mémoire de cette femme engagée et exemplaire à plusieurs égards.

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Le Musée Armand-Frappier fait peau neuve


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE | La forme des escaliers en colimaçon s’inspire de la double hélice de l’ADN.

(Laval) Projeté depuis 2019, le nouveau Musée de la santé Armand-Frappier ouvre ses portes ce mardi à Laval, dans des locaux tout neufs aménagés juste à côté du Cosmodôme, un investissement de 14 millions de dollars qui permettra à l’institution d’accueillir deux fois plus de visiteurs dans ses nouvelles installations lumineuses de près de 1800 mètres carrés.

31 janvier 2023 Publié à 11h00 | PIERRE-MARC DURIVAGE | LA PRESSE

« Ç’a été une longue et difficile gestation, mais le bébé est né et on est vraiment contents », nous dit d’entrée de jeu la directrice du musée, Guylaine Archambault, avant de nous emmener visiter les lieux. « On souhaite entraîner le muscle de la connaissance des gens », enchaîne-t-elle en nous guidant d’abord dans une longue allée qui rappelle le parcours d’exception du Dr Armand Frappier, de son amour de la musique jusqu’à la naissance de sa vocation, déclenchée à la suite de la mort de sa mère aux mains de la tuberculose.


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE | La directrice générale du Musée de la santé Armand-Frappier, Guylaine Archambault, derrière l’une des stations de l’exposition temporaire Pandémies : L’humanité au défi


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE | L’exposition temporaire Pandémies : L’humanité au défi restera au Musée Armand-Frappier pendant toute l’année, avant d’être remplacée en 2024 par une exposition sur les changements climatiques qui marquera les 30 ans de l’institution muséale fondée en 1994.


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE | Le musée ouvre officiellement ses portes ce mardi.


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE | Les visiteurs du Musée Armand-Frappier sont invités à faire de véritables manipulations d’outils scientifiques.


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE | Les expositions sont présentées de façon ludique et interactive.


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE | Le musée souhaite encourager les jeunes à poser un regard éclairé sur notre société et ses enjeux.

« On espère que ça va être une expérience mémorable qui contribuera à semer une petite graine qui va donner la curiosité aux jeunes à s’informer, à lire, à poser des questions, enchaîne Mme Archambault. S’il y a des jeunes qui ensuite décident d’embrasser des carrières en recherche ou en soins, tant mieux, mais ce qu’on souhaite, c’est de contribuer à former des petites têtes bien faites qui aiment se documenter et qui posent un regard éclairé sur notre société et ses enjeux. Si on arrive à faire ça, on aura réalisé notre mission. »

Expositions

L’exposition permanente 4, 3, 2, 1 Santé ! aborde les grands enjeux de santé de façon interactive et ludique en se développant selon quatre thèmes, des molécules et des cellules en passant par les individus, les populations pour se conclure sur les questions qui touchent la santé au niveau planétaire. On peut notamment y écouter les témoignages de gens atteints de maladies graves sur leurs façons de composer avec leur condition, on peut agir sur un tableau interactif où l’on nous invite à faire des gestes pour contribuer à la santé de tous, ou on peut même jouer à un jeu de serpents et échelles grandeur nature orchestré autour des saines habitudes de vie.

Avant de monter aux labos en gravissant les escaliers en colimaçon dont la forme s’inspire de la double hélice de l’ADN, il faut passer un moment dans l’exposition temporaire Pandémies : L’humanité au défi, où l’on est invité à enfiler un bracelet RFID qui nous permettra de participer à un jeu dont l’objectif est d’endiguer une pandémie fictive. « On a consulté nos membres et nos visiteurs et alors que l’on aurait pu s’attendre à ce qu’ils soient tannés d’entendre parler de pandémies, on a remarqué au contraire que les éléments présents dans l’actualité sont toujours les plus populaires », nous explique Guylaine Archambault.

Les gens veulent comprendre ce qui se passe. Aussi, si le musée ne cherche pas à exposer la question, qui le fera ?

Guylaine Archambault, directrice du musée

On met environ 45 minutes à faire le tour de l’exposition temporaire, mais on peut y passer près d’une heure et demie si on lit tout et on écoute tous les témoignages. On y trouve aussi quelques artéfacts intéressants provenant de l’Institut Armand-Frappier de même qu’une fascinante chronologie des pandémies qui ont frappé l’humanité depuis l’Antiquité.

À l’étage se trouvent enfin quatre laboratoires où l’on peut suivre des ateliers en lien avec le contenu des expositions — on conseille de réserver sa plage horaire avant de se présenter au musée. On y manipule de véritables outils de laboratoire dans des installations fonctionnelles. « On recrée vraiment les conditions de laboratoire, il est donc possible que ça ne fonctionne pas exactement comme on s’y attendait », nous explique la responsable des activités éducatives, Ilinca Marinescu, après avoir constaté les résultats peu concluants de notre propre expérience.

« Ça nous permet de montrer que c’est possible que ça ne fonctionne pas, mais les gens ont quand même compris la technique et le contenu scientifique qui allait avec ça, ajoute de son côté Claudia Bélanger, gestionnaire des opérations. Ça permet justement d’intégrer le fait que c’est aussi comme ça que ça passe dans le labo d’un chercheur, qui va répéter des dizaines, voire des centaines de fois son expérience pour s’assurer des résultats, parce que lui, il va être révisé par des pairs ! »

Consultez le site du musée

2024, ANNÉE CHARNIÈRE

L’an prochain marquera les 30 ans non seulement du Musée de la santé Armand-Frappier, mais aussi du Cosmodôme. Pour l’occasion, le hall d’entrée commun aux deux institutions sera complètement rénové, notamment avec l’ouverture du nouveau café Ariane. « Ce sera le point de départ d’une visite qui va aller de l’infiniment petit à l’infiniment grand, ce qui en fera une expérience unique au pays », nous indique Guylaine Archambault, directrice du musée.

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La bibliothèque de Pointe-aux-Trembles porte officiellement le nom de Serge-Bouchard

Sur le compte Twitter de la mairesse de RDP-PAT, Caroline Bourgeois

C’est officiel, la bibliothèque PAT est devenue la Bibliothèque Serge-Bouchard. Cet hommage, c’est notre façon de garder bien vivantes ses racines dans notre quartier, c’est un devoir de mémoire envers celui qui se faisait lui-même un devoir de mémoire sur le monde #polmtl

Communiqué de la Ville

La bibliothèque de Pointe-aux-Trembles devient la bibliothèque Serge-Bouchard

13 mars 2023

Montréal, le 13 mars 2023 - C’est maintenant officiel : la bibliothèque de Pointe-aux-Trembles devient la bibliothèque Serge-Bouchard, en hommage à l’anthropologue, auteur et animateur, décédé le 11 mai 2021.

« Dès l’annonce du décès de Serge Bouchard, plusieurs personnes m’ont interpellée pour que l’arrondissement puisse faire vivre sa mémoire dans le quartier qui l’a vu grandir. C’est extrêmement touchant de voir qu’un lieu de culture, de savoir, d’échanges, de mots, de lettres, bref un lieu à l’image de M. Bouchard, porte aujourd’hui son nom à Pointe-aux-Trembles », a déclaré Mme Caroline Bourgeois, remerciant au passage le soutien de l’Atelier d’histoire de la Pointe-aux-Trembles dans les démarches du changement toponymique.

C’est en présence de membres de la famille, d’ami(e)s, d’anciens collaborateurs, d’élu(e)s et de nombreux autres invité(e)s que la mairesse de l’arrondissement, Mme Caroline Bourgeois, a officialisé le changement de nom de la bibliothèque. La fille de Serge Bouchard, Mme Lou Lévesque Bouchard, ainsi que son frère, M. Ronald Bouchard ont également été invités à signer le livre d’or de l’arrondissement au son d’un pianiste qui accompagnait une lecture théâtrale d’un extrait d’une œuvre de M. Bouchard.

Également présente sur place, la responsable de la culture et du patrimoine au comité exécutif de la Ville de Montréal, Mme Ericka Alneus a tenu à souligner l’événement. « Serge Bouchard, porté par sa passion, sa rigueur et sa curiosité, a su ouvrir les esprits, toujours avec bienveillance et sensibilité. La Bibliothèque Serge-Bouchard permet de célébrer et de reconnaître le legs immense de cet homme de lettres, de mots et de savoir ».

Émus et fiers de l’hommage rendu à Serge Bouchard, ses deux frères Ronald et Michel ont quant à eux tenu à souligner la décision. « Nous sommes à la fois honorés et heureux que Serge, d’une certaine façon, rentre ainsi chez lui, à la Pointe-aux-Trembles, qu’il a tant aimé ».

Afin de mettre en évidence ce changement identitaire, l’équipe de la bibliothèque a apposé quelques passages des œuvres de M. Bouchard aux murs en plus d’installer un présentoir mettant en valeur sa collection de livres. Au cours des prochains mois, il est également prévu d’intégrer des références en sa mémoire dans certaines activités de la programmation de l’arrondissement et de produire un panneau d’interprétation pour faire connaître et revivre l’œuvre de l’écrivain.

« Cet hommage, c’est notre façon de garder bien vivantes les racines de Serge Bouchard dans notre quartier, c’est un devoir de mémoire envers celui qui se faisait lui-même un devoir de mémoire sur le monde », de conclure Mme Bourgeois.

Rappelons que les démarches de changement de nom de la bibliothèque ont été entamées en mars 2022 avant d’être entérinées par la Commission de la toponymie du Québec et le conseil municipal en décembre dernier.
Communiqués de presse | Ville de Montréal

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Un bel hommage pour cet historien et excellent vulgarisateur, entre autre, des causes de Premières Nations.

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Je croyais que les Forges de Montréal étaient propriétaire de la station de pompage Riverside depuis l’an dernier (ou l’autre avant) quand il y avait eu l’annonce du sauvetage du bâtiment, mais il semble qu’il y avait des technicalités à régler entre la Ville et Parcs Canada/SIC

Les Forges de Montréal deviendront propriétaires de l’ancienne station de pompage Riverside


Photo: Jacques Nadeau, Le Devoir
Mathieu Collette (à gauche), forgeron fondateur des Forges de Montréal, ici avec Maxime Gallant, considère que l’acquisition de l’ancienne station de pompage de Riverside est un « pas super important ».

Jeanne Corriveau
16 mars 2023
Société

Après des années d’incertitude et de négociations parfois difficiles, Les Forges de Montréal deviendront propriétaires de l’ancienne station de pompage Riverside, bâtiment qu’elles occupent depuis 2000. La Société immobilière du Canada (SIC) et la Ville de Montréal se sont entendues avec l’organisme sans but lucratif pour lui céder la propriété du bâtiment patrimonial, a appris Le Devoir.

Forgeron fondateur des Forges de Montréal, Mathieu Collette est soulagé de ce dénouement qui permettra d’assurer la pérennité de l’organisme voué à la transmission de cet art millénaire auprès d’apprentis forgerons et à la sensibilisation du public à ce métier oublié. « C’est un pas super important. Ça fait longtemps qu’on travaille pour obtenir une situation stable qui permettra que notre projet puisse aller de l’avant. On a trouvé la recette gagnante pour pérenniser les activités des Forges. »

Après des mois de pourparlers, la SIC, la Ville et les Forges ont convenu d’une entente en vertu de laquelle le bâtiment de la rue Riverside et le terrain sur lequel il se trouve seront cédés à l’OBNL pour un dollar. L’entente a été approuvée par le comité exécutif lors d’une rencontre à huis clos mercredi, et la transaction devrait être officialisée dans les prochains mois.

L’organisme s’engage notamment à investir trois millions de dollars dans un délai de cinq ans pour la restauration patrimoniale du bâtiment. De son côté, la Ville procédera à des travaux pour déplacer la rue Riverside plus au nord afin de permettre l’agrandissement du bâtiment des Forges et la construction d’un musée et de locaux pour un projet pédagogique.

Enchevêtrement de titres

La conclusion de cette entente a été loin d’être simple, puisque le terrain appartenait à la SIC alors que le bâtiment, une ancienne station de pompage, était de propriété municipale. En outre, des conduites souterraines, dont certaines sont condamnées, devront faire l’objet de travaux qu’assumeront les Forges.

« Ç’a été complexe et difficile, mais la volonté était là », indique Benoit Dorais, responsable de l’habitation et de la stratégie immobilière au comité exécutif de la Ville. « On voulait s’assurer que le projet des Forges fonctionne, et ça nous permet de maintenir un bâtiment exceptionnel en vie. »

L’élu rappelle d’ailleurs qu’en 2019, la Ville avait établi que la forge traditionnelle était un élément du patrimoine culturel immatériel montréalais.

Pour la SIC, qui est propriétaire de grands terrains dans ce secteur, il s’agit d’un dénouement heureux. « On voulait absolument préserver le travail que Mathieu Collette et les Forges faisaient ainsi que le bâtiment », souligne Pierre-Marc Mongeau, vice-président immobilier à la SIC. « Il y avait un enchevêtrement de titres. On a décidé de céder tous ces titres — et la Ville fait de même — plutôt que de commencer à chercher quel pouce carré appartenait à qui. Tout ça pour que les Forges puissent enfin se sentir complètement chez elles. »

Les Forges peuvent maintenant reléguer au passé tous les tracas qui ont marqué les dernières années. Rappelons qu’en 2016, la Ville de Montréal avait voulu expulser l’organisme, lui reprochant de ne pas avoir respecté son bail qui exigeait qu’il consacre au moins un million de dollars dans la rénovation de l’immeuble. L’administration de Denis Coderre avait finalement levé l’avis d’expulsion un an plus tard. Arrivée au pouvoir, l’administration de Valérie Plante avait modifié le bail en 2019 pour permettre à l’organisme de poursuivre ses activités. Puis, en 2021, la SIC avait convenu de céder le terrain à la Ville, mais cette entente n’avait pu se concrétiser et de nouvelles discussions ont dû être engagées.

D’autres étapes restent à franchir, dont la vente par la SIC des rues Mills et Riverside à la Ville de Montréal le mois prochain. La Ville prendra à sa charge le déversoir, ce système qui permet de moduler le niveau de l’eau du canal de Lachine et qui est utilisé par Parcs Canada.

Avec cette entente, les Forges pourront faire leurs demandes de permis et lancer les appels d’offres pour aménager, sur trois étages, le centre d’interprétation et construire une passerelle qui traversera le bâtiment. À terme, les Forges comptent faire des investissements de 6,5 millions. Mathieu Collette espère pouvoir procéder à l’inauguration des nouveaux espaces à la fin de 2026. « On entretient le bâtiment depuis 22 ans. On y a mis plus de deux millions », dit-il. « Le fait de devenir propriétaire nous permet de nous asseoir sur un actif immobilier important. C’est la garantie que les bailleurs de fonds voulaient le plus. Il n’y a plus d’enjeux financiers. »

Selon lui, l’entente intervenue avec les Forges ouvre la voie au type de projets qui pourraient être réalisés dans le Quartier des artisans que souhaite développer la Ville dans le secteur de la rue Mills.

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Budget 2023-2024 L’aide de Québec aux salles de spectacle privées se poursuivra

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Les salles privées comme le Club Soda continueront de recevoir une aide de Québec, mais les sommes consenties iront en diminuant.

L’aide fournie par le ministère de la Culture et des Communications aux salles de spectacle alternatives et privées comme le Club Soda ou le Lion D’Or de Montréal se poursuivra au cours des trois prochaines années, a confirmé vendredi le cabinet du Ministère.

Publié à 11h31

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Jean Siag
Jean Siag La Presse

Elles recevront une enveloppe de 5 millions de dollars sur trois ans provenant de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) dans le cadre de son Plan pour consolider, faire briller et propulser le milieu culturel.

Ce Plan pour propulser le milieu culturel, qui prévoit une somme totale de 225,8 millions sur trois ans, permettra également de soutenir la production audiovisuelle québécoise. Les sommes totales iront en décroissant : 145,5 millions en 2022-2023 ; 41 millions en 2023-2024 et 39,3 millions en 2024-2025.

Le budget 2023-2024 prévoit également des sommes d’argent pour la poursuite et l’adaptation aux différents contextes du soutien à la diffusion de spectacles. On parle de 12,8 millions en 2023-2024 ; 7,7 millions en 2024-2025 et 3,3 millions en 2025-2026.

Incendie dans le Vieux-Montréal : le musée Pointe-à-Callière rouvrira mardi


Le Musée Pointe-à-Callière rouvrira ses portes le 28 mars prochain, à l’exception du Fort de Ville-Marie – Pavillon Quebecor et de l’Égout collecteur.
PHOTO : RADIO-CANADA

Radio-Canada
Publié hier à 13 h 29

Fermé depuis plus d’une semaine en raison de l’incendie qui a ravagé l’édifice William-Watson-Ogilvie dans le Vieux-Montréal, le Musée Pointe-à-Callière annonce qu’il rouvrira ses portes au public à compter du 28 mars prochain.

Le Fort de Ville-Marie – Pavillon Québecor, qui est voisin de l’immeuble complètement détruit par les flammes jeudi dernier, ainsi que l’Égout collecteur, demeureront toutefois fermés pour une durée indéterminée, précise l’institution dans un communiqué.

Au moins quatre personnes sont mortes et trois autres sont toujours portées disparues à la suite d’un violent incendie qui a ravagé l’édifice William-Watson-Ogilvie, à l’intersection de la rue du Port et de la place D’Youville.


L’incendie a pris naissance jeudi matin de la semaine dernière dans l’immeuble William-Watson-Ogilvie sur la rue du Port, dans le Vieux-Montréal.
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON-MARC CHARRON

Se disant de tout cœur avec les familles des victimes, la direction de Pointe-à-Callière a déclaré qu’elle souhaite, avec l’accord des autorités, redonner le musée à la population et aux groupes scolaires dans les meilleurs délais.

Bien qu’elles soient situées très près de l’immeuble détruit par les flammes, les installations du musée ont pu être préservées.

Selon la direction de l’institution, [les] dommages constatés ont surtout été causés par la fumée. La préservation des vestiges du site archéologique du Fort de Ville-Marie – lieu de fondation de Montréal – dans une construction neuve certifiée LEED Or a certainement contribué à protéger les collections du Musée, peut-on lire dans le communiqué.

Le Fort de Ville-Marie – Pavillon Quebecor abrite des archives, une médiathèque, une collection de livres rares et une collection d’artefacts archéologiques.

À ce chapitre, le musée tient à souligner le travail exceptionnel de préservation effectué par les pompiers du Service de sécurité incendie de Montréal et les policiers du Service de Police de la Ville de Montréal.

Ouvert en 1992, le Musée Pointe-à-Callière est le plus grand musée d’archéologie au Canada et le musée d’histoire le plus fréquenté à Montréal.

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Étant donné la tragédie de l’immeuble historique voisin du musée de la Pointe-à-Callière, je doute que quiconque voudra désormais habiter les lieux. En effet les propriétés où il y a eu mort d’homme devienne quasi ostracisée par le marché immobilier résidentiel.

Toutefois je verrais bien le musée prendre de l’expansion en achetant le site pour l’occuper une fois la structure rénovée. Ce serait une bonne façon de redonner une nouvelle vie à un édifice historique et lui éviter de demeurer à l’état de ruine durant de trop nombreuses années.

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C’est pas mal ce que je pensais. L’immeuble porte désormais une sorte d’étoile de malheur en terme d’habitation alors si le musée PAC peut s’approprier l’espace et l’intégrer à son milieu, tout en rendant hommage au triste évènement, alors ca serait mieux pour tout le monde je crois.

Well part of TOM condos on Union Avenue occupies the site of 1972’s Blue Bird Café fire where 37 people were killed as a result of arson.

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Oui ce n’est pas le terrain qui pose problème, mais le bâtiment subsistant où la tragédie a pris place. D’ailleurs si tu vends une maison sans mentionner dans la déclaration du vendeur qu’il y a eu une mort violente à l’intérieur, l’acheteur peut considérer que c’est un motif valable d’annulation.

Avant de prendre ma retraite en 2017, une collègue m’avait dit qu’un couple d’amis qu’elle connaissait avait acheté une résidence dans le West Island où 6 membres de la même famille avaient été froidement assassinés en 2001. Le couple et ses enfants n’ont jamais eu de problème avec la résidence.No ghost, no poltergeist activitiy, et je suis convaincu que les centaines de résidents qui habitent le TOM vivent paisiblement même si la tour est érigée sur le site où la tragédie du Café Blue Bird est survenue.

Qu’une tragédie ait eu lieu dans une maison ou un immeuble ne le rend pas automatiquement non vendable. C’est le fait de ne pas le mentionner dans la déclaration du vendeur qui peut causer l’annulation de l’achat, c’est écrit dans les documents de courtage. Comme la sensibilité des gens varie d’une personne à l’autre cela devient naturellement du cas par cas. Ce qui fait qu’une personne qui achète en connaissance de cause, ne peut pas ensuite se désister pour cette même raison.

Agrandissement et rénovation de la bibliothèque Saint-Charles

Mis à jour le 24 avril 2023

Temps de lecture : 1 min

La bibliothèque Saint-Charles, située dans l’arrondissement du Sud-Ouest, fera l’objet de travaux de rénovation et d’agrandissement à compter de 2025.

Description

La nouvelle bibliothèque sera modernisée et comprendra notamment :

  • une agora intérieure et extérieure pour se rassembler et prendre la parole
  • un idéalab pour exprimer ses idées sous la forme d’ateliers
  • une collection d’objets pratiques du quotidien à emprunter gratuitement (petits appareils de cuisine, équipements de camping, etc.), permettant de réduire la consommation et encourageant l’économie circulaire
  • un médialab pour suivre des formations sur les technologies médiatiques, sonores et visuelles
  • un café
  • une grande salle multifonctionnelle
  • une section pour les familles avec une salle d’animation et des zones pour les tout-petits
  • une section pour les adultes incluant des zones de travail, un salon silencieux et des salles de groupe

De plus, les espaces seront accessibles aux personnes ayant des limitations fonctionnelles.
À la fin des travaux, la bibliothèque Saint-Charles adoptera le nom d’Éva-Circé-Côté, en l’honneur de la toute première bibliothécaire de la Ville.

Concours d’architecture

Un concours d’architecture est présentement en cours pour la conception des plans et devis de la future bibliothèque.

Partenaire financier

Le projet de la bibliothèque Éva-Circé-Côté est financé dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal 2021-2024 conclue entre la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec.

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