La Société des arts technologiques (SAT) recevra une subvention de 8 millions $ de la part du ministère de la Culture et des Communications.
Un accord de principe de 8,1 millions $ vient d’être accordé à la Société des arts technologiques (SAT) pour le maintien de ses installations et la mise à jour de son équipement spécialisé.
La ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, en a fait l’annonce mercredi. Le montant est alloué en vertu du programme Aide aux immobilisations. La SAT voit ainsi une partie de son projet de développement, estimé à près de 13 millions $, couvert par ce soutien financier du gouvernement du Québec.
La SAT pourra notamment se doter d’un équipement qui permettra aux créateurs « d’explorer les limites de l’art et de la technologie », indique-t-on dans un communiqué faisant l’annonce de l’accord de principe.
« Notre gouvernement voit dans cette initiative une façon de donner aux Québécois un accès à des expériences culturelles variées qui reflètent les courants actuels », affirme la ministre Nathalie Roy, dans ce même communiqué.
La propriétaire et fille du fondateur, Marilou Sciascia Ruel, a annoncé la fermeture de la boîte à chanson mythique du Vieux-Montréal, dimanche soir.
Rejoint par La Presse Canadienne, Marilou Sciascia Ruel a expliqué que malgré les subventions du gouvernement, et malgré l’aide de son père, propriétaire de l’immeuble, la crise sanitaire l’empêche d’entrevoir le jour où elle pourra rouvrir l’établissement comme avant.
« La raison pour laquelle je ferme, c’est que je ne voyais plus à quel moment je pouvais rouvrir le 2Pierrots, c’est un établissement de 700 personnes. À quel moment je pourrais ouvrir le 2Pierrots pour que les gens dansent et s’amusent comme avant, je ne vois pas quand ça peut arriver ».
L’établissement de la rue St-Paul, fondé par Pierre Ruel, père de Marilou Sciascia Ruel, il y a cinq décennies, est définitivement fermé.
Toutefois, l’idée d’ouvrir un jour une nouvelle version du 2Pierrots n’est pas totalement écartée.
« C’est un beau rêve », a indiqué Marilou Sciascia Ruel qui demeure toutefois très inquiète pour cette industrie.
C’est sur la page Facebook de l’établissement que la nouvelle a d’abord été annoncée.
« C’est avec tristesse et nostalgie que je vous annonce qu’une page d’une merveilleuse histoire se tourne trop rapidement. Une histoire de plus de 46 ans toute en chansons, pleine d’émotions », peut-on lire dans le message.
En quelques heures, cette publication avait provoqué la réaction de plusieurs milliers de personnes dans la section des commentaires.
Toujours dans le message sur la page Facebook, Marilou Sciascia Ruel a annoncé qu’un spectacle d’adieu virtuel aura lieu le 12 décembre pour souligner la fin des activités de la boîte à chansons.
« À notre fidèle clientèle, qui a bravé toutes les températures et les chantiers de construction pour être des nôtres partys après partys, à nos plus jeunes clients qui ont embarqué dans la tradition des boîtes à chansons et à tous les fêtés qui sont venus porter leurs bières « au front ti bus », aujourd’hui c’est à mon tour de vous lever mon verre ! ».
Au mois de mai, Jean-Marc Lavoie, qui assure la gestion du 2Pierrots avec madame Sciascia Ruel, avait participé à une manifestation à Montréal pour exiger des réponses du gouvernement sur le moment où ils pourraient de nouveau accueillir des clients.
Près d’une centaine de personnes, dont environ 30 restaurateurs, avaient fait entendre leur batterie de cuisine pendant environ 30 minutes le 27 mai sur la place Jacques-Cartier et autour de l’hôtel de ville
Durant l’été, les autorités avaient annoncé la réouverture des bars et restaurants, mais depuis le début du mois d’octobre, le gouvernement Legault a ordonné la fermeture des établissements situés en zones rouges, en raison de la montée des cas de coronavirus.S
Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) a pris la décision d’abandonner le projet de construction immobilière d’un espace consacré à l’œuvre du peintre, sculpteur et signataire du Refus global Jean-Paul Riopelle.
Annoncée plus tôt cette année, cette collaboration entre le MBAM et la Fondation Riopelle, financée à hauteur de 10 M $ par le gouvernement du Québec, devait aboutir à la construction d’un espace Riopelle d’ici 2023, année du centenaire de l’artiste; un projet dont les contours demeuraient assez flous.
Avant son congédiement, l’ancienne directrice générale du MBAM Nathalie Bondil faisait allusion à une aile Riopelle construite à même le musée, au-dessus du Pavillon Jean-Noël Desmarais. Mais jusqu’à tout récemment, il n’était plus clair si l’espace consacré Riopelle allait être attaché au MBAM.
Finalement, le nouveau directeur du musée Stéphane Aquin et le nouveau président du C.A. Pierre Bourgie ont décidé de mettre un terme à ce projet immobilier, invoquant principalement une santé financière fragilisée par les impacts de la COVID-19 et une augmentation des coûts de construction.
Nous sommes désolés de devoir mettre fin à ce projet immobilier, mais il s’agit ici de la décision responsable à prendre. La conjoncture économique et la situation financière du Musée ont évolué depuis la naissance de cette idée. Il serait déraisonnable de ne pas prendre ces faits en compte et de compromettre l’avenir de notre institution , explique Stéphane Aquin, directeur général du MBAM, dans un communiqué publié samedi.
Le musée affirme toutefois poursuivre les discussions avec la Fondation Riopelle pour établir un autre type de collaboration qui pourrait rendre hommage à l’un des plus grands artistes du Québec.
Dans l’article de La Presse, on parle d’un nouveau musée dédié, à l’architecture contemporain distinctive. Je pense que ce serait une meilleure d’option!
Je ne suis pas trop impressionné par ces rendus je dois avouer. Les proportions du pavillon Desmarais sont bien comme elles sont.
Lors d’un cocktail des jeunes philantropes j’avais appris qu’une des plus grandes priorités du musée est de trouver une façon d’avoir un accès direct au métro Guy-Concordia. S’il y a investissement à avoir, je trouve que ce serait une priorité.
Ça va faire un méga long corridor… cependant il resterait le parking sur de Maisonneuve pour un nouveau pavillon, mais ça déstructurerait le campus du musée. Le dernier pavillon construit est le plus proche, mais on a pas pensé y mettre un corridor sous la rue Bishop pour le relier à l’université… et on à complètement refait le rue, donc c’est un peu trop tard pour ce genre d’investissement.
Je pense que c’était plus une question d’échéancier que d’oubli. On se rappellera que les Hornstein souhaitaient voir leur pavillon construit de leur vivant.
PHOTO BASIL ZAROV, ARCHIVES LA PRESSE | Jean Paul Riopelle en 1981
La décision du conseil d’administration du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM), samedi, d’entériner les recommandations de son président, Pierre Bourgie, et du directeur général du musée, Stéphane Aquin, de ne pas aller de l’avant avec la construction d’une aile Riopelle provoque des réactions. Mais le rejet du projet ouvre la porte à un musée Riopelle à part entière.
Publié le 23 novembre 2020 à 10h30 | ÉRIC CLÉMENT | LA PRESSE
Les réactions ont afflué en fin de semaine à la suite du rejet par le Musée des beaux-arts de Montréal du projet de créer en son sein un prestigieux Espace Riopelle, projet mis sur pied, il y a un an, par l’ex-directrice générale du musée Nathalie Bondil, la Fondation Jean Paul Riopelle et le collectionneur vancouvérois Michael Audain, avec la collaboration du ministère de la Culture du Québec.
Le choix de ne plus poursuivre le projet d’expansion a été approuvé, samedi matin, par le C.A., à l’exception d’une administratrice qui s’y est opposée et d’un administrateur qui s’est abstenu. Le pavillon devait être un écrin pour Riopelle, avec une scénographie d’œuvres données ou prêtées, en plus de celles du musée. Des œuvres de la collection Audain, des collectionneurs Pierre Lassonde et André Desmarais, de la collection Power Corporation — qui détient de véritables joyaux — et d’autres collectionneurs que la Fondation allait associer au projet. Une symphonie Riopelle unique au monde et d’une valeur qui aurait dépassé les 100 millions.
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | Huguette Vachon, dernière compagne de Jean Paul Riopelle, dans l’atelier de l’artiste, à l’Estérel, l’hiver dernier
Le projet était entièrement payé par Québec et la Fondation. C’est quand même dommage, car Riopelle, c’est notre plus grand, et Michael Audain nous présentait sa collection sur un plateau d’argent. Mais si le MBAM lève le nez, d’autres musées accueilleront ces œuvres, sans parler qu’il y aura des moyens de réaliser ce projet de façon plus éclatante.- Huguette Vachon, dernière compagne de Jean Paul Riopelle
Le galeriste Simon Blais, grand expert de l’œuvre de Riopelle, est aussi favorable à un site autonome. « Depuis que le projet de la Fondation Jean Paul Riopelle a été mis sur pied, j’ai souhaité qu’elle soit logée dans son propre lieu, avec ses espaces de bureaux et ses réserves, ses archives, et surtout, ses propres salles d’exposition qui lui permettraient d’organiser des expositions sans attaches », dit-il.
PHOTO FOURNIE PAR LA FONDATION RIOPELLE | La roue (Cold Dog-Indian Summer), 1954-1955, huile sur toile, 250 cm x 300 cm
Simon Blais a visité et admiré les grandes fondations européennes, comme celles de Joan Miró et d’Antoni Tapiès, situées à Barcelone. « Les deux possèdent des lieux formidables, de grands formats, accueillant des collections impressionnantes d’œuvres leur appartenant ou prêtées par les grandes institutions avec lesquelles elles entretiennent des collaborations soutenues, dit Simon Blais. Ainsi, ces fondations ont libre cours d’organiser des expositions thématiques qui attirent les foules, tout en assurant de façon indépendante la direction et la recherche autour de l’artiste qu’elles défendent. »
Présenté parfois comme l’héritier de Riopelle, l’artiste Marc Séguin a fait cette observation à La Presse. « Il semble y avoir une malédiction ou un sortilège — ou seraient-ce des phénomènes humains — qui suivent tout l’héritage de Jean Paul depuis des décennies, dit Marc Séguin. Et ça semble se poursuivre. Les artistes ne font pas de l’art pour une aile ou pour une fondation. C’est ailleurs. Mais parfois, c’est géré par des hommes et des femmes… »
PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE | Une œuvre de Marc Séguin exposée à la galerie Simon Blais en 2019
L’ami de toujours de Riopelle, Champlain Charest, est lui aussi déçu. « Je ne comprends pas cette décision, dit-il. Il n’y avait pas une grosse différence d’argent pour entreprendre la construction même si les coûts ont monté. J’ai lu votre article avec stupeur, mais il faut un musée Riopelle. Est-ce que c’est lié à ce qui s’est passé avec Nathalie Bondil, je ne sais pas. »
Nathalie Bondil a finalement accepté, dimanche, de commenter la décision du musée qu’elle a dû quitter en juin, lorsqu’elle a été congédiée.
« Avant tout et surtout, je veux souligner l’exemplarité philanthropique de Michael Audain, un collectionneur d’exception de Riopelle et un bâtisseur d’art hors du commun qui, bien au-delà de la Colombie-Britannique, s’est constamment engagé auprès des plus grands musées, du Musée des beaux-arts du Canada au MOMA de New York, a-t-elle écrit à La Presse. En créant la Fondation Riopelle, et grâce au soutien de collectionneurs hors pair venus d’Ontario et du Québec, Pierre Lassonde et André Desmarais, Michael a réussi ce tour de force de réunir le Canada pour offrir ce cadeau au Québec. Ce visionnaire gentleman veut donner vie au rêve de Riopelle avec une vraie ambition internationale. C’était la genèse de notre rêve commun pour ce géant de l’art du XXe siècle. J’espère de tout cœur qu’il s’incarnera à Montréal. »
Le nouveau directeur du musée estime aussi que les œuvres de Riopelle de ce projet doivent demeurer à Montréal.
À tout prendre, je préfère que ce soit un lieu autonome qui accueille ces œuvres, car ça va enrichir la ville. Qui voudrait que la Fondation Phi se donne au Musée d’art contemporain ? Montréal mérite d’avoir une institution consacrée à Riopelle.- Stéphane Aquin, nouveau directeur du MBAM
Il pense que la Fondation devrait également envisager un espace Riopelle à New York. « C’est là qu’il a besoin d’être vu, dit Stéphane Aquin. Concentrer les Riopelle à Montréal, c’est comme dire qu’on ne veut plus que Céline Dion ait des spectacles à l’étranger et, comme c’est notre trésor national, qu’elle ne fasse que des spectacles à Montréal. »
Cela dit, il réitère que le projet n’était pas raisonnable. « On ne voulait pas mettre le musée dans le trou, dit-il. Le risque était réel. » Pourtant, le projet bénéficiait d’un don des collectionneurs Michael Audain, André Desmarais et Pierre Lassonde de 10 millions, de la même somme de Québec, d’une aide d’Ottawa de 5 millions et des fruits d’une campagne de financement de la Fondation, forte des contacts privilégiés des trois hommes. Le projet aurait pu réunir entre 30 et 40 millions.
Mais Stéphane Aquin pense qu’une telle somme n’aurait pu être amassée et que le projet qu’il évalue à 36 millions aurait généré un déficit. « On ne peut pas s’exposer à un manque à gagner de 16 millions alors qu’on rame en ce moment pour contenter nos membres et qu’on n’a pas de revenus », dit-il. Il assure que la décision du MBAM n’est pas le signe d’une nouvelle vision du musée, moins portée sur les projets d’expansion. « Il y en aura d’autres, dit-il. Mais ces expansions ne se feront peut-être pas sous ma direction. Je n’ai pas l’ambition de marquer ma direction par un agrandissement. Et pour les années qui viennent, ce n’est pas la priorité. »
Je me souviens d’avoir visité le musée Rodin à Paris. Magnifique ! Mais les jardins entourant le musée jouent un rôle primordiale dans la beauté de ce musée. Loin de moi l’idée de comparer le musée Rodin qui possède un superbe bâtiment, à un futur musée de Riopelle. Mais cela me fait croire qu’il faudra plus que la collection de Riopelle pour en faire quelque chose de vraiment particulier, il faudra y rajouter un petit quelque chose de plus.
De plus, peut-on imaginer un futur musée Riopelle avec comme directrice…Nathalie Bondil !
PHOTO : OASIS IMMERSION Radio-Canada Publié à 15 h 14
La pianiste Alexandra Stréliski et l’astronaute David Saint-Jacques seront les premières vedettes des événements présentés à OASIS immersion, un espace qui proposera des expositions immersives au Palais des congrès de Montréal dès 2021.
OASIS immersion présentera des expositions déambulatoires et sans contact propulsées par 105 projecteurs au laser et 119 haut-parleurs avec système audio ambiophonique, détaille-t-on dans un communiqué.
Il s’agira d’un lieu de diffusion permanent au Palais de congrès. Ouvert à l’année, OASIS immersion compte renouveler ses expositions deux fois par an.
Voyage dans l’espace et dans l’univers musical d’Alexandra Stréliski
La première exposition prévue pour 2021, sans date précise en raison des directives de santé publique qui empêchent l’ouverture pour l’instant, est intitulée Inspirations.
Elle comprendra une salle où on pourra s’immerger dans l’univers spatial de l’astronaute de l’Agence spatiale canadienne David Saint-Jacques pour revivre les grands moments de sa mission.
Les notes de la pianiste Alexandra Stréliski accompagneront les visiteurs et visiteuses de deux autres expériences multimédias inspirées de sa musique et de son parcours.
Des billets sont déjà en prévente. Ils permettront aux gens d’être parmi les premiers à pouvoir sélectionner le moment de [leur] visite lorsque la Direction de la santé publique aura autorisé la réouverture des expositions multimédia, peut-on lire sur le site web d’OASIS immersion(Nouvelle fenêtre).
OASIS immersion est une initiative d’entrepreneurs locaux qui ont reçu le soutien du ministère du Tourisme du Québec, d’Investissement Québec et de Tourisme Montréal, entre autres.
Photo: Josie Desmarais | MétroLa bibliothèque Saint-Sulpice, sur la rue Saint-Denis.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, se dit préoccupée pour l’avenir de la bibliothèque Saint-Sulpice, alors que Québec a récemment abandonné le projet visant à en faire un laboratoire technologique pour adolescents.
«L’abandon du projet de transformation de la bibliothèque Saint-Sulpice par le gouvernement est une grande déception étant donné l’importance de protéger et de mettre en valeur ce bâtiment phare du Quartier latin», a-t-elle écrit mercredi, en milieu d’après-midi, sur les réseaux sociaux.
Depuis, celui-ci a subi maints retards en plus de voir sa facture gonfler. La ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, aurait aussi remis en question récemment la pertinence de ce projet, soulignant que lorsque cette bibliothèque sera construite, «déjà, la technologie sera dépassée», rapporte Le Devoir. Selon le projet présenté en 2016, le bâtiment aurait notamment accueilli une imprimante 3D, des studios d’enregistrement et des espaces dédiés à la réalité virtuelle.
Ainsi, après quatre ans de travail – et des dépenses à ce jour qui s’élèvent à 6,04 M$ – le gouvernement du Québec a décidé d’annuler ce projet, indique le quotidien montréalais dans un article paru mercredi. Une bibliothèque pour adolescents ne verra donc pas le jour dans ce bâtiment patrimonial, qui est vacant depuis une quinzaine d’années.
Trouver un nouveau projet
Le gouvernement Legault assure toutefois qu’il souhaite toujours trouver une nouvelle vocation pour ce bâtiment, dont Bibliothèque et Archives nationales du Québec assure l’entretien. Il se basera ainsi sur les études réalisées dans les dernières années sur la bibliothèque Saint-Sulpice pour trouver le prochain projet qui donnera une nouvelle vocation au bâtiment, rapporte Le Devoir.
«Nous rappelons toute l’urgence et l’importance qu’un projet voie le jour dans l’enceinte de ce bâtiment patrimonial exceptionnel et que les rénovations nécessaires pour assurer sa préservation soient réalisées, et ce, dans les meilleurs délais», presse Mme Plante, qui assure que la Ville «collaborera évidemment avec le gouvernement pour la suite».
Puisqu’une fois de plus un projet d’occupation de cette magnifique bibliothèque avorte. Il serait vraiment temps que Québec intervienne sérieusement pour garantir une vocation permanente à cet immeuble patrimonial unique.
Avec l’abandon de l’aile Riopelle du Musée des Beaux-Arts de Montréal, l’occasion est peut-être venue de penser à un édifice qui serait consacré à ce grand artiste à Montréal. Pourquoi pas justement la bibliothèque St-Sulpice en plein coeur du Quartier Latin, sur la rue St-Denis?
On ferait ainsi d’une pierre deux coups. Allouer les fonds pour le défunt projet dédié aux jeunes, en les appliquant à un projet de résidence pour les oeuvres d’un de nos plus grands peintres québécois de réputation international. On renforcerait en même temps le pôle culturel du Q-L, en l’enrichissant d’une institution qui augmenterait son rayonnement bien au-delà de la métropole.