Lieux et nouvelles culturels

Complexe André-Benjamin-Papineau, Laval

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Sondage commandé par le Conseil des arts de Montréal

Pour 38 % des habitants de Montréal, l’accès aux arts est l’une des raisons pour lesquelles ils ont choisi de vivre en ville. Ils préfèrent voir des spectacles en vrai plutôt qu’en numérique. Et 87 % d’entre eux apprécient le fait de voir des propositions artistiques près de chez eux. Voilà quelques-unes des conclusions du sondage Les arts au cœur des Montréalais·e·s, commandé à la firme Léger par le Conseil des arts de Montréal (CAM).

Quelque 53 % des Montréalais assistent à des événements artistiques gratuits au moins une fois tous les quatre mois. C’est donc une majorité des habitants de la ville qui fréquentent ainsi les spectacles offerts dans les parcs, les bibliothèques et les maisons de la culture ou par les festivals, lors de ventes-trottoir ou au coin des rues.

Ce sont les événements gratuits qui obtiennent le plus de participation. Ce qui n’empêche pas 40 % des citadins d’acheter aussi des billets tous les trois ou quatre mois.

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Corus announced today that Nelvana, the animation studio, will halt new productions.

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https://www.lapresse.ca/arts/theatre/am/kim-thuy-entre-au-theatre/2025-09-06/am/faire-fi-des-frontieres.php

Am Kim Thúy entre au théâtre

La romancière présente au TNM sa toute première pièce de théâtre, qui rappelle ce qu’il faut d’amour pour aller à la rencontre de l’autre. Un dossier de Stéphanie Morin et d’Olivier Jean

https://www.lapresse.ca/arts/musique/2025-09-05/ecoute-selective/les-suggestions-de-nos-journalistes.php

Écoute sélective Les suggestions de nos journalistes

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https://www.lapresse.ca/affaires/2025-09-07/dollar-culturel/petit-guide-pour-consommateur-avise.php

Dollar culturel Petit guide pour consommateur avisé

On peut aisément avoir accès à la culture sans se ruiner, et sans trop se casser la tête.

Trouvez la gratuité

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C’est l’enfance de l’art : il existe plusieurs lieux qui sont accessibles gratuitement, en tout temps. Les galeries et centres d’art, des évènements dans les festivals… Les musées offrent aussi des moments où le guichet prend une pause. Un exemple : le deuxième jeudi de chaque mois, c’est gratuit au Musée de la civilisation, qui a de quoi plaire à tous, petits ou grands visiteurs. On pense aussi aux programmations dynamiques des maisons de la culture, qui présentent des pépites à longueur d’année et parfois des évènements spéciaux. Le saviez-vous ? Fanny Bloom sera au piano public de l’avenue Bernard, à Outremont, le 21 septembre.

Consultez la page du concert de Fanny Bloom

Débusquez les offres spéciales

Résumé

Les plus futés connaissent déjà ces offres : au Théâtre du Nouveau Monde, on propose des rabais le jour même des spectacles de la saison régulière lorsqu’il reste des places – prix fixes, selon la catégorie de billet.

Plusieurs autres lieux de diffusion font des offres similaires, parfaites pour assouvir notre besoin de spontanéité. C’est le cas du Diamant, à Québec, qui offre des billets à midi le jour de la représentation. Le spectateur économise autour de 50 % du prix original.

Voyez les options pour jeunes, moins jeunes, etc.

Cherchez les billetteries souples

Considérez les abonnements

Songez à la périphérie

Pensez à l’extérieur de la boîte

https://www.lapresse.ca/affaires/institutions-culturelles/faire-sortir-la-clientele-du-divan/2025-09-06/le-prix-qui-convaincra.php

3 articles

Faire sortir la clientèle du divan

La pandémie, le télétravail, l’inflation et la multiplication de l’offre, notamment, forcent les institutions artistiques à rivaliser d’ingéniosité dans leurs stratégies pour attirer la clientèle. Un dossier de Stéphanie Bérubé.

Le prix qui convaincra

Seuls ensemble

Cinq questions pour (mieux) comprendre nos dépenses culturelles

https://www.lapresse.ca/arts/2025-09-07/sorties-en-salle/huit-spectacles-en-tournee-apprecies-par-nos-journalistes.php

Bon nombre de spectacles continuent d’avoir une vie après leur première médiatique à Montréal… et ce, parfois même pendant des années ! Pour vous guider dans vos choix de sorties en salle, voici une recension de huit spectacles vus et approuvés par nos critiques qui poursuivent leur tournée.

https://www.lapresse.ca/arts/theatre/2025-09-06/rentree-culturelle/nos-choix-au-theatre-pour-l-automne.php

La première moitié de la saison théâtrale 2025-2026 s’annonce tantôt drôle, tantôt touchante ou déstabilisante. La preuve en huit spectacles qui piquent la curiosité de nos journalistes.

https://www.lapresse.ca/arts/spectacles/2025-09-06/rentree-culturelle-danse-et-cirque/des-incontournables-sur-les-planches.php

Le retour d’un chorégraphe génial, un coup de poing venu de France, un classique revisité en ballet, des danseurs en tutu… et c’est sans compter l’univers unique du Cirque ! Quelques suggestions hautes en couleur pour l’automne.

https://www.lapresse.ca/voyage/europe/2025-09-05/livres/compostelle-sous-toutes-ses-coutures.php

Livres Compostelle sous toutes ses coutures

PHOTO GETTY IMAGES

Les chemins de Compostelle font l’objet d’un nouveau guide Ulysse.

La maison d’édition Ulysse lance un tout nouvel ouvrage intitulé 101 expériences sur les chemins de Compostelle.

Publié le 5 septembre

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Lila Dussault La Presse

](https://www.lapresse.ca/auteurs/lila-dussault)

Entre témoignages et conseils de voyage, ce guide a été élaboré en partenariat avec l’Association du Québec à Compostelle.

Une trentaine de pèlerins offrent ainsi une incursion dans leur quotidien, « source de récits souvent intimes, généralement palpitants et toujours transformants », précise le communiqué de presse.

On y retrouve 10 moments d’un quotidien réinventé, 18 liens privilégiés avec la nature, 18 moments et espaces porteurs de sens, 39 joyaux du patrimoine bâti et 16 trésors du patrimoine immatériel.

Une façon différente de planifier son propre pèlerinage, de se le remémorer ou simplement d’en rêver. En librairie depuis le 21 août pour la version papier et il est aussi possible de se procurer la version numérique en ligne.

101 expériences sur les chemins de Compostelle

En collaboration avec l’Association du Québec à Compostelle

Ulysse

208 pages

Centre des Memoire Montrealaises









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Lady Gaga au Centre Bell en avril 2026

https://www.lapresse.ca/arts/musique/2025-09-09/tournee-mayhem-ball/lady-gaga-en-spectacle-a-montreal-en-avril.php

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2 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Musée des beaux-arts de Montréal

Concert gratuit OSM360 cet après-midi à la Maison Symphonique. Ma première expérience et c’était bien sympa. Quelle belle salle et le son est vraiment magnifié.

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Que se passe-t-il à La Tulipe ? Un an après que le théâtre eut fermé ses portes à la suite d’une décision de la Cour d’appel du Québec le sommant de cesser de faire du bruit, des documents judiciaires consultés par Le Devoir montrent que le litige entre la Ville de Montréal et l’entrepreneur immobilier Pierre-Yves Beaudoin, à qui appartient l’édifice voisin, se poursuit devant les tribunaux.

Rappelons que l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal a reconnu que, au regard du zonage, il n’aurait jamais dû accorder à M. Beaudoin un permis pour aménager un logement dans l’ancien entrepôt du théâtre.

La Ville de Montréal a intenté une poursuite contre le voisin du théâtre, qui a répliqué avec une contre-poursuite de 540 000 $ pour dommages à sa réputation, entre autres. Dans sa requête, la Ville affirme que « le comportement procédural de Pierre-Yves Beaudoin […] est lui-même constitutif d’abus et forme motif de rejet de sa propre réclamation en dommages pour abus » et demande que l’affaire soit promptement entendue. De son côté, M. Beaudoin avance que ce n’est pas le zonage de sa propriété qui est en cause, mais plutôt celui de la salle de spectacle, puisqu’il considère que son « véritable usage correspond plutôt dans les faits à celui d’une discothèque, d’un établissement comportant un local commercial sonorisé, d’une salle de danse, d’un parquet de danse, d’un studio de musique et d’un studio de répétition de musique ».

Aujourd’hui j’ai été visité le Miaousée, un musée éphémère sur l’histoire des chats à Montréal situé dans l’ancien presbytère de l’Église Sainte-Cécile, à la rue de Castelnau. On trouve des images d’archives, un historique des refuges et autres services, évènements et lieux de rencontre, et des oeuvres d’arts à thématique féline par des artistes locaux (avec des oeuvres et objets à vendre!).

C’était bien mignon et l’exposition a lieu jusqu’au 12 octobre, mais les organisateurs ont le projet de créer sur place un lieu permanent, avec des expositions, des évènements, des chats à adopter et même un gîte touristique à terme!

Je le recommande vivement, une belle activité ludique :slight_smile:

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Le grand poète Gilles Vigneault, qui fêtera ses 97 ans le 27 octobre, fera paraître mardi l’album musical La couleur du beau temps, qui comprend des illustrations de Nathalie Dion ainsi que des poèmes inédits et des reprises de ses chansons par des artistes comme Judi Richards, Daniel Lavoie et Catherine Major.

Ce livre à couverture rigide est un objet coloré de 40 pages qui rassemble les textes de huit chansons classiques du répertoire de Gilles Vigneault, comme Tam ti delam, interprétée par Kathleen Fortin, Pendant que, chantée par Daniel Lavoie, ou encore J’ai rentré le bois, avec la voix de Judi Richards.

S’y ajoutent cinq poèmes inédits qui suivent le rythme des saisons, récités par Gilles Vigneault lui-même, sa petite fille Marion ainsi que Jaxon McSween et Judi Richards. Les auteurs-compositeurs-interprètes Pierre Flynn et Alexandre Désilets participent eux aussi à l’album.

Le livre comprend un code QR qui mène vers différentes plateformes de diffusion permettant d’écouter la version audio des textes et des poèmes, dont Jean-François Groulx signe la réalisation et les arrangements.

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À l’automne 1992, Jean Paul Riopelle apprend le décès de son ancienne conjointe, la peintre américaine Joan Mitchell avec qui il a vécu pendant plus de 20 ans. Quelques jours plus tard, dans son atelier mythique de l’Île aux Oies, il entreprend la création d’une immense fresque de plus de 40 mètres de long: L’hommage à Rosa Luxemburg.

En vue de l’installation de l’œuvre au sommet du futur Espace Riopelle, Le Soleil vous propose une incursion au cœur de la restauration de cette création majeure dans la carrière du célèbre peintre québécois.

Pour découvrir ce reportage immersif, cliquez ici ou sur le bouton ci-dessous.

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Des nouvelles des ateliers d’artistes sur Port-Royal

Ce chantier, sur deux bâtisses, alimente la rumeur et la joie dans le milieu des arts visuels. S’y érigent les Ateliers CAB, où on trouvera une vingtaine d’ateliers d’artiste à prix imbattables, dans une ville qui en compte de moins en moins. À côté sera le Centre CAB, pour la diffusion et l’exposition. Le Devoir en fait la visite, en primeur.

Quelques pas plus loin, de l’autre côté de la rue Tolhurst, on trouvera les ateliers. Ici, les rénovations se feront plus tard, peut-être début 2026.

« C’était une manufacture de spas », raconte Mme Barnard en montant les trois marches de béton un peu cassées tout en sortant la clé de sa poche.

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Des suggestions pour vos sorties culturelles

https://www.lapresse.ca/arts/sortir/2025-10-09/des-suggestions-pour-vos-sorties-culturelles.php

Ça me fait tout drôle de lire ce reportage sur l’émission qui a bercé ma petite enfance et dont je garde encore un vif souvenir. La télévision était toute nouvelle et j’ai grandi avec, étant né un an avant la première diffusion de cette série pour enfant en 1952. Que ça passe vite une vie…


1952 Pépinot et Capucine lance l’aventure télévisuelle au Québec

Publié à 6 h 00

Marc Tison La Presse

](https://www.lapresse.ca/auteurs/marc-tison)

L’émission pour enfants Pépinot et Capucine a été la première de la programmation régulière à la télévision au Canada, en septembre 1952. L’artiste Jeanne Courtemanche Auclair, sans doute la dernière collaboratrice de l’émission encore vivante, fête son 101e anniversaire cet automne.

Résumé

1952 Pépinot et Capucine lance l’aventure télévisuelle au Québec

PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE RADIO-CANADA

Les principales marionnettes de l’émission : Capucine, Pépinot, Pan-Pan, Monsieur Potiron, Monsieur Blanc, l’Ours et Madame Poinson

Tous les week-ends, notre collaborateur explore un jalon de l’histoire du Québec du XXe siècle, sous la perspective d’un de ses protagonistes moins connus.

Publié à 6 h 00

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Marc Tison La Presse

](https://www.lapresse.ca/auteurs/marc-tison)

L’émission pour enfants Pépinot et Capucine a été la première de la programmation régulière à la télévision au Canada, en septembre 1952. L’artiste Jeanne Courtemanche Auclair, sans doute la dernière collaboratrice de l’émission encore vivante, fête son 101e anniversaire cet automne.

« Menoum menoum ! »

Ce doux grognement, tantôt tendre, tantôt colérique, est resté dans les mémoires de ceux qui l’ont entendu dès 1952, dans les aventures de Pépinot et de sa petite sœur Capucine. La marionnette velue s’appelait l’Ours, tout simplement. Bien qu’anonyme, il était, longtemps avant Yogi, l’ursidé le plus célèbre du petit écran auprès des enfants au Canada.

Avec lui sont aussi entrées dans la culture enfantine la célèbre réplique du méchant de service, « Pan-Pan, il est toujours le vainqueur ! », et la musique du générique, composée par Neil Chotem.

Quand nous avons fait jouer ce vieil air pour Jeanne Courtemanche Auclair, en août dernier, son regard bleu est devenu encore plus lumineux, s’il était possible, son sourire chaleureux s’est encore élargi, s’il était possible, et ses lèvres ont prononcé silencieusement les mots « Pépinot et Capucine ».

Mme Courtemanche Auclair avait contribué à la fabrication des marionnettes de l’émission. Elle aura 101 ans le 13 novembre.

La première émission canadienne

Pépinot et Capucine fut la première émission de fiction de la télévision canadienne, à la première minute du programme de la première journée régulière de diffusion, le 7 septembre 1952.

Une aventure de Pépinot et Capucine intitulée « Le sorcier frileux » avait même introduit le service expérimental quotidien, le dimanche 27 juillet.

Bref, Pépinot était le point de départ de l’aventure télévisuelle au Québec, un jalon culturel et social majeur.

Le grand et lent départ

La diffusion télévisuelle de CBFT a été inaugurée le samedi 6 septembre à 19 h 30 avec une courte cérémonie en direct, des résumés de l’actualité de l’été et de la période de service expérimental, un petit spectacle de variétés bilingue, et enfin une représentation raccourcie d’une pièce de Jean Cocteau, Œdipe roi.

C’est le lendemain que les choses sérieuses commencent.

Le 7 septembre, la programmation régulière de la télévision au Canada s’entame à 17 h 30 pour un rendez-vous de 30 minutes avec Pépinot et Capucine, qui se renouvellera tous les dimanches.

PHOTO FOURNIE PAR RADIO-CANADA

Pepinot et Capucine en 1965

À ses débuts, CBFT diffuse des émissions en moyenne trois heures par jour, depuis trois studios situés dans une nouvelle aile de l’édifice montréalais de Radio-Canada : deux pour les directs et un troisième pour les émissions filmées.

Les équipes de télévision de CBFT et de CBLT, à Toronto, dont l’inauguration s’est tenue deux jours après celle de Montréal, totalisent 300 employés.

La genèse de Pépinot

La diffusion en direct des 30 premières minutes d’aventures de Pépinot avait exigé une longue et soigneuse préparation.

Créés par le peintre et illustrateur Jean-Paul Ladouceur, les personnages de Pépinot et Capucine étaient respectivement apparus en 1945 et 1950 dans le journal François, qui s’adressait aux jeunes.

Recruté à l’Office national du film par Radio-Canada, Ladouceur développe le concept d’une émission pour enfants dans laquelle il reprend ses personnages, auxquels se joindront l’Ours, Monsieur Blanc, Monsieur Potiron et le vilain Pan-Pan.

PHOTOS FOURNIES PAR JEANNE COURTEMANCHE AUCLAIR

La fabrication des décors d’une émission exigeait une semaine de travail. Les marionnettistes répétaient durant 17 ou 18 heures avant la diffusion en direct.

Réginald Boisvert, rédacteur au journal François, écrit les scénarios de l’émission, dont Jean-Paul Ladouceur réalisera les 25 premiers épisodes.

Un autre artiste – ils sont nombreux dans cette histoire – fabrique les premières marionnettes sur la base des croquis de Ladouceur.

Le grand Chiodini

Né à Coteau-Station en 1906 d’un père d’origine milanaise et d’une mère québécoise, Edmondo Chiodini avait étudié la sculpture sur bois à l’École des beaux-arts de Montréal.

Vers la fin des années 1940, le Geppetto québécois ouvre son propre atelier de conception de marionnettes, relate Francis Ducharme sur le portail de l’Association québécoise des marionnettistes. Les précurseurs de la télévision radio-canadienne sollicitent ses services en 1951.

Il organise un petit atelier bientôt surnommé la Chiodinerie, où sont créés et fabriqués les castelets, les accessoires et les marionnettes de l’émission.

PHOTO FOURNIE PAR JEANNE COURTEMANCHE AUCLAIR

Edmondo Chiodini est entouré de Jeanne Courtemanche Auclair, à l’arrière, qui a contribué à la fabrication des marionnettes, et de la costumière Marielle Chevrière, à droite.

Les textes de chaque épisode sont écrits cinq semaines avant sa diffusion, question d’accorder une semaine pour la construction des décors.

Chaque émission doit être répétée durant 17 ou 18 heures avant d’être diffusée en direct par une équipe comptant au moins une quinzaine d’artistes et de techniciens sur le plateau. Une dizaine de micros sont nécessaires, davantage que dans toute autre production.

Marionnettistes néophytes, les acteurs qui prêtent leur voix aux personnages ont dû se faire la main aux marionnettes à gaine, qu’ils tiennent à bout de bras dans un décor surélevé.

Ils forment une grande famille – au sens figuré comme au sens propre. Charlotte Boisjoli anime Pépinot, sa sœur Marie-Ève Liénard sonorise Capucine, son frère Jean Boisjoli double Pan-Pan et l’Ours, son mari Fernand Doré manipule Monsieur Blanc, avant de prendre en main la réalisation en 1954.

Jeanne intervient

Jeanne Courtemanche Auclair rejoint l’équipe de Chiodini dès la deuxième année de production, en 1953.

Née le 13 novembre 1924 à Montréal, elle avait étudié à l’École des beaux-arts de Montréal de 1942 à 1947, notamment dans l’atelier du peintre Alfred Pellan.

Trois de ses œuvres sont accrochées dans la chambre du CHSLD montréalais où elle vit depuis quelques mois. Les murs de sa mémoire, eux, sont de plus en plus dégarnis.

PHOTO FOURNIE PAR JEANNE COURTEMANCHE AUCLAIR

En août 2022, le Collectif des Artistes en arts visuels du nord de Montréal (AAVNM) a organisé une exposition rétrospective des œuvres de Jeanne Courtemanche Auclair.

Ses facultés déclinent depuis deux ans, observe tristement la conseillère en hébergement pour aînés Danielle Belliveau, qui guide notre visite.

La dame se reconnaît néanmoins et s’identifie du doigt sur une photo de l’atelier de Chiodini, que nous lui présentons sur l’écran d’une tablette.

« Mon amie », souffle-t-elle, en pointant Marielle Chevrier, créatrice des costumes.

Dans l’autobiographie qu’elle a fait paraître en 2015 (à 90 ans !), elle explique que son rôle consistait principalement à façonner dans la glaise les têtes des personnages que Pépinot et ses amis croisent dans leurs pérégrinations.

Je les encolle de bandelettes de papier et, après séchage et ponçage, les fixe à un tube par où passera l’index du marionnettiste, le pouce et le majeur activant les deux bras.

Jeanne Courtemanche Auclair, dans son autobiographie

Il faut ensuite peindre le visage, ajouter nez, oreilles, cheveux, sourcils broussailleux, moustaches, lunettes… Le buste est alors transmis à Marielle Chevrier, qui habille toute la troupe.

Les deux femmes ne manquent pas de défis. Avec les années, Pépinot parcourra le monde, puis les époques, en incarnant Pépinot le Bref (Pépin le Bref), Louis-Joseph Pépineau (il prend la tête à Papineau, bien sûr), Arsène Pépin (détective plus que cambrioleur) et autres Pepin Hood (prononcez Pépinoude).

Elle part

Edmondo Chiodini « m’offre de le remplacer aux décors de Pépinot et Capucine, qui évoluent d’une semaine à l’autre en fonction des scénarios », raconte Jeanne Courtemanche Auclair dans son autobiographie. « Je ne suis pas tentée, j’ai d’autres projets. »

Des projets amoureux, des ambitions artistiques…

Elle quitte la Chiodinerie en 1955. Avec le céramiste Louis Auclair, qu’elle épouse en 1956, elle réalise jusqu’en 1965 d’importantes mosaïques murales dans plusieurs édifices québécois. Elle se consacre ensuite au tissage d’art avant de renouer avec la peinture.

Le rêve d’une ultime exposition

À l’instigation de Danielle Belliveau, qui voulait l’aider à financer son déménagement dans une résidence semi-autonome, le président-directeur du collectif des Artistes en arts visuels du nord de Montréal (AAVNM), Sergio Gutierrez, a organisé une exposition rétrospective des œuvres de l’artiste, en août 2022.

Jeanne a assisté au vernissage, ravie et radieuse.

Elle allait avoir 98 ans.

La dernière émission originale de Pépinot avait été diffusée 65 ans plus tôt, le 15 juin 1957.

https://www.lapresse.ca/actualites/2025-10-12/1952/pepinot-et-capucine-lance-l-aventure-televisuelle-au-quebec.php

« Menoum menoum ! »

Ce doux grognement, tantôt tendre, tantôt colérique, est resté dans les mémoires de ceux qui l’ont entendu dès 1952, dans les aventures de Pépinot et de sa petite sœur Capucine. La marionnette velue s’appelait l’Ours, tout simplement. Bien qu’anonyme, il était, longtemps avant Yogi, l’ursidé le plus célèbre du petit écran auprès des enfants au Canada.

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On dirait que le Musée du Montréal juif va enfin faire quelques travaux sur leur édifice.

J’ai toujours trouvé que la façade actuelle était inadéquate, et le vestibule peu invitant.

A2:Taux implantation inchangé

ID Permis: 3001885839
Emplacement: 5220 boulevard Saint-Laurent
Arrondissement: Le Plateau-Mont-Royal
Nb logements: 0
Date émission: 2025-10-10


Renoulever permis 3001693734-24: À tous les niveaux, réaménager le musée et ajouter un ascenseur. Au toit, ajouter une cage d’escalier et une terrasse. En façade, au RC, aménager une rampe d’accès et remplacer les vitrines et vestibules d’entrée. À l’arrière, au RC, créer une alcove pour la porte d’issue.

Nouvelle vitrine, nouveau vestibule, ascenseur, terrasse sur le toit… Ça va faire du bien à l’endroit :slight_smile:


AJOUT :

Tant qu’à y être… L’Olympia va faire des travaux:

Travaux intérieurs

ID Permis: 3001884538
Emplacement: 1004 rue Sainte-Catherine Est
Arrondissement: Ville-Marie
Nb logements: 0
Date émission: 2025-10-08


Au bâtiment, procéder à des travaux d’insonorisation de la salle de spectacle Olympia et de la billetterie, tels qu’aux documents approuvés.

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De très bonnes nouvelles qui vont rehausser l’expérience de ces deux lieux de culture. Et j’aimerais bien que l’on puisse aller de l’avant pour certains autres lieux tel le McCord par exemple. La culture est un domaine clé pour la ville et il est important de constamment innover et de développer l’offre afin de maintenir Montréal parmi les grands joueurs.

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