Lieux et nouvelles culturels

Un autre groupe des années 1980 en visite dans la région.

Tears for Fears à Laval, à Toronto et à Vancouver à l’été


Curt Smith et Roland Orzabal du duo britannique Tears for Fears
PHOTO : PAGE FACEBOOK DE TEARS FOR FEARS

Radio-Canada
Publié à 13 h 22

Le duo de pop britannique Tears for Fears a annoncé lundi une nouvelle tournée nord-américaine, The Tipping Point Part II, avec des escales à Laval et à Toronto au mois de juin, puis à Vancouver au mois de juillet.

Le groupe formé de Roland Orzabal (voix, guitare, claviers) et Curt Smith (voix, basse, claviers), connu pour des succès comme Mad World ou Everybody Wants to Rule the World, sera accompagné du quintette californien Cold War Kids.

Tears for Fears a lancé son septième album studio, The Tipping Point, en février 2022, près de 18 ans après le précédent, Everybody Loves a Happy Ending.

Le groupe foulera donc les planches de la scène Budweiser à Toronto le 29 juin, de la Place Bell à Laval le 30 juin, ainsi que du Rogers Arena à Vancouver le 24 juillet. Les billets seront mis en prévente le 4 avril, avant leur mise en vente générale le vendredi 7 avril à 10 h.

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Moment Factory invite à explorer votre imaginaire avec «Miroir miroir»

Moment Factory met la technologie au service de l’imaginaire dans sa nouvelle expérience artistique et immersive « Miroir miroir », à la Place Bonaventure. Photo: Moment Factory

Caroline Bertrand

9 avril 2023 à 5h00 5 minutes de lecture

Moment Factory met la technologie au service de l’imaginaire dans sa nouvelle expérience artistique et immersive Miroir miroir, qui se déploie dans la vaste Place Bonaventure.

Le fleuron québécois du spectacle convie dès ce vendredi enfants comme adultes à s’évader du quotidien et à s’émerveiller devant des installations lumineuses aux couleurs vitaminées — particulièrement vivifiantes en ce printemps tardif.

Métro s’est prêté au jeu de ces installations technologiques enchanteresses. « Jeu » est le mot juste, l’expérience revêtant un caractère résolument ludique… et contemplatif.

  • Ambiance céleste à « Miroir miroir », de Moment Factory. Photo : Caroline Bertrand

  • Ambiance céleste à « Miroir miroir », de Moment Factory. Photo : Caroline Bertrand

  • Un rivière appelant à suivre le flot du présent à « Miroir miroir », de Moment Factory. Photo : Caroline Bertrand

  • Ambiance céleste à « Miroir miroir », de Moment Factory. Photo : Caroline Bertrand

  • Installation industrielle à « Miroir miroir », de Moment Factory. Photo : Caroline Bertrand

  • Ambiance céleste à « Miroir miroir », de Moment Factory. Photo : Caroline Bertrand

  • Ambiance céleste à « Miroir miroir », de Moment Factory. Photo : Caroline Bertrand

Ambiance céleste à « Miroir miroir », de Moment Factory. Photo : Caroline Bertrand

Installations poétiques et technos

Pour créer Miroir miroir, Moment Factory s’est inspirée des thématiques de l’esprit humain, comme la mémoire, le rêve et l’ego, indique en entrevue avec Métro la réalisatrice multimédia et directrice de création chez Moment Factory Marie Belzil.

Derrière les portes en tissu flottant se cachent des installations aux noms poétiques et oniriques : La forêt des échos, La rivière du temps, Les miroirs de demain, L’entrepôt des mémoires… L’on déambule parmi elles en suivant son instinct, le parcours n’ayant ni début, ni milieu, ni fin. « Ça active le sens de l’aventure », souligne la créatrice.

Le sous-titre de l’une des installations, Se perdre pour mieux se retrouver, décrit fort bien l’expérience sensorielle qu’est Miroir miroir, le parcours déambulatoire revêtant un caractère méditatif. L’on peut réellement se perdre dans son imaginaire le temps d’une errance contemplative.

Par quelle porte explorerez-vous les installations sensorielles et immersives de « Miroir miroir », signées Moment Factory? Photo : Moment Factory

Passé, présent, avenir

Les installations fantaisistes en appellent au passé, au présent et à l’avenir des visiteur.euse.s qui s’y aventurent — « un fil directeur de la création », dit Marie Belzil.

L’une d’elles sollicite nos souvenirs : on scanne un code QR qui nous amène à des questions en ligne liées à notre histoire. Quel instrument a-t-on toujours voulu jouer? Quelle est notre destination de road trip favorite? Quelle matière préférait-on à l’école? L’on a ensuite la joie de voir ces mots significatifs pour nous apparaître sur les néons lumineux de l’installation.

« Il y a quelque chose d’une œuvre vivante là-dedans, expose Marie Belzil. Les mots changent éternellement en fonction de qui est passé là. Ça me touche beaucoup de voir la trace que les gens ont laissée. »

La projection d’une rivière au sol nous invite, quant à elle, à paisiblement suivre le flot de notre présent, comme le veut l’adage, tandis qu’un jeu de tarot numérique géant nous projette avec fantaisie dans l’avenir.

Chaque installation jouit d’une ambiance sonore qui lui est propre : tantôt plus rythmée dans un décor industriel lumineux, tantôt plus astrale dans une forêt de miroirs réfléchissant une constellation de lumières, telles des étoiles.

« Voir l’émerveillement des enfants, ça nous a ramenés à l’essence de ce qu’on voulait faire : permettre de s’aventurer dans un monde imaginaire qui apporte beaucoup de sourires », affirme Marie Belzil.

« Une expérience d’émerveillement comme celle-là, c’est important pour l’humanité dans cette vague d’isolement et de virtualisation », a relevé devant les médias le cofondateur et directeur de création de Moment Factory, Sakchin Bessette.

Un jeu de tarot hors norme à « Miroir miroir », de Moment Factory. Photo : Moment Factory

Ramener le plaisir au centre-ville

Outre permettre au public de s’émerveiller et de rêvasser en déambulant, Miroir miroir vise également à revitaliser le centre-ville.

La création s’inscrit en effet dans l’initiative « J’aime travailler au centre-ville » de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), qui désire par ce programme attirer les gens au centre-ville, déserté par les travailleur.euse.s depuis la pandémie.

Face au taux d’inoccupation élevé des bureaux, le président de la CCMM, Michel Leblanc, souhaite, grâce à un projet créatif et interactif comme Miroir miroir, « intriguer les travailleurs, ramener le plaisir au centre-ville et créer un lieu de rencontre hors du bureau ».

« Montréal est une plaque tournante de créativité », ajoute Sakchin Bessette, de Moment Factory. « Et Miroir miroir est imprégnée de cet ADN ».

Cette nouvelle création de l’entreprise montréalaise, qui a contribué à la tournée mondiale de Billie Eilish entre autres projets d’envergure, voyagera par ailleurs en Australie à l’été. Moment Factory aspire à s’étendre encore davantage à l’international sans cesser d’expérimenter dans la ville qui l’a vu naître.

Maintenant, à vous de découvrir où Miroir miroir entraînera votre imaginaire.

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“There is no dark side
of the moon really.
Matter of fact
it’s all dark.”

Infatigable Phyllis Lambert

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE

Phyllis Lambert


Mario Girard
Mario Girard La Presse

Elle est arrivée d’un pas alerte et s’est plantée droite comme un I au milieu de la salle d’exposition, prête à répondre à toutes nos questions. À 96 ans, Phyllis Lambert demeure aussi vive, curieuse et philosophe qu’il y a une soixantaine d’années, au moment où elle entamait des études en architecture, à Chicago.

Publié à 7h15

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Elle reste aussi la femme engagée qu’elle a toujours été, consacrant temps et énergie à protéger le patrimoine, particulièrement celui de Montréal, « sa » ville. Le matin de cette rencontre, je l’avais d’ailleurs entendue dans un reportage d’ICI Première au sujet d’une église, l’une des très nombreuses qui sont actuellement menacées de démolition au Québec.

Mais si une poignée de journalistes entouraient la fondatrice du Centre canadien d’architecture et philanthrope, membre de l’illustre famille Bronfman, ce n’était pas pour l’écouter parler de « pierres grises », son sujet de prédilection, mais d’une autre passion qui fait partie de sa vie : la photographie.

Grâce à l’exposition Observation de la galerie Pierre-François Ouellette Art contemporain, le public découvre cet aspect méconnu du parcours de Phyllis Lambert. Depuis le milieu des années 1950, celle qui a beaucoup voyagé a réalisé pas moins de 80 000 clichés.

Un livre, Observation Is a Constant That Underlies All Approaches, publié il y a quelques mois, nous offre une sélection d’environ 300 photographies. Le commissaire de l’exposition, Adad Hannah, a retenu 70 instantanés qui vont bien au-delà d’exemples architecturaux.

PHOTO FOURNIE PAR LA GALERIE PIERRE-FRANÇOIS OUELLETTE ART CONTEMPORAIN

Fuller Dome, Haida Gwaii, Phyllis Lambert_Geodesic dome, Haida Gwaii, British Columbia, 2015 (imprimée : 2023)

Le regard que pose Phyllis Lambert avec les nombreux appareils photographiques qui l’ont accompagnée au cours de sa vie (elle a même fait de la photo sous-marine) est à la fois celui de l’architecte et de l’amoureuse des vieilles pierres, mais aussi de celle qui s’intéresse à la vie urbaine et aux êtres humains qui en font partie. « L’architecture, c’est d’abord l’environnement », dit-elle.

Le projet d’Habitat 67 au moment de sa construction, la fontaine du Seagram Plaza, en 1961, le temple d’Apollon en Turquie, les Halles de Paris avant leur démolition, des cyclistes lors du Grand Prix du Parisien, en 1963, l’observatoire Jantar Mantar, à New Delhi, tous ces lieux passent par le prisme de celle qui tient l’appareil, ce qui est le propre de la photographie.

En découvrant ces photographies, on comprend que Phyllis Lambert a fait sienne cette phrase de Jacques Ferron qui a déjà écrit que l’architecture exprime d’abord une civilisation.

Il est fascinant de voir, lorsqu’on visite l’exposition avec l’auteure des clichés, qu’elle a une mémoire phénoménale des lieux et des époques où ils ont été pris. Elle commente chacune des photographies en évoquant des souvenirs qui demeurent accrochés au temps comme les oursins aux rochers.

J’ai voulu savoir quelle est la motivation derrière la prise de ces dizaines de milliers de clichés. Un désir de documenter ? « Documenter… je n’aime pas trop ce mot, m’a répondu Phyllis Lambert du tac au tac. J’ai d’abord fait ces photos pour moi. »

PHOTO FOURNIE PAR LA GALERIE PIERRE-FRANÇOIS OUELLETTE ART CONTEMPORAIN

Phyllis Lambert_Autoportrait, 860 Lake Shore Drive, Chicago, Illinois, 1961 (imprimée : 2023)

Saluons ici ceux qui ont eu le courage de plonger dans les milliers de négatifs, de diapositives et d’autres supports pour faire des choix. Et saluons l’expertise de ceux qui ont créé des juxtapositions entre les diverses photos, aussi bien dans l’ouvrage que pour l’exposition.

Il est étonnant que ces photos n’aient jamais été montrées avant ce jour. « Je n’ai jamais pensé que cela était possible, dit simplement Phyllis Lambert. Après le projet de livre, il y a eu une occasion. »

Il faut saluer l’initiative de Pierre-François Ouellette d’offrir au public montréalais cette très belle exposition qui nous fait prendre conscience de l’importance du travail des architectes et des ravages qu’on fait subir à leur travail, même si Phyllis Lambert tient à préciser que le choix des photos n’a pas été fait dans ce sens.

« Oui, je dénonce souvent les ravages, mais ce n’est pas ce que j’ai voulu montrer ici », nous a-t-elle expliqué. Ses photographies sont le fruit d’une observation qui tente d’établir un lien entre l’art et les « divers domaines de la connaissance humaine ».

Phyllis Lambert continue de réaliser des photographies. Mais il y a belle lurette qu’elle n’utilise plus ses appareils 35 mm, Nikon ou autres. Aujourd’hui, c’est munie du dernier modèle d’iPhone glissé dans sa poche qu’elle marche dans les rues des villes.

J’ai rencontré Phyllis Lambert mercredi dernier lors d’une visite de presse de l’exposition. Samedi, en début d’après-midi, elle donnait une conférence devant des historiens en architecture réunis à Montréal avant de participer à un évènement public dans le cadre de son exposition Observation.

PHOTO FOURNIE PAR LA GALERIE PIERRE-FRANÇOIS OUELLETTE ART CONTEMPORAIN

Phyllis Lambert Chess players, Seagram Plaza, New York City, 1961 (imprimée : 2023)

On voudrait tous avoir une part de cette énergie, de cette passion qui demeure intacte.

Ce besoin d’immortaliser ce que son œil happe est encore présent. D’ailleurs, elle n’a pas pu s’empêcher de photographier mon collègue Charles William Pelletier… pendant qu’il la photographiait.

Insaisissable, Phyllis Lambert l’est encore. Elle a compris que c’est ce qui la rapproche de l’éternité.

Observation, jusqu’au 20 mai, à la galerie Pierre-François Ouellette

Consultez le site de l’exposition

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MIPTV La télé québécoise attire les regards à Cannes

PHOTO BENOIT ROUSSEAU, FOURNIE PAR RADIO-CANADA

La gagnante de Zénith, Éléonore Lagacé

Quatre émissions québécoises attirent les regards au MIPTV de Cannes. Zénith, Désobéir : le choix de Chantale Daigle, À cœur battant et Cœur de trucker ont été sélectionnées au Fresh TV, qui regroupe les productions à suivre sur l’échiquier mondial.

Publié à 7h00

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Marc-André Lemieux
Marc-André Lemieux La Presse

La Belle Province n’a jamais logé autant de titres dans ce club sélect. « Il y a un beau buzz qui entoure les productions du Québec », commente le président d’Attraction et producteur de Cœur du trucker, Richard Speer.

« De plus en plus, les gens portent attention à ce qu’on fait, ajoute Kathleen Préfontaine, directrice, distribution et développement chez Aetios, la boîte d’À cœur battant. Ça montre qu’on fait de l’excellente télé : créative et innovante. »

Le dévoilement des heureux élus s’est déroulé au Théâtre Claude Debussy du Palais des festivals mardi, pendant le grand marché international des contenus télé, qui bat son plein jusqu’à mercredi. Cette présentation du bureau d’études The Wit, qui assure la vigie des grandes tendances au petit écran, est toujours courue. Elle rallie des acheteurs (diffuseurs, producteurs, distributeurs) de partout.

Double exploit pour Zénith

En plus d’avoir été choisie au Fresh TV Formats, Zénith s’est taillé une place au palmarès des quatre nouveaux formats ayant suscité le plus d’intérêt à l’étranger au cours des six derniers mois. L’émission animée par Véronique Cloutier apparaît aux côtés de superproductions comme Love for the Ages, une téléréalité amoureuse du géant Red Arrow Studios, et Finder & Keeper$, un jeu belge du distributeur Be-Entertainment. Cette inclusion était prévisible ; la boîte québécoise derrière Zénith, KOTV, avait récemment confirmé la signature de plusieurs options en Europe : en Italie, en Finlande, ainsi qu’en Allemagne. Le Liban a aussi signalé son intérêt.

Au micro dans l’auditorium, la présidente du Wit, Virginia Mouseler, a décrit Zénith comme « une compétition dans laquelle quatre artistes issus de quatre générations s’affrontent devant 100 personnes réparties en générations ». Une bande-annonce en anglais composée d’extraits des prestations d’Éléonore Lagacé, Kim Richardson et Annie Villeneuve a également été projetée.

En entrevue, le directeur général de KOTV, Louis-Philippe Drolet, parle d’une « belle visibilité » pour l’émission, qui sera de retour la saison prochaine sur ICI Télé. « Ça donne aussi une certaine notoriété. Ça aide à défricher le terrain, parce que toute l’industrie connaît le Fresh. Les gens bloquent leur agenda pour y aller. »

La téléréalité Cœur de trucker, rebaptisée Love Is a Highway pour l’étranger (en clin d’œil au vieux succès de Tom Cochrane de 1991), s’est aussi illustrée aux yeux du Wit. « Ça donne beaucoup, beaucoup de momentum, indique le producteur Richard Spear. C’est aussi une énorme fierté, parce que c’est une idée originale québécoise. »

PHOTO FOURNIE PAR UNIS TV

P-A Méthot anime Cœur de trucker.

Diffusée les jeudis soir sur Unis TV, la série de 10 épisodes pilotée par P-A Méthot donne la chance à quatre camionneurs de rencontrer des célibataires que l’amour à distance n’effraie pas.

Pour Richard Speer, cette annonce confirme le potentiel international de Cœur de trucker. « Le métier de camionneur, ce n’est pas un métier évident pour trouver l’âme sœur, un peu comme les fermiers [de L’amour est dans le pré]. On trouvait qu’il y avait quelque chose qui marchait bien. Et curieusement, mais heureusement pour nous, c’est un format qui n’existait nulle part avant. »

Nos fictions reconnues

Du côté des fictions, la sélection de Désobéir : le choix de Chantale Daigle enchante sa productrice, Sophie Lorain, qui souhaitait que l’histoire de l’héroïne, ficelée par Isabelle Pelletier et Daniel Thibault, trouve écho à l’extérieur des frontières du Québec. « C’est une série avec un sujet très de chez nous, mais son propos est universel… surtout avec tout ce qui se passe dans le monde », fait remarquer la codirectrice d’ALSO Productions.

PHOTO FOURNIE PAR CRAVE

Désobéir : le choix de Chantale Daigle

Relayé par Crave, le drame biographique réalisé par Alexis Durand-Brault (Mégantic, Portrait-robot) relate comment cette femme victime de violence conjugale s’est battue jusqu’en Cour suprême pour revendiquer son droit d’avorter en 1989.

« C’est une série qui semble être allée chercher une jeune génération, qui n’était pas ou très peu au courant des faits, indique Sophie Lorain. Et même ceux qui connaissaient son dénouement l’ont suivie comme un thriller. C’est extrêmement satisfaisant. »

Enfin, pour l’équipe derrière À cœur battant (renommée Beating Hearts en anglais), il s’agit d’une preuve supplémentaire que notre télévision « sort du lot ». Entrée en ondes en janvier sur ICI Télé, la plus récente offrande de Danielle Trottier (Unité 9) traite de violence conjugale par l’entremise du personnage de Christophe L’Allier (Roy Dupuis), lequel est devenu psychoéducateur au sein d’un organisme qui intervient auprès des hommes violents.

À cœur battant et Désobéir : le choix de Chantale Daigle viennent gonfler une liste cinq étoiles qui comprend des mégasuccès internationaux comme The Swarm (Allemagne) et The Last of Us (États-Unis), l’adaptation post-apocalyptique d’un populaire jeu vidéo offerte l’hiver dernier sur HBO.

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Montréal fera le party pendant 36 heures de suite en mai

Photo: iStock

Clément Bolano

18 avril 2023 à 14h17 - Mis à jour 18 avril 2023 à 17h52 3 minutes de lecture

Les Montréalais pourront faire le party pendant plus de 24 heures de suite ce printemps. L’organisme MTL 24/24 dévoile la programmation complète de NON STOP, qui se tiendra du 19 au 21 mai 2023 au Grand Quai du Port de Montréal en marge de Montréal au sommet de la nuit. Des artistes locaux et internationaux de renom animeront les 36 heures de performances musicales et un service de bar sera disponible tout au long de l’évènement.

Les premières têtes d’affiche internationales annoncées pour l’événement sont DJ Minx, Kiernan Laveaux et Jacques Greene le vendredi, ainsi que VTSS et TSVI pour la journée du samedi. Le vendredi 19 mai, on y retrouvera notamment la DJ house québécoise Lia Plutonic, qui est déjà montée sur des scènes montréalaises, comme celle du Piknic Électronik.

Le 20 mai, de 10h à 23h, NON STOP offrira des spectacles gratuits sur la scène extérieure installée à la Place des commencements dans le Vieux-Montréal. On y retrouvera le Britannique Randonner ainsi qu’une longue liste de DJs d’ii: dileta b2b Lis Dalton, GLOWZI, Ramzilla, Solitary Dancer, ou encore zi!.

Pour cette même journée, les concerts payants de Quan & James Benjamin, Tigerhead, TSVI et VTSS sont également au programme.

Au-delà de l’aspect musical, NON STOP collabore avec le Centre Phi pour des conférences et tables rondes sur le thème de la vie nocturne, l’aménagement urbain et des initiatives culturelles prises par d’autres villes du monde, à l’instar de Montréal avec MTL 24/24.

Une première au Canada

Les portes ouvriront le 19 mai à 22h et fermeront le 22 mai à 8h. L’entrée sera payante pour les soirées du 19 et 20 mai. Le lieu offrira une vue panoramique spectaculaire sur le fleuve et la ville de Montréal. Cet événement est réservé aux personnes de 18 ans et plus.

Selon l’organisme à but non lucratif MTL 24/24, ce projet pilote novateur et bienveillant vise à offrir une programmation de culture nocturne de 36 heures respectueuse et inclusive de tous les acteurs de la ville.

Depuis l’automne 2021, la Ville de Montréal a investi 600 000$ sur trois ans en partenariat avec MTL 24/24 pour dynamiser le développement de la vie nocturne et appuyer le développement de la première Politique de la vie nocturne à Montréal.

Depuis la fête de 24 heures à la SAT en mai dernier dans le cadre de Montréal au sommet de la nuit, et le 5e anniversaire de l’organisme en septembre, les projets pilotes pour prolonger les heures de bar se multiplient à Montréal. La Grande rentrée du Quartier latin a également bénéficié d’une dérogation pour garder une quinzaine de bars ouverts jusqu’à 6h du matin en septembre dernier, tandis que la Nuit ÆX a pu lancer un party de 24h en janvier 2023.

Les heures de service ont aussi été prolongées durant la pandémie pour soutenir l’industrie de la restauration. MTL 24/24 vise à transformer la nuit en un nouveau territoire de développement pour la ville de Montréal et à offrir une vie nocturne vibrante et inclusive.

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Musée Pointe-à-Callière À la découverte du peuple égyptien

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Couvercle du sarcophage d’Ibi

Le musée de Pointe-à-Callière présente l’exposition 3000 ans sur le Nil, consacrée à trois millénaires d’Égypte ancienne, au moyen de 320 objets en provenance du Museo Egizio, de Turin, en Italie. Un regard porté non pas sur les pharaons, mais sur le peuple égyptien de l’Antiquité, principalement des artisans et des agriculteurs.

Publié hier à 16h00


Éric Clément
Éric Clément La Presse

Pointe-à-Callière a déjà collaboré en 2018 avec le musée turinois, pour Reines d’Égypte. Il faut savoir que l’endroit possède une des plus importantes collections égyptologiques au monde et a des relations privilégiées avec les égyptologues du Caire depuis des lunes. À l’occasion de son 200e anniversaire, en 2024, le Museo Egizio présentera une exposition exceptionnelle, mais avant son ouverture, il a accepté de prêter des objets de sa collection à Pointe-à-Callière.

Cela a permis à la Cité d’archéologie et d’histoire de Montréal de monter cette expo inédite sur le peuple égyptien et sa fascination pour la vie après la mort. « Dans l’Égypte ancienne, quelque 40 % de la production agricole était réservée à la préparation des tombeaux, dit Anne Élisabeth Thibault, directrice générale de Pointe-à-Callière. Ça donne une idée de cette civilisation égyptienne assez fascinante. »

Tout en variété

L’exposition aborde ces 3000 ans d’histoire égyptienne par le Nil, ce fleuve immense qui se trouve au centre de cette civilisation marquée par des périodes historiques caractérisées par des invasions, des guerres, des échanges commerciaux et des règnes ayant leurs propres particularités, compte tenu des différents pharaons qu’ont été Khéops, Akhénaton, Toutankhamon, Ramsès II ou Cléopâtre. Ces épisodes sont tous marqués par des styles artistiques propres liés à l’évolution des techniques et aux matériaux utilisés.

Cette variété, on la note dans les changements esthétiques des vases, la poterie ayant évolué au fil des millénaires. Il est aussi intéressant de découvrir les objets qui illustrent l’intérêt des Égyptiens pour les sciences, notamment pour le calcul du temps, avec ce fragment d’un cadran solaire primitif (gnomon). Et de constater leur sens de l’innovation dans la transmission du savoir et la célébration de la vie, avec la définition d’une écriture hiéroglyphique unique, puisque essentiellement figurative. Constituée de signes évoquant des animaux, des dieux, des plantes ou des humains, elle raconte leur vie quotidienne.

Ces écrits, on les retrouve sur des stèles funéraires, bien sûr, mais aussi sur des ouchebtis, ces petites statuettes sculptées généralement en faïence et qui comportaient des écritures sur la personne disparue. On les plaçait dans les tombeaux car elles étaient censées « libérer le défunt » et travailler à sa place dans l’au-delà !

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Quelques exemples d’ouchebtis

Une section est consacrée à la famille, avec des tissus en lin, des explications sur la façon de se coiffer, sur l’alimentation, l’éducation des enfants et le rôle de la femme qui, à l’époque, pouvait divorcer et reprendre sa dot, travailler et participer à la société, comme le cas de Cléopâtre l’a montré. « La société était, toutes proportions gardées, très avancée », dit Anne Élisabeth Thibault.

Chef de la hiérarchie, le pharaon est évidemment présent dans l’expo avec quelques œuvres fort belles. Comme le splendide couvercle du sarcophage d’Ibi, une autorité religieuse importante de Thèbes représentée sous les traits du dieu Osiris.

Une sculpture en grauwacke, une roche sédimentaire souvent métamorphisée, ce qui lui permet d’être polie et de donner des reflets somptueux.

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Bateau de pêche d’ancienne Égypte à droite, et bateau funéraire à gauche

Il y a aussi, en granite rose d’Assouan, une belle statue idéalisée du pharaon Amenhotep II datant de l’époque Nouvel Empire, soit entre 1539 et 1292 avant Jésus-Christ, l’âge d’or de l’art égyptien. Grand guerrier, le pharaon aux muscles saillants est représenté à genoux, en position d’humilité, offrant à Râ deux jarres de bière et de vin pour adoucir le dieu solaire !

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Le pharaon Amenhotep II

Accompagnées d’explications sur la momification et sur les croyances des Égyptiens, les momies exposées sont impressionnantes. Il y a d’ailleurs toute une partie de l’expo consacrée aux momies d’animaux, les animaux ayant eu une place particulière dans la vie des Égyptiens. Comme ils allaient les accompagner dans leur vie après la mort, ils étaient aussi momifiés. On peut donc voir d’authentiques momies de chats, de crocodiles, de serpents, de grenouilles, etc. « On a retrouvé des millions de momies de chats dans les temples égyptiens », fait remarquer Anne Élisabeth Thibault.

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Voici une expo peut-être moins spectaculaire que les précédentes consacrées à l’Égypte, mais tout aussi intéressante. La scénographie est extrêmement soignée. Des espaces plairont particulièrement aux plus jeunes, avec des éléments interactifs, des jeux sur écran, des questionnaires et la diffusion d’un documentaire sur le quotidien des Égyptiens dans l’Antiquité. Un espace est consacré à la compréhension de la société égyptienne de l’époque avec des explications sur chaque type de citoyen, de l’agriculteur au pharaon en passant par l’artisan, le militaire, l’architecte, le scribe, le noble, le religieux ou le vizir.

PHOTO CAROLINE THIBAULT, FOURNIE PAR POINTE-À-CALLIÈRE

Éléments décoratifs représentant les quatre fils d’Horus. Période ptolémaïque (entre l’an 722 et l’an 30 avant Jésus-Christ).

Une exposition pour toute la famille, un déploiement brillant et instructif qui fait prendre conscience, une nouvelle fois, de l’excellence de cette civilisation raffinée, aux traditions marquées et soucieuse d’un bien-être autant sur Terre que dans l’au-delà.

Trois mille ans sur le Nil, à Pointe-à-Callière, jusqu’au 15 octobre.

Visitez le site de Pointe-à-Callière

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Critique de La nuit du cerf Quand le cirque fait son cinéma

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

La compagnie du Cirque Le Roux propose avec La nuit du cerf un spectacle très cinématographique.

Une maison au bout d’une route déserte. Un orage. Une famille dysfonctionnelle rassemblée pour les funérailles de la matriarche. Tous les éléments sont en place pour une nuit forte en émotions.

Publié le 26 avril

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Stéphanie Morin
Stéphanie Morin La Presse

Et quelle nuit ç’a été ! De passage à la TOHU, la troupe française Cirque Le Roux offre avec La nuit du cerf un spectacle jouissif au possible, qui rend hommage au cinéma français et américain des années 1950 à 1970.

Les six acrobates, dont plusieurs ont été formés à l’École nationale de cirque de Montréal, multiplient ici les références au septième art (du film musical Sweet Charity de Bob Fosse jusqu’à Citizen Kane) dans une ambiance survoltée – et un décor suranné très élaboré – que ne renierait pas Wes Anderson. Rarement a-t-on vu un spectacle de cirque aussi bien emballé, aussi théâtral, sans pour autant verser dans des excès scénographiques inutilement tape-à-l’œil.

Le spectacle s’ouvre d’ailleurs de façon très cinématographique, avec une projection sur un drap blanc et un générique en bonne et due forme. Chaque artiste campe un personnage archétypal – vedette hollywoodienne à l’ego surdimensionné, policier gaffeur, frère incompris au comportement pour le moins étrange – dans ce scénario loufoque où, oui, il y aura mort d’homme à la fin de la nuit !

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Le jeu théâtral et l’écriture dramaturgique sont au cœur de la démarche de la troupe française.

Avec le Cirque Le Roux, on rit franchement de l’humour burlesque qui se déploie sur scène, comme on s’émerveille devant les prouesses acrobatiques de ces circassiens de grand talent. Ici, les agrès sont réduits au minimum. Pas de trampoline, de mât chinois, de roue Cyr. Cette joyeuse bande a plutôt opté pour la voltige, le main à main ou les numéros d’équilibre d’une ingénieuse créativité.

Les corps en mouvement ou parfaitement immobiles dans une pose qui défie la gravité sont au cœur de la proposition.

Et lorsqu’un numéro aérien vient clore le spectacle, ce n’est que pour ajouter encore plus de grâce à l’ensemble.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Le spectacle se déroule au milieu d’un décor très théâtral.

Il fallait voir les deux femmes de la troupe balancer à l’unisson entre ciel et terre, suspendues au bout des bras des porteurs. Leurs corps graciles virevoltaient pour atterrir d’un geste sûr entre les bras de ceux qui les attendaient au sol. Le numéro d’équilibre était aussi particulièrement réussi, deux acrobates s’exécutant pendant que la chanson Because des Beatles retentissait. Sans conteste un des numéros les plus appréciés du public le soir de la première.

La musique d’Alexandra Stréliski

La musique occupe de fait une place de choix dans ce spectacle. La Québécoise Alexandra Stréliski signe d’ailleurs quelques pièces originales de la trame sonore, qui compte aussi des chansons interprétées par Nancy Sinatra ou Brigitte Bardot.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Les acrobates de la troupe font preuve d’une grande maîtrise – et de beaucoup de créativité – dans leur numéro de main à main.

Le cirque où les dialogues se mêlent aux numéros acrobatiques reste toujours une entreprise risquée. Être à la fois bon comédien et acrobate de talent n’est pas donné à tout le monde. Trop souvent, le résultat n’est pas à la hauteur des ambitions. Malgré quelques répliques un brin mâchées et inintelligibles, les artistes du Cirque Le Roux tirent toutefois bien leur épingle du jeu, notamment avec quelques clins d’œil au parler québécois.

Avec son écriture dramatique solide, son jeu très physique et sa maîtrise de l’art circassien, cette troupe française a décidément tout pour voler le cœur des connaisseurs. Surtout ceux qui aiment se faire raconter une histoire entre deux prouesses athlétiques.

Consultez le site du spectacle

La nuit du cerf

Cirque Le Roux

À la TOHU , jusqu’au 30 avril

8/10

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Un canon découvert dans le remblai du boulevard Champlain

Le canon retrouvé dans le remblai de la Promenade Samuel-de-Champlain ressemble à celui-ci exposé sur la terrasse Grey, à Québec.

Photo : Radio-Canada / Bruno Giguere

David Rémillard (accéder à la page de l’auteur)

David Rémillard

Publié à 5 h 58

La Commission de la capitale nationale du Québec hésite à restaurer un canon trouvé il y a deux ans dans le remblai du chantier de la phase 3 de la Promenade Samuel-de-Champlain. Il s’agirait pourtant d’un rare exemplaire d’une pièce d’artillerie de calibre de 12 livres, datant probablement d’avant 1794.

Le canon a été trouvé à l’été 2021 par des employés du ministère des Transports du Québec affairés à des travaux d’excavation, entre l’avancée Saint-Michel et le quai Frontenac.

Il était mélangé à des blocs de béton et des déchets métalliques, confirme Jean-Philippe Guay, conseiller en relations publiques à la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ). Les débris ont été déposés en remblai à proximité du fleuve au milieu du 20e siècle, soit à l’époque correspondant à la construction du boulevard Champlain.

Difficile à identifier

Selon le rapport de l’archéologue qui a analysé la pièce, il s’agirait du fût d’un canon en fonte, à âme lisse et de calibre de 12 livres.

Son origine demeure toutefois difficile à identifier, selon la Commission. Le canon est incomplet et dans un état de détérioration avancé. De plus, la corrosion empêche de détecter les indices qui permettraient de confirmer son pays d’origine, y affirme-t-on.

La destruction du fût et son rejet se seraient déroulés à la fin du 18e ou au cours du 19e siècle. Le fût aurait séjourné durant plus d’un siècle dans la falaise avant d’être déplacé et intégré à des remblais déposés sur la rive du fleuve au cours des années 1960.

Le canon a été retrouvé le long du boulevard Champlain à l’été 2021 pendant les travaux pour l’aménagement de la phase 3 de la promenade Samuel-De Champlain.

Photo : courtoisie / Commission de la capitale nationale du Québec

Malgré le mystère, la CCNQ

a de bonnes raisons de croire que le canon a été coulé au 18e siècle. Il s’agit d’une production soit française, soit anglaise. La thèse de l’origine anglaise semble la plus plausible selon l’analyse de l’archéologue. Selon cette thèse, sa fabrication remonterait avant 1794, rapporte M. Guay.

Toujours selon les hypothèses, le canon aurait pu être saboté à l’époque, avant d’être jeté. Le canon a pu être endommagé lors d’un exercice de tir. Des artilleurs auraient ensuite été chargés de détruire volontairement certaines composantes du canon à l’aide d’une masse afin de le rendre inutilisable, avance la Commission.

Cette réflexion émane du fait que les Plaines d’Abraham ont servi, dès 1950, de champ de tir aux Français, puis aux Anglais.

Le canon a été trouvé dans le remblai de la phase 3 de la Promenade Samuel-de-Champlain.

Photo : Radio-Canada / Bruno Giguere

Rare exemplaire

Les canons de calibre de 12 livres ne sont pas légion dans la capitale.

La Commission des champs de bataille nationaux (CCBN), par exemple, n’en détient qu’un seul exemplaire. La CCBN

possède un des seuls canons de 12 livres encore présents dans la ville, souligne Caroline Ricard à la direction générale Archives et collections de la CCBN

.

Ce dernier se trouve devant la terrasse Grey, non loin de la côte Gilmour. Le canon et son affût ont été restaurés par la CCBN

à l’hiver 2021-2022.

Le canon de calibre de 12 livres se trouve sur la terrasse Grey et a été légué à la Commission des champs de bataille nationaux en 1913 par les héritiers de H.M. Price.

Photo : Radio-Canada / Bruno Giguere

Bien qu’elle détienne une expertise en la matière, la Commission des champs de bataille nationaux n’a pas voulu s’avancer sur la provenance du canon trouvé près du boulevard Champlain.

Elle note toutefois des caractéristiques similaires à celui qu’elle possède. Tout comme le canon trouvé par la Commission de la nationale (CCNQ), [le nôtre] est abîmé. Il est cassé : il manque la volée et la bouche. Le canon n’était donc pas aussi court à l’origine, explique Caroine Ricard.

Dans le cas de la pièce détenue par la Commission des champs de bataille, l’identification a été rendue possible par la présence du monogramme royal de George II (royal cypher), ce qui permet de faciliter la datation. Selon Mme Ricard, il aurait donc été coulé vers la fin du règne de George II, soit vers 1758-1760.

Aucun indice de la sorte n’a été trouvé sur le canon provenant du remblai.

Hésitation

En attendant un dénouement, le canon a été transféré au Centre de conservation du Québec où il est protégé depuis juin 2022. Puisque la CCNQ

est responsable du chantier de la Promenade Samuel-de-Champlain, et donc de cette découverte, il lui reviendra de décider si elle demande ou non au Centre de procéder ou non à une restauration.

La Commission refuse toutefois de s’avancer, encore à ce jour, sur le sort éventuel du canon. Elle se défend par ailleurs de tarder à prendre une décision.

Une analyse de différentes méthodes de restauration par des spécialistes en conservation est nécessaire avant que toute action soit entreprise. Une fois cette analyse complétée, le canon pourrait être restauré et mis en valeur, plaide Jean-Philippe Guay.

Cette hésitation explique d’ailleurs pourquoi la Commission n’a pas encore souhaité annoncer la découverte, même deux ans plus tard.

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Un énième groupe des années 1980-1990 qui vient à Montréal en 2023 :wink:

La dernière tournée d’Aerosmith s’arrêtera à Toronto et à Montréal


Steven Tyler et son groupe, Aerosmith, seront de passage à Toronto et à Montréal pour leur dernière tournée.
PHOTO : AFP/GETTY IMAGES / NILS MEILVANG

Associated Press
Publié à 10 h 37

Aerosmith célébrera plus de 50 ans de rock avec une dernière tournée, qui s’arrêtera à Toronto en septembre et à Montréal en janvier.

La formation a annoncé lundi les 40 concerts de la tournée Peace Out, qui sera lancée le 2 septembre à Philadelphie. Elle sera notamment de passage à Boston, ville d’origine du groupe, pour la veille du Nouvel An, ainsi qu’à Toronto le 12 septembre et à Montréal le 26 janvier.

Je pense qu’il est temps de dire au revoir, a déclaré le guitariste Joe Perry. Il rappelle que tous les membres fondateurs d’Aerosmith ont maintenant plus de 70 ans, et que Steven Tyler, l’aîné du groupe, a 75 ans.

La dernière tournée de la formation, qui inclut aussi le bassiste Tom Hamilton, le batteur Joey Kramer et le guitariste Brad Whitford, sera inspirée de ses concerts en résidence à Las Vegas.

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Pink Floyd en supplémentaire au Planétarium

PHOTO FOURNIE PAR NSC CREATIVE

Une image du spectacle de planétarium consacré à The Dark Side of the Moon

Le spectacle avec l’album The Dark Side of the Moon de Pink Floyd vient à peine de prendre l’affiche au Planétarium et déjà, on annonce des supplémentaires pour l’automne.

Publié à 9h11 Mis à jour à 9h11

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Émilie Côté
Émilie Côté La Presse

Le spectacle soulignant le 50e anniversaire de l’album The Dark Side of the Moon est présenté dans plusieurs planétariums du monde, dont celui de Montréal depuis le 3 mai dernier.

Il s’agit d’une salle plus qu’appropriée pour planer en images et en musique au son de Pink Floyd. Soulignons qu’il s’agisse du seul spectacle de planétarium jamais autorisé par le groupe.

Le studio NSC Creative a pris en charge la production visuelle du spectacle dont chaque chanson exploite un thème distinct.

Les séances supplémentaires sont prévues du 8 septembre au 23 décembre, alors que celles en cours affichent complet.

Les billets seront mis en vente dès le lundi 8 mai à midi sur la billetterie en ligne d’Espace pour la vie.

Consultez le site d’Espace pour la vie

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Very good news. My favorite rock group the timeless Pink Floyd.Je l’ai ai vu pour la toute première fois à l’été 75 à l’Autostade, ensuite à l’été 77 au Stade Olympique, lors du désormais célèbre concert où Roger Waters a complètement flippé ( inspiration pour l’album double The Wall) Puis ensuite au printemps 88 encore au Stade Olympique pour la tournée A Momentary Lapse of Reason,and finally once again at the Big O during the summer of 94 for their farewell tour.
Syd,Richard, David,Roger, Nick, I’ll always love you forever.

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Un tout premier Salon de l’histoire à Montréal

Parmi les activités prévues durant le festival, on compte une visite de la Maison Hurtubise à Westmount et une dégustation de thé comme au 19e siècle à la Maison Sir-George-Étienne-Cartier. Photo: Courtoisie Festival d’histoire de Montréal

Caroline Bertrand

5 mai 2023 à 15h29 - Mis à jour 5 mai 2023 à 15h54 3 minutes de lecture

Le Festival d’histoire de Montréal, qui en est à sa troisième édition, convie le public à son tout premier Salon de l’histoire, qui se tiendra gratuitement à la Grande Place du Complexe Desjardins du 12 au 14 mai.

Si le patrimoine de la métropole et l’histoire vous fascinent, ce nouvel événement convivial regroupant une trentaine de kiosques sera une occasion en or de discuter avec les expert.e.s qui conservent, écrivent et valorisent la grande (et la petite) histoire de la métropole ainsi que de ses quartiers.

Historien.ne.s, auteur.trice.s d’ouvrages historiques et passionné.e.s œuvrant à la Fédération Histoire Québec et à la Société historique de Montréal se feront une joie de discuter avec le public et de répondre aux questions.

Le Salon de l’histoire mettra également à l’honneur le patrimoine immatériel du Québec! Sur la Grande Scène du Complexe Desjardins, place à la musique avec une série de spectacles qui feront faire aux spectateur.trice.s un voyage sonore dans le temps.

Que chantait-on et sur quels airs dansait-on à l’époque ancestrale des Filles du Roy? De quels instruments jouait-on dans les troupes militaires des 17e et 18e siècles? À quoi ressemblaient les balbutiements du jazz? Comment les danses orientales ont-elles fait leur entrée à Montréal? Tant de questions auxquelles les mélomanes et les mordu.e.s d’histoire trouveront réponse.

Le musée et site historique de la Maison Saint-Gabriel, dans le quartier de Pointe-Saint-Charles. Photo fournie par le Festival d’histoire de Montréal

Festival d’histoire de Montréal

Le Festival d’histoire de Montréal rassemble plus d’une cinquantaine d’activités hors de l’ordinaire en français et en anglais (et gratuites pour la plupart), qui instruisent le public aux quatre coins de la ville.

Diversifiée, la programmation comprend notamment une dizaine de circuits guidés, dont un spécial «Petite Ukraine», la visite de la Maison Hurtubise à Westmount, une dégustation de thé comme au 19e siècle à la Maison Sir-George-Étienne-Cartier du Vieux-Montréal et un atelier de ceinture fléchée à Lachine. Des conférences sont évidemment au programme.

Le festival est l’œuvre collective de 14 musées d’histoire, de leurs partenaires et d’une trentaine de collaborateurs, dont le Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal de l’Université du Québec à Montréal.

Les 14 musées d’histoire participants

Château Dufresne, musée et lieu historique patrimonial : 2929, avenue Jeanne-d’Arc
Château Ramezay – Musée et site historique de Montréal : 280, rue Notre-Dame Est
Écomusée du fier monde : 2050, rue Amherst
Lieu historique national de Sir-George-Étienne-Cartier : 458, rue Notre-Dame Ouest
Lieu historique national du Commerce-de-la-Fourrure-à-Lachine : 1255, boulevard Saint-Joseph
Maison Nivard-De Saint-Dizier, musée et site archéologique : 7244, boulevard LaSalle
Maison Saint-Gabriel, musée et site historique : 2146, place Dublin
Musée de l’Holocauste Montréal : 5551, chemin Côte-Sainte-Catherine
Musée de Lachine : 110, chemin LaSalle
Musée des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal : 201, avenue des Pins
MEM – Centre des mémoires montréalaises : 335, place d’Youville
Musée McCord – Stewart : 690, rue Sherbrooke Ouest
Pointe-à-Callière – Cité d’archéologie et d’histoire de Montréal : 335, place d’Youville
Site historique Marguerite-Bourgeoys : 400, rue Saint-Paul Est

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Le Mile End sera en fête toute une fin de semaine

Photo: Facebook MAPP MTL

Jules Couturier

12 mai 2023 à 7h30 2 minutes de lecture

Le Mile End sera animé la fin de semaine des 27 et 28 mai alors que se tiendra l’événement Mile End en fête. DJ, fanfare, performances, kiosques d’artisans, ballet, projections, concours et plus encore : toutes sortes d’activités seront organisées aux quatre coins du quartier.

L’objectif de l’événement, organisé par la SDC Laurier Ouest et l’Association des gens d’affaires du Mile-End, est de mettre en lumière les commerces du coin et de fêter l’arrivée des beaux jours. On vous décortique la programmation:

Samedi

  • Les festivités commenceront dès 10h avec une distribution de végétaux au Lave-auto Laurier.
  • De 11h à 14h, il y aura une consultation sur le plan de réaménagement après la décontamination du Champ des Possibles.
  • De 12h à 15h, Grilled Cheese Magazine tiendra un kiosque de bricolage.
  • De 12h30 à 16h30 se tiendra une vente de livres usagés. De 13h à 19h, il sera possible de participer à la médiation de création Station de l’avenir organisée par MAPP MTL.
  • La fanfare Van Hornies déambulera de 14h à 15h.
  • De 15h à 16h30, enfants et adultes pourront prendre part à une classe de ballet hop.
  • De 15h15 à 17h15, on pourra faire un tour au kiosque du magazine Le Corner Kick.
  • De 15h30 à 16h30, ce sera le moment d’assister à un concert de Vitalia.
  • À 15h30 sera aussi organisée une visite historique des commerces du Mile End par Mémoire du Mile End.
  • Ensuite, de 17h à 19h, on pourra siroter un verre lors d’un apéro sous la musique de DJ Andy Williams.
  • Finalement, de 20h45 à 21h45, il y aura projection de Station de l’Avenir par MAPP MTL.

Dimanche

  • De 13h30 à 15h, une classe de ballet hop
  • De 13h à 16h, un kiosque de Locomotion
  • De 14h à 16h, une déambulation de Tupi Collective
  • De 12h à 17h, un kiosque du jour de la terre
  • De 12h30 à 16h30, une vente de livres usagés
  • À 13h, un atelier de consommation responsable avec Mélissa De La Fontaine
  • À 15h30, une autre visite historique des commerces du Mile End
  • Puis finalement, de 17h à 20h, un DJ Battle en mode Block Party

Toutes ces activités se tiendront sur les rues Saint-Laurent, du Parc, Bernard, Saint-Viateur, Fairmount et Laurier Ouest. D’autres commerces participeront aussi à la fête tout au long du week-end.

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Montréal, pionnière du disque et des ondes

Une panoplie de différents modèles de gramophones produits par l’usine d’Émile Berliner sont disposés dans le musée, à côté des disques en gomme-laque et des vinyles. Photo: David Beauchamp, Métro

David Beauchamp

14 mai 2023 à 16h02 6 minutes de lecture

Saviez-vous que Montréal au début du 20e siècle, en plus d’être un fort lieu de musique, est aussi une des plaques tournantes mondiales de l’industrie du disque? Situé en plein cœur de Saint-Henri, le peu connu Musée des ondes Émile Berliner offre la chance aux visiteurs de découvrir comment les inventions et l’expertise de la famille Berliner en matière d’enregistrement et de distribution de disques en plus des ondes radio ont donné à Montréal une réputation de «créatrice de vedettes».

«À la grande différence du phonographe, inventé par Thomas Edison, le gramophone, développé et breveté par Émile Berliner, permet la production et la distribution de masse de disques, explique la directrice du Musée des ondes, Anja Borck. Ce nouvel appareil vient en quelque sorte démocratiser l’industrie de la musique puisque les gens pourront désormais avoir accès à des disques de très bonne qualité faits ici et exportés par la suite.»

Le disque à Montréal

Aux prises avec des problèmes juridiques concernant la production de son gramophone, Émile Berliner déménage son entreprise des États-Unis à Montréal et fera construire une manufacture à Saint-Henri, sur la rue Lenoir tout près de la rue Saint-Antoine, aujourd’hui le Musée des ondes qui porte son nom. Le choix de Montréal était loin d’être anodin.

«Émile Berliner a établi son usine à Montréal pour deux raisons. La première est qu’il avait déjà inventé le microphone pour le téléphone d’Alexander Graham Bell, qui avait une usine sur la rue de l’Aqueduc, maintenant Lucien-L’Allier. La deuxième est qu’il y avait une ligne ferroviaire directe entre Montréal et Washington, un endroit où il aimait particulièrement vivre. Avec cette ligne de chemin de fer passant par-dessus le fleuve grâce à la «huitième merveille du monde» qu’est le pont Victoria, il peut voyager rapidement à Montréal sans jamais y résider de manière permanente.»

Ce déménagement à Montréal coïncide avec le perfectionnement de la production de disques parallèlement à l’amélioration de la qualité des gramophones fabriqués par l’entreprise de son partenaire américain Edward Johnson, soit la Victor Talking Machine Company. Cette industrie explose au début du 20e siècle et Berliner passe de 2000 disques à plus d’un million annuellement. Il établira d’ailleurs un point de vente de gramophones au 2315, rue Sainte-Catherine.

«Émile Berliner, avec ses 12 presses à disque à travers le monde, dont quatre à Montréal, en plus de ses quelques studios d’enregistrement, pouvait pour la première fois créer des vedettes musicales internationales grâce à ses méthodes avancées de production de disques, accélérant ensuite la distribution. Bien qu’il était possible d’enregistrer de la musique partout, les gens envoyaient leurs enregistrements à Montréal chez Émile Berliner pour obtenir des disques de très bonne qualité, ce qui a popularisé plusieurs artistes par la qualité du son et de la production.»

Enseigne du magasin Berliner’s Gram-O-Phone, situé sur Sainte-Catherine au tournant du 20e siècle. Photo: David Beauchamp, Métro

Une approche locale

Au début des années 1920, c’est plutôt Herbert S. Berliner, le fils d’Émile Berliner, qui contribue le plus activement à l’industrie de l’enregistrement à Montréal en améliorant les techniques développées par son père pour demeurer à la fine pointe de la technologie. C’est aussi à ce moment qu’Herbert Berliner se dissocie de son père en fondant sa propre entreprise d’enregistrement à Lachine, nommée Compo Company Limited.

Plutôt que de focaliser sur la musique américaine, très prisée à l’époque, Herbert Berliner décide de puiser dans les talents montréalais et d’enregistrer des artistes locaux dans sa nouvelle usine. Il a permis à plusieurs chanteurs et musiciens de pouvoir exporter leurs disques, tels que Rodolphe Plamondon, Isidore Soucy et même, La Bolduc, augmentant leur visibilité ainsi que celle de la culture canadienne-française.

Un disque à découpe, reconstitué pour le film La Bolduc, est disposé au Musée pour illustrer la technologie utilisée par les Berliner pour produire rapidement et efficacement des disques. Photo: David Beauchamp, Métro

«On peut vraiment voir la distinction à ce moment entre les compagnies d’enregistrement américaines et canadiennes. Une réelle identité canadienne émerge à ce moment, et Herbert Berliner est un pionnier en la matière, bien qu’il demeure toujours inconnu du grand public. C’est pour cela qu’on a développé une exposition temporaire sur lui, nommé Herbert S. Berliner et l’essor de l’industrie canadienne du disque, couvrant son rôle majeur dans l’industrie de la musique canadienne et son rayonnement international.»

Le premier satellite canadien à Montréal

Mme Borck précise que le bâtiment où se trouve le musée n’est pas seulement important pour l’industrie du disque. Il est aussi vital pour le développement de la technologie du satellite, une nouvelle voie qu’a empruntée Émile Berliner dans les années 1920 après la fin de son monopole en matière de production de disques.

«En 1929, l’entreprise d’Émile Berliner se fait approcher par celle de la radio RCA-Victor (Radio Corporation of America) de son partenaire Edward Johnson dans le but de développer davantage la technologie de la radio dans le secteur du divertissement. Après avoir fusionné, l’usine accueille un laboratoire secret durant la Deuxième Guerre mondiale, et les résultats obtenus dans ce laboratoire ont permis de générer du savoir et du matériel qui ont ensuite mené à la création d’un satellite redistribuant efficacement les ondes pendant une longue période dans l’espace.»

La une de La Presse, le 30 mars 1968, illustrant les satellites à Montréal. La photo a été prise dans l’usine fondée par Émile Berliner, propriété de RCA-Victor. Photo: David Beauchamp, Métro

La directrice du musée précise que le Canada a pu se distinguer de ses homologues américains et soviétiques de l’époque en créant un satellite à des fins purement commerciales et non militaires. Sans la contribution d’Émile Berliner et la série d’événements qui ont mené jusqu’à son implication dans les ondes, elle soutient que le Canada n’aurait pas pu lancer son premier satellite en 1962. Émile Berliner est décédé quelques années plus tard, en 1966.

Le Musée des ondes déménage actuellement son exposition à l’intérieur du même bâtiment pour avoir plus d’espace et accueillir davantage de visiteurs. Il sera complètement opérationnel à partir du mois de juin, et invite les curieux et les amateurs de musique à venir en apprendre davantage sur l’histoire montréalaise du disque et des ondes radio.

De Peterson à Céline Dion

En 1936, Émile Berliner décide d’installer un studio d’enregistrement au sein de son usine, faisant partie alors de la RCA-Victor. Jouissant d’une excellente réputation dans les années 1940, ce studio a accueilli des artistes jazz connus internationalement tels qu’Oscar Peterson et Oliver Jones. La rumeur voudrait que Céline Dion ait été enregistrée dans le studio par l’entremise de René Angélil.

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Montréal au sommet de la nuit : rendez-vous spécial pour les noctambules


Photo: Tirée de la page Facebook de MTL 24/24

Jules Couturier
16 mai 2023 à 15h10 - Mis à jour 16 mai 2023 à 15h11 3 minutes de lecture

Le nightlife s’apprête à être au centre de discussions et d’expériences intenses au cours des prochains jours dans le Vieux-Montréal. L’événement MTL au sommet de la nuit proposera une série de conférences sur la culture nocturne au Centre Phi les 17 et 18 mai, puis place à la fête avec NON STOP, un marathon de 36 heures de danse en continu du 19 au 21 mai.

D’abord, le sommet. Nombreux seront les invité.e.s venu.e.s des quatre coins du monde qui participeront aux tables rondes et conférences sur la vie nocturne. On pourra notamment compter sur la présence d’urbanistes, de chercheurs, de maires, de fonctionnaires municipaux, d’activistes et d’artistes. L’objectif est que tout le monde puisse partager ses meilleures pratiques et échanger des idées pour favoriser et optimiser le développement de la vie nocturne. La thématique de cette année explorera « les différentes possibilités de l’espace infini de la nuit ».

«Le volet conférence se veut un exercice d’éducation pour faire comprendre la réalité des activités nocturnes qui sont souvent stigmatisées, voire démonisées», résume Mathieu Grondin, directeur général de MTL 24/24, organisme sans but lucratif qui développe la vie nocturne à Montréal, en entrevue avec Métro.

Besoin d’encadrement

Une récente étude menée par MTL 24/24 sur la vie nocturne démontre que Montréal a l’une des scènes nocturnes les plus dynamiques au monde, grâce à sa créativité débordante, mais n’a pas l’encadrement approprié pour bien régir ses activités.

«Montréal a un cadre réglementaire trop rigide, qui manque de flexibilité et qui vient étouffer la créativité des acteurs de la vie nocturne», estime Mathieu Grondin.

Son organisme souhaite la création d’une structure administrative dédiée à la vie nocturne qui contribuerait au développement et au rayonnement de la culture montréalaise. «L’administration Plante a promis une politique de la vie nocturne à son premier mandat… Aujourd’hui, toujours rien», se désole-t-il.

NON STOP : un gros party

Après les conférences, le party! NON STOP est une importante fête qui aura lieu pendant pas moins de 36 heures au Grand Quai du Port de Montréal du 19 au 21 mai. «C’est un rendez-vous pour toute la communauté des noctambules montréalais où l’on célèbre la vie nocturne», résume Mathieu Grondin. On y offrira un service de bar en continu, même passé 3h du matin, une scène intérieure payante et une autre extérieure gratuite. Au programme, 15 DJs d’ici et d’ailleurs, dont VTSS, Jacques Greene, DJ Minx, TSVI et Kiernan Laveaux.

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À Québec:

Unique en son genre Une exposition inclusive

PHOTO MARIE-JOSÉE MARCOTTE, FOURNIE PAR LE MUSÉE DE LA CIVILISATION

L’exposition entremêlant œuvres d’art, vidéos et objets historiques, illustre la pluralité des concepts entourant la notion de genre, qui va bien au-delà de la binarité masculin-féminin.

(Montréal) L’identité de genre concerne tout le monde : c’est ce que veut démontrer la nouvelle exposition Unique en son genre, présentée dès mercredi au Musée de la civilisation de Québec. L’exposition entremêlant œuvres d’art, vidéos et objets historiques, illustre la pluralité des concepts entourant la notion de genre, qui va bien au-delà de la binarité masculin-féminin.

Mis à jour le 17 mai

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Coralie Laplante La Presse Canadienne

« L’approche qu’on a choisi d’emprunter, c’est de dire qu’on va accompagner les gens », affirme d’emblée Caroline Lantagne, chargée de projets d’expositions au Musée. Elle souligne que l’exposition propose un « parcours graduel » pour favoriser l’apprentissage de tous les visiteurs, peu importe leur niveau de connaissances sur la diversité de genre.

« On s’est dit qu’on allait vraiment montrer de quoi on parle quand on parle du genre, en le plaçant dans une perspective plus large, qui est celle des identités, pour que tout le monde se sente interpellé », renchérit Mme Lantagne, en disant que « tout le monde a un genre ».

Pour Marie-Philippe Phillie-Drouin, qui se trouve à la direction générale de l’organisme Divergenres, l’exposition « représente une opportunité inouïe de rejoindre un grand public. Grand public, qui s’intéresse de plus en plus aux enjeux de genre, aux réalités trans ». Marie-Philippe fait aussi partie du comité scientifique qui a été consulté pour élaborer l’exposition.

PHOTO MARIE-JOSÉE MARCOTTE, FOURNIE PAR LE MUSÉE DE LA CIVILISATION

La nouvelle exposition Unique en son genre veut démontrer que l’identité de genre concerne tout le monde.

« Il existe une très grande méconnaissance des enjeux de genre, tout simplement parce que ça ne fait pas partie du curriculum de notre système d’éducation, explique Marie-Philippe, qui est une personne trans non binaire qui utilise le pronom iel. Pour moi c’est un tremplin pour éduquer une population non seulement dans la Capitale-Nationale, mais aussi partout au Québec, parce que Québec est une ville touristique, donc les gens s’y déplacent ».

L’exposition se divise en plusieurs sections distinctes. La première s’attarde aux notions de base concernant le genre, en expliquant ce qu’est le concept de binarité, ou de sexe assigné à la naissance. La diversité qui existe dans la nature quant aux notions de genre est ensuite abordée. Par exemple, chez les hippocampes, ce sont les mâles qui portent les œufs dans une poche ventrale jusqu’à leur éclosion.

« On présente dans notre parcours, à chacune des étapes, des témoignages. Dans ce cas-ci, des personnes qui sont à la fois des personnes intersexes, mais aussi des spécialistes », ajoute Caroline Lantagne.

La troisième portion de l’exposition aborde les notions de genre d’un point de vue anthropologique, en présentant notamment comment, dans certaines cultures, des hommes effectuent des tâches que nous considérons comme traditionnellement féminines.

La notion d’un « troisième genre » dans certaines communautés est aussi détaillée, tout comme la bispiritualité chez les peuples autochtones. Une œuvre de l’artiste cri Kent Monkman, qui inclut fréquemment un personnage non binaire au sein de ses toiles, est également affichée.

Unique en son genre présente une multitude d’objets, comme des robes pour garçons datant du début du XX siècle, dans la portion de l’exposition s’attardant à l’hétéro cisnormativité. C’est-à-dire, qui se penche sur le fait qu’être hétérosexuel et cisgenre est « la norme » et que toute personne qui ne se conforme pas à ces critères se voit dans l’obligation de « sortir du placard ». Les visiteurs pourront aussi en apprendre plus sur les différents mouvements sociaux féministes, queer et trans actuels et leur histoire.

L’exposition se termine en célébrant la résilience et la créativité des personnes trans et non binaires, que ce soit dans la littérature, le cinéma, ou l’art du drag. Un costume de la populaire drag queen Rita Baga est d’ailleurs exposé. Deux installations artistiques où auront lieu des performances ponctuelles se trouvent aussi à la fin de la visite.

« Les personnes trans sont des êtres humains »

L’exposition Unique en son genre s’inscrit dans l’actualité, alors que des manifestations anti-drag se tiennent au Canada comme aux États-Unis.

« Quand il y a des inquiétudes ou des peurs autour du drag, c’est qu’on comprend mal ce qui relève de la personnalité versus ce qui relève de la performance artistique dans le but de divertir un public. [C’est de la] mécompréhension aussi de comment l’art s’adapte en fonction des milieux », évoque Marie-Philippe Phillie-Drouin.

« Ce que j’aimerais que les gens retiennent, c’est que les personnes trans sont des êtres humains, et qu’on est beaucoup plus complexes que notre parcours de transition, que notre identité de genre. On est des membres de leur famille, on est des citoyens et citoyennes, on est des collègues de travail », ajoute Marie-Philippe, en soulignant qu’Unique en son genre propose un regard nuancé, en montrant que les personnes appartenant à la diversité sexuelle et de genre ne forment pas un groupe homogène.

Pour Caroline Lantagne, l’exposition s’arrime à la volonté du musée de « placer l’humain au cœur de ses préoccupations ».

Unique en son genre est présenté jusqu’au 14 avril 2024.

Cette dépêche a été rédigée avec l’aide financière de la Bourse de Meta et de La Presse Canadienne pour les nouvelles.

AstroFest: des spectacles gratuits et bien plus au Planétarium

Photo: Gracieuseté, Astrofest

Alexis Drapeau-Bordage

25 mai 2023 à 16h17 - Mis à jour 25 mai 2023 à 17h30 2 minutes de lecture

Pour son édition 2023, l’AstroFest présentera deux spectacles gratuits au Planétarium de Montréal. D’autres activités seront aussi organisées pour l’occasion, le 3 juin.

Les représentations du spectacle Bébé symphonique auront lieu dans le Théâtre du Chaos du Planétarium le 3 juin à 9h30 (0-18 mois) et à 10h45 (5 à 8 ans). Des activités de maquillage et des jeux pour enfants seront aussi offerts dans la salle.

Les visiteurs pourront aussi profiter de la matinée pour embarquer à bord du vaisseau SSE-4801 dans le cadre d’une activité immersive permettant de découvrir les composantes du système solaire.

De 11h à 19h, une variété d’activités seront organisées, parmi lesquelles on compte la construction d’une fusée à eau, un spectacle de cirque ou encore une rencontre avec un fabricant mondial de télescopes.

En soirée aura lieu une conférence avec le scientifique René Doyon, chercheur principal de l’instrument canadien du télescope spatial James Webb (JWST). Une section bar sera accessible et un jeu-questionnaire portant sur les connaissances spatiales sera proposé.

La soirée se terminera avec une observation de la Lune au télescope, accompagnée de guimauves.

En 2022, 3500 personnes se sont rendues à l’AstroFest et une trentaine d’organismes invités avaient organisé l’animation.

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L’exposition de Banksy à Montréal! Les billets sont déjà en vente. Le lieu n’est pas encore connu

Une expo de Banksy à Montréal


PHOTO JUSTIN TALLIS, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
Une œuvre de Banksy

Montréal fait partie des 22 villes qui accueilleront une exposition itinérante réunissant 80 œuvres de l’artiste Banksy, reconnu pour son anonymat. L’évènement se tient toutefois sans l’autorisation de Banksy lui-même.

Publié à 16h18
Émilie Côté
La Presse

Il faut faire vite si on veut des billets puisque l’exposition ne durera que trois jours du 8 au 10 septembre.

Les billets se vendent au coût de 29 dollars. Les seules informations à la disposition du public sont sur le site www.banksyland.com.

À l’image du caractère imprévisible de Banksy, le lieu est tenu secret pour l’instant. On annonce seulement un code postal, le H2L 2A5, soit les environs de l’intersection de la rue de la Visitation et du boulevard de Maisonneuve.

Les détenteurs de billets connaîtront l’emplacement exact seulement une à deux semaines avant l’exposition.

Chose certaine, on promet plus de 80 pièces et installations immersives multimédias qui permettent de revivre des coups d’éclat éphémères de Banksy. On annonce aussi des œuvres d’art de rue récupérées.

Banskyland est produit par Lumio Studio et One Thousand Ways. Selon le compte-rendu du Los Angeles Times, cela promet.

Lisez le compte-rendu du Los Angeles Times

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