Lieux culturels

L’ancien Lux au 5220 blvd Saint-Laurent:

Dont j’avais remarqué que le listage en ligne pour la location avait été retiré, va accueillir des tournages pendant le mois de juin. On peut assister à un tournage pour 10$.

Je ne sais pas si c’est un lieu de tournage temporaire pour le moment, mais j’aimerais bien voir le site être occupé par une vocation culturelle à plus long terme, avec des concerts, etc. C’est un gros édifice à occuper, et il semble avoir une forme qui s’y prête bien à la base.

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Vieux-Montréal L’avenir de l’emblématique caserne no 1 sous la loupe

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Le bâtiment qui abrite la caserne no 1, dans le Vieux-Montréal, est vacant depuis 2018.

Montréal est en réflexion sur l’avenir de la caserne no 1, ce bâtiment emblématique laissé vacant depuis le déménagement du Centre d’histoire de Montréal il y a quelques années. Si la Ville confirme avoir reçu « plusieurs déclarations d’intérêt » sur le bâtiment patrimonial, des voix s’élèvent déjà pour en faire du logement, ou encore pour l’intégrer au musée Pointe-à-Callière, situé tout près.

Publié à 5h00

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Henri Ouellette-Vézina

Henri Ouellette-Vézina La Presse

« Nous avons reçu plusieurs déclarations d’intérêt pour la caserne no 1 située au 335, rue Saint-Pierre, dans le Vieux-Montréal. La réflexion sur la forme que prendra le projet a débuté à l’interne, mais il est encore trop tôt pour en dire plus », confirme en effet une porte-parole de la Ville de Montréal, Camille Bégin.

L’administration indique qu’elle « communiquera » sa décision à cet effet « en temps et lieu », au courant des prochaines semaines, voire des prochains mois.

En 2018, le Centre d’histoire de Montréal – qui a logé dans l’ancien poste emblématique de la place D’Youville pendant des années – a déménagé pour s’installer au square Saint-Laurent, en plein cœur du centre-ville. Depuis cette date, le bâtiment est vacant, même si de l’entreposage s’y fait toujours.

Or, voilà, cet édifice ne peut pas être confié à n’importe qui, et pas n’importe comment. Conçu par les architectes Joseph Perreault et Simon Lesage au tournant du XXe siècle, « il est situé dans le site patrimonial du Vieux-Montréal, et est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel », rappelle Mme Bégin.

Un « campus muséal »

Chez Héritage Montréal, le directeur des politiques, Dinu Bumbaru, affirme que « la logique voudrait qu’on connecte d’une façon ou d’une autre la caserne au musée Pointe-à-Callière, afin d’en faire un genre de campus muséal associé ». « Ça donnerait une vue d’ensemble culturelle assez intéressante », dit-il.

« La certitude, c’est qu’au lieu de se débarrasser de ce bâtiment emblématique et municipal, pour ensuite devoir construire autre chose, il faut absolument utiliser ce qui est déjà là. N’abandonnons pas d’aussi vieux bâtiments », implore M. Bumbaru, dont le groupe fait de la protection du patrimoine un cheval de bataille depuis des décennies déjà dans la métropole.

C’est un secteur névralgique où il y a beaucoup d’éléments architecturaux et patrimoniaux, dont les écuries D’Youville et les entrepôts de la rue Saint-Pierre. La réflexion va donc devoir être très large.

Dinu Bumbaru, directeur des politiques chez Héritage Montréal

Jointe par La Presse, la directrice générale du musée Pointe-à-Callière, Marie-Josée Robitaille, confirme justement que son groupe a déposé une demande à la Ville de Montréal dans les dernières semaines pour occuper la caserne. « On a en effet manifesté notre intérêt pour ce joyau patrimonial. Notre demande semble bien cheminer. On a déjà un partenariat avec le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM), pour que si la Ville accède à nos demandes, on fasse affaire avec eux, pour bien mettre en valeur le patrimoine. Notre but serait d’en faire un musée préscolaire pour les tout-petits. Mais on n’est pas encore rendus là », poursuit-elle.

Si le projet va de l’avant, le musée Pointe-à-Callière poursuit même l’objectif de « relier la caserne en souterrain » à son site archéologique situé sur un stationnement extérieur entre le bâtiment et la rue McGill, sur la place D’Youville. Des milliers d’artéfacts ont été trouvés sur le site au cours des dernières années, et le musée cherche une façon de mieux les « mettre en valeur ».

Du logement ?

Professeur d’urbanisme à l’Université McGill, David Wachsmuth évoque quant à lui la possibilité de construire des logements dans l’ancien poste.

« Avec la crise du logement abordable, la première question, ça devrait être : est-ce qu’on peut faire des unités résidentielles en maintenant la structure du bâtiment ? Ça impliquerait évidemment des coûts importants et beaucoup de questions, mais je pense qu’on doit démarrer là », soutient l’expert.

« Il faut minimalement évaluer cette possibilité, surtout quand on sait que la Ville dit depuis un moment déjà qu’il devrait y avoir plus de logements dans le Vieux-Port. Jusqu’ici, la Ville est parvenue à créer cette dimension résidentielle beaucoup plus marquée », poursuit M. Wachsmuth.

Ce dernier affirme d’ailleurs à son tour que la situation de la caserne no 1 est « unique » en son genre. « J’ai souvent dit par le passé qu’on devrait collectivement être un peu plus enclins à laisser aller des vieux bâtiments, parce que c’est aussi comme ça que les villes grandissent. Mais dans ce cas-ci, c’est vraiment une situation unique. On ne veut pas que les bâtiments emblématiques restent vides, mais en même temps, ça prend une approche très respectueuse de son histoire », conclut le professeur.

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L’intégration à Pointe-à-Callière me semble de loin la meilleure chose.
Quelques logements à un coût probablement disproportionné vu la nature de l’édifice, et perdre une vocation publique d’un édifice emblématique, ça me semble peu avisé.

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Je partage ton avis, cet édifice a déjà une longue vocation muséale et la meilleure façon de le protéger c’est justement de perpétuer cet usage. Ainsi avec un minimum de transformations intérieures on pourra combler un besoin d’expansion du musée de la Pointe-à-Callière, en l’intégrant au campus en devenir. À noter que le musée en a déjà exprimé l’intérêt.

Quant à l’idée d’en faire du logement, je m’y oppose avec vigueur puisque ce serait le meilleur moyen d’en gaspiller le potentiel. De toute façon les couts de rénovation en unités domiciliaires seraient prohibitifs et s’ajouteraient nécessairement, pour une question de rentabilité, à l’offre de logements de luxe qui abondent déjà au coeur de la ville et dans le Vieux-Montréal.

Or ce n’est pas comme ça qu’on solutionnera la crise du logement, bien au contraire. Pour cela il y a beaucoup de terrains plus appropriés dans le secteur, où on pourra à meilleur cout construire du neuf en différentes formules sociales.

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2 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Immeubles patrimoniaux (restauration, démolition, façadisme): discussion

Fermeture du Cinéma Dollar

Le cinéma montréalais Dollar s’apprête à fermer ses portes


Bernie Gurberg n’a pas de personnel pour l’aider à gérer son cinéma.
PHOTO : FACEBOOK/CINÉMA DOLLAR

Radio-Canada
Publié hier à 13 h 39

Après 18 ans d’existence le long de l’autoroute Décarie, à deux pas de l’Orange Julep, le cinéma Dollar, qui a commencé en proposant des projections de films à 1 $, fermera ses portes le 31 juillet. Une cessation d’activité qui résulte en partie de la pandémie et de la concurrence des géants comme Netflix.

Niché dans le centre commercial Carré Décarie, dans l’arrondissement Côte-Saint-Luc, le cinéma Dollar s’est fait une spécialité de présenter des films en fin de parcours à 2,50 $ le billet, soit cinq fois moins que dans les cinémas traditionnels.

Ces jours-ci, le public peut ainsi découvrir sur grand écran Encanto, Spider-Man : sans retour (Spider-Man: No Way Home), qui est sorti en décembre dernier, ou encore Mémoire meurtrière (Memory), qui a pris l’affiche en avril dernier, avec Liam Neeson dans le rôle principal.

Toutefois, entre la baisse de la fréquentation engendrée par la pandémie et l’abondance de l’offre proposée sur les plateformes de diffusion en continu comme Netflix et Disney+, le cinéma Dollar ne fait plus recette.

Avec les prix que nous pratiquons, cela fait mal à nos résultats financiers quand il n’y a pas beaucoup d’achalandage, a expliqué son propriétaire, Bernie Gurberg, à CBC News. À 81 ans, il est seul derrière le comptoir à faire rouler son établissement.

Bernie Gurberg, qui a ouvert son cinéma le 4 juin 2004 avec seulement trois cinéphiles au rendez-vous, ne souhaite pas augmenter ses tarifs. Il a donc pris la douloureuse décision de ne pas renouveler le bail de son cinéma.

Avec les informations de Miriam Lafontaine, journaliste à CBC News

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1890921/fermeture-cinema-dollar-montreal-decarie


Dollar Cinema closing its doors after 18 years

Owner Bernie Gurberg says streaming services and COVID are to blame

When Bernie Gurberg first opened the Dollar Cinema on June 4, 2004, he only had three customers.

Slowly but surely, word got out. Nearly two decades later, the Côte Saint-Luc theatre showcasing second-run movies has become as much a community centre as it is a movie theatre.

Except Gurberg recently announced he is having to close the theatre for good.

“It’s actually our 18-year anniversary,” he said. “At that time, people really started to come quite a lot and there were crowds. Everybody was happy, I spoke to everyone.”

The prices at the theatre in the Décarie Square mall are legendary. For years, a ticket sold for $1, and the price has only increased to $2.50 since then.

But with streaming giants like Netflix taking over the market and the decrease in foot-traffic during the COVID-19 pandemic, Gurberg said he’s made the tough decision not to renew his lease.

The final curtain will be on July 31.

“At our prices, with not much traffic, it hurts and it hurts the bottom line, and we just don’t see any way we can survive with this thing,” Gurberg said, adding he’s not willing to raise his prices.


Bernie Gurberg keeps costs low, with popcorn selling for just a dollar. (CBC News )

“There have been some rent increases, but they’ve been very fair with us,” he said.

Dollar Cinema is in Decarie Square, a shopping centre frozen in time by Highway 15, near the intersection of Highway 40.

Lorenzo Loggia has been coming to the theatre for the last 15 years and stopped by after hearing the news.

“I was really disappointed. I can’t believe it,” he said. Loggia works with a special needs group and often takes them to the cinema for movie nights on Saturdays.

Gurberg was generous over the years, he said, at times letting them in for free or offering an extra chocolate bar or bag of popcorn.

“Bernie treated us like family,” Loggia said.

He’s not sure he’ll be able to afford the Saturday routine with the group once Dollar Cinema closes. Prices at traditional movie theatres are more than five times what Gurberg charges.


Merri Tanny’s mother used to come to the theatre while she was pregnant with her. (CBC News )

Merri Tanny has been going to the theatre for as long as she can remember.

“I’ve been going here since I was not even born. When my mum was pregnant, she would bring me here,” Tanny said. “It’s really sad. There’s so many memories here.”

Gurberg says he’s looking forward to sitting back and catching up on all the movies he’s missed over years as he stood at the cash serving popcorn.

Sculptures de Henry Moore et Lynn Chadwick devant le Musée des beaux-arts de Montréal.

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Minimusées Petits trésors et grande fierté

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

La Maison Nivard-De Saint-Dizier a fière allure avec ses murs de pierres des champs, son toit pentu couvert de bardeaux de cèdre, ses deux grandes cheminées et sa lourde porte de bois qui grince lorsqu’on l’ouvre.

Il y a de grands musées qui se retrouvent tout en haut de la liste des endroits à visiter dans une ville. Mais il y a aussi nombre de petits musées, peu connus, qui valent le déplacement, qu’on soit un touriste ou un habitant du coin. Tous recèlent de petits trésors et font la fierté de ceux qui y travaillent. La Presse a visité trois de ces sympathiques minimusées.

Publié à 11h30

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Marie Tison

Marie Tison La Presse

Le Musée des ondes Emile Berliner

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D’une certaine façon, la visite du Musée des ondes Emile Berliner commence à l’intersection des rues Lenoir et Saint-Antoine, au cœur de Saint-Henri. Une petite plaque apposée sur un grand bâtiment industriel met la table : on y apprend qu’Emile Berliner, l’inventeur du gramophone, a fait construire cette usine en 1908. Acheté plus tard par RCA Victor, l’immeuble a abrité le studio d’enregistrement le plus moderne de son époque et a produit au cours des années des radios et des téléviseurs. C’est même là qu’on a assemblé le premier satellite canadien de communications, Alouette.

Il reste maintenant à pénétrer dans le bâtiment, rénové et occupé en partie par un gym et de petites entreprises, puis à trouver le musée. Il y a des présentoirs ici et là dans les corridors, qui exposent quelques objets d’antan comme des tourne-disques et des téléviseurs, et même une figurine de Nippy, le chien qui écoutait le son émis par un gramophone et qui est devenu la marque de commerce de RCA Victor.

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

L’inventeur du grramophone, l’Allemand Emile Berliner, s’est installé au Canada.

C’est au deuxième étage que se dissimule le petit musée. On y trouve une exposition temporaire sur les 100 ans de la radiodiffusion à Montréal ainsi que l’exposition permanente, une salle remplie de trésors comme des phonographes (qui utilisaient des cylindres) et des gramophones (qui utilisaient des disques). Avec enthousiasme, une jeune guide, Sureaya White, appose l’aiguille d’un gramophone sur un disque pour montrer son fonctionnement. Le mécanisme ne comprenait pas de contrôle du volume. Il fallait simplement fermer le couvercle pour assourdir un peu le son ou ouvrir les portes du meuble pour le libérer.

Sureaya White raconte en brièvement l’histoire de la radio et de la télévision en faisant admirer l’imposante collection d’appareils. Elle ne manque pas de glisser un VideoDisc SelectaVision de Star Trek dans un lecteur pour montrer comment cette technologie n’a pas pu faire le poids devant les cassettes VHS. RCA a perdu les 580 millions de dollars qu’elle avait investis dans le développement de cette technologie.

L’exposition se poursuit dans les corridors, qui font connaître la vie et l’œuvre d’Emile Berliner, mais aussi de son fils Herbert, qui s’est lancé dans l’enregistrement de disques, notamment avec des artistes comme La Bolduc, le Soldat Lebrun et La Poune.

C’est tout un pan de l’histoire québécoise qui est évoqué dans le petit musée de Saint-Henri.

Consultez le site du Musée des ondes Emile Berliner

Le Musée des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal

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Il suffit de faire quelques pas, de passer du hall d’entrée moderne à la première salle d’exposition, dans l’ancien presbytère, pour réaliser que le Musée des Hospitalières retrace en fait l’histoire de la présence européenne à Montréal.

« Ce n’est pas juste un hôpital, c’est un témoin de l’histoire de Montréal depuis 1642 », résume le directeur général de l’institution, Paul Labonne, qui ne cache pas sa fierté.

Cette histoire commence avec l’arrivée de Jeanne Mance et de Paul de Chomedey de Maisonneuve puis la création d’un petit dispensaire, et ensuite d’un hôpital dans ce qui deviendra la rue Saint-Paul. Cet hôpital déménagera sur le terrain actuel, le long de l’avenue des Pins, en 1861.

M. Labonne s’enthousiasme devant les trésors du musée : les lettres patentes pour l’établissement des Hospitalières dans l’île de Montréal, signées par le roi Louis XIV, un des rares tableaux à sujet religieux d’Alfred Pellan, des pièces d’orfèvrerie, d’impressionnantes sculptures de bois réalisées par un maître, Paul Jourdain dit Labrosse.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

La Vierge et l’Enfant, une sculpture de Paul Jourdain dit Labrosse

« Les sœurs allaient voir les meilleurs artisans de l’époque, explique M. Labonne. La collection des Hospitalières est un peu passée sous les radars, mais nous sommes véritablement dans l’art québécois. »

L’histoire médicale est évidemment à l’honneur, avec des récipients de faïence qui servaient à la fabrication des médicaments au XVIIe siècle et des instruments de chirurgie qui donnent froid dans le dos.

Les dimanches, il est possible de se joindre à des visites guidées qui explorent le monastère, les jardins, la chapelle ou encore la crypte. Cette dernière constitue un véritable voyage dans le temps. « C’est comme un instantané, rien n’y a changé depuis 1861 », affirme M. Labonne.

On y voit notamment l’endroit où reposent Jeanne Mance et les trois Hospitalières qui sont venues lui prêter main-forte en 1659.

Difficile de se retrouver plus près de l’histoire de Montréal.

Consultez le site du Musée des Hospitalières

La Maison Nivard-De Saint-Dizier

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C’est une belle maison paysanne de 1710, coincée entre le fleuve Saint-Laurent et le boulevard LaSalle, à Verdun. Elle a fière allure, avec ses murs de pierre des champs, son toit pentu couvert de bardeaux de cèdre, ses deux grandes cheminées et sa lourde porte de bois qui grince lorsqu’on l’ouvre.

Mais la réelle richesse de cet endroit se retrouve probablement dans le sous-sol. C’est que l’endroit, aux abords des rapides de Lachine, était un lieu de portage et de campement, un terrain d’échanges et de rencontres pour les peuples autochtones bien avant la venue des Européens. Il s’agit du plus grand lieu archéologique préhistorique de l’île de Montréal, qui retrace 5500 ans d’occupation.

Des fouilles archéologiques, réalisées entre 2005 et 2017, ont permis de récupérer une variété de petits objets, comme des pointes de flèches, des grattoirs, des tessons de poterie et des fourneaux de pipe. Plusieurs d’entre eux sont exposés à l’intérieur même de la Maison Nivard-De Saint-Dizier. On y apprend que ces objets proviennent de la région, mais aussi de lieux aussi éloignés que le Maine, le lac Supérieur ou la Pennsylvanie. Ils ont voyagé au gré des échanges entre les nations autochtones.

Des archéologues sont justement en train de fouiller un terrain à l’extérieur de la maison. Le musée veut installer un puits sec pour éloigner l’eau de pluie des fondations de la maison, et il faut s’assurer que les travaux ne détruiront pas d’éventuels trésors archéologiques.

Les travaux de fouille, réalisés par la firme Ethnoscop, ne devraient pas permettre de découvrir grand-chose puisqu’ils s’effectuent dans la zone de remblais, soit le premier mètre de sol, et non pas dans la zone d’occupation historique, située immédiatement en dessous.

Mathieu Sévigny, d’Ethnoscop, se montre philosophe. « Oui, c’est un peu frustrant, mais notre rôle, c’est de préserver la ressource archéologique. »

Une voisine, Michèle Verreault, suit la scène de près. Elle habite de l’autre côté du boulevard et s’interroge : peut-être y a-t-il des artéfacts sous sa demeure ? « Je viens souvent ici, j’amène des gens, dit-elle. Le musée est très intéressant, mais en plus, il y a souvent des activités, des spectacles. »

On peut en apprendre plus sur l’histoire de l’endroit et de la vieille demeure elle-même en consultant les panneaux à l’intérieur. Mais rien ne vaut une visite guidée pour vraiment s’imprégner des lieux.

Consultez le site de la Maison Nivard-De Saint-Dizier
Consultez le site Musées Montréal

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Un message a été fusionné à un sujet existant : Théâtre La Tulipe (rénovation) - 3 étages

Arts et spectacles

Du nouveau sous le chapiteau du Cirque du Soleil

Acrobates en pleine répétition du nouveau spectacle du Cirque du Soleil, «Echo». Photo: fournie par le Cirque du Soleil

Caroline Bertrand

11 octobre 2022 à 14h57 - Mis à jour 11 octobre 2022 à 15h31 2 minutes de lecture

Les prodigieux acrobates du Cirque du Soleil feront vibrer le Grand Chapiteau du Vieux-Montréal le printemps prochain avec un tout nouveau spectacle, Echo.

Avec cette 20e création sous chapiteau, qui entremêlera technologies, poésie et, bien entendu, les indispensables numéros de haute voltige, le cirque fondé par Guy Laliberté explore la coexistence entre humains et animaux en réimaginant notre monde.

Évoluera sur scène la protagoniste Future – prénom guère anodin, pressent-on – aux côtés d’une galerie de personnages qui uniront «leurs forces pour reconstruire leur planète petit à petit, à l’image de l’endroit où chacun de nous aspire à vivre», apprend-on par communiqué.

Masque destiné au nouveau spectacle du Cirque du Soleil, Echo. Photo: Cirque du Soleil

Masque destiné au nouveau spectacle du Cirque du Soleil, Echo. Photo: Cirque du Soleil

Fort du récent succès de son spectacle Kooza, le Cirque du Soleil promet de surprendre de nouveau et, fidèle à son habitude, d’en mettre plein les yeux avec cet «univers aux mille et une couleurs» faisant écho à l’avenir de la Terre.

Le cirque derrière Alegría fera honneur à sa tradition en présentant Echo en première mondiale à Montréal, ville qui a vu naître l’entreprise qui rayonne aujourd’hui de par le monde.

Billets en vente le 17 octobre
Représentations dès le 20 avril 2023

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L’inauguration du nouvel espace du MEM au Carré Saint-Laurent est encore reportée!

https://twitter.com/B_Chapdelaine/status/1583236432390340609

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1926476/mem-centre-memoires-montrealaises-retard-2023

On blâme la pandémie, mais il y a une raison plus particulière spécifique au musée:

La pandémie a aussi entraîné son lot de retards, dont celui du recueil d’une centaine de témoignages – de personnalités bien en vue de la métropole, mais aussi de gens moins connus – pour les futurs visiteurs.

Un aspect intéressant, utiliser l’intersection à côté comme une part de l’exposition:

Une partie de l’espace du MEM, complètement vitré, permettra de rappeler l’histoire de la ville à travers le carrefour historique de « la Main » et de la principale artère commerciale de Montréal.

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Via Reddit Mtl… et également vu sur la page d’accueil du site Centre des sciences de Montréal
:roll_eyes:

image


Edit: Oh ! À peine 15 minutes plus tard, ce message n’apparaissait plus sur ce site web. :thinking:

En marge de la COP15, l’entrée pour les 5 musées de l’Espace pour la vie sera gratuite :

Réservation requise : https://espacepourlavie.ca/unis-avec-la-cop15-pour-la-protection-de-la-biodiversite

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Le Musée du Montréal juif semble ouvert sur Saint-Laurent dans le Mile-End, avec une exposition gratuite. C’est aussi une belle occasion de profiter de l’architecture du Lux.
https://twitter.com/claudedeschenes/status/1599549509918330881?s=20&t=azePIL0_4u5G4Khwns5Juw

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Musée des beaux-arts de Montréal Place aux femmes artistes en 2023

PHOTO ÉRIC LAJEUNESSE, FOURNIE PAR LE MBAM

Françoise Sullivan

L’année 2023 sera d’abord celle de la femme au Musée des beaux-arts de Montréal. Avec sept expositions, dont un hommage à Françoise Sullivan, actuellement dans sa 100e année, une célébration du design au féminin et des expos consacrées aux artistes Marisol et Nalini Malani.

Publié à 7h00

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Éric Clément
Éric Clément La Presse

Françoise Sullivan

31 octobre 2023 – 18 février 2024

PHOTO GUY L’HEUREUX, FOURNIE PAR LE MBAM

Hommage à Paterson, 2003, Françoise Sullivan. Collection de l’artiste.

Hommage appuyé à Françoise Sullivan l’automne prochain. Le musée célébrera la signataire de Refus global qui a marqué l’histoire de l’art du Québec avec ses créations dans tant de domaines, de la danse à la performance en passant par la peinture, la photographie et la sculpture. Le MBAM lui a réservé le Carré d’art contemporain, où elle présentera des peintures récentes, des photographies et des œuvres de la collection du musée.

Marisol – une rétrospective

7 octobre 2023 – 21 janvier 2024

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Américano-Vénézuélienne née à Paris, Marisol (1930-2016) a marqué la scène de l’art contemporain avec des sculptures en bois intégrant des objets du quotidien, des dessins, des photos et des gravures. Inspirée par l’expressionnisme abstrait et l’art précolombien, elle a eu le souci écologique précoce et un vif attrait pour la représentation de la femme. L’exposition est une initiative du Buffalo AKG Art Museum.

L’univers au creux des mains – Pensées et splendeurs de la Colombie autochtone

3 juin – 1er octobre

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Le musée présentera la plus importante expo d’art colombien hors de Colombie. Organisée par le Los Angeles County Museum of Art, le Museum of Fine Arts de Houston et le Museo del Oro, de Bogotá, l’exposition a été conçue d’un point de vue autochtone et non eurocentrique, en collaboration avec les Autochtones Arhuacos, explique Erell Hubert, conservatrice de l’art précolombien au MBAM. L’expo sera constituée de 400 œuvres : céramiques, pendentifs, masques, textiles, aquarelles et sculptures.

Par-delà les frontières, de Nalini Malani

23 mars – 20 août

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Âgée de 76 ans, l’artiste indienne Nalina Malani est une peintre et vidéaste féministe dont le travail est ancré dans l’histoire et la philosophie. Le musée présentera son installation Can Your Hear Me ? [M’entends-tu ?], œuvre de 9 canaux diffusant 88 animations graphiques, et sa série performative City of Desires. Par ailleurs, une vidéo de Nalini Malani sera projetée sur la façade du pavillon Michal et Renata Hornstein, de la tombée du jour à 23 h, de février à août.

Parall(elles) – une autre histoire du design

18 février – 28 mai

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Grande expo sur la contribution des femmes dans le domaine du design en Amérique du Nord, le déploiement conçu par Jennifer Laurent, la conservatrice des arts décoratifs et du design au MBAM, présentera 250 objets et œuvres d’art datant de 1850 à nos jours. Avec des découvertes étonnantes de ces femmes qui ont trop souvent travaillé dans l’ombre d’un artiste masculin. Comme Clara Driscoll qui élaborait le design des lampes de Louis Comfort Tiffany. Un hommage mérité, une réparation historique.

Consultez la page de l’exposition

Le clan du Loup – L’art de Dempsey Bob

18 mai – 10 septembre

PHOTO RACHEL TOPHAM, FOURNIE PAR LE MBAM

Aigle et peuple de l’ours, 2013, Dempsey Bob, sculpture. Collection Michael Audain et Yoshiko Karasawa.

Sculpteur issu des communautés autochtones tahltan et tlingit, dans le nord-ouest du Canada, Dempsey Bob est connu sur la scène internationale pour ses œuvres mi-traditionnelles, mi-contemporaines. Le musée lui consacrera une exposition avec 70 œuvres provenant de collections muséales et privées.

Le pop art dans la collection du MBAM

31 août 2023-24 mars 2024

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Hommage au pop art l’été prochain avec des œuvres des années 1950, 1960 et 1970. La commissaire Iris Amizlev est en train de regrouper des installations, tableaux, dessins et estampes d’artistes canadiens et étrangers associés (au moins en partie) au pop art comme Pierre Ayot, Edmund Alleyn, Joyce Wieland, Eddie Squires, Eduardo Paolozzi et bien sûr Andy Warhol.

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Montréal lance un troisième appel à projets pour des ateliers d’artistes

Portail Constructo | 9 décembre 2022

Montréal lance un troisième appel à projets pour des ateliers d'artistes. Crédit : Ville de Montréal

La Ville de Montréal invite les organismes culturels et gestionnaires immobiliers à but non lucratif à déposer un projet dans le cadre du volet 2 du Programme de soutien à la rénovation de bâtiments accueillant des ateliers d’artistes.

Les projets sélectionnés pourront bénéficier d’une subvention allant jusqu’à 5 M$ pour la réalisation de travaux de rénovation, de construction ou d’agrandissement d’ateliers d’artistes.

Conçu de manière à assurer la pérennisation d’espaces de création abordables, le programme requiert de présenter un mode d’occupation d’au moins 20 ans par le porteur de projet. Le dépôt doit se faire avant le 13 février 2023.

Au terme des deux autres appels à projets pour la réalisation de travaux de rénovation, de construction ou d’agrandissement (volet 2 du programme), quatre organismes ont été retenus à ce jour. Ces projets offriront environ 22 000 mètres carrés d’ateliers abordables supplémentaires destinés à un peu plus de 450 artistes.

Source : Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif

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Les visites en musée n’ont pas repris leur vigueur pré-pandémie

Le pavillon Michal et Renata Hornstein du Musée des beaux-arts de Montréal. Photo: MBAM, Annie Fafard

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Caroline Bertrand

15 décembre 2022 à 6h00 - Mis à jour 15 décembre 2022 à 8h06 2 minutes de lecture

Les musées n’ont pas retrouvé leur prospérité d’avant la pandémie, constate une enquête de l’Institut de la statistique du Québec dévoilant les plus récents résultats annuels sur le nombre d’entrées dans les musées, les centres d’exposition et les lieux d’interprétation.

En 2021, 6,8 millions de personnes ont visité un établissement muséal au Québec, indique le bulletin La fréquentation des institutions muséales en 2021. Si ce nombre d’entrées excède de loin les 3,9 millions de 2020, il demeure néanmoins bien moindre que la moyenne de 2015 à 2019, qui se chiffre à 15,2 millions d’entrées.

Avec une diminution de 63 %, la région de Montréal a enregistré en 2021 une baisse des niveaux de fréquentation plus élevée que la moyenne québécoise, établie à – 55 %. La métropole comporte néanmoins 12 des 30 établissements les plus fréquentés de la province.

En 2021, l’intégralité des établissements ont dû composer avec une baisse moyenne d’entrées comparativement à la moyenne de 2015-2019. Ce sont les musées d’art qui ont subi la baisse la plus prononcée (- 72 %), tandis que les musées de sciences s’en sont mieux tirés, avec une diminution de 35 %.

Du côté des écoles, les jeunes ont encore moins visité les établissements muséaux en 2021 qu’en 2020, la fréquentation scolaire passant de 181 000 entrées en 2020 à 173 000 l’an passé, et ce, malgré les assouplissements des mesures sanitaires — un résultat très loin de la moyenne annuelle de 903 140 visites enregistrées entre 2015 et 2019.

Toutes catégories d’établissements muséaux confondues, ce sont les musées de sciences ainsi que les lieux d’interprétation d’histoire, d’ethnologie et d’archéologie qui ont attiré le plus de visiteur.euse.s en 2021.

Rent | Art Center & Museum (montrealartcenter.com)

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Je ne comprend pas comment un article peut sortir le 15 décembre 2022 avec comme fond principale des données de 2021…

Je comprend que les données de 2022 ne sont sûrement pas encore accessible dans leur entièreté, mais cet article d’actualité parle d’une situation totalement différent alors que la pandémie pesait beaucoup, mais beaucoup, plus lourd comme si c’était la situation aujourd’hui.