15 décembre 2024
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Great angle!!
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J’avais complètement zappé que cet îlot était celui du défunt Hôtel Queen, démoli en 1988 (je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi Héritage Montréal n’a pas pu empêcher cette destruction– mais c’est une autre histoire).
Cependant, selon plusieurs sources, dont le site imtl.org, la façade aurait été conservée pour être réutilisée dans un projet immobilier futur. En consultant les rendus des projets sur cet îlot (et il y’en a plusieurs) je n’ai pas vu de version intégrant cette façade. Quelqu’un aurait-il des informations à ce sujet ?
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Les pierres de façades ont été numérotées et conservées longtemps, mais devant l’incertitude du projet il semble qu’elles se soient perdues avec le temps. Ensuite rien de véritablement concret n’a été sérieusement proposé et je ne me rappelle pas avoir vu des esquisses incluant ces vieilles pierres. Donc des décennies d’hésitation qui ont fini par avoir raison du beau rêve original. 
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De l’hôtel Queen c’est cette portion construite en 1926 qu’on avait conservée pour un éventuel projet de réutilisation. Cette section fut à son tour détruite en 1995.
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Merci pour l’article, @Stu , ça résume bien l’affaire… J’ajouterais même : une affaire très montréalaise, plus ça change, plus c’est pareil !
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Bien sûr, on peut parler de la résistance des promoteurs qui préfèrent un terrain vague pour le développement d’un projet, que l’intégration d’une structure ancienne qui coûte plus cher à réaliser. Comme nos lois et règlements ne sont pas assez sévères et efficaces, en n’obligeant pas les propriétaires à entretenir suffisamment un immeuble inoccupé pour une question de sécurité publique. On obtient systématiquement le même mauvais résultat.
C’est alors toute la communauté et la ville qui perdent au change par la disparition d’immeubles emblématiques. Ainsi on banalise au passage et de façon permanente, le paysage urbain, qui pourtant donne toute la personnalité à une ville et la distingue de toute autre.
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Surtout que cela aura pris 36 ans avant la première pelletée de terre. Le promoteur de l’époque, qui souhaitait déjà en 1983 démolir l’immeuble (ce que la ville avait refusé puisqu’il devait intégrer la façade à son projet), a patiemment attendu – et sûrement contribué à – ce que l’immeuble devienne dangereux, pour finalement le démolir.
Et ensuite ? Eh bien… il n’y a jamais eu de suite. Le projet n’a jamais vu le jour, et le promoteur a fini par revendre le terrain. Résultat : nous avons hérité d’un terrain vague pendant 36 ans et perdu un immeuble patrimonial historique, pourtant chargé d’histoire.
Une histoire qui, hélas, se répète bien trop souvent !
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Je me suis amusé à lire le deuxième article. Depuis cette époque, Que ‘on voulait bloquer des projets par peur de perte de stationnement! A cette il n’avait pas de piste cyclable sur saint Denis, alors on pointait les bouches de métro!
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Le 2024-12-24
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