Le revêtement est très réfléchissant. J’aime beaucoup. On remarque des bandes de métal noir plutôt mattes sur la portion tour qui viennent d’être installées.
It’s really rather blah without an opposing tower on the north east corner of the lot. Here’s hoping they can get to that phase of the project relatively quickly.
Ils ont dit il y a quelques mois lors des consultations du PUM2050 que la phase 2 était dans un stade de conception avancé.
Je me croise les doigts pour qu’il commence les travaux cet été, deux ans après la phase actuelle.
Le 12 decembre
DSC04236 copy by Foofoo MacShoe, on Flickr
Il y a des chances si c’est du locatif, car ce marché roule bien actuellement. Toutefois les condos sont vraiment au ralenti. En ce qui me concerne l’important c’est l’offre de logements pour le centre-ville, indépendamment de la formule. Car la densification démographique renforce l’économie du coeur de Montréal et amène davantage de services dans son sillon.
Baby Tower
Dommage effectivement, car le promoteur était prêt à aller plus haut mais la ville ne semblait pas ouverte à l’idée. Pourtant dans le contexte de pénurie de logement, on y voit une certaine contradiction. Un 150-170m aurait été certainement agréable à l’oeil autant qu’aux besoins locatifs, sans trop gêner la ligne d’horizon et le respect du plan d’urbanisme
Il faut que la ville mette en place un zonage incitatif et échanger de la hauteur contre des $$ (la loi le permet désormais depuis juillet 2024).
En fait, je rêve de la création d’une “bourse du zonage”, où des promoteurs peuvent acheter des crédits de densification de propriétaires (ex des églises patrimoniales). Ça aiderait à densifier tout en sauvant le patrimoine. La carotte au lieu du bâton. Idem pour des échanges avec des OBNL qui ont un terrain à construire, ils pourraient recevoir de l’argent de promoteurs en échange de densité supplémentaire pour le promoteur.
À l’image de la bourse du carbone.
Ce n’est pas exactement ce qui s’est passé.
Lors de la création du PPU du secteur, l’administration a changé le plan d’urbanisme pour autoriser 170 mètres. Le règlement d’urbanisme a été laissé à 120 mètres, pour conserver un encadrement qualitatif plus serré du projet. C’est expliqué dans le PPU.
Le promoteur pouvait donc proposer un PPCMOI jusqu’à 170 mètres pour rejoindre les modifications accordées à la carte des hauteurs et densités.
Cadillac Fairview n’a jamais proposé un projet de plus de 120 mètres à la ville, et celle-ci ne s’est donc jamais prononcée sur la question.
TLDR:
L’intention de la ville est une hauteur de 170 mètres, avec un encadrement serré pour la qualité, comme mentionné au PPU.
Visiblement, ça n’intéressait pas CF de faire cela (voir l’édifice qui se construit en ce moment).
On change le plan d’urbanisme pour autoriser 170m mais le règlement d’urbanisme a été laissé à 120m? Ça ne me parait pas très cohérent. Et que veut dire “un encadrement serré pour la qualité”? Qu’entend-t-on par qualité? Est-ce qualifié? Si l’intention est de provoquer un upgrade vers la “qualité”, il faut croire que cette façon de procéder n’est pas optimale puisque ça n’a donné aucun résultat ici. Est-ce que ça implique qu’on permet donc des projets de moindre qualité si ils respectent le règlement d’urbanisme (ici 120m)? C’est assez fâchant, il me semble. Les leviers vers la qualité semblent mals calibrés.
C’est cohérent si on regarde les outils que possède la ville pour bonifier un projet. Le PPCMOI est cet outil.
La ville a moins de leviers pour bonifier un projet de plein droit. Il y a une attente raisonnable de pouvoir développer son terrain en fin de compte, à l’intérieur des paramètres permis par la ville. Pour un PPCMOI, un projet peut être rejeté par l’arrondissement, ou encore des procédures référendaires.
C’est donc une recherche de bonification de la part du promoteur pour faire accepter son projet. Nous avons vu ces bonifications dans plusieurs projets, par exemple Canoë que tu sembles bien apprécier.
Ce sont des professionnels qui s’occupent de juger des qualités d’un projet. Un projet en PPCMOI passe devant les spécialistes de l’arrondissement et ensuite le CCU. Par la suite, c’est le test des consultations publiques.
Ce n’est pas un mauvais point qu’on pourrait avoir des leviers pour assurer la qualité qui sont plus universels. En ce moment, il y a le passage obligé devant le CCU pour les surhauteurs. Le PPU a voulu donner l’outil qui existe pour aller plus loin. Mais on ne peut pas forcer un promoteur à faire un projet en PPCMOI. C’est son choix.
Il ne faut jamais perdre de vue qu’il y a des droits associés à la propriété et son droit d’en jouir. Un arrondissement a déjà perdu en cours pour avoir refusé un projet rejeté par le CCU. Le rejet a été considéré abusif. C’était un projet “pas beau”. La question dépasse les simples procédures de la ville à mon avis.
Ce n’est pas parce que c’est discrétionnaire que ça ne doit pas être basé sur des critères clairs (sans que ça ne soit normatif). C’est probablement la raison pour laquelle ils ont perdu en cours.