Pas évident comme situation Selon moi la nurserie devrait prendre en charge le remplacement des arbres, c’est son erreur et il y a une vraie gêne
Conus orangeus.
Blague à part, cela fait depuis le covid (voire avant) que cet arbre avait été assassiné par une succession de conducteurs indélicats.
Je ne sais pas s’il y a moyen de faire replanter? Il y avait eu blitz de plantation d’arbres il y a 1-2 ans dans le quartier, mais cet emplacement n’était pas inclus.
Je pensais que c’était une espèce endémique mais en réalité c’est une espèce invasive qui affecte surtout les infrastructures mal entretenues. Ça prend beaucoup de temps et de ressources pour contrôler la population.
(Je n’étais pas sûr d’où mettre ceci donc n’hésitez pas à déplacer mon message dans un fil plus approprié si nécessaire)
On a procédé dans les derniers jours à une coupe assez importante d’arbres dans la ruelle entre les rues Nicolet et Valois, juste au nord d’Hochelaga. Je ne sais pas si c’est en lien avec les travaux au Collège de Maisonneuve ou parce que les arbres étaient malades mais c’est bien dommage, je crois qu’il y avait notamment des lilas parmi les arbres coupés.
Avant via Google Maps:
Étrange en effet, puisqu’il s’agissait de jeunes érables et d’un lilas (bien vu) qui étaient en bonne santé. Il y avait peut-être un érable de Norvège, espèce exotique envahissante, mais dans ce contexte, ça ne valait pas la peine de le couper seulement pour ça.
Il y avait encore de l’élagage aujourd’hui, j’ai du contourner en chemin vers le métro mais j’irais voir les résultats cet après-midi
Trappe pour l agrile du frene. Verifier si il y a les insectes à proximités.
De nouvelles photos de la ruelle après l’élagage ce matin, on a coupé plusieurs des branches plus basses des arbres restant
On a aussi étrangement laisser cet arbre très jeune:
Ça semble être un jeune catalpa qui va faire beaucoup d’ombrage dans quelques années. Je n’arrive pas à comprendre le but de leur intervention, je suis curieux de voir la suite.
Montréal : Un objectif de 500 000 arbres d’ici 2030
La Ville de Montréal sollicite l’aide des secteurs privé et institutionnel pour atteindre son objectif de planter un demi-million d’arbres sur son territoire d’ici 2030.
Depuis 2020, elle en a planté 180 000, mais la tâche commence à se compliquer. La grande majorité des espaces disponibles sur les terrains municipaux ont déjà été utilisés.
Résumé
Montréal veut inciter le secteur privé à planter plus d’arbres
Un camion arrose un arbre récemment planté en bordure de la rue Boileau, dans l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.
Photo : Radio-Canada / Olivier Bachand
Publié à 4 h 00 HAE
La Ville de Montréal sollicite l’aide des secteurs privé et institutionnel pour atteindre son objectif de planter un demi-million d’arbres sur son territoire d’ici 2030.
Depuis 2020, elle en a planté 180 000, mais la tâche commence à se compliquer. La grande majorité des espaces disponibles sur les terrains municipaux ont déjà été utilisés.
Plus le temps passe, plus on doit faire des projets qui sont ambitieux, qui sont difficiles, c’est-à-dire justement de venir déminéraliser, enlever de l’asphalte, pour pouvoir planter. Parce que dans nos parcs, dans les espaces qui étaient verts, on a déjà fait le gros du travail, explique la responsable du dossier au comité exécutif, Laurence Lavigne Lalonde.
Au cours des dernières années, plusieurs arrondissements ont créé de nouvelles fosses de plantations sur les trottoirs, plus grandes que les anciennes, afin d’y planter des arbres, des arbustes et des plantes.
Mais ces projets sont impossibles à réaliser à certains endroits.
Il faut trouver des sites qui sont capables d’accueillir de la déminéralisation, il faut s’assurer de voir ce qu’il y a en dessous de l’asphalte pour voir s’il y a des infrastructures, des tuyaux, du gaz, etc., indique Laurence Lavigne Lalonde.
On a toujours des surprises, il y a des infrastructures vieillissantes qui n’apparaissent pas toujours sur les plans. À l’excavation, il y a parfois des déceptions, ajoute Marie-Andrée Blouin, conseillère en planification du Service des grands parcs.
Vingt-cinq fosses ont été aménagées et cinq autres agrandies en bordure de la rue Boileau, dans l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, pour y planter des arbres, des arbustes et des plantes.
Photo : Radio-Canada / Olivier Bachand
Mettre à contribution les secteurs privé et institutionnel
Depuis qu’elle a lancé son programme de déminéralisation il y a sept ans, la Ville a retiré 15 000 mètres carrés d’asphalte et de béton, soit l’équivalent de deux terrains de football, pour y planter des arbres.
Le programme a été élargi cette année pour permettre aux secteurs privé et institutionnel de présenter des projets et d’obtenir des subventions. Jusqu’à 60 % des coûts d’un projet de déminéralisation visant la plantation d’arbres peuvent être couverts.
Alors que 80 % du territoire montréalais est minéralisé, la contribution des entreprises et de l’ensemble des propriétaires de grands terrains, comme le réseau de la santé, sera cruciale pour faire croître la canopée dans la métropole, croit Laurence Lavigne Lalonde.
Tout le monde doit faire sa part pour qu’on puisse atteindre nos objectifs. Souvent dans les milieux plus institutionnels, on a des grands espaces asphaltés et ça contribue beaucoup aux îlots de chaleur.
Une citation de Laurence Lavigne Lalonde, responsable des grands parcs au comité exécutif de la Ville de Montréal
Selon le professeur spécialisé en foresterie urbaine Christian Messier, de l’Université du Québec à Montréal, l’administration Plante emploie une bonne stratégie.
Une fois qu’on a atteint une certaine densification en ce qui concerne la plantation d’arbres dans les aires publiques, il faut aller dans le privé et c’est souvent là où on trouve les îlots de chaleurs les plus importants et où on pourrait avoir les impacts les plus grands. Donc, ça m’apparaît tout à fait logique.
4:09
Téléjournal Montréal
Un objectif de planter 500 000 arbres à Montréal d’ici 2030
Le reportage télé d’Olivier Bachand.
Convaincre les entreprises
Selon la SOVERDI, un organisme qui orchestre des projets de plantation sur des terrains privés, les subventions sont essentielles pour convaincre les entreprises de se joindre à l’effort.
Son directeur général, Simon Racine, affirme que les incitatifs financiers sont d’autant plus nécessaires lorsqu’il faut enlever du béton et de l’asphalte.
Dès qu’il y a de la déminéralisation, les coûts explosent. Ce sont des projets qui vont coûter des fois trois ou quatre fois plus cher qu’un projet classique.
Une citation de Simon Racine, directeur général de la SOVERDI
Selon lui, retirer l’asphalte d’une seule case de stationnement pour planter un arbre peut coûter jusqu’à 2500 $. Un montant qui peut décourager les petites entreprises qui ont moins les moyens d’aller de l’avant.
Photo avant : la SOVERDI a retiré de l’asphalte pour planter des arbres et des arbustes dans la cour arrière de ce complexe de logements de l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.
Photo : Ville de Montréal
Photo après : la SOVERDI a retiré de l’asphalte pour planter des arbres et des arbustes dans la cour arrière de ce complexe de logements de l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.
Photo : Radio-Canada / Olivier Bachand
Simon Racine pense que les centres commerciaux doivent aussi emboîter le pas en sacrifiant une partie de leurs grands stationnements, ce qu’ils sont peu enclins à faire pour le moment.
La plupart du temps, on ne voit pas le taux d’occupation des stationnements à 100 % chaque jour, donc il y aurait des possibilités de réduire la part de stationnement pour augmenter la canopée à Montréal. Ce sont des endroits à privilégier.
De nombreuses études montrent que plus vous avez d’arbres autour de votre commerce, plus votre commerce devient agréable et va attirer des clients. Donc, ça pourrait même être bénéfique sur le plan économique pour ces commerces-là, renchérit Christian Messier.
Selon les plus récentes données, la canopée couvre 24 % du territoire montréalais. L’administration Plante veut atteindre 26 % l’an prochain.
À lire et à écouter :
le reportage au Téléjournal
Planter 500 000 arbres d’ici 2020, un objectif qui se complique
Environnement : Comment planter un demi-million d’arbres d’ici 2030?
Youtube : La Ville de Montréal aura besoin de la collaboration du secteur privé si elle veut atteindre son objectif de planter un demi-million d’arbres d’ici 2030. La grande majorité des espaces disponibles en bordure des rues, dans les parcs et les terrains municipaux ont déjà été utilisés et les projets sont de plus en plus coûteux, puisqu’on doit retirer de l’asphalte et du béton pour planter de nouveaux arbres.
Olivier Bachand donne plus de détails.
Reportage vidéo à CBC aussi
Montreal wants to plant trees on commercial land — and will foot half the bill
- 5 hours ago
- News
- Duration1:49
City efforts to plant trees and increase green space on public and private property alike face a challenge: they’re running out of places to plant.
Sur un autre sujet concernant les programmes de plantation d’arbres
Le gouvernement canadien commence tout juste à mesurer la survie des premiers arbres mis en terre dans le cadre de sa promesse d’en planter 2 milliards en une décennie.
Les responsables de Ressources naturelles Canada « réaliseront des enquêtes techniques cet été pour évaluer l’état général des sites de plantation au moyen de mesures sur le terrain et de techniques de télédétection », a confirmé le ministère fédéral par courriel.
Ottawa n’a pas souhaité chiffrer ses attentes, faisant valoir qu’« il faut de nombreuses années pour arriver à en savoir plus sur la capacité des arbres à survivre ».
Dans le cadre du projet d’aménagement d’une microforêt à Saint-Laurent, un projet provenant du budget participatif de la Ville, l’arrondissement a mis la liste des essences d’arbres qui seront plantés
Essences d’arbres
- Aesculus glabra (marronnier glabre)
- Amelanchier canadensis (amélanchier du Canada)
- Amelanchier laevis (amélanchier glabre)
- Betula papyrifera (bouleau à papier)
- Betula populifolia (bouleau gris)
- Carpinus caroliniana (charme de Caroline)
- Carya cordiformis (caryer cordiforme)
- Catalpa speciosa (catalpa de l’ouest)
- Cladrastis kentukea (virgilier à bois jaune)
- Cornus alternifolia (cornouiller à feuilles alternes)
- Fagus grandifolia (hêtre à grandes feuilles)
- Juglans nigra (noyer noir)
- Juniperus virginiana (genévrier de Virginie)
- Larix laricina (mélèze laricin)
- Liriodendron tulipifera (tulipier de Virginie)
- Ostrya virginiana (ostryer de Virginie)
- Picea glauca (épinette blanche)
- Pinus resinosa (pin rouge)
- Pinus strobus (pin blanc)
- Populus tremuloides (peuplier faux-tremble)
- Quercus bicolor (chêne bicolore)
- Quercus macrocarpa (chêne à gros fruits)
- Quercus rubra (chêne rouge)
- Salix nigra (saule noir)
- Tsuga canadensis (pruche du Canada)
La variété des essences peut varier selon la disponibilité.
Wow ça fait longtemps que je n’ai pas vu une plantation de peuplier. C’est un arbre interdit dans de nombreuses villes en raison de sa taille et de sa faible longévité, mais quel bel arbre, capable de créer de l’ombrage rapidement !
Je suis content aussi de voir qu’on ne plante aucun érable. Il aurait peut-être juste manqué du caryer oval.
Je ne comprends pas pourquoi ces arbres n’ont pas été abattus avant pour limiter l’expansion de l’agrile
« Seuls les frênes morts et à risque de chute situés dans les secteurs achalandés seront prélevés », précise la SEPAQ, ajoutant que les travaux seront menés de manière à minimiser l’impact sur le milieu naturel et préserver l’habitat des espèces fauniques environnantes.
« Des arbres resteront au sol ou à demi-coupés pour continuer à offrir nourriture, abri ou perchoir aux oiseaux, reptiles ou insectes du milieu, en plus d’enrichir le sol lors de leur processus de décomposition », est-il précisé.