L’état de l'automobile au Québec - Habitudes, constats et tendances

Un autre article sur Culdesac, Tempe, Arizona

Avec une carte du quartier

L’aspect architecture est intéressant aussi

à l’émission radio Tout un matin

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Pas sûr où cette belle vidéo devrait être partagée:

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Hausse du nombre de décès sur les routes, du nombre de blessés graves, du nombre d’infractions pour conduite dangereuse : le bilan routier des six premiers mois de 2024 du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) semble confirmer que le partage de la route est de plus en plus difficile dans la métropole.

L’augmentation, année après année, de la circulation sur l’île de Montréal, à laquelle s’ajoutent les nombreux chantiers routiers, serait à la base d’un cocktail dangereux où se mêlent impatience des automobilistes et hausse des comportements dangereux.

C’est du moins l’interprétation de l’organisme Piétons Québec, qui a pris connaissance des chiffres fournis par le SPVM à Radio-Canada.

‘‘Oui, les automobilistes peuvent être distraits par beaucoup de choses, mais les cyclistes et les piétons également. Certains regardent leur téléphone en se déplaçant ou portent des écouteurs.’’ - André Durocher, le directeur des relations avec la communauté et de la sécurité routière chez CAA-Québec

À ce que je sache, c’est pas aux piétons qu’on donne des contraventions de conduite dangereuse :roll_eyes:

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Reportage à CBC

How Montreal drivers are making the city’s roads more dangerous

Statistics from the Montreal police show deaths, injuries and dangerous driving offences on the city’s roads are on the rise in 2024.

Dans le Devoir, un livre sur la culture de l’automobile au Québec

Dans un essai qui paraît ces jours-ci, l’historien Étienne Faugier, maître de conférences à l’Université Lumière Lyon 2, remonte aux sources de la « dépendance à l’auto » qui règne chez nous. L’essai Les Québécois au volant. La révolution de l’automobilisme dans la région de Québec est une version bonifiée de sa thèse de doctorat, publiée en 2013 par l’Université Laval et celle de Lyon.

Le professeur a consacré sa thèse à Québec, « ville de char » par excellence, où les voies réservées aux autobus et le projet de tramway sont dénoncés comme des nuisances par une partie de la population. Ces opposants aux transports collectifs exigent aussi que l’hypothétique « troisième lien » entre Québec et Lévis — réclamé depuis 1909 — soit réservé aux voitures.

La facture de la congestion routière dépasse désormais six milliards et pourrait même atteindre dix milliards d’ici 2030, s’inquiète la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), au moment où tout indique que le trafic est de retour à ses niveaux prépandémiques.

C’est ce qu’on apprend dans un nouvel avis de l’Observatoire Grand Montréal de l’organisme représentant 82 municipalités, paru ce mardi. On y souligne que l’an dernier, « les coûts totaux de la congestion dans la région métropolitaine ont atteint 6,1 milliards de dollars, ce qui représente 2,1 % du PIB de la région ».

La congestion routière du Grand Montréal a coûté 6,134 milliards de dollars aux automobilistes en 2023, selon le calcul de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Un chiffre qui pourrait atteindre 10 milliards en 2030, si la tendance prépandémique se maintient.

À l’époque de l’inflation, même le trafic « coûte cher ». Le temps perdu sur la route, les frais supplémentaires en carburant et l’usure des véhicules sont seulement trois des paramètres pris en compte par la CMM pour calculer le coût des embouteillages. Toutes proportions gardées, le coût de la congestion routière « augmente d’année en année », estime Jean-Charles Hamel, conseiller en recherche pour la CMM. Selon les calculs de l’équipe, les automobilistes pourraient débourser jusqu’à 10 milliards en 2030, si les tendances observées avant la pandémie se maintiennent.

Selon lui, les chiffres démontrent que la circulation sur les routes de la région métropolitaine de Montréal remonte essentiellement au niveau prépandémique. Pendant la pandémie, la circulation sur les routes avait nettement diminué, mais elle semble reprendre de plus belle. « On a hâte d’avoir accès aux données de 2024, mais on est assez sûrs qu’aujourd’hui la congestion est environ la même qu’en 2019. »

Vers un populisme automobile ?

À l’heure où l’opposition officielle au conseil municipal de Montréal se cherche un candidat en vue des élections prévues en 2025, on peut se demander si un virage en U en matière de transport peut survenir à Montréal.

https://www.lapresse.ca/dialogue/opinions/2024-09-26/circulation-a-montreal/vers-un-populisme-automobile.php

On oppose parfois à l’objectif de fluidité le désir d’« apaiser la circulation ». Circuler et le faire en paix sont pourtant des objectifs parfaitement conciliables. Par exemple, on peut imaginer les axes Papineau et De Lorimier allant chacun dans un sens unique pleine largeur, avec possibilité de virer à gauche partout, mettant ainsi fin à l’étranglement de cet axe qui constitue tout de même une route nationale reliant deux des principaux ponts (Jacques-Cartier et Papineau-Leblanc). À vitesse réduite, surveillée très strictement par des radars photo, on aurait inventé la « fluidité apaisée ». On pourrait même y interdire la circulation cycliste en la redirigeant vers des rues parallèles. Eh oui, ce genre de mesure est envisageable pour peu que l’on résiste aux protestations des lobbys.

There is so much to unpack in this… my favourite part is he thinks banning bikes will solve traffic, and that people against personal vehicles driving through their neighbourhoods causing pollution and killing people HAVE to be part of the bike lobbyists…

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Luc Chartrand, pour référence, est un anti apaisement de la circulation et anti mobilité durable, et ce depuis longtemps. Voilà une perle de 2010 qui a très mal vieilli:

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Wow… je me demandais aussi pourquoi personne n’avait encore partagé cet article… je viens d’apprendre quelque chose!

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Tiré de l’article. :laughing:

Sociologie 101: cette affaire n’est pas foncièrement différente de celle qui a vu Ville Mont-Royal, dans les années 60, clôturer son territoire pour empêcher les Montréalais d’y pénétrer. Un ghetto pour les riches. De Ville Mont-Royal à Plateau-Ville-Mont-Royal.

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Riche = se promener en vélo et transport collectif

Pauvre = se promener en char

It all makes sense now!

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J’ai fini par me farcir le texte en entier (j’imagine que je suis maso). Quel bouillie pour les chats. C’est tellement car-brained, c’est pas bon pour ma pression.

Inutile de commenter tout point par point, je n’ai pas la journée à mettre là-dessus. Un point m’a fait tiqué cependant:

Pour justifier cette appropriation, on a inventé le concept d’une « circulation de transit » qui serait moins morale que d’autres. Outre le pléonasme évident – toute circulation n’est-elle pas un transit entre un point et un autre ? –, il y a derrière ce concept un jugement de valeur purement arbitraire sur les besoins de déplacement des gens – les vilains venant bien sûr des autres quartiers ou des banlieues.

Ce que ce journaliste semble ne pas comprendre, c’est que le transit c’est une circulation qui passe au travers d’un quartier et qui ne s’y arrête pas. La circulation de transit, ça passe sur une artère, pas une rue locale. Personne ne veut qu’on prenne sa rue comme raccourcie, tout le monde comprend que c’est désagréable et dangereux.

En banlieue pour éviter que les flux automobiles viennent dans les quartiers résidentiels, ont a des systèmes viaires très hiérarchisés et plein de filtres modaux (cul-de-sac, chemins tortueux, etc) qui redirigent les automobiles sur des gros boulevards, ce que tout le monde trouve correct en passant.

Quand en ville on tente de faire la même chose (sens uniques, déviateurs, etc), on passe pour un dangereux militant. Pourtant on parle de milieux beaucoup plus denses et donc beaucoup plus à risque d’accidents.

Toute la fausse moralité que ce journaliste utilise dans son texte est un immense sophisme. Il n’y a pas de vertueux contre des vilains. Juste des citoyens qui sont tannés de vivre dans des environnements dangereux. Tout le monde à le droit de pouvoir vivre sur une rue sécuritaire.

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On reste journaliste à vie?

Il a pris sa retraite de Radio-Canada en 2020!

I

Pas moi qui le dit, mais c’est l’entête dans son texte d’opinion:
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l’oppression c’est quand je ne peux plus tuer des cyclistes avec ma Mercedes :pensive:

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Some of my friends are possibly working on opinion pieces in response to this. I’m not a good writer (especially in French), but someone who is on here I’d highly recommend to respond to it:
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Luc Ferrandez réplique à Luc Chartrand

Dans une lettre publiée dans le journal La Presse, intitulée «Vers un populisme automobile?», le journaliste Luc Chartrand critique l’espace accordé aux vélos à Montréal.

«Il se trompe totalement […] Il se trompe parce qu’il va amener encore une fois, sans le vouloir, un parti qui voudrait s’en prendre à Valérie Plante vers la défaite. C’est impossible de gagner avec ces arguments-là. Pour plusieurs raisons. Il s’en prend aux pistes cyclables, aux saillies de trottoirs, aux coins de rue verdis, aux voies réservées pour les autobus pour comme causes de la circulation.»

Luc Ferrandez