Industrie des médias et de l'information

It would seem that the Courrier Laval news site was either compromised or sold overnight.

Instead of their feed loading news, it now reports information from “PME Assurance”.

If they were sold, they haven’t published anything about it. And that’s after they have started publishing AI generated articles - which is already horrible on its own.

Est-ce que “Courriel Laval News” est différent du Courrier Laval? https://courrierlaval.com fonctionne toujours bien, mais l’adresse de ton feed est effectivement compromise.

It has always been hxxp://CourrierLavalNews.com. That’s their English language service.

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TikTok a démenti la nouvelle

La caricature de Côté

Par André-Philippe Côté, Le Soleil

14 janvier 2025 à 04h00

(André-Philippe Côté)

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Entrevue avec la ministre du Patrimoine à l’émission 24•60

Il faut s’inquiéter d’Elon Musk, prévient Pascale St-Onge | 24•60

La ministre Pascale St-Onge s’inquiète de la désinformation et de l’influence grandissante des géants du web et de leurs patrons milliardaires, comme Elon Musk qui songerait à acheter les parts américaines du réseau social TikTok.

Voici l’entrevue qu’elle a accordée à Anne-Marie Dussault, à 24•60

Résumé

Vie numérique L’arme de combat contre les milliardaires

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Pour déjouer ce qu’ils considèrent comme une prise de contrôle par Elon Musk, Jeff Bezos et Mark Zuckerberg des plateformes numériques et de l’internet, des chercheurs et entrepreneurs du Canada et d’Europe vous proposent de vous joindre à une nouvelle plateforme entièrement participative.

Aux claviers, citoyens ! Pour déjouer ce qu’ils considèrent comme une prise de contrôle par Elon Musk, Jeff Bezos et Mark Zuckerberg des plateformes numériques et de l’internet, des chercheurs et entrepreneurs du Canada et d’Europe vous proposent de vous joindre à une nouvelle plateforme entièrement participative.

Publié à 7 h 00

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Alain McKenna
Alain McKenna La Presse

Le projet a un nom : FreeOurFeeds. Libérez nos fils sociaux. Des milliardaires. Ou en tout cas, des dirigeants qui ont manifestement les mains dans la pâte, et qui semblent s’activer ces jours-ci pour promouvoir leur propre vision du monde et privilégier le rendement financier au détriment de l’expérience d’utilisation.

Ce projet est lancé quelques jours à peine après que le grand patron de Meta, Mark Zuckerberg, a rejoint Elon Musk dans le groupe très sélect des milliardaires de la techno qui semblent privilégier les profits et la désinformation à la modération des contenus. M. Zuckerberg a annoncé au début janvier que ses plateformes, Facebook, Instagram et Threads, laisseraient leurs utilisateurs déterminer eux-mêmes la véracité des faits présentés dans leurs fils d’actualité.

Meta déménagera par ailleurs de la Californie au Texas ses modérateurs restants. Zuckerberg s’inquiète que ses employés californiens ne partagent pas son opinion sur les enjeux sociaux du moment.

En ce sens, Zuckerberg et Meta rejoignent Elon Musk et X, dont l’approche a fait des millions de mécontents, ce qui a souri au réseau Bluesky. Bluesky a vu son nombre d’utilisateurs passer de 10 à 27 millions au cours des trois derniers mois, soit depuis que X a relâché ses propres règles sur la modération des contenus.

Place publique numérique

« Les réseaux sociaux promettaient à une époque de devenir la place publique numérique », expliquent les créateurs du projet, qui comprennent des dirigeants de la Fondation Mozilla, des chercheurs de l’organisme sans but lucratif New_ Public et quelques autres personnalités, dont l’entrepreneur technologique montréalais Philippe Beaudoin1. « Sous le contrôle de milliardaires et de spéculateurs, ces réseaux ont dégénéré en outils qui maximisent les profits et poussent un programme corporatif que ne renierait pas Donal Trump. »

« Nous pensons qu’il existe un autre avenir où ce contrôle peut être remis aux citoyens. »

Bluesky est le premier réseau social ouvert qui a réussi à percer la barrière des effets de réseau, constate Philippe Beaudoin, ex-cofondateur d’Element AI, dans un échange de courriels avec La Presse. « Les gens y viennent, trouvent leur communauté et y restent. C’est en grande partie parce qu’ils ont misé sur la facilité d’utilisation. C’est aussi facile d’utiliser Bluesky que n’importe quel autre réseau social. »

Le défi, c’est de s’assurer qu’un écosystème riche et diversifié se construise sur l’infrastructure ouverte qu’ils ont bâtie, continue Philippe Beaudoin. « C’est comme ça qu’on peut empêcher que cette infrastructure soit capturée par un milliardaire. »

Le projet FreeOurFeeds a un échéancier : trois ans. Il a une lourde tâche devant lui : convaincre le public de financer à hauteur de 4 millions de dollars américains la mise en place d’une fondation qui s’approprierait et assurerait le fonctionnement et l’indépendance d’une technologie décentralisée à l’abri d’une éventuelle prise de contrôle par un seul dirigeant. À terme, FreeOurFeeds souhaite récolter 30 millions US pour assurer la réalisation de son projet.

AT Protocol et fédivers

L’essentiel de cet argent servirait à assurer la continuité de la technologie qui anime le réseau social Bluesky, appelée AT Protocol. AT Protocol a été créé par quelques employés de Twitter en 2019 puis essaimé en 2021, bien avant le rachat de l’entreprise par Elon Musk, pour devenir une plateforme entièrement indépendante.

Cette technologie est présentée comme un moyen fiable et décentralisé d’assurer l’authentification des usagers, la découvrabilité des contenus, l’interopérabilité des réseaux et la sécurité des renseignements personnels.

C’est ambitieux. On peut déjà avoir un aperçu de son fonctionnement sur Bluesky, où les utilisateurs peuvent créer un compte à partir des serveurs du réseau (comme bsky.social), ou à partir de leur propre nom de domaine (comme lapresse.ca). Le fait d’utiliser un nom de domaine pour s’identifier complique la vie des utilisateurs anonymes et des créateurs en masse de faux comptes.

Ce n’est pas gagné d’avance non plus. Bluesky doit rivaliser avec d’autres réseaux sociaux et leur propre protocole d’interopérabilité, appelé ActivityPub. Mastodon et Threads, entre autres, utilisent ce modèle. On peut partager des contenus entre ces deux réseaux grâce à ActivityPub, qui n’est pas tout à fait compatible avec AT Protocol.

On peut quand même partager des contenus entre Bluesky et Mastodon, mais pour mener à l’établissement d’une véritable constellation de réseaux sociaux indépendants et compatibles entre eux, ce que certains appellent déjà le « fédivers », il reste quelques différences à aplanir entre ces protocoles. D’ailleurs, lundi, le PDG de Mastodon, Eugen Rochko, a lui aussi annoncé que son réseau social deviendrait un organisme à but non lucratif afin d’éviter de devenir « la propriété d’une seule personne ».

Il ne reste plus qu’aux citoyens du numérique à adhérer au mouvement.

1. Lisez l’article « De meilleurs réseaux sociaux s’en viennent »

CBC announced overnight that they are expanding their news service nationally, including Quebec.

Hurray!

P.S.: It seems that Courrier Laval fixed their website.

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Le « This is » rappelle un peu le « ICI » de Radio-Canada :slight_smile:

It makes me think of the current CBC Radio One identifier…

This is CBC Radio One. 88.5FM in Montréal (or 104.7 in the West End). Ta, ta, ta-ta.

I do have to say, Ici Première’s one is very catchy.

Vous écoutez Ici Radio-Canada Première, au 90 (virgule) 7 à Ottawa et Gatineau. Du cœur aux idées.

Musk est vraiment « petit »…

Vu sur Bluesky

Musk is deleting the check marks for all of the Premiers except for Danielle Smith. Now would be a good time for Ford to send a message back by cancelling that Starlink deal.
#onpoli
#cdnpoli

Source: @joelmacleod.bsky.social on Bluesky

It’s more complicated than only Danielle Smith has a blue check.

Blue Checks: Scott Moe, Tim Houston, Susan Holt, Danielle Smith

Grey Check: Andrew Furey

No Checks: Doug Ford, Francois Legault, Dennis King, Wab Kinew, David Eby

Source: Bluesky

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L’argent des géants du web vient des utilisateurs qui ne se rendent pas compte de leur pouvoir. Le fait de quitter en bloc une compagnie, c’est lui dire : on te coupe les fonds si tu continues à faire telle affaire.

Ghayda Hassan, fondatrice du Réseau des praticiens canadiens en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent

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Plus que jamais il faut renforcer les réseaux de nouvelles officiels pour justement contrer le plus possible la désinformation qui malheureusement prend du galon avec la très mauvaise foi des X et autres Facebooks de ce monde.

Suprême algorithme

C’est aussi de plus en plus politique, pour des plateformes sociales à tout le moins. Ça l’est plus, en tout cas, que pour Amazon ou Spotify. Ces deux-là ont tout intérêt à vous encourager à adhérer à leurs programmes d’abonnement mensuel ou annuel pour générer des revenus. On peut rejoindre Amazon Prime en trois clics.

Il en faut au moins deux fois plus pour annuler ce même abonnement. C’est la même chose pour la plupart des services par abonnement, y compris les infolettres, cela dit. Le succès de bien des entreprises numériques n’est jugé que de façon superficielle par leur nombre d’abonnés ou d’utilisateurs réguliers.

Mais il y a plus. « Supprimer un profil n’est pas si simple pour un réseau social, puisque chaque compte représente un élément minimal, mais essentiel au bon fonctionnement des algorithmes de recommandation », explique Camille Alloing, professeur de communications et directeur du LabFluens, le laboratoire sur l’influence et la communication de l’UQAM.

Par exemple, le fonctionnement de Facebook repose sur son fameux Social Graph, qui a évolué au fil des années pour englober les contacts immédiats de l’utilisateur, leurs propres contacts, les intérêts de tout ce beau monde, leur historique de navigation, leur géolocalisation, etc…

La co-porte-parole de Québec solidaire Ruba Ghazal attend que les médias québécois fassent la même chose avant de déserter X. « Si les médias ferment leur compte, Québec solidaire va fermer son compte », a-t-elle laissé tomber.

En attendant, « il faut que les citoyens nous entendent ». Il est « parfois compliqué » de rejoindre les journalistes, a-t-elle expliqué. Quand une nouvelle surgit, par exemple lors du décès d’une personnalité publique, il est plus facile de publier un message sur X, qui sera ensuite repris par différents médias. « Il y a une demande de réagir vite. On répond à cette demande. Si les médias ne sont plus là, je vous le dis, on quitte », a-t-elle indiqué.

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je ne comprends pas de rester sur X quand c’est juste des robots qui réagissent aux publications ou des gens qui écrivent des bêtises

Le journal le Monde en quitttant X a mentionné qu’il y avait très peu de visites sur son site Web qui a été faites en cliquant sur un lien publié sur X

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Ce qui se passe sur X quand c’est le « free for all »

Ads featuring fake CBC articles have inundated the social media platform X in recent weeks. The ads are designed to lure Canadians into a sophisticated scam that uses Russian internet infrastructure, CBC News has found.

CBC News’ visual investigations unit has investigated both the internet infrastructure behind the ads — leading from a Barrie, Ont., provider, to the Netherlands, to Russia — as well as the spoofed accounts from local businesses sharing the ads.

Dozens of accounts on X, formerly Twitter, have shared the ads, which often feature sensationalist headlines focusing on Conservative Leader Pierre Poilievre or NDP Leader Jagmeet Singh.

If a user clicks on the Poilievre ad, for example, they are brought to a fake CBC-style article that features a fake transcript of an interview between the Conservative leader and Guy Lepage, the host of the Radio-Canada program Tout le monde en parle.

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… Pourquoi ?

« Surtout à cause d’Elon Musk, je déteste ses prises de position d’extrême droite, et son salut nazi a été le geste de trop ! », répond le Dr Juneau.

« Le réseau X était de plus en plus infesté de gens de droite, désagréables et imbéciles, ajoute-t-il. La communauté sur Bluesky est très civilisée, et beaucoup de scientifiques et médecins sont là. »

Pourquoi les scientifiques tiennent-ils à être présents sur les réseaux sociaux ? « Twitter a longtemps été un espace privilégié pour l’échange d’informations entre chercheurs, partage de résultats, annonces de recrutement, promotion d’évènements scientifiques », mentionne Jean-Frédéric Morin, politologue à l’Université Laval…