Industrie des médias et de l'information

On note le même phénomène dans le monde de l’urbanisme. La plupart des experts et chercheurs universitaires ont migré vers Bluesky

31 janvier 2025

La Coopérative nationale de l’information indépendante (CN2i), aux prises avec une dette de 6 millions de dollars, étudie un scénario au terme duquel tous ses journalistes et certains de ses actifs pourraient passer entre les mains de La Presse.

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Sophie Thibault a annoncé sa retraite

La cheffe d’antenne de TVA Nouvelles, Sophie Thibault, a annoncé lundi soir qu’elle prendra sa retraite le 19 juin prochain.

La journaliste était de retour en ondes après avoir suivi des traitements pour soigner un cancer de la peau, qui s’est déclaré en 2017.

Après 37 ans à TVA, dont 23 ans à la barre des grands bulletins du 22 h, puis du 17 h, la journaliste a annoncé son départ à la fin de son bulletin de 18 h.

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La Ville de Montréal est enfin sur Bluesky

J’imagine que le pseudonyme sera éventuellement modifié pour montreal.ca

C’est le bon compte, car c’est Philippe Sabourin lui-même qui a publié le nom du compte sur Bluesky

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La mise à mal des institutions démocratiques par le président américain Donald Trump, l’emprise des géants numériques sur le partage d’information et l’avènement de l’intelligence artificielle ouvrent la voie à une désinformation décomplexée et de plus en plus difficile à contrer. Le Québec et le Canada sauront-ils résister à ces vents polarisants? Il y a lieu d’espérer, mais aussi de s’inquiéter.

Le Forum économique mondial (FEM) place la désinformation et la mésinformation au premier rang des “risques” auxquels les sociétés devront faire face “à court terme”; un horizon qu’il fixe à 2027.

Selon le Global Risks Report 2025, produit par le FEM, le phénomène est particulièrement nourri par “la polarisation sociale”. Un concept qui se définit par “des divisions idéologiques et culturelles réelles ou perçues entre les communautés”.

Le blocage des médias d’information traditionnels canadiens sur Facebook et Instagram ajoute au risque de laisser du terrain à la désinformation, souligne Mme Carignan. Selon la chercheuse, trois Canadiens sur quatre ne savent pas qu’ils n’ont pas accès à de l’information professionnelle sur Meta actuellement.

Les plateformes comme X (anciennement Twitter) et Meta sont aussi plus campés politiquement qu’avant, note-t-elle. Elon Musk (X) est une figure de proue controversée au sein l’administration de Donald Trump, alors que Mark Zuckerberg (Meta) a lui aussi assisté à l’assermentation de président en janvier dernier.

Les algorithmes [sur ces plateformes] poussent du contenu qui fait dissensus, qui attire et crée des débats, rappelle Mme Carignan.

Avec la désinformation, le risque n’est pas tellement que les gens ne croient pas à des choses qui n’existent pas ou qui sont fausses, c’est qu’ils ne croient pas à des choses qui sont vraies.

Une citation de David Morin, professeur à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke

Je n’aurais jamais pensé qu’on serait aussi rapidement dans une situation aussi orwellienne.

Une citation de Dre Angela Rasmussen, virologue et chercheuse à l’Université de la Saskatchewan

Charles Gaba ne mâche pas ses mots : en procédant de la sorte, l’administration Trump procède à des autodafés comme l’avait fait le régime nazi dans les années 1930. Cette fois, “ce sont des autodafés numériques”.

“Ils effacent ces informations parce qu’ils veulent prendre des décisions en fonction de leurs politiques, plutôt qu’en fonction des données probantes”, déplore-t-il.