Immeubles patrimoniaux (restauration, démolition, façadisme) - Discussion

Voici Habitat 67 comme vous ne l’avez jamais vu (et comme il aurait dû être)

Photo: Capture d’écran YouTube Unreal Engine

Sliman Naciri

21 mai 2023 à 20h43 - Mis à jour 21 mai 2023 à 22h32 2 minutes de lecture

À quoi ressemblerait Habitat 67 si la vision de son architecte, Moshe Safdie, s’était concrétisée dans sa totalité?

Le Hillside Sample Project, qui est le fruit d’une collaboration entre le studio de design Safdie Architects et l’agence de création Neoscape, répond précisément à cette question, puisqu’il permet de découvrir la version achevée de cette icône architecturale montréalaise…en format numérique.

Érigé dans les années 60, le complexe brutaliste n’avait pas pu être finalisé, faute de financement. Moshe Safdie – qui avait soumis ses plans pour l’Exposition universelle de 1967 – avait été contraint d’opter pour un modèle réduit de son œuvre, le moment de sa construction venu.

En s’appuyant sur la technologie de l*‘Unreal Engine*, ce moteur de jeu vidéo développé par Epic Games, le Hillside Sample Project permet à qui le souhaite de déambuler virtuellement à travers le site, tel que le maître des lieux l’avait imaginé.

Cette reconstitution peut également servir de source d’inspiration et de «point de référence interactif pour les architectes, ingénieurs et urbanistes qui œuvrent à bâtir de meilleurs lendemains», estime les développeurs d’Unreal Engine.

Visite virtuelle

La visite virtuelle d’Habitat 67 peut-être réalisée de plusieurs façons. Il est possible d’explorer Hillside et l’Exposition universelle en autonomie ou bien de suivre une visite guidée par Moshe Safdie lui-même. De quoi satisfaire les électrons libres, tout comme les personnes préférant un parcours balisé.

Notons que ce service est seulement accessible via ordinateur et n’offre pas de compatibilité avec les appareils mobiles.

Initialement, la réalisation d’Habitat 67, dont le coût était estimé à 45M$, devait comprendre des lots d’appartements capables d’accueillir jusqu’à 1500 personnes, des bureaux, une école, un hôtel et même un musée. Avec un budget de seulement 15M$, le projet n’a pas été en mesure de se déployer entièrement…jusqu’à aujourd’hui, grâce à la technologie.

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Quelques rénovations que j’ai vu ce matin:



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Vieux-Montréal Des immeubles du XIXe siècle démolis

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Cet hiver, la Ville avait demandé et obtenu un ordre de la justice forçant la destruction de ces bâtiments, dont la construction est estimée à 1875. Montréal blâmait l’entretien défaillant par le propriétaire précédent, qui y a opéré un petit hôtel pendant une trentaine d’années.

Des immeubles du XIXe siècle viennent d’être démolis, à l’intersection de l’avenue Viger et de la rue Saint-Hubert, en raison de leur instabilité. Au grand dam des défenseurs du patrimoine.

Publié hier à 13h25

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Les ouvriers s’activent depuis la fin de la semaine dernière pour mettre à terre ces constructions, situées à quelques dizaines de mètres de la zone patrimoniale du Vieux-Montréal et voisin immédiat du bâtiment historique des Archives nationales.

Cet hiver, la Ville avait demandé et obtenu un ordre de la justice forçant la destruction de ces bâtiments, dont la construction est estimée à 1875.

En février 2020, le promoteur immobilier Kevin Hazout a acheté cet ensemble immobilier. Trois mois plus tard, un mur mitoyen est retiré, « affectant irrémédiablement l’intégrité structurale des Bâtiments », selon la juge Katheryne A. Desfossés, de la Cour supérieure, qui a ordonné les démolitions. Ces travaux « ont été réalisés de façon irréfléchie et incompétente, au point de rendre dangereuse la poursuite de tout travail dans l’immeuble », conclut un rapport d’ingénieur cité par la justice.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Les immeubles avant leur démolition

Une partie aurait été potentiellement réchappable, mais M. Hazout se disait financièrement incapable de faire ces travaux de sauvegarde. Résultat : « Il apparaît que la démolition de tous les bâtiments constitue le seul moyen réaliste d’effectuer la démolition des bâtiments [de la rue] Saint-Hubert qui menacent indéniablement la sécurité du public », a tranché la juge Desfossés.

« C’est vraiment regrettable », a réagi Dinu Bumbaru, porte-parole de Héritage Montréal. « On comprend les enjeux de sécurité publique, mais en même temps, la Ville a une responsabilité claire en matière de patrimoine bâti, notamment ici aux abords du Vieux-Montréal. »

« De voir qu’à cause d’un mauvais entretien, on perd ces bâtiments-là, c’est absolument triste », avait déploré Robert Beaudry, l’élu responsable de l’urbanisme à la Ville de Montréal, en avril. « On trouve ça déplorable. Notre objectif, c’est vraiment de bien faire les choses et que dans le projet de remplacement, on puisse récupérer des choses. »

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Des travaux semble s’amorcer dans cet édifice pour l’ouverture prochaine d’un commerce/bar. Hâte de voir ce qui émergera.

Montréal Des découvertes archéologiques derrière le siège social d’Hydro

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Des objets du XVIIIe et du XIXe siècle ont été découverts derrière le siège social d’Hydro-Québec, à Montréal.

Des objets du XVIIIe et du XIXe siècle ont été découverts en plein cœur du centre-ville de Montréal, derrière le siège social d’Hydro-Québec. Ces rares objets ont été trouvés dans le cadre de fouilles archéologiques organisées par la société d’État.

Publié à 0h00

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Jérémy L’Allier
Jérémy L’Allier La Presse

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Parmi les vestiges datant du XVIIIe siècle, on retrouve des fragments de poterie de grès salin et de faïence dans un état de préservation remarquable. On estime que ces objets datent du début du régime anglais, lorsque la population a commencé à s’installer hors des fortifications de Ville-Marie. Bien qu’aucune trace de bâtiments datant de cette époque n’ait été trouvée, des lotissements octroyés à la fin du XVIIIe siècle prouvent une occupation de ce terrain.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Parmi les vestiges datant du XIXe siècle, on retrouve une multitude d’objets comme de la vaisselle richement décorée, des retailles de cuir et des objets utilisés en cordonnerie. Il y a aussi des ossements de bœuf, porc, mouton et des instruments de boucherie. La qualité des objets trouvés évoque la possibilité d’une certaine richesse des personnes qui vivaient sur le site. « On pense que les gens qui habitaient cet endroit avaient un statut social élevé », indique Martin Perron, archéologue chez Hydro-Québec.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Ces découvertes ont été faites dans le cadre de la démolition du stationnement du siège social d’Hydro-Québec, situé sur le boulevard René-Lévesque, entre les rues Saint-Urbain et Clark, dans le but d’y établir un espace public. Depuis les années 1980, Hydro-Québec organise des recherches archéologiques lors des travaux d’aménagement et de développement. « Nous avons des directives internes de préservation du patrimoine archéologique et culturel à Hydro-Québec », indique Martin Perron.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Les chercheurs ont également découvert les fondations d’une maison qui fait face à la rue Clark, datant du début du XIXe siècle. Ce bâtiment « exceptionnellement bien préservé » en plein cœur du centre-ville a impressionné les archéologues présents sur le site. On y retrouve aussi un puits presque intact à l’intérieur même de la maison.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

« On a de la chance qu’en recouvrant le site, le stationnement d’Hydro-Québec ait préservé tout ça », avoue Martin Perron. La présence de ces objets s’explique parce que lors de la construction du siège social dans les années 1950, il n’y avait pas encore de directives de préservation du patrimoine. Les archéologues présents ignorent pourquoi le bâtiment a été démoli à la fin du XIXe siècle

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Autour de 1890, une scierie a été construite dans la cour arrière de la maison de pierres. Le plancher de l’ancienne cour à bois est dans un état remarquable. Aucun objet associé à la coupe de bois n’a été trouvé sur le site. Cependant, d’anciens plans de la ville datant de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle indiquent la présence de celle-ci. La scierie a été active jusqu’à l’aménagement du siège social d’Hydro-Québec.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

La société de recherche anthropologique Arkéos est chargée par Hydro-Québec de mener la fouille du site. Les travaux ont débuté il y a quatre semaines dans le cadre de l’aménagement d’un espace public là où se situait le stationnement. Dès la première pelletée de terre, les archéologues ont trouvé des objets, chose peu commune dans le domaine. « C’est très rare qu’une chose de ce type arrive », ajoute Martin Perron. La fouille et l’analyse des objets découverts sont en cours.

Un trésor archéologique est découvert sous le stationnement derrière Hydro-Québec

Des archéologues en plein travail

Photo : The Canadian Press / Ryan Remiorz

La Presse canadienne

Publié hier à 21 h 47

Quelque part entre 1801 et 1825, une maison de pierres, bâtie sur une fondation fort bien faite, a vu le jour dans ce qui est aujourd’hui le stationnement du siège social d’Hydro-Québec, en plein centre-ville de Montréal.

Ce trésor archéologique d’une rare richesse, qui vient d’être mis au jour par des archéologues de la société d’État, raconte l’histoire de résidents aisés installés au bord du ruisseau de la côte à Baron, qui n’existe plus, avec front sur la rue Saint-Charles-Borromée, devenue par la suite la rue Clark, en plein cœur du Faubourg Saint-Laurent.

À cette époque, le Faubourg Saint-Laurent était en train de naître dans un secteur jusque-là agricole.

C’était un bourg populaire qui s’est aménagé à l’extérieur des murs de fortification autour du milieu du 18e siècle, où l’on retrouvait des artisans, des gens un peu moins nantis, des agriculteurs, venus s’installer ici en réponse à la densification de plus en plus forte à l’intérieur des murs des fortifications, raconte l’archéologue Martin Perron, responsable du site.

On a été chanceux!

La découverte était prévisible, raconte-t-il, puisqu’on avait trouvé d’autres vestiges lors des constructions d’édifices environnants, mais on ne s’attendait pas à trouver un site d’une telle richesse.

On a été chanceux! Les vestiges archéologiques se trouvent vraiment à faible profondeur sous le pavé de l’asphalte, se réjouit M. Perron.

Ce bâtiment, il est exceptionnellement bien préservé, dit-il. On a des fondations sur presque trois ou quatre pieds de hauteur avec les premières assises du mur d’élévation. On présume l’avoir dans son entier parce que le front est, qui donnait sur la rue Saint-Charles-Borromée, est sous l’actuel trottoir de la rue Clark.

Il ajoute qu’on a trouvé un puits d’eau à l’intérieur, ce qui était assez commun, mais c’est assez inusité d’en trouver aussi bien préservé enfoui. On a la couche de construction, les fondations, dans laquelle on a trouvé plusieurs matériaux de construction et surtout des petits éclats de pierre qui ont été taillés pour bien s’insérer dans les fondations du mur.

Des archéologues à la recherche d’artéfacts

Photo : The Canadian Press / Ryan Remiorz

Mystérieux tessons du 19e siècle

La cache aux objets précieux ne s’arrête pas là, bien au contraire, poursuit-il, expliquant que l’on a découvert de nombreux artéfacts datant, pour la grande majorité, du 19e siècle, mais on a quand même retrouvé quelques tessons, en grès salin et en faïence, qui remontent assurément à la seconde moitié du 18e siècle, soit vers le début du régime anglais, et qui représentent un premier mystère, raconte l’archéologue.

Ça, c’est la grande question. Est-ce que ce sont des tessons épars qui ont été laissés là lorsqu’il y a eu des gens de passage près du ruisseau? Peut-être des agriculteurs? Mais sur les plans antérieurs, on n’a aucune trace d’aucun bâtiment ou d’aucune activité autre qu’agricole. Il n’y avait pas de construction connue. Ces artéfacts sont orphelins pour le moment, mais c’est hyper intéressant et on veut continuer les recherches pour essayer de trouver d’autres niveaux peut-être associés à cette occupation de seconde moitié du 18e siècle.

La caverne d’Ali Baba

Pour ce qui est des objets directement associés à la maison, c’est la caverne d’Ali Baba.

On a vraiment de tout, tout ce qui était utilisé à l’époque : vaisselle, vaisselle de présentation, des pichets, des assiettes, des bols dont certains sont quand même richement décorés.

On a toute la séquence de production de ces matériaux au 19e siècle avec des importations qui proviennent d’Angleterre, de France, des États-Unis, du Bas et du Haut-Canada. On a également des bouteilles de boissons gazeuses, de bière, de vin, des encriers, des objets pour l’hygiène courante, beaucoup d’ossements associés à l’alimentation des gens, dont plusieurs avec des traces de boucherie, du porc, du mouton, du bœuf.

Puis, un deuxième mystère est soumis aux chercheurs. C’est que la qualité des objets trouvés pointe en direction d’un propriétaire ou d’un locataire bien nanti, explique Martin Perron, alors que le Faubourg Saint-Laurent, au départ, c’est surtout un quartier populaire. L’hypothèse d’un occupant membre d’une profession libérale, comme un avocat ou un notaire, est dans l’esprit des fouilleurs.

Une troisième énigme

Enfin, une troisième énigme se présente. Ce bâtiment-là, pour une raison qu’on s’explique encore mal, a été rasé à la fin du 19e siècle, vers 1890, peut-être un peu avant. Cette maison a été mise à terre alors que le Faubourg Saint-Laurent, à cette époque, est en pleine expansion, en pleine effervescence. Est-ce qu’il y a eu un incendie? Est-ce que les bâtiments étaient maintenant vétustes?

L’archéologue Martin Perron sur les fondations de la maison du 19e siècle découverte à Montréal

Photo : The Canadian Press / Ryan Remiorz

Mais l’espace n’est pas demeuré inoccupé longtemps. Dès 1890, une scierie et une cour à bois s’y installent : scierie qui sera en activité jusqu’à la construction du siège social d’Hydro-Québec à la fin des années 1950. Ce qui reste du plancher de bois de la scierie est présentement exposé et s’étend probablement sous la portion du stationnement qui n’a pas encore été excavée, mais ne sera pas là longtemps, précise M. Perron, qui est d’abord intéressé par ce qu’il y a en dessous.

Ces vestiges seront éventuellement démantelés lorsqu’ils auront été documentés de façon plus systématique pour voir s’il n’y a pas des niveaux plus anciens qui pourraient être associés au Faubourg Saint-Laurent.

Les fouilles archéologiques en cours ne sont pas un sauvetage d’urgence avant construction. Bien au contraire, l’objectif était dès le départ de réaménager le stationnement en espace public. Les découvertes sont un bonus dont le public pourra profiter.

On veut en faire une place pédagogique, didactique et de repos qui va venir s’harmoniser avec l’esprit du Quartier des spectacles, donc un endroit où on va pouvoir venir se reposer, avec panneaux d’interprétation, des murales.

Ce moment pourrait prendre encore du temps, mais il sera accueilli avec plaisir, l’histoire étant souvent oubliée dans les différents projets urbains.

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Sur le compte Twitter de la SDC Centre-Ville

Après 6 ans de travaux, les rénovations de la flèche de la magnifique cathédrale Christ Church sont terminées! Un bâtiment historique qui contribue au paysage diversifié du centre-ville.

:camera: : @MuseeMcCordStew

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C’est drôle la couleur des pierres, on dirait presque qu’elles sont brûlées

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Montérégie Entre patrimoine historique et religieux

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

L’intérieur de la cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue, à Longueuil

Dans la foulée du succès du parcours culturo-spirituel des Sanctuaires du fleuve inauguré en 2016, deux nouveaux circuits à saveur patrimoniale et religieuse viennent d’être lancés en Montérégie, respectivement centrés sur des lieux d’intérêt et des personnages qui ont façonné la région actuelle. Muni de notre bâton de pèlerin féru d’histoire, nous avons arpenté ce dernier.

Mis à jour à 11h30

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Sylvain Sarrazin
Sylvain Sarrazin La Presse

Mis sur pied par le comité régional de tourisme religieux et spirituel de Tourisme Montérégie, sous la houlette de son président Michel Couturier, les deux nouveaux parcours sillonnent la Rive-Sud, de Varennes à Saint-Jean-sur-Richelieu en passant par le Vieux-Longueuil. Dans les deux cas, il est conseillé d’étaler les visites sur plusieurs jours, surtout si l’on désire s’attarder sur l’architecture, les récits et les artefacts exposés. Aussi, il faut bien vérifier les horaires d’ouverture, très variables d’un lieu à l’autre.

L’objectif est de faire découvrir des personnages qui ont eu une influence importante dans leur milieu, ont été audacieux, visionnaires et ont contribué à façonner le Québec d’aujourd’hui.

Odette Côté, directrice des communications de la congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie

Mme Côté insiste sur la valeur patrimoniale et historique des étapes, dépassant le seul cadre religieux

Une cocathédrale, une bienheureuse et une baronne

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Nombreux sont ceux qui n’ont jamais pénétré dans l’enceinte de la cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue.

Nombreux sont ceux à être passés devant la cocathédrale longueuilloise Saint-Antoine-de-Padoue sans jamais en avoir franchi le seuil. Elle s’avère pourtant gorgée d’histoire, et pas seulement arrimée au patrimoine religieux, puisqu’elle met en valeur les balbutiements de la ville elle-même.

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Ici, on découvre le tracé de deux personnages importants, à commencer par Marie-Rose Durocher, éducatrice et fondatrice des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie. Une chapelle avec son tombeau lui est dédiée au sein de l’édifice depuis 2004, agrémentée d’affiches munies de codes QR pour en savoir plus sur son histoire et son œuvre.

« Ici, on est sur les débuts de Longueuil. Au-delà des personnages, on redécouvre le patrimoine local, en redonnant aux citoyens la mémoire de la ville, qui est ce qu’elle est actuellement grâce à ces figures-là », explique Benoît Laganière, président d’assemblée de fabrique de la paroisse Saint-Antoine-de-Padoue.

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On ne peut que rester béat devant l’architecture extérieure (de style néogothique, avec dôme néobyzantin) et intérieure, impressionnante et richement ornée. Une de ses particularités : elle abrite deux orgues jouables en tandem. Au sous-sol se trouve un parcours muséal retraçant l’histoire de la cité, depuis les Premières Nations en passant par Charles Le Moyne et son château fort – aujourd’hui disparu –, le tout en suivant le fil d’artefacts d’époque remarquables. L’un des points focaux reste une autre figure forte, ayant joué un rôle clé local, et issue de la société civile : la baronne Marie-Charles Le Moyne. « Il s’agit de la seule femme à avoir obtenu le titre de baronne. Elle voulait être enterrée ici, avec sa famille », précise M. Laganière. Et son vœu a été exaucé, puisque son tombeau, visible à travers une baie vitrée, a été installé dans la crypte.

Au Centre Marie-Rose, l’éclosion d’une vie

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Pour les curieux souhaitant en savoir davantage sur Marie-Rose Durocher, il suffit de faire quelques pas vers le nord-est pour atteindre le musée et centre d’exposition érigé en son nom. On y découvre les lieux où vécut la religieuse, qui a beaucoup œuvré pour l’éducation des jeunes filles, garnis de mobilier, vêtements originaux, objets et reliques d’époque. « On présente les endroits où la fondatrice a vécu de sa naissance jusqu’aux premières résidences qu’elle a fondées en six ans », indique sœur Lisette Boulé. On peut ainsi arpenter sa chambre, son bureau de travail, la salle du chapitre où les décisions importantes se prenaient, ainsi que la chapelle bellement restaurée où elle priait. Une salle d’exposition a également été aménagée au sous-sol. On y découvre également l’héritage de la congrégation d’enseignantes, qui œuvre encore aujourd’hui dans diverses parties du globe. À deux pas du couvent, la maison de fondation est encore érigée sur place. Notez qu’il est nécessaire de prendre rendez-vous pour toute visite.

Pionnière des saintes

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

La basilique Sainte-Anne de Varennes offre un style romano-byzantin.

Bercé par le Saint-Laurent sur un site paisible et inspirant, le sanctuaire Sainte-Marguerite-d’Youville de Varennes rend hommage à la première religieuse née sur le sol canadien (1701-1771) ayant été canonisée.

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En arrivant, s’impose avant tout au regard la belle basilique Sainte-Anne de Varennes, achevée en 1887 dans un style romano-byzantin, bâtie sur le lieu de naissance de Marguerite d’Youville. Au fond de l’édifice, une chapelle a été aménagée pour accueillir son tombeau de granit. D’autres éléments de la basilique sont remarquables, notamment ses tableaux, dont celui dit Miraculeux, datant des années 1730. Juste derrière le bâtiment, une salle d’exposition retrace la vie et l’œuvre de la dévouée catholique ayant fondé les Sœurs de la Charité de Montréal (également appelées Sœurs grises), narrant ses interventions auprès des plus démunis, notamment par l’administration, la fondation ou le sauvetage d’institutions hospitalières ouvertes aux exclus, comme les lépreux. Plusieurs statues à son effigie ainsi que des objets d’époque sont présentés sur le site.

Miracles à Saint-Hyacinthe

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Les étapes de Saint-Hyacinthe permettent de découvrir la vie de trois figures locales, dans deux sites distincts. Le premier arrêt est la cathédrale Saint-Hyacinthe-le-Confesseur, où fut aménagé le tombeau de Louis-Zéphirin Moreau (1824-1901), instigateur de la construction de l’édifice et homme engagé politiquement et socialement auprès des travailleurs. Lui sont attribués plusieurs miracles, dont la guérison d’une fillette atteinte de leucémie. L’intérieur de la cathédrale impressionne par ses imposants lustres et sa blancheur éclatante brodée de dorures. Le second arrêt est situé à 2 km de là, au mausolée-columbarium du cimetière bordé par la rue Girouard. On y trouve deux oratoires, consacrés à Élisabeth Bergeron (1851-1936) et Aurélie Caouette (1833-1905), fondatrices de deux communautés locales, respectivement consacrées à l’enseignement à la campagne et à la méditation contemplative. Les installations sont minimalistes (on en apprend peu sur mère Caouette, à la vie empreinte de mysticisme), mais modernes, avec des artefacts d’époque exposés pour les visiteurs.

Une figure et un peuple

PHOTO FOURNIE PAR TOURISME MONTÉRÉGIE

Le presbytère et l’église de l’Acadie, à Saint-Jean-sur-Richelieu, accueillent de nombreux événements et abritent des guides costumés.

Enfin, sur le site de l’église et du presbytère de L’Acadie, à Saint-Jean-sur-Richelieu, on découvre certes Marie-Léonie Paradis, fondatrice des Petites Sœurs de la Sainte-Famille, mais aussi le contexte de la déportation des Acadiens au XVIIIe siècle. Une fresque murale et un monument commémoratif constituent un avant-goût de la visite, à laquelle des guides en costume d’époque prennent le relais. Des audioguides sont aussi offerts. Trois édifices peuvent être explorés, dont l’église Sainte-Marguerite-de-Blairfindie, datant de 1801, le calvaire et le presbytère, ce dernier abritant un musée démystifiant la vie locale au XIXe siècle, tout en exposant vêtements liturgiques et vases.

Consultez le circuit complet sur les personnages religieux

Consultez le circuit complet sur les lieux religieux

Les Ursulines se sont refait une beauté pour l’été

PHOTO FOURNIE PAR LE PÔLE CULTUREL DE LA CHAPELLE DES URSULINES

La chapelle des Ursulines a fait peau neuve.

Après des travaux de restauration étalés sur plus d’une année, la chapelle des Ursulines, à Québec, a fait peau neuve en donnant une seconde jeunesse aux plâtres, dorures et revêtements des jubés, le tout complété avec une peinture intégrale. Plusieurs œuvres d’art ont aussi été raccrochées aux murs du chœur des religieuses. En marge, la programmation culturelle annuelle du monastère a été dévoilée, comprenant conférences, concerts, parcours guidés et expériences sonores immersives.

Consultez le site du Pôle culturel de la chapelle des Ursulines

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Je n’avais pas remarqué que l’entrée sud de la gare windsor était aussi belle


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Je vais prendre des photos de ‘‘l’autre’’ entrée sud, qui est réservée aux employés, elle est encore mieux :wink:

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Voilà la dite entrée


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Effectivement ! Quel beau chandelier.

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Le charme suranné des immeubles anciens où le décor est unique, original, témoin d’une époque fastueuse. En dépit de nombreuses pertes, Montréal regorge encore malgré tout d’édifices impressionnants, fin 19ème début 20ème, du temps que la ville était encore la riche métropole canadienne. Un précieux legs qui reflète l’âme de la cité et qui constitue son irremplaçable trésor du passé à protéger à tout prix.

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384 St-Jacques. Façade récemment restaurée. Il reste du travail à faire pour la corniche cependant.

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Magnifique travail. Il y avait beaucoup à refaire quand on regarde à quoi ça ressemblait avant.

Une vue de l’édifice Savage, Lyman vers 1978.

Vers 1917, alors occupé par des bureaux du Canadien National.

1917v Canadian National Railways Building v6212

Et une gravure de l’édifice Savage, Lyman en 1872, juste après sa construction.

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