Immeubles patrimoniaux (restauration, démolition, façadisme) - Discussion

Pour ouvrir le bal, voici quelques photos que j’ai prises ce weekend de la Maison Rodier. Un immeuble construit en 1875 et qui a été restauré au cour des dernières années pour notamment accueillir La Piscine.

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6 messages ont été fusionnés à un sujet existant : 22-26 rue Notre-Dame O - 5 étages

Un autre projet mystérieux dans le Vieux, le dernier étage est strip de son revêtement et il y a des échafaudages à l’intérieur

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Le bâtiment faisait partie du projet BANK à l’époque, mais il n’avait jamais été restauré. Ça semble finalement le cas.

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We have a crane up for an unknown project?

Deuxième phase de restoration de la toiture de l’ancien Mont-St-Louis

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Métamorphose en vue pour deux grands bâtiments patrimoniaux


PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
L’hôpital de la Miséricorde, à Montréal

Aux prises avec plusieurs bâtiments patrimoniaux vacants, Montréal veut en reconvertir deux importants, l’hôpital de la Miséricorde et l’Institut des sourdes-muettes, afin d’y accueillir des familles, des étudiants, des sans-abri et des bureaux.

Publié le 3 juin 2021 à 5h00

PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD
LA PRESSE

HENRI OUELLETTE-VÉZINA
LA PRESSE

L’administration Plante présentera bientôt son plan pour les deux immenses ensembles immobiliers, a appris La Presse. Le premier, boulevard René-Lévesque, accueillerait une nouvelle tour de bureaux et de condos de 17 étages, ainsi qu’un refuge pour sans-abri, des logements étudiants et du logement social.

Le second, rue Saint-Denis, inclurait une résidence pour les étudiants de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ), du logement social, un CPE et des bureaux pour l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Façade de l’Institut des sourdes-muettes, qui sera redéveloppé par la Ville de Montréal

Les projets, qui seront confiés à des promoteurs privés, constituent un « bon exemple » de la vision de mixité sociale préconisée par l’administration actuelle, a fait valoir la mairesse Valérie Plante en entrevue téléphonique. Les bâtiments appartiennent actuellement à l’État québécois.

« Ce qu’on essaie de faire, c’est de travailler en amont et de faire du développement inclusif », a expliqué Mme Plante en entrevue avec La Presse. « Quand les promoteurs vont s’intéresser à ces lieux-là, ils vont savoir quelles sont les attentes. »

À cinq mois des élections, Mme Plante est bien consciente que les inaugurations ne se feront pas avant le scrutin. Mais elle espère que les plans serviront d’illustration de ses priorités et de feuille de route pour la prochaine administration.

« Ce qui m’a beaucoup choquée, c’est comment ça s’est passé avec le Children’s », a-t-elle dit, faisant référence à des promoteurs qui avaient obtenu le feu vert de la Ville pour le redéveloppement du site de l’ancien Hôpital de Montréal pour enfants en s’engageant à y construire du logement social, avant de renoncer à cet engagement. Une école avait aussi été évoquée : elle n’a jamais vu le jour. Dans ce dossier, « les besoins de la population, les besoins de l’arrondissement, les besoins de la Ville n’ont pas été pris en considération », a déploré la mairesse.

Projets mixtes

La Ville veut donc faire connaître clairement ses conditions pour autoriser le redéveloppement des deux sites.

Pour l’hôpital de la Miséricorde, la permission de démolir un bâtiment en mauvais état pour construire une grande tour de 17 étages de bureaux et de condos pourrait attirer un promoteur.

En échange, celui-ci s’engagerait à aménager les espaces pour des projets moins payants, nommément « 90 logements sociaux, 130 ateliers d’artistes, 60 studios pour la Maison du Père, 80 studios étudiants », ainsi qu’un espace culturel dans la chapelle.

Plans pour l’hôpital de la Miséricorde


** ILLUSTRATION FOURNIE PAR LA VILLE DE MONTRÉAL*
Extrait de la présentation de la Ville de Montréal pour le redéveloppement de l’hôpital de la Miséricorde


** ILLUSTRATION FOURNIE PAR LA VILLE DE MONTRÉAL*
Extrait de la présentation de la Ville de Montréal pour le redéveloppement de l’hôpital de la Miséricorde

« Les fonctions et les clientèles sont ségrégées de façon nette sur le site, sans cohabitation forcée », indique la présentation de la Ville. Sur le plan de la construction, le défi n’est pas mince. La Ville signale un « déficit d’entretien très important » et une « instabilité structurale ».

Dans le cas de l’Institut des sourdes-muettes, deux options sont envisagées par l’administration : la construction d’un nouveau bâtiment sur le grand terrain afin d’accueillir du logement social ou l’intégration d’un plus petit nombre d’unités dans les bâtiments actuels.

Plans pour l’Institut des sourdes-muettes


** ILLUSTRATION FOURNIE PAR LA VILLE DE MONTRÉAL*
Extrait de la présentation de la Ville de Montréal pour le redéveloppement de l’Institut des sourdes-muettes


** ILLUSTRATION FOURNIE PAR LA VILLE DE MONTRÉAL*
Extrait de la présentation de la Ville de Montréal pour le redéveloppement de l’Institut des sourdes-muettes

Des fonctionnaires municipaux y éliraient domicile, tout comme des étudiants de l’ITHQ. Liza Frulla, grande patronne de l’école, s’est d’ailleurs dite enthousiasmée par le projet. « Il faut que ça se fasse », a-t-elle affirmé.

Mais là encore, des défis techniques importants attendent les architectes : les fondations souffrent d’« affaissements, [de] déformations et [d’]infiltrations », indique la Ville.

« Il suffit de bien les adapter »

Pour le porte-parole d’Héritage Montréal, Dinu Bumbaru, la reconversion de ces ensembles pose des « défis importants », mais doit être saluée sur le principe. « Autant la Miséricorde que l’Institut des sourdes-muettes font l’objet de discussions depuis longtemps. Il faut se rendre compte que ce sont des ensembles pararésidentiels », explique-t-il.

« Ce sont des milieux de vie. Il suffit de bien les adapter. Est-ce qu’on peut sauvegarder les intérieurs ? On y retrouve des espaces magnifiques et chargés de mémoire. Il y a la marque de notre époque, mais il y a aussi la mise en valeur de notre histoire », dit M. Bumbaru.

À ses yeux, le piège à éviter est de « tout vider à tout prix ». « On peut faire beaucoup de choses en termes d’adaptation […] Malgré les apparences, c’est encore plus un sujet de société qu’il y a 30 ans. Les gens sont plus sensibles au patrimoine, les mobilisations sont plus nombreuses », dit le porte-parole.

Quand on fait le catalogue des ensembles patrimoniaux à Montréal, c’est majeur, et pas juste au centre-ville. Ça prend une pluralité d’usages, avec une vision d’ensemble, et surtout un pilote dans l’avion.

Dinu Bumbaru, porte-parole d’Héritage Montréal

Pour David Wachsmuth, professeur d’urbanisme à l’Université McGill, deux forces s’opposent dans des milieux urbains « vieillissants » comme Montréal. « Les vieux bâtiments sont de moins en moins bien adaptés à nos usages modernes, mais en même temps, les gens apprécient beaucoup, d’un point de vue historique, l’existence de ces bâtiments. La Ville est donc obligée d’équilibrer ces deux forces, en direction opposée », raisonne l’expert.

À ses yeux, un redéveloppement comme celui qu’envisage Montréal est « une option à explorer ». « Réaménager des sites avec beaucoup de logements, pour donner aux gens un endroit où vivre, au lieu de s’arrêter au fait que c’est un héritage et qu’on ne peut pas y toucher, c’est une approche intéressante », juge M. Wachsmuth. « Il existe des possibilités de réaménagement, mais parfois les règles du patrimoine empêchent que cela se produise. Ça prend donc une grande conversation », conclut-il.

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8 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Station de pompage Craig

Un projet de restauration de la façade du 3734, rue Notre-Dame Ouest, dans le quartier Saint-Henri

« Patrimoine en cours de RESTAURATION : édifice situé au 3734 rue Notre-Dame Ouest, Montréal, arrondissement du Sud-Ouest.

Cet édifice érigé en 1935, dont la façade était recouverte de tôle depuis au moins 40 ans, vient tout juste d’être dépouillé de ce parement contemporain.

Ce projet de restauration sera assurément à suivre avec attention au cours de la prochaine année !

Source de la photographie : Marc Dufour »

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Complètement incompréhensible cette tôle!!!

Tellement de bâtiments sur les rues commerciales ont été couverts de cette tôle horrible… Il faudrait qu’on m’explique la raison…

5kd74q

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Si on se remet dans le contexte de l’époque où c’est majoritairement arrivé 50-60-70, on a plusieurs vieux bâtiment, plusieurs vétustes ou mal entretenu ou juste pas entretenu. Si on prend un contexte que si les personnes n’avait pas grand budget, la tôle permettait de juste caché le laid, pas besoin de peinturer le bois écaillé, pas besoin de changer les vielles fenêtres en bois pourries, pas besoin de refaire les ardoises manquantes.

C’est vraiment pas une bonne solution, car ça crée souvent d’autres sous problèmes (infiltrations d’eau, moisissures, vermines, etc). Quand je vois des rangées de vieux triplex victorien et qu’un à encore ses ornements et que son voisin à une corniche en tôle, des lucarnes en tôles et un toit en tôles, je suis sûr que pour au moins 50% ou 60% du temps, les anciens revêtements sont encore présents.

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Oh non

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ouf j’aime pas ça…

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Construire sur un terrain patrimonial, mission impossible?


Le propriétaire du terrain s’inquiète de ne pas pouvoir démolir cette maison patrimoniale qui présenterait un risque important pour le public.Photo: David Flotat, Métro Média.

Métro | SAINT-LÉONARD | 9 novembre 2021 à 10h47 - Mis à jour 9 novembre 2021 à 12h31 | David Flotat - Métro

Lorsque Richard Doyle fait l’acquisition en novembre 2020 d’un terrain patrimonial situé sur la rue Jarry Est à Saint-Léonard avec comme projet d’y construire une nouvelle maison, il ne se doutait pas qu’il serait aussi difficile d’obtenir un permis de construire.

«J’ai engagé un architecte, un ingénieur de structure et un expert forestier pour qu’on respecte toutes les normes. Mais l’arrondissement refuse de nous laisser démarrer le projet.»

En cause, le non-respect des règlements de zonage concernant l’harmonisation avec les habitations voisines est avancé par la direction de l’aménagement urbain (DAUSE) de l’arrondissement.

«Le problème, c’est qu’on respecte ces normes avec les maisons voisines. Mais on nous dit qu’il faut se conformer à d’autres maisons de référence situées plus loin.»

Plusieurs ajustements ont été proposés par M. Doyle et son équipe responsable du projet, mais les discussions restent au point mort.

Habitant de Saint-Léonard depuis 1960, Richard Doyle connaît le coin et a conscience de la valeur du quartier. Il affirme vouloir concevoir une maison pour pouvoir y vivre avec sa femme malvoyante.

Mon projet est personnel, je ne veux pas construire d’immeubles multilogements ou une maison pour faire du profit. Je tenais à concevoir une habitation sécuritaire pour ma femme.

Richard Doyle


La maison présenterait d’importants dégâts dans sa structure. (Crédit Photo: David Flotat, Métro Média)

Maison patrimoniale

«La Maison Corbeil», une demeure patrimoniale érigée en 1885, se trouve sur le terrain et serait «l’une des cinq dernières maisons de ferme de Saint-Léonard qui témoignent de son passé agricole», selon la Division du patrimoine.

Celle-ci présente aujourd’hui d’importants dégâts, et risquerait de s’effondrer, ce qui inquiète Richard Doyle.

«Des squatteurs habitaient à l’intérieur jusqu’à il y a peu. Des enfants venaient parfois jouer dans la remise à côté de la maison. Cette maison représente un risque important et je voudrais la démolir au plus vite, car je ne peux pas l’assurer.»

Si un accident arrive, c’est moi qui en serais responsable.

Richard Doyle

Pas de démolition en vue pour l’instant, car un permis de construire doit être attribué avant de débuter ce processus, comme le veut la loi sur ce type de maison.


Crédit Photo : David Flotat, Métro Média.

L’arrondissement nous répond constamment que l’on doit respecter la réglementation concernant les terrains patrimoniaux à valeur exceptionnelle. On fait tout pour les respecter, mais ça n’avance pas.

Richard Doyle

«À retravailler», selon l’arrondissement

Dans un document transmis à la rédaction, la DAUSE reconnaît que devant les risques pour le public, la démolition de la maison est nécessaire.

Le nouveau projet devra toutefois être amélioré afin de rappeler la période historique de la maison originale.

«Bien que le projet de réutilisation du sol ne puisse être identique au bâtiment qui sera démoli, il y aurait lieu de prévoir une certaine similitude au niveau de la forme du bâti et de l’agencement des matériaux extérieurs», indique l’arrondissement de Saint-Léonard.

D’autres bâtiments de référence situés plus loin sur la rue Jarry auxquels devra correspondre la future maison ont été choisis en fonction de l’époque similaire à laquelle ils furent construits.

Une version révisée du projet sera présentée par Richard Doyle à l’arrondissement prochainement. Si celle-ci est approuvée, une demande de démolition devra ensuite être validée par le ministère de la Culture.

L’actuel propriétaire du terrain Richard Doyle s’inquiète de ne pas pouvoir démolir cette maison patrimoniale en ruines qui présenterait un risque important pour le public. David Flotat, Métro Média

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Le futur patrimoine moderne
http://www.neufarchitectes.com/fr/neuf50/dhier-a-aujourdhui-laire-des-caisses-populaires

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On est en retard, mais enfin un pas dans la bonne direction
Nouvelle formation en restauration des bâtiments patrimoniaux | Radio-Canada.ca