Immeubles patrimoniaux (restauration, démolition, façadisme) - Discussion

Restauration/rénovation terminée pour le chalet du parc Morgan dans MHM

C’est magnifique!

Page FB de l’arrondissement

Les travaux au chalet du parc Morgan sont maintenant terminés. :star_struck::tada:
Le magnifique bâtiment patrimonial a retrouvé son lustre d’antan grâce à d’importantes interventions sur la maçonnerie, la réfection des corniches, la restauration des portes et des fenêtres et la superbe toiture en ardoise.
Le chalet Morgan a été construit en 1931. Il est une des rares installations publiques montréalaises à donner accès à des vespasiennes (toilettes) à l’ancienne.

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On est tous pour la restauration du patrimoine, mais voici un exemple de la restauration au coin Laurier/Henri-Julien qui est, à mon avis, complètement inacceptable.

J’ai l’impression que l’entrepreneur fait absolument n’importe quoi. J’ai de la difficulté à comprendre que ce soit même permis.

Est-ce que les architectes ont fait des plans sans connaissance du patrimoine, qui ont été approuvés par la Ville?
Est-ce que l’entrepreneur ne les respectent pas?

Ou sinon, est-ce que la Ville a exigée des retours aux caractéristiques d’origine du bâtiment sans grande réflexion?
Il arrive que la Ville se base sur la plus vieille photo disponible, même si cette dernière ne reflète pas du tout l’état d’origine. Une connaissance de base dans le patrimoine montréalais permet de savoir que ce genre de façade n’est pas ce qu’il était construit. On dirait du crémage à gâteau mal appliqué sur le bâtiment, sans réflexion.

Rien ne va. Des portes standards de quincaillerie “contemporaine”, adjacentes à des caissons appliqués sur du contreplaqué fixé en surface, désalignés de toute les impostes et les fenêtres. Tout est croche, tout est mal fait.
Si vous voulez un exemple de restauration de bâtiment à ses caractéristiques d’origines, il suffit de regarder le bâtiment en coin au 77 avenue Duluth.

https://www.google.com/maps/uv?pb=!1s0x4cc91bcd168462fb%3A0x4d9fe59fc3a0ea11!3m1!7e115!4s%2Fmaps%2Fplace%2Fla%2Bshed%2Barchitecture%2F%4045.5179059%2C-73.5785694%2C3a%2C75y%2C253.6h%2C90t%2Fdata%3D*213m4*211e1*213m2*211snm8NqGcFADS65yhrKEKhzQ*212e0*214m2*213m1*211s0x4cc91bcd168462fb%3A0x4d9fe59fc3a0ea11%3Fsa%3DX%26ved%3D2ahUKEwjLtujs_7-EAxXJElkFHWYFA-8Qpx96BAhFEAA!5sla%20shed%20architecture%20-%20Recherche%20Google!15sCgIgAQ&imagekey=!1e10!2sAF1QipOsH5TNID4OtDnV1azrLrTdGfp8azgml3wVU8jB&hl=fr

Le plus ironique dans tous ça, c’est que c’est directement en face des bureaux de l’arrondissement.




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Je voulais justement aller prendre des photos en détail de cette rénovation pour documenter ces déficiences depuis plusieurs jours, merci de le faire! J’avais mis ici des photos des travaux sur cet édifice, avant ce résultat.

Je trouve aussi que c’est très mal fait. Même si c’était conforme à un permis (ce qui serait décevant), l’exécution ne semble pas acceptable, surtout vu le standard qu’on a vu dans le quartier depuis quelques années.

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Les graffitis ont été nettoyés sur l’édifice dont on parlait plus haut sur Laurier:

Visiblement un local de gymnastique sur table(?) va occuper l’endroit:

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That exposed wall… holy cow!! :face_with_spiral_eyes:. Interesting to see though.

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Une toiture temporaire a été construite


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« Ce qui est bâti peut nous rappeler et nous apprendre qui on est »

PHOTO FOURNIE PAR TRIO ORANGE

Bien bâti s’intéresse au patrimoine architectural québécois.

Une chapelle devenue résidentielle, le Monastère des Augustines, l’Auditorium de Verdun, une maison mid-century : André Robitaille part à la découverte de la beauté et de la diversité du patrimoine architectural québécois dans Bien bâti, un nouveau magazine télévisé diffusé à Télé-Québec.

Résumé

Bien bâti avec André Robitaille « Ce qui est bâti peut nous rappeler et nous apprendre qui on est »

PHOTO FOURNIE PAR TRIO ORANGE

Bien bâti s’intéresse au patrimoine architectural québécois.

Une chapelle devenue résidentielle, le Monastère des Augustines, l’Auditorium de Verdun, une maison mid-century : André Robitaille part à la découverte de la beauté et de la diversité du patrimoine architectural québécois dans Bien bâti, un nouveau magazine télévisé diffusé à Télé-Québec.

Mis à jour à 12h00

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Valérie Simard
Valérie Simard La Presse

Il faut être un peu fou, passionné assurément, pour acheter une ancienne maison de ferme, construite au XVIIIe siècle, avant la Conquête britannique de 1760. C’est ce qu’ont fait un couple de Lévis et son amie en soloparentalité, qui y ont emménagé récemment avec leurs enfants. La maison Pâquet, classée patrimoniale, avait été mise en vente quatre ans auparavant et le propriétaire avait dû en baisser considérablement le prix, faute d’acheteurs. Cette demeure, que l’on découvrira dans le troisième épisode de Bien bâti, témoigne de la fragilité du patrimoine, dont la préservation est souvent tenue à bout de bras par un petit groupe de passionnés, qu’André Robitaille est allé rencontrer.

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« Ces jeunes-là [les propriétaires de la maison Pâquet], ils se lèvent tous les matins et ils parlent de leur maison, ils grattent leur maison, ils trouvent une poignée, ils vissent un truc, ils refont un plancher, ils sont toujours là-dedans, raconte André Robitaille. Cette passion-là demeure tous les jours. J’avoue que ça me dépasse un peu. Je ne sais pas si je serais capable de faire ça. »

PHOTO FOURNIE PAR TRIO ORANGE

André Robitaille en compagnie de Lester Toupin, maçon artisanal

Curieux de nature

L’animateur des Enfants de la télé, qu’on a pu voir au cours de l’hiver dans la série À cœur battant, n’habite pas une maison ancienne, mais plutôt un condo moderne à Montréal et un chalet en bois en Estrie, qu’il considère comme son « chez-lui ». S’il a accepté de prendre la barre de cette série documentaire, c’est d’abord par curiosité. « Je n’aurai jamais la prétention de connaître [le patrimoine bâti] et d’en être un expert, mais j’ai toujours été intéressé par l’histoire, confie-t-il. Qui on était, qui on est et qui on va devenir, ça m’intrigue et ça me questionne beaucoup. Je trouve que ce qui est bâti peut nous rappeler et nous apprendre qui on est. J’ai toujours eu cet œil-là, l’œil curieux. »

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Rénové dans le but de s’ouvrir au public, le Monastère des Augustines a gardé un fort lien avec le passé.

Il a d’ailleurs suivi quelques projets de restauration de près, comme celui du Monastère des Augustines, à Québec, qui a été piloté par nul autre que son frère Denis, chargé de projet en patrimoine. « Ça a attiré beaucoup mon attention il y a 15 ans, alors qu’il a eu les clés de cet endroit et qu’il était en mission pour le sauver. Je suis très fier de ce qu’il a fait. J’ai été le premier à visiter ça avec lui. » Il y retourne d’ailleurs dans le cadre de la série, lors d’un épisode consacré au mariage de l’ancien et du contemporain.

Derrière chaque bâtiment, il y a ceux et celles qui l’habitent, le fréquentent, en prennent soin, et ce sont ces histoires humaines qui sont mises de l’avant dans Bien bâti. Chaque épisode fait le portrait d’un artisan qui œuvre à redonner à ces bâtiments leur splendeur d’antan.

« Il y a un réseau qui s’est développé parce qu’ils sont peu, souligne André Robitaille. Il y a quelque chose de beau là-dedans, dans la transmission, les plus âgés qui sont entourés de plus jeunes. »

Il donne l’exemple de Lester Toupin, un maçon artisanal, aussi restaurateur de foyers et de cheminées, qui travaille aux côtés de son fils Olivier. Touché par ce récit de transmission, l’animateur les a même engagés pour restaurer une « truie » des années 1940, un poêle à bois que lui a légué son père aujourd’hui disparu, « à peu près la seule chose qu’il [lui] reste de lui ». « Ça va me coûter plus cher, mais sentimentalement, mon père va chauffer la maison. »

Des lieux vivants à protéger

PHOTO FOURNIE PAR TRIO ORANGE

André Robitaille visite l’autrice Audrée Wilhelmy et sa maison patrimoniale.

Bien qu’il ait été érigé il y a des dizaines, voire des centaines d’années, le patrimoine bâti n’est pas statique. Il est vivant. Au fil des épisodes, nombreux sont les gens qui se disent influencés, inspirés, voire habités par les lieux qu’ils fréquentent. André Robitaille se souvient de sa rencontre avec Michel Martel, un homme qui sauve des maisons anciennes, et qui lui a expliqué comment une maison peut danser avec les changements de saison. « Une maison, pour lui, c’est quelqu’un, c’est quelque chose qui vit. »

Des lieux vivants, donc, qui doivent être protégés, selon l’animateur. « [Le patrimoine bâti] est fragile, parce que s’ils ne sont pas là [ces propriétaires et artisans passionnés], ça tombe constate-t-il. Pour ne pas perdre de vue qui on a été, qui on est, qui on va devenir, il faut que le patrimoine bâti soit sauvé. »

Le jour même de notre entretien, il devait rencontrer le ministre de la Culture et des Communications du Québec, Mathieu Lacombe, dans le cadre d’un évènement et visionnement organisé par le ministère et Télé-Québec, au Musée de la civilisation. Comptait-il profiter de cette occasion pour porter ce message ?

« Ce serait prétentieux de parler au “je”, mais je pense que le projet va porter ce message-là. […] Est-ce que télévisuellement, c’est une émission qui va avoir la grosse cote d’écoute et qui va faire plein de bruit ? Je ne sais pas. Mais, au moins, la pertinence du projet est évidente », répond celui qui dit aimer son médium quand il est impliqué socialement. « Bien bâti, ça inscrit directement dans l’envie que j’ai de continuer à faire ce métier. »

Bien bâti, les mardis à 19 h 30 à Télé-Québec. Des capsules complémentaires à la série sont aussi offertes sur le site de Télé-Québec.

Lisez l’article du Devoir sur la maison Pâquet Consultez le site de Télé-Québec

Sur Bernard, la rénovation de cet édifice est pas mal terminée. Il ne manque que deux commerces pour occuper le rez-de-chaussée.

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Le moulin Fleming à LaSalle sera restauré!

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Est-ce qu’on sait quels sont les plans pour l’immeuble patrimonial de la Chapelle historique du Bon-Pasteur sur Sherbrooke? Est-ce que la restauration de l’immeuble est déjà terminé ou il est encore en restauration? Et est-ce qu’on sait quand les concerts pourront reprendre dans la Chapelle si ce n’est pas déjà le cas?

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Retour sur l’édifice rénové sur Laurier Est, dont la finition n’est pas terrible (voir le message parent). Une corniche en bois est installée par-dessus les fenêtres. Ça va probablement aider un peu l’aspect de la rénovation.

C’est visible seulement du côté ouest de l’édifice pour le moment.

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Travaux sur la façade du Cooper Building sur la Main:

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Horrible, c’est vraiment n’importe quoi. On dirait un bricolage.

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Un dossier intéressant sur des immeubles patrimoniaux de la rive-sud qui ont parfois été restaurés, parfois abandonnés. Parmi toute la laideur du développement de la rive-sud, il arrive parfois de tomber sur de vieux bâtiments, témoins de l’époque pré-banlieusarde, malheureusement, ils sont assez souvent en très mauvais état. Il y a environ un an, je suis allé voir une maison connue comme “la maison du patriote”, ayant appartenu à Joseph Robert, patriote pendu. De l’extérieur, on dirait qu’une vulgaire grange mal entretenue, mais quelle fut ma surprise de jeter un regard par une ouverture et y voir l’intérieur d’une maison d’une autre époque !

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Des travaux de 5,3 M$ ont été effectués sur la Caserne 23 de Saint-Henri

Ce sont les architectes Ludger et Paul- Marie Lemieux qui l’ont conçue; les mêmes architectes que le marché Atwater

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Rénovation du Théâtre Plaza:

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