Îlot Voyageur Sud - ? étages

Ça revient souvent dans les discussions sur les réseaux sociaux, mais je peux témoigner que ce n’est JAMAIS une considération.

Densifier la ville de façon douce, l’embellir, faire en sorte que chacun y trouve de quoi se loger sont les vraies considérations, autant pour les élus que pour les fonctionnaires de la ville. Honnêtement.

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Il n’est pas nécessaire de payer. J’ai l’accès gratuit à SEAO (et les logiciels requis, Adobe Reader ET FileOpen Publisher) et je peux consulter les documents de l’appel d’offres.

Le format fait en sorte qu’on ne peut l’enregistrer, l’imprimer ni le transférer. Par contre, on peut prendre des captures d’écran :wink:

Ex:
image

Numéro : 31H12-005-0671-07-APS-1
Numéro de référence : 1826216

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je suis tout à fait d’accord avec votre dernier paragraphe et tout ce que j’ai mentionné précédemment ne fait aucunement fi des besoins et de l’esthétique. Cependant avoir attendu 6 ans pour en arriver là, de là mon doute sur leur efficacité.
Voilà pourquoi je considère qu’il est absolument essentiel de prévoir des personnes compétentes préoccupées du milieu dans son ensemble et autres que le personnel de la ville dans le comité de sélection . C’est une garantie supplémentaire pour s’assurer de la qualité du projet.

P.S. Avec l’augmentation pharamineuse des taxes municipales que tous , les montréalais et montréalaises, nous avons reçues, je peux vous assurer et témoigner qu’ils n’y sont pas insensibles.

Par ailleurs, la performance économique du centre-ville, incluant ce quartier, est tellement forte qu’il vient souvent subventionner les besoins en infrastructures des quartiers moins denses et performants. À l’échelle de l’arrondissement, je doute que les taxes foncières de ce terrain particulier pèsent si lourd sur la balance. Je pense que l’impact économique de ce projet se ressentira plus indirectement sur le long terme.

Radio-Canada a épluché l’appel d’offres. Personellement, télécharger le document de 549 pages ne me tentait pas trop

La Ville de Montréal met en vente la portion sud de l’Îlot Voyageur pour 20 millions de dollars. Selon les conditions énoncées dans l’appel public de soumissions, le projet immobilier devra consacrer au moins 20 % de la superficie résidentielle à du logement social et 20 % à du logement abordable.

Les loyers mensuels inscrits au bail initial des logements abordables devront être inférieurs à 1054 $ pour un studio, à 1288 $ pour un logement d’une chambre à coucher, 1853 $ pour deux chambres et 2097 $ pour trois chambres et plus.

Les loyers devront inclure les coûts de l’électricité, du chauffage, de la climatisation, de l’eau chaude et des électroménagers.

Le promoteur devra assurer la pérennité des logements abordables pendant 20 ans, à défaut de quoi des pénalités substantielles sont prévues, précise le document mis en ligne.

Texte complet : Des loyers « abordables » de 1054 $ à 2097 $ par mois à l’Îlot Voyageur

Des loyers « abordables » de 1054 $ à 2097 $ par mois à l’Îlot Voyageur

Images génériques de l’Îlot Voyageur qui est en état de décrépitude depuis plusieurs années.
La Ville sollicite des promoteurs pour la construction de 700 unités de logement social et abordable, d’espaces commerciaux et de locaux communautaires.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Daniel Boily
Davide Gentile
Publié à 14 h 48 HAE

La Ville de Montréal met en vente la portion sud de l’Îlot Voyageur pour 20 millions de dollars. Selon les conditions énoncées dans l’appel public de soumissions, le projet immobilier devra consacrer au moins 20 % de la superficie résidentielle à du logement social et 20 % à du logement abordable.

Les loyers mensuels inscrits au bail initial des logements abordables devront être inférieurs à 1054 $ pour un studio, à 1288 $ pour un logement d’une chambre à coucher, 1853 $ pour deux chambres et 2097 $ pour trois chambres et plus.

Les loyers devront inclure les coûts de l’électricité, du chauffage, de la climatisation, de l’eau chaude et des électroménagers.

Le promoteur devra assurer la pérennité des logements abordables pendant 20 ans, à défaut de quoi des pénalités substantielles sont prévues, précise le document mis en ligne.

En janvier, la Ville prévoyait la construction d’environ 700 logements sur le site.

Selon la mairesse de Montréal, Valérie Plante, on offre un des terrains les plus stratégiques de Montréal à une fraction du prix, avec des modalités rentables et responsables.

Un délai de quatre ans

Selon le document de l’appel public de soumissions, le promoteur immobilier devra avoir achevé la construction du projet dans les quatre années suivant la signature du contrat.

Le promoteur choisi devra aussi décontaminer complètement le terrain.

Le site est situé dans l’arrondissement de Ville-Marie et est attenant à la station de métro Berri-UQAM et au parc Émilie-Gamelin. Les besoins en logements sont criants dans ce quartier.

Images génériques de l’Îlot Voyageur qui est en état de décrépitude depuis plusieurs années.
La Ville de Montréal a acheté la portion sud de l’Îlot Voyageur du gouvernement du Québec en 2018 pour 18 millions de dollars.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

On trouve à proximité l’Université du Québec à Montréal (UQAM), le Cégep du Vieux Montréal et le futur pavillon de médecine de l’Université de Montréal.

La Ville avait racheté cette partie du terrain du gouvernement du Québec, en 2018, pour 18 millions de dollars.

La saga de l’Îlot Voyageur remonte à 2005, lorsque l’UQAM s’est lancée dans un projet immobilier qui devait s’autofinancer.

Le quadrilatère devait comprendre un pavillon de l’UQAM, des résidences étudiantes, un immeuble de bureaux, un stationnement souterrain et une nouvelle gare d’autobus.

Le projet a toutefois connu de nombreux ratés et le gouvernement du Québec a dû y injecter quelque 200 millions de dollars pour éviter que l’UQAM soit acculée à la faillite.

Le gouvernement libéral de Jean Charest a mis un terme aux déboires de l’UQAM en rachetant l’ensemble du projet de l’Îlot Voyageur pour la somme de 20 millions de dollars, en 2010.

Il avait parachevé la construction de la nouvelle gare d’autocars qui a été mise en service en 2011.

En 2013, le gouvernement péquiste de Pauline Marois avait vendu la partie nord de l’Îlot Voyageur au groupe Aquilini pour la somme de 45 millions de dollars. Le groupe de Vancouver devait y investir 150 millions pour la construction de 700 unités de logement et de copropriétés à prix abordable.

L’administration Plante a travaillé, au cours des dernières années, à stimuler la construction de logements sociaux, abordables et familiaux par un règlement connu sous le nom de « 20-20-20 ». Ces nombres représentent les pourcentages exigés pour chaque type de logements dans les projets immobiliers.

À l’instar d’Ensemble Montréal, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) a réclamé l’abandon de ce Règlement sur la métropole mixte. Son président, Michel Leblanc, a rappelé que, depuis 2021, le règlement avait entraîné la construction de très peu de logements.

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Ne pas oubliez l’arrondissement Plateau Mont-Royal, mon quartier depuis 1975, le plus densément peuplé de Montréal.

Je me demande s’il y a des apparts qui coûtent aussi cher dans le quartier…

Dans Centre-Sud, la plupart des studios se louent 1000$-1300$/mois. Ça monte à 1400$-1700$ pour un 3,5 et 1700$-2400$ pour un 4,5. J’ai pas regardé pour des apparts avec plus de chambres parce que ça valait plus la peine.

Pour chaque catégorie, les logements les moins chers sont à proximité des gros axes de circulation, en périphérie du quartier (Sherbrooke, René-Lévesque, Berri, Papineau, de Lorimier, Frontenac, d’Iberville). Puis les prix augment rapidement quand on se déplace vers le centre sur les rues plus calmes et commerciales (Ontario, Atateken, etc).

Oui absolument. 2000 pour un 5½ à cet endroit, c’est abordable aujourd’hui.

Pour trouver un 5½ à ce prix, il faut aller dans Ville-Émard / Côte-Saint-Paul ou bien Hochelaga au sud d’Ontario, mais il faut s’attendre à un logement pas rénové et à être en compétition avec facilement des dizaines d’autres potentiels locataires. Souvent aussi, il n’y a pas ou partiellement d’inclusions

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Les 4 miens chauffés, eau chaude, électro, les locataires décident de leur augmentation, 1/2 à 2/3 de ces prix . Pas libre évidemment. On s’adore et bien évidemment, on est heureux et c’est ce qui m’importe.

Pour un édifice de 400M$ la ville percevra environ 2 M$ en taxes municipales alors qu’actuellement elle n’en perçoit pas. Soit des pertes annuelles pour un terrain d’une valeur de 20M$ d’environ 200 000$ annuellement, donc de plus de 1.2M$ pour les 6 ans.

Je suis très surpris que la ville exige cela. Ca n’incite pas du tout à la sobriété énergétique et entraine d’énormes coûts au propriétaire. Les gens ne se donneront pas la peine d’éteindre la climatisation lorsqu’ils sortent travailler si c’est gratuit pour eux, même si ça cela coute des centaines de dollars aux locateurs. Même chose pour l’eau chaude et le chauffage.

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Je peux vous le confirmer avec mon expérience. Mais dans mon cas je ne fais pas de vague car la bonne entente et l’amitié est la priorité pour moi avec mes locataires. C’est la clef de mon bonheur et de ma qualité de vie que ces bonnes relations.

Pour le chauffage, la climatisation et l’eau chaude, je peux comprendre qu’on peut optimiser en ayant un seul système pour chaque; comme dans les édifices à bureaux.

Dans mon immeuble, l’eau chaude est centralisée et est payée dans nos frais de condos; par les coûts du gaz naturel qui sert à chauffer l’eau. Ça évite d’avoir un chauffe-eau dans chaque unité et permet d’avoir plus d’espace habitable… et ça diminue les risques de dégâts d’eau, car quand un chauffe-eau coule, les dommages sont grands, des coûts de réparation en dizaines de milliers de dollars.

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En effet, la centralisation de l’eau chaude représente également des économies importantes au niveau de l’assurance du propriétaire des appartements ou du syndic de copropriété.

Pour les électroménagers, c’est souvent pour éviter les dommages liés aux déménagements, par exemple, égratigner les planchers et les cadres de porte.

Et qui dit changement d’électro fréquent dit aussi chances plus élevées d’avoir une mauvaise installation et dégâts qui s’en suit.

Le gros enjeu, où je rejoins la critique, c’est sur le plan du chauffage et de la climatisation et de la dépense énergétique.

Scarlet,

Tu as raison, mais on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.

Je m’explique en tant que propriétaire et tout de même préoccupé par l’environnement et la protection du coût des loyers.

1 Si dans le prix du loyer sont inclus le chauffage, l’air climatisé, l’eau chaude, les électroménagers, c’est négatif dans une certaine mesure pour le propriétaire, bien évidemment. En effet automatiquement le propriétaire aura à absorber dans le futur, selon l’évolution du contexte économique, la plus grande proportion des augmentations de taxes, d’électricité ou de gaz, de réparation ou de changement des électroménagers. Mais pour les locataires, et dans ce cas ci les futurs locataires de l’îlot des Voyageurs , et plus particulièrement pour ceux qui sont en difficultés financières ou démunis, c’est une sécurité puisque la majorité des augmentations seront absorbées par le propriétaire, les augmentations annuelles de loyer étant fortement contrôlées par la réglementation de la province. C’est un bonne stratégie pour s’assurer que les loyers restent « abordables » à long terme mais pour les promoteurs, elle l’est un peu moins en effet.

On verra donc si les promoteurs seront nombreux à se présenter.

2 Si par contre ces éléments ne sont pas inclus, alors c’est le locataire qui assumera la totalité des augmentations de gaz, d’électricité, de changement ou de réparation des électroménagers. Ces coûts ne sont pas du tout absorbés par le propriétaire.

Donc dans l’appel de soumission, la ville protège à long terme les locataires de l’îlot des Voyageurs

Par ailleurs ce n’est pas au propriétaire de s’immiscer dans la gestion de l’environnement de ses locataires sauf s’ils détériorent leur lieu de résidence et les espaces en commun.

Le propriétaire n’est pas un dictateur et il ne va pas créer une gestapo pour vérifier que tous ses locataires prennent leur responsabilité face au contrôle de leur consommation énergétique et vérifier le niveau de leur conscience environnementale. C’est à chaque individu, ici le locataire, de prendre ses responsabilités.

Dans mon cas, moi j’absorbe, je paye et je ne me mêle pas de leur comportement, car c’est comme ça que naissent les conflits et que le stress commence, tant pour le propriétaire que pour le locataire. Non, pour moi, mon bonheur est plus important.

Une petite note dans le corridor à la rigueur mais pas plus.

Généralement, les gros blocs appartement ont des systèmes centralisés de contrôle du climat. Chaque logement pourrait avoir sa propre thermopompe ou son propre thermostat, mais un système centralisé serait beaucoup plus facile à gérer pour ce genre de contrainte.

Une autre option serait de pourvoir chaque logement d’un thermostat intelligent afin de permettre aux locataires d’automatiquement moduler leur profil de consommation selon heure.

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Paul tu es très optimiste. L’idée première c’est de contrôler le prix des loyers et, pour une fois, j’abonde dans la démarche de la ville même si en tant que propriétaire c’est très défavorable. Paul , il y’a des étudiants ( maîtrise et doctorat) dans le bâtiment voisin du mien et si tu voyais comment ils se foutent du milieu. Ils sont incapables de gérer leur déchets.

Et toi tu penses qu’ils gèrent leur consommation d’énergie???

J’ai seulement proposé les thermostats intelligents comme deuxième option, si le propriétaire ou la ville désirent permettre à chaque locataire de contrôler le climat de leur logement.

L’option #1 était d’avoir une unité centrale de contrôle du climat où le propriétaire règle le climat pour l’ensemble des logements.