Îlot Voyageur Sud - ? étages

J’espère que la connexion sera revue par contre. L’ancien tunnel faisait broche à foin, avec beaucoup de recoins glauques qui nuisaient au sentiment de sécurité. Un corridor le plus droit possible, avec le moins de montées et de descentes, le minimum de tournants, et une excellente visibilité me semble indispensable dans ce quartier.

La présence de commerces comme on en retrouve ailleurs dans le RÉSO pourrait d’ailleurs assurer un minimum d’activités et contribuer à améliorer le sentiment de sécurité. Je ne sais pas s’il y aurait un moyen de faire un passage rectiligne au niveau de la rue pour créer un lien largement vitré sans toutefois compromettre l’interface avec la rue. Si le corridor vitré donnait directement du côté de la rue, les commerces seraient légèrement en retrait, et possiblement moins attrayants? Hâte de voir ce qui sera proposé à ce niveau, mais en tunnel ce sera un défi à voir la situation à Berri-UQAM…

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Ça serait bien aussi qu’on réaménage la côte Berri. Je pense qu’on est prêt à passer à autre chose, on a pas besoins d’un mini Décarie dans le secteur. Ça pourrait être intéressant de garder les deux « bretelles » comme voies de circulation et faire un parc dans la tranchée du milieu.

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Bien d’accord et rendu la je réaménagerais également toute la section entre Ontario et Viger c’est une aberration urbaine très hostile aux piéton / cyclistes et disons le extrêmement laide. Transformons la en une avenue verdoyantes avec un vrai REV des 2 cotés de larges trottoirs etc.

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Curieux, j’ai déjà proposé ça. Demain je déposerai un document qui propose quelque chose de semblable mais en lien avec le poste HQ 315 kV sur une dalle du Viaduc Berri.

Voir mon document demain à ce sujet.

Vincent
Je n’avais pas vu ce forum sur l’îlot.
Je crois qu’on devrait revenir à une proposition portée par la communauté et développée par Big. City
Je remets le lien.
Il propose 10 étages incluant les 2 étages du basilaire. Bâtiment plus respectueux de l’échelle et du volume de BAnQ et des deux bâtiments de l’îlot des Voyageurs sud.
Ça enrichirait le débat.

Par ailleurs voici un autre lien très intéressant donnant tous les intervenants qui soutenaient cette configuration dont la première est celle de la mairesse. Il n’y a pas qu’au provincial qu’on vogue là où le vent l’emporte

Je préférais un aménagement plus asymétrique avec le parc ou la place du côté ouest et la rue à l’est.

Paul c’est que j’ai proposé et tu peux le voir dans la rubrique poste 315 kV et BAnQ. Mon document à été déposé par Vincent car je ne savais comment le faire, il était trop lourd. Tu peux le trouver au no 59. Prends le temps de lire l’ensemble du document et la proposition du corridor vert Cherrier - Émilie-Gamelin est dans la dernière partie.
Bonne soirée

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Vincent et Scarlet,
Pensez-vous qu’il serait important que la consultation publique de départ ne soit pas faite à la pièce soit
Une consultation pour l’îlot
Une consultation pour le poste 315/BAnQ
Ces deux projets sont dans le même secteur et l’un qui théoriquement sera traité plus tard (poste) a des influences sur ce dont disposeront les 2500 à 3000 résidents de l’îlot.
Donc il me semble logique de les analyser en synchronisme
Votre avis.
Et quel est aussi votre avis sur le projet Big City et la liste de ceux qui l’ont supporté .
Les deux documents à consulter, je les ai déposés au no 106

Mission: peupler les bâtiments désaffectés


Photo: Adil Boukind, Le Devoir
Une demi-douzaine d’organismes ont élu domicile dans l’ancien «terminus d’autobus» de l’îlot Voyageur, abandonné depuis 2021.

Marco Fortier
10 février 2024
Transports / Urbanisme

L’ancienne gare d’autocars de l’îlot Voyageur, abandonnée depuis 2011, reste une plaie béante dans un quartier qui a bien besoin d’amour. De l’extérieur, on dirait un trou à rats. L’intérieur du bâtiment réserve toutefois des surprises : contre toute attente, il y a de la vie dans ce lieu chargé d’histoire. Une demi-douzaine d’organismes ont élu domicile dans l’ancien « terminus d’autobus ».

Le vaste espace commun qui accueillait les passagers est devenu un entrepôt de Purolator. Chaque semaine, un gros camion de l’entreprise de livraison dépose ici un chargement de boîtes et de colis à distribuer dans le quartier. L’acheminement aux destinataires se fait à l’aide de minuscules camions électriques et de vélos-cargos, beaucoup plus agiles qu’un camion semi-remorque dans les rues étroites du centre-ville de Montréal.

Une section du rez-de-chaussée est aussi occupée par une entreprise de courriers à vélo. Au mur, une publicité d’Orléans Express rappelle aux passants que les autocars étaient « confortables à faire rêver ».

L’ancien restaurant Hershel’s Deli, où les passagers allaient ramasser un sandwich avant leur voyage en autocar, a gardé son charme suranné. Les tables et les banquettes rouges, le recouvrement de sol en céramique et les lampes blanches restent en bon état. Même le menu de sandwiches au rôti de boeuf, de salade de chou et de viennoiseries reste affiché sur le mur derrière le comptoir de commandes pour emporter.

Photo: Adil Boukind Le DevoirL’ancien restaurant Hershel’s Deli

« Un immeuble habité reste en bien meilleur état qu’un immeuble barricadé », dit Francis T. Durocher, directeur général de l’organisme Entremise, en nous faisant visiter l’ancienne gare d’autobus.

C’est lui et son équipe qui ont donné une cure de rajeunissement à l’ancien restaurant Hershel’s et qui gèrent l’ancienne gare, qui a été achetée par la Ville de Montréal. En attendant la transformation de l’édifice en appartements en copropriété, Entremise a eu le mandat d’établir une « occupation transitoire » des lieux, ainsi que d’une série d’autres immeubles vacants de Montréal.

Comme un « squat » légal

Qu’est-ce que c’est, l’occupation transitoire ? « C’est une façon alternative de développer des projets, explique Francis T. Durocher. On se saisit de la période de temps mort [entre l’abandon d’un lieu et sa transformation future] pour expérimenter avec l’espace. Notre mandat est de tester des projets afin que ça devienne pérenne. »

Certains décrivent l’occupation transitoire comme une sorte de « squat » légal, organisé, institutionnalisé. Des centaines d’immeubles inoccupés de Montréal et d’ailleurs sont en train de pourrir dans l’indifférence générale plutôt que d’être utilisés à bon escient ; la Ville de Montréal et ses partenaires, dont Entremise, cherchent à occuper ces bâtiments, même de façon temporaire, plutôt que de les laisser à l’abandon.

L’ancienne gare d’autocars héberge aussi le groupe Les Valoristes, qui récupère des matières recyclables retrouvées dans des sacs bleus et des poubelles. Une serre et un potager ont été aménagés dans le stationnement à l’arrière du bâtiment. Durant l’été, des pêches, des fines herbes, des légumes et d’autres produits du terroir poussent dans ce lieu improbable d’agriculture urbaine.

L’ancien restaurant Hershel’s Deli a été repensé pour accueillir des événements, des performances artistiques, des ateliers ou des conférences, dit Héloïse Koltuk, chargée de projet chez Entremise.


Photo: Adil Boukind, Le Devoir
La majorité des locaux de l’îlot Voyageur sont vacants.

Et pourquoi ne pas accueillir des personnes itinérantes, qui peuplent par dizaines les rues environnantes et le parc Émilie-Gamelin, de l’autre côté de la rue ? Ce n’est pas l’espace qui manque dans l’ancien terminus : les deux étages supérieurs du bâtiment, qui hébergeaient des bureaux, sont inoccupés. Dans un état correct. Et chauffés. Juste à côté de l’immeuble, des hommes sans domicile dorment pourtant dans une tente, même en plein hiver.

Le problème, c’est que les toilettes du bâtiment (sauf une) ne sont plus fonctionnelles : les conduits souterrains d’évacuation d’eau sont détruits après 13 ans d’abandon, explique Francis T. Durocher. Cet accroc aux normes du bâtiment — et bien d’autres — nuit aux possibilités d’occupation transitoire en attendant que l’immeuble soit converti par un promoteur immobilier.

Des normes inflexibles

C’est ce qui arrive quand un édifice est laissé sans occupants. Il se dégrade rapidement. Et il ne correspond plus aux normes du Code du bâtiment ou de sécurité contre les incendies, précise le professeur Michel Rochefort, du Département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM.

En Europe, où l’occupation transitoire de bâtiments désaffectés est une réalité depuis une vingtaine d’années, les villes et l’État se montrent beaucoup plus flexibles qu’ici pour autoriser des projets dans des immeubles qui ne répondent plus totalement aux normes.

« Au Québec, on est beaucoup dans le normatif. C’est là que ça bloque souvent. Il faudrait s’inspirer de l’Europe, où ils ont développé une culture de l’action pour répondre à des besoins urgents en hébergement », dit Michel Rochefort. « Pourquoi est-on si sévère tout le temps sur les risques ? On pourrait plutôt penser à ce qu’on peut faire pour diminuer les risques. Il y a un nombre affolant de bâtiments vides à Montréal. »


Photo: Adil Boukind, Le Devoir
L’ancien quartier général de l’Office national du film, près de l’autoroute Métropolitaine, est aussi dans la mire de l’organisme Entremise.

L’urbaniste estime qu’avant la fermeture prévue de toute institution — un hôpital, un édifice gouvernemental, un musée —, « on devrait réfléchir quatre ou cinq ans à l’avance à ce qu’on fera temporairement avec ce bâtiment ».

L’ancien Hôtel-Dieu a été recyclé de façon transitoire en hébergement pour les personnes vulnérables. Des cliniques de vaccination ont aussi été tenues entre les murs de l’ex-hôpital. Derrière l’établissement, la Cité-des-Hospitalières abrite une trentaine d’organismes communautaires et artistiques en attendant qu’une vocation permanente soit déterminée pour l’ancien couvent.

Un autre site à « activer »

Le fort de l’île Sainte-Hélène, qui abritait l’ancien musée Stewart jusqu’à sa fermeture en 2021, fait aussi l’objet d’une occupation transitoire. Ce complexe construit par les Britanniques il y a 200 ans héberge désormais un groupe écologiste spécialisé en transition environnementale.


Photo: Valérian Mazataud, Le Devoir
Le fort de l’île Sainte-Hélène

Le bâtiment militaire conserve un immense potentiel inexploité : pas de moins de 53 700 pieds carrés restent vacants sur trois étages dans cette forteresse construite par E. W. Durnford, à qui l’on doit aussi la Citadelle de Québec. Les longs couloirs sombres, garnis d’étroites fenêtres, dégagent une impression de vide, dépouillés des artefacts de l’ancien musée Stewart.

« On a le devoir de l’activer, ce lieu. On veut que le fort devienne un exemple de requalification d’un actif patrimonial de grande valeur », dit Josée Chiasson, directrice générale adjointe de la Société du parc Jean-Drapeau. Elle s’apprête à enclencher un appel de candidatures pour donner un second souffle à l’occupation transitoire du site, avec l’accompagnement de l’organisme Entremise. Elle imagine des projets d’agriculture urbaine, des ateliers d’artistes et des activités d’enseignement, en attendant de déterminer une vocation permanente au fort.

La gestionnaire est convaincue que la relance du bâtiment historique ouvrira la voie à une ambitieuse transformation de l’ensemble du parc Jean-Drapeau. Josée Chiasson hume l’air du fleuve et pose son regard sur le pont Jacques-Cartier et sur l’édifice Molson, sur l’autre rive. « C’est un espace extraordinaire, ici. On est à une station de métro du centre-ville, mais on se trouve en pleine nature. »

DES MILLIERS DE PIEDS CARRÉS D’ESPACE INOCCUPÉS

L’organisme Entremise rêve à l’occupation transitoire d’une série d’autres immeubles vacants, qui offrent des milliers de pieds carrés d’espace inoccupés. Parmi ceux-ci : l’ancien quartier général de l’Office national du film, près de l’autoroute Métropolitaine, l’Institut des sourdes-muettes, rue Saint-Denis, la Maison blanche du monastère des Ursulines de Trois-Rivières, le monastère des Ursulines de Québec, et le couvent des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, à Longueuil.

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Je reviens sur mon « dada ». On aura 1300 logements sans ajout d’espaces verts significatifs et donc non seulement entre 2500 et 3000 personnes vivront dans milieu ou pas un seul espace vert ne sera ajouté mais où on y éliminera la quasi totalité de ceux de la Grande Bibliothèque.
J’inclus une photo parue aujourd’hui sur la page de Radio Canada (11 février 2024) qui montre qu’à Toronto quand l’on construit des logements sociaux on les noie dans une mer de verdure. Par ailleurs je persiste qu’une portion de la tour de 20 étages envisagée dans l’îlot sud devrait être abaissée à 10 étages pour ne pas écraser BAnQ et garder l’uniformité sur Berri avec l’îlot Nord. Possiblement un dégradé offrant quelques terrasses pour les grandes familles.

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Je ne vois pas vraiment d’avantage à maintenir un plateau de 10 étages sur la tour sud pour maintenir une uniformité avec l’îlot nord.

Selon la forme du futur projet, il pourrait être possible d’aménager la tour dans le cadrant nord-est de l’îlot sud, une place publique sur Maisonneuve dans le cadrant sud-est du bloc puis de prolonger la place Émilie-Gamelin à l’ouest, face à la BanQ.

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Paul,
Je suis d’accord avec vous. Pourriez-vous sur une photo aérienne illustrer cette proposition. Je n’ai pas compris l’extension du Parc Émilie-Gamelin du côté ouest. Est-ce que vous fermez la rue Berri entre le pavillon de l’UQÀM et le Parc? Je ne suis pas contre, ce serait une belle continuité avec le corridor vert nord-sud que j’ai proposé entre Roy et le corridor vert est-Ouest Viger que vous pouvez trouver dans la discussion sur le poste 315k dans les jardins de la grande bibliothèque, dans la dernière partie de ce document. Ce document a été déposé par Vincent car je n’y arrivais pas. Le corridor vert nord-sud serait implanté dans la moitié ouest de la rue Berri.
Merci et en attente de votre réponse. Dans votre dessin vous pourriez joindre votre suggestion et la mienne.
P.S. Moi si j’étais l’un des 3000 résidents de l’îlot de Voyageurs, j’exigerais que le poste 315kV prévu par HQ soit complètement sous terrain et la quasi totalité de la surface soit maintenue en parc et jardin des plantes et sculptures.

Paul,
Aviez-vous bien compris que seulement la portion ouest de la tour était abaissée à 10 étages, la portion est étant maintenue à 20 comme vous le suggérez. Mon idée était de ne pas trop réduire le nombre de logements.

La tour un peu dans cet esprit de l’Est 20 étages à 10 sur Berri

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L’appel d’offre devrait avoir lieu dans quelques jours.

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Intervention des pompiers aujourd’hui, des déchets/une tente ont brulés (c’était sous l’ancienne marquise de la station de bus, ça aurait pu mal finir
Image de TikTok

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Il est grandement temps que l’on mette de l’ordre dans la surveillance du territoire, où les occasions de sinistres dû à la malpropreté (accumulation de déchets), le squat, la négligence ou la vacance d’immeubles favorisent des situations dangeuresues qui menacent la propriété et la sécurité publique.

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Vraiment hâte de voir ce projet se concrétiser et ainsi dynamiser cette zone qui en a bien besoin!

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Se peut-il que la ville ait retardé son appel d’offres après, entre autres, que je aie retourné (le lendemain de l’annonce de leur tour de 20 étages) à la mairesse et aux différents édiles municipaux le document où l’on trouve leur soutien officiel au projet de BigCity élaboré après plusieurs mois de consultations, magnifique projet non comparable en contenu et en volume de cette tour de 20 étages. Suspectant que le milieu d’accueil puisse ressortir ce document aux consultations publiques, ils pourraient avoir décidé de revoir un peu le contenu de l’appel d’offres pour au moins se conformer à l’esprit de ce magnifique projet. Comme c’est peu probable que j’en sois la cause, (un petit citoyen tout à fait inconnu) je crois que, bien plus important à dû être l’intervention de Mme Massé. En effet, si je me souviens bien, l’adjointe de Mme Massé (elle qui m’avait transmis le lien du projet Big City le 7 novembre) m’avait signalé le 23 janvier en réponse à ma surprise de voir le projet de la Ville à 20 étages que notre députée contacterait les représentants de la ville et les acteurs du milieu à ce sujet.
À suivre et la vigilance s’impose.
À l’item 106 vous pouvez trouver le lien de la description et de l’illustration du projet ainsi que celui des lettres de soutien.