Îlot Voyageur Sud - ? étages

Au moins, le zonage permet déjà la construction d’immeubles résidentiels, jusqu’à 65 m, sur le lot de l’ancienne gare

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65 m, on serait à 22 ou 23 étages

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Scenario le plus optimiste :

Printemps dépôt d’une proposition et passage au CCU. Résolution CA début d’été, avec permis de démolition fin été / automne. Préparation du site et finalisation des plans pour construction, appel d’offre hiver, début chantier fin printemps 2025.

C’est pas mal le plus “fast track” envisageable.

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S’il y a du financement de la Ville pour le volet social, il faut que le projet passe au conseil municipal et/ou au conseil d’agglo. Ce qui peut rallonger les délais d’approbation

Pour le projet Le Cardinal d’UTILE, ça prend 4 rondes (excluant les PIIA) pour faire approuver le projet en 89.4 et le changement au plan d’urbanisme : conseil d’arrondissement, comité exécutif, 2 fois au conseil municipal. Pas de conseil d’agglo, car aucun financement de la Ville.
Avant ça, il a fallu passer par le comité Jacques-Viger, car il y avait changement au plan d’urbanisme

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Ce n’est pas tant le côté administratif qui pourrait inquiéter, c’est que le projet soit boudé et que les soumissionnaires tardent.

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Effectivement. Terrains ou pas, les promoteurs n’y arrivent pas avec les taux d’intérêt actuels.

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Je suis certain que des groupes actifs dans le logement social voudront être au rendez-vous, mais ils doivent monter un projet de 700 unités, et ça veut dire avoir le financement pour cela.

Dernièrement des montants ont été débloqués, donc j’espère que ça aidera la cause, mais c’est quand même une grande commande.

À 700 unités, ce serait un des très gros projets du genre à Montréal.

Est-ce que 700 logements serait une cible un peu trop ambitieuse ? Si on regardes le projet Le Cardinal (Projet d’UTILE) qui offrira 288 logement étudiants ou le projet de Tour Émilie-Gamelin - 16 étages qui en offrira 176 ?

Aussi, le mieux serait probablement des logements hors-marché comme le modèle à Vienne ou UTILE. En fait, le mieux serait peut-être que UTILE ouvre une branche qui développerait du logement abordable/hors marché comme il le fait pour le logement étudiant à Montréal. Ils semblent développer une vrai expertise dans le développement de logement hors-marchés en ce moment et leur projets sont beaux visuellement.

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Selon la fiche technique, le terrain est de 7062 m² ( ou 75 993.21 pi²). Et le zonage permet un taux d’implantation de 100 %

La Ville parle d’une superficie nette de 650 000 pi². Si on enlève 75 000 pi² pour le RDC, il reste 575 000 pi² pour une moyenne de 821 pi² par unité s’il y en 700.

Il faudrait enlever les superficies pour espaces communs.
C’est faisable, si on oublie les superficies minimales exigées par le gouvernement pour les logements sociaux.

UTILE n’a pas ces exigences pour des logements étudiants, c’est pour ça que leurs coûts de construction sont plus faibles. Il peut se coller aux superficies de petits studios du privé. Dans Griffintown, il y a des studios de 350 pi² brut!

Les terrains du projet Cardinal ont une superficie de 1391,2 m² selon le rôle foncier

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J’ai vu pire ailleurs, avec des studios de ~200 pi², soit l’équivalent d’environ deux places de stationnement.

Autre comparaison : le site d’Haleco a une superficie de 9 382 m² avec un taux d’implantation de 34 % seulement (3189,88 m²) pour 367 appartements et 40 unités dans la coopérative. La coopérative est soumise aux superficies minimales, pas la tour d’appartements.

Il est question de logements abordables par contre, donc pas un modèle classique de logement social. Je ne connais pas les paramètres gouvernementaux, mais je ne crois pas que ça soit aussi contraignant.

Dans les définitions du RMM

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Dans Haleco, il y des appartements abordables dans la tour d’appartements Ce sont de petites superficies

L’article du Devoir mentionne au moins 20 % de logements sociaux
Abordables + sociaux = 50%

Montréal vise la construction de 700 logements à l’Îlot Voyageur


Jacques Nadeau, Le Devoir
La Ville de Montréal avait racheté la partie sud de l’Îlot Voyageur en 2018.

Jeanne Corriveau
14 h 52
Montréal

La Ville de Montréal vise la construction de 700 logements sur la partie sud de l’Îlot Voyageur dont elle a fait l’acquisition en 2018. Selon la mairesse Valérie Plante, le projet immobilier devra comporter au moins 20 % de logements sociaux.

La Ville lancera sous peu un appel de propositions afin d’inciter les promoteurs à soumettre des projets de développement pour le site. Le promoteur retenu sera choisi en fonction de critères déterminés par la Ville, dont celui du nombre de logements abordables et sociaux qui seront proposés. Le nombre de logements abordables et sociaux représentera d’ailleurs 50 % de la note finale, a précisé le responsable de l’habitation au comité exécutif, Benoit Dorais. Si l’essentiel du futur bâtiment sera consacré à l’habitation, le rez-de-chaussée comprendra des espaces de bureaux et des commerces.

Une fois le promoteur choisi, la Ville revendra le terrain de 650 000 pi² afin que les travaux puissent débuter sur le site à l’été 2025. Les bâtiments actuels devront être démolis pour faire place à la nouvelle construction.

L’administration Plante voudrait que cette formule de développement serve de modèle pour d’autres terrains dont elle est propriétaire. « Ça va être reproductible à d’autres sites avec les adaptations nécessaires. On a beaucoup de sites à redévelopper. On continue d’acheter des sites », a souligné M. Dorais.

Montréal a mis plus de cinq ans pour faire avancer le projet. En 2013, à la suite du fiasco financier de l’Îlot Voyageur, un projet piloté par l’UQAM, le Groupe Aquilini s’était porté acquéreur de la partie nord du site, qui comporte désormais des logements ainsi que la nouvelle gare d’autocars. De son côté, la Ville de Montréal avait fait l’acquisition du terrain situé au sud du quadrilatère au coût de 18 millions de dollars. À l’origine, elle envisageait une forte proportion de bureaux pour son propre usage, mais la pandémie et le télétravail l’ont finalement amenée à réviser ses plans.

Deux organismes, soit le service de livraison Colibri et Les Valoristes, occupent temporairement une partie du bâtiment acquis par la Ville et devront être relocalisés.

Le logement étudiant oublié, déplore l’opposition

L’opposition n’a guère été impressionnée par l’annonce de l’administration. « On est très déçus de ce qui a été présenté ce matin. Ça fait six ans que la Ville a acquis le terrain de la partie sud de l’îlot Voyageur et tout ce qu’on se fait présenter, c’est une absence de vision qui repose sur une proposition d’appel à projets de la part de promoteurs », a commenté le conseiller d’Ensemble Montréal, Julien Hénault-Ratelle.

Et ce type de stratégie n’a pas bien servi la Ville dans le passé, a-t-il dit en rappelant le cas de l’Hippodrome qui avait suscité peu d’intérêt de la part des promoteurs.

L’élu d’Ensemble Montréal déplore aussi que l’administration n’ait pas fait de place pour le logement étudiant bien que le site soit situé à proximité de l’UQAM et du cégep du Vieux-Montréal.

Somme toute, il faudra ainsi attendre une décennie avant de voir émerger un projet sur ce site stratégique, a-t-il dit.

Agent de mobilisation et de développement au Comité logement Ville-Marie, Samuel Vanzin juge que les logements sociaux devraient représenter 100 % des logements construits sur le site de l’Îlot Voyageur. « Le taux de 20 % de logements sociaux correspond au Règlement pour une métropole mixte, mais on s’attend à ce que ce soit quelque chose qui s’applique à des sites privés, pas à des sites publics », explique-t-il.

D’autant, dit-il, qu’aucun des grands projets immobiliers ayant vu le jour dans Ville-Marie au cours des dernières années n’a intégré de logements sociaux. Et bien que la Ville mette beaucoup d’emphase sur les logements abordables, ceux-ci ne sont pas réellement abordables dans les faits, avance M. Vanzin.

Il est aussi déçu que la Ville n’ait pas gardé une place pour le service de livraison Colibri et les Valoristes. « Les garder aurait pu être intégré dans la grille d’analyse. »

Les promoteurs seront-ils intéressés à répondre à l’appel de la Ville ? Vendredi, l’Institut du développement urbain du Québec (IDU) n’a pas voulu commenter le dossier.

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Benoit Dorais était en entrevue à l’émission Le 15-18. Il explique que le 20% de logements sociaux est le minimun, le % va vraiment dépendre du financement d’un des programmes de Québec. Il espère que ça pourrait aller jusqu’à 45% si le financement est disponible

Pour écouter l’entrevue : Îlot Voyageur transformé en un complexe résidentiel de 700 logements Rattrapage du vendredi 12 janv. 2024 : Ratés informatiques en santé, et avenir en restauration

À City News

Montreal has plans for 700 housing units at former bus depot

“Welcome and safe,” said Valerie Plante, mayor of Montreal, when speaking about the city’s plans to transform the former Montreal bus depot site into about 700 units that will include social and affordable housing. Gareth Madoc-Jones reports.

Au Téléjournal 18h

Îlot voyageur : un nouveau projet immobilier de 700 unités

5 ans après avoir acheté l’ancien Terminus Voyageur, Montréal lance un appel d’offres pour y construire pas moins de 700 logements. La Ville met de l’avant un échéancier serré. Débuts des travaux : été 2025! Le reportage de Charlotte Dumoulin au #TJ18h

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Quartier latin 700 logements avec vue sur un poste électrique sur Berri

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

La Ville de Montréal a annoncé vendredi qu’elle voulait voir un complexe de 700 appartements remplacer l’ancienne gare d’autocars de la rue Berri, dans le Quartier latin.

Deux grands projets immobiliers presque antinomiques pourraient bientôt changer le visage du Quartier latin, alors que la dévitalisation de cette zone de Montréal continue à inquiéter ses résidants et ses commerçants.

Mis à jour hier à 23h01

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Ce qu’il faut savoir

Valérie Plante a annoncé vendredi qu’elle souhaitait voir un projet de 700 logements remplacer l’ancienne gare d’autocars Berri.

À quelques dizaines de mètres, Hydro-Québec envisage d’installer un poste électrique, juste au nord de la Grande Bibliothèque.

Ces deux projets atterriront dans un Quartier latin en crise, frappé par l’itinérance et la toxicomanie.

La Ville de Montréal a annoncé vendredi qu’elle voulait voir un complexe de 700 appartements remplacer l’ancienne gare d’autocars. Juste de l’autre côté de la rue Berri, Hydro-Québec souhaite ériger un poste électrique en plein cœur du quartier, soulevant d’importantes critiques.

« Oui, il y a en a des vulnérabilités dans le quartier », a affirmé Valérie Plante, vendredi, en annonçant que son administration voulait recevoir des propositions de promoteurs immobiliers pour le sud de l’îlot Voyageur, qui accueille maintenant un bâtiment en décrépitude. Il appartient à la Ville de Montréal depuis 2018. « Les besoins dans le secteur sont criants, on en est extrêmement conscients. »

Les intéressés devront déposer leur vision du développement, particulièrement le nombre de logements abordables et sociaux qu’ils comptent y inclure. En contrepartie, le prix de vente pourrait représenter « une fraction » de sa valeur marchande.

« Notre vision est très claire : un maximum de logements sociaux et abordables », a dit la mairesse. Elle a dit espérer voir sortir de terre « plus de 700 unités » et un rez-de-chaussée commercial avec un début de chantier « dès l’été 2025 ».

Importants délais

Cette étape, « je sais qu’on l’attendait avec beaucoup d’impatience et nous aussi », a reconnu Valérie Plante. Son responsable de l’habitation, Benoit Dorais, a expliqué que la Ville avait notamment dû revoir son plan de développement après la pandémie en raison de la baisse d’intérêt pour les espaces de bureau. Les prochaines étapes devraient aller plus vite, a indiqué la mairesse.

Les bâtiments actuels seront démolis. Le nouvel immeuble pourrait avoir la même hauteur que la Place Dupuis, qui compte 23 étages hors sol, a indiqué l’administration Plante.

Dans sa première prise de parole publique depuis sa nomination, la nouvelle vice-rectrice au Quartier latin de l’UQAM a appuyé le projet. « Je pense que ça va tout à fait dans la mouvance des priorités pour le quartier, a dit Priscilla Ananian. Je suis enthousiaste. »

A contrario, l’opposition officielle à l’hôtel de ville a exprimé sa déception. « On est très déçus de ce qui a été présenté ce matin », a commenté le porte-parole de l’opposition en matière d’habitation, Julien Hénault-Ratelle. « Ça fait six ans que la Ville a acquis le terrain et tout ce qu’on se fait présenter ce matin, c’est une absence de vision. »

Un poste électrique comme voisin

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Hydro-Québec veut utiliser un terrain gazonné en plein milieu du Quartier latin, au nord de la grande bibliothèque, au coin des rues Ontario et Berri, pour y construire un poste de transformation électrique.

Il est probable que personne ne pourra habiter ni s’amuser de l’autre côté de la rue Berri, sur un terrain vacant actuellement gazonné juste au nord de la Grande bibliothèque. C’est qu’Hydro-Québec veut acheter les lieux de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) afin d’y installer un poste de transformation électrique de 315 000 volts. L’installation remplacerait le poste de la côte Berri, qui frappe par son architecture brutaliste.

« On n’a vraiment pas beaucoup d’options », a expliqué Maxence Huard-Lefebvre, porte-parole d’Hydro-Québec, qui explique qu’un nouveau poste était nécessaire dans ce secteur.

Le poste, on ne peut pas le construire trop loin du lieu qu’il dessert. Il doit se retrouver dans un périmètre qui est assez limité, et ce périmètre-là est déjà très dense.

Maxence Huard-Lefebvre, porte-parole d’Hydro-Québec

M. Huard-Lefebvre a assuré que la société d’État se montrerait très flexible sur la conception de ces installations, ainsi que sur la possibilité de consacrer une partie du budget à un projet compensatoire. « On est bien conscients qu’actuellement, c’est un espace qui fait office de parc, où il y a un jardin », a-t-il dit. « Ce n’est pas de gaieté de cœur qu’Hydro-Québec souhaite faire un projet dans un endroit comme ça. » Car un poste de transformation est une installation technique qui ne peut pas être associée à une autre utilisation.

Plante demande de la « qualité architecturale »

L’idée d’installer un bâtiment technique à cet endroit s’est attiré les foudres de la mère de la Grande Bibliothèque, Lise Bissonnette. « Je comprends la transition énergétique, mais c’est cruel », a-t-elle affirmé au Journal de Montréal. « On est au cœur de la culture, on est à côté de l’UQAM, on est dans l’ancien Quartier latin… Et on décide que sur un terrain aussi précieux, aussi extraordinairement situé, on va faire tout simplement [un poste électrique technique]. »

Vendredi, la mairesse de Montréal n’a pas exprimé d’opposition fondamentale au projet, mais elle a souligné qu’il devait être exemplaire s’il se concrétisait.

« Il va falloir garantir des espaces verts », a dit Valérie Plante, rapportant des demandes déjà transmises à Hydro-Québec. Il faudrait aussi que la société d’État « réfléchi[sse] à l’extérieur de la boîte au niveau de la qualité architecturale ».

Son responsable de l’urbanisme, Robert Beaudry, a souligné que ce projet viendra « répondre à un besoin en capacité électrique du secteur, ce qui est bon pour le développement ».

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I’ve seen the studios in UTILE’s Woodnote, they’re tiny, but give an option for incoming students. It has a high turnover rate though, people move out after 2 years

3 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Reconstruction Poste Hydro-Québec Berri

Petite question… Y a t’il un espoir de reconnecter via un tunnel Berri UQAM avec la gare d’autobus avec ce nouveau projet?

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J’espère qu’ils le prendront en considération durant la construction. Surtout qu’il y aurait moyen de connecter via un tunnel deja existant la gare d’autocar adjacent. J’y vois bien un supermarché dans le tunnel qui mène la gare d’autocar. Si je me rappelle bien il y aurait de la place pour du commerce dans le tunnel.

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J’ose espérer que oui le futur complexe aura déjà une entrée de métro, mais j’espère que la STM va la refaire et mettre des escaliers roulants dans les 2 sens ou un ascenseur. Prendre cette entrée de métro et descendre l’escalier fixe avec une valise c’est pas le Best…

Reconnecter la gare de bus au métro sera pas un luxe

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