Îlot des Voltigeurs (Site Molson) - 20 à 27 étages

Est-ce que ça pourrait venir impacter le projet? L’envergure?

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S’il y a un marché pour cette clientèle, il y aura probablement un autre groupe pour le remplacer.

Plusieurs arrondissements ont adopté des règlements dans les derniers mois pour protéger les RPA (et résidences avec service du genre) contre la conversion de plein droit vers d’autres types d’habitation.

En lisant cet article, je me dis que ce n’était pas une mauvaise idée de leur part. :confused:

Je suis peut-être en retard, mais je n’avais pas vu que le projet a un site dédié:

REDÉVELOPPEMENT DU SITE DE L’ANCIENNE BRASSERIE MOLSON (https://redeveloppementmolson.com/fr/)

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Au sujet du projet dans l’histoire du Groupe Sélection

Sélection ne paie plus le Fonds FTQ

Sélection aurait aussi négligé ses partenaires. Entre le 20 octobre et le 2 novembre derniers, l’entreprise s’est retrouvée en situation de défaut dans quatre dossiers parce qu’elle ne respectait pas ses obligations, allègue la requête des prêteurs.

Les deux principaux sont le redéveloppement de l’ancienne brasserie Molson à Montréal et la construction d’Espace Montmorency – un complexe multiusage à proximité du métro de Laval.

En ce qui a trait au site de Molson – où Sélection fait partie d’un consortium complété par Montoni et le Fonds immobilier FTQ –, le géant des RPA a été incapable de répondre à un appel de fonds de 1,8 million, ce qui lui a valu un avis de défaut le 20 octobre. Le lendemain, Sélection recevait une mise en demeure de Montoni. Elle aurait été incapable de respecter ses obligations en ce qui concerne le chantier Espace Montmorency, où le Fonds immobilier FTQ est également dans le portrait.

« Groupe Sélection a non seulement perdu la confiance des prêteurs, mais a aussi manqué à ses engagements envers ses partenaires, ce qui pourrait nuire à la valeur de ses intérêts dans des projets clés, tels que [la brasserie] Molson et Espace Montmorency, qui comptent parmi les actifs les plus précieux de la société », font valoir les banquiers de Sélection.

En espérant que ses participations soient rachetées rapidement par un promoteur compétent.

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Groupe Sélection en difficulté financière | Le mode de vie luxueux du fondateur montré du doigt | La Presse.

https://www.journaldemontreal.com/2022/11/18/bouclin-perd-lappui-de-plusieurs-partenaires

Qui va/peut remplacer GS pour le Projet Molson? First Capital, a déjà fait équipe avec Montoni pour la préparation d’une proposition pour la Pointe-du-Moulin. C’est Devimco qui a été retenu.

Ancien titre de l’article (à 15h04): Réal Bouclin perd le contrôle de Sélection

Groupe Sélection La désorganisation financière et l’absence de Réal Bouclin ont pesé lourd

Article complet


PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE | Réal Bouclin

La désorganisation financière de Groupe Sélection et l’absence de son président-fondateur aux audiences concernant l’avenir de son entreprise ont amené le juge Pinsonnault à confier le processus de redressement financier au contrôleur du syndicat bancaire.

21 novembre 2022 | Publié à 15h04 Mis à jour à 17h19 | ANDRÉ DUBUC | LA PRESSE

Dans le présent dossier, Groupe Sélection et le syndicat bancaire, à qui Sélection doit 272 millions, se disputaient le contrôle du redressement financier à venir sous le couvert de la Loi sur les arrangements avec les créanciers de compagnies (LACC). Sélection s’est mise à l’abri de ses créanciers lundi de la semaine passée.

Le syndicat bancaire soutient avoir perdu complètement confiance à l’endroit du Groupe Sélection qui est en défaut de rembourser son prêt.

La décision du tribunal de retenir PricewaterhouseCoopers (PwC), le contrôleur des prêteurs, n’est pas banale. Quand une entreprise demande la protection de la LACC, l’objectif poursuivi est de redresser financièrement la société pour qu’elle puisse poursuivre ses activités et non pas de liquider les actifs comme dans un processus de faillite.

Dans ce contexte, le choix du contrôleur proposé par l’entreprise qui demande la protection de la LACC est habituellement entériné par le tribunal, sauf circonstances exceptionnelles.

La présente affaire implique 137 entités, souligne le tribunal, possédant des intérêts dans des actifs, dont environ 50 résidences pour personnes âgées (RPA), lesquelles entités doivent près de 1,5 milliard au moment au Groupe Sélection (GS) a un déficit de trésorerie récurrent de 7 millions par mois.

« Bref, des circonstances et le contexte fort particulier actuel constituent précisément une situation tout à fait exceptionnelle permettant à un créancier intéressé tel le Syndicat [bancaire] » de formuler la Demande », tranche le juge Pinsonnault dans sa décision rendue lundi après-midi.

GROUPE SÉLECTION EN CHIFFRES

  • 48 RPA au Québec
  • 7 tours de logements locatifs traditionnels en activité ou en construction
  • 15 projets en développement
  • 3000 employés
  • 14 000 unités d’habitation

Herbert Black et ses avocats ont déjà reçu 700 000 $ de Sélection

Le contrôleur de Groupe Sélection, FTI Consulting, proposait essentiellement de reproduire le même modèle d’affaires. L’idée était de gagner du temps avec le financement intérimaire de 50 millions avancé par Herbert Black pour maximiser la disposition de certains actifs pour rembourser les créanciers.

Ce dernier a d’ailleurs déjà reçu un paiement non remboursable de 500 000 $ de la part de Sélection, plus 200 000 $ pour couvrir ses frais juridiques. « GS n’avait certainement pas le luxe de perdre 700 000 $ dans de telles conditions assez inusitées », note la Cour.

« L’approche de “business as usual” vraisemblablement préconisée par Groupe Sélection n’apparaît ni raisonnable, ni réaliste, ni équitable dans les circonstances », tranche le juge Pinsonnault.

Le tribunal s’est dit grandement préoccupé par les lacunes majeures identifiées au niveau de la gestion financière de Groupe Sélection par Christian Bourque de PwC, à qui le tribunal accorde beaucoup de crédibilité.

Le juge considère aussi que malgré ses qualités professionnelles le choix de Yanick Blanchard comme chef de la restructuration n’est pas approprié, lui qui n’a jamais exploité ou redressé de RPA, ni d’entreprises de construction.

« Un autre élément déterminant aux yeux du Tribunal est la découverte au matin du 15 novembre [que] GS a transféré 1,5 million à Gaia [société appartenant aux enfants de Réal Bouclin]. » Ce paiement a été précédé d’un autre versement de près de 1 million, cinq jours plus tôt. Ces transferts sont survenus au moment où des chèques d’une valeur de 6,6 millions sont en circulation ou en arrêt de paiement, a souligné le magistrat.

Le tableau fort succinct soumis par Groupe Sélection pour justifier les transferts n’a pas convaincu le juge. « Malheureusement, déplore-t-il, M. Bouclin, l’âme dirigeante de Groupe GS, n’a pas témoigné à l’audience pour rassurer le Tribunal, mais surtout le Syndicat et autres quant à sa vision et la justesse du plan de redressement qu’il envisage. »

De son côté, PwC, comme contrôleur de GS, propose de poser rapidement des gestes pour arrêter la saignée financière, tout en favorisant le maintien des activités des RPA. « Le processus de la LACC se déroule sous la supervision du Tribunal qui s’assure du caractère raisonnable et approprié des pistes de solution envisagées », indique le tribunal.

Priorités aux aînés

Dans sa décision, Michel Pinsonnault a maintes fois répété l’importance d’assurer la continuité des services aux 14 000 occupants des résidences et tours de logements de Groupe Sélection.

« L’audience de quatre jours s’est révélée bénéfique et a permis au Tribunal de constater l’ouverture du Syndicat relativement à l’élaboration et la mise en place d’un processus de redressement de GS en misant avant tout sur le “core business” de GS, soit sur les quelque 50 RPA, les employés, les fournisseurs, le tout afin d’assurer la sécurité et le bien-être de ces résidents qui ne devraient pas être privés des services qu’ils ont payés et auxquels ils ont droit. »

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Groupe Sélection Le Fonds de solidarité FTQ « ne perdra pas d’argent », dit sa PDG

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

« On n’a pas peur de perdre notre argent, répond la PDG du Fonds, Janie Béïque. De la manière que c’est structuré, il y a quelqu’un d’autre qui va le remplacer. Alors, on ne perdra pas notre argent. Ce sont de très bons projets. »

Le Fonds de solidarité « n’a pas peur de perdre de l’argent » en raison des difficultés de Groupe Sélection, assure la présidente et cheffe de la direction du fonds de travailleurs, Janie C. Béïque.

Publié à 15h41

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Stéphane Rolland La Presse Canadienne

Le Fonds de solidarité est partenaire de l’exploitant de résidences pour aînés dans trois projets de développement immobilier. « C’est une dynamique qui est complètement différente [de celle des actionnaires ou des créanciers], explique-t-elle lors d’une mêlée de presse, lundi, en marge d’une allocution devant le Cercle canadien de Montréal. Ce sont des projets qui sont très porteurs. S’ils ne sont pas là [Groupe Sélection], il y a quelqu’un d’autre qui va prendre leur place. On est très confiant. »

Mme Béïque raconte que le fonds a déjà pu constater que ces projets suscitaient de l’intérêt de la part des investisseurs. « Déjà, le téléphone a sonné. Il y a des gens qui nous ont dit : “s’ils ne sont pas là, on va prendre leur place”. »

Groupe Sélection s’est placé sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC), le 14 novembre dernier. Ses banquiers, à qui l’entreprise doit 272 millions, affirment avoir perdu confiance en l’équipe de direction.

Les témoignages devant la Cour supérieure du Québec ont permis d’apprendre que l’entreprise s’était trouvée en situation de défaut de paiement auprès de partenaires, notamment le Fonds de solidarité FTQ, car elle était incapable d’honorer un appel de fonds de 1,8 million.

Le fonds FTQ aurait également versé 2 millions à Groupe Sélection sous la condition que l’argent serve à rembourser certaines dettes. La société aurait plutôt empoché l’argent, selon la requête des prêteurs présentée devant le tribunal.

« On n’a pas peur de perdre notre argent, répond Mme Béïque. De la manière que c’est structuré, il y a quelqu’un d’autre qui va le remplacer. Alors, on ne perdra pas notre argent. Ce sont de très bons projets. »

Deux objectifs

Au cours de son allocution, Mme Béïque a réitéré l’objectif, annoncé en juin dernier, que la part de son portefeuille liée au développement durable atteigne 12 milliards d’ici cinq ans. Au 31 mai, l’actif net du Fonds de solidarité était de 17,4 milliards.

Le fonds veut aussi convaincre 100 000 personnes sans régime de retraite ou avec un salaire de moins de 55 000 $ de contribuer au Fonds de solidarité FTQ d’ici cinq ans.

La dirigeante s’inquiète du sort des retraités au Québec qui sont plus pauvres que ceux des autres provinces. Le revenu moyen des aînés québécois est inférieur d’environ 9000 $ à celui de l’Ontario (40 000 $ comparativement à 49 000 $).

« Des milliers de travailleurs qui n’épargnent pas suffisamment dans une société qui vieillit rapidement, c’est une bombe à retardement sociale et financière », a-t-elle prévenu.

Le Fonds de solidarité doit présenter ses prochains résultats le 23 décembre pour la période qui comprend les mois de juin à novembre.

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C’est certain que cette PDG ne craint pas de perdre l’ argent, ce n’est pas son argent à elle, mais celle des petits épargnants.

Il fallait alors voter pour quelqu’un d’autre.

https://www.oaq.com/article-magazine/patrimoine-industriel-lart-de-laisser-des-traces/

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La maquette de l’article partagé par ILuvMTL ci-haut.

Je serais curieux de savoir quelles étaient les intentions de Sid Lee dans ce modèle concernant le bâtiment principal, pas mal plus haut sur la maquette que l’actuel. On rasait et on reconstruisait dans des volumes similaires ou on ajoutait sur l’ancien? :thinking:

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Il s’agit d’une démolition de l’existant de la construction d’un nouveau bâtiment, plus haut, mais conservant les mêmes règles d’implantation et de composition.

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Looks about 16 storeys taller. :eyes::eyes:

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Projet Molson: un nouveau partenaire financier recherché


PHOTO DOMINIQUE CAMBRON-GOULET

JOURNAL DE MONTRÉAL | MARTIN JOLICOEUR | Mercredi, 8 février 2023 12:00

L’incertitude plane sur l’avenir du projet de redéveloppement de l’ancienne brasserie Molson, à Montréal, fortement fragilisé par les difficultés financières de Groupe Sélection, toujours à l’abri des créanciers.

PricewaterhouseCoopers (PwC), le contrôleur au dossier, négocie présentement l’introduction d’un nouveau partenaire financier pour appuyer le consortium d’origine et ainsi permettre la poursuite de ce projet d’envergure.

«Le projet se poursuit, nous a confié une source proche du dossier. L’idée n’est pas tant de trouver un partenaire pour prendre la place de Groupe Sélection, mais d’en trouver un qui saurait venir l’épauler, le soulager, en acquérant une part de sa participation dans le projet.»

Rappelons que Groupe Sélection s’est placé sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) en novembre dernier. Criblé de dettes, le plus important gestionnaire de résidences privées pour aînés (RPA) au Québec fait face à des créances qui dépassent le milliard de dollars.

Une part à partager

Or, malgré ses graves difficultés financières, le groupe immobilier fondé par l’homme d’affaires Réal Bouclin demeure le principal actionnaire du projet Molson, avec pas moins de 40% des parts.

Aussi connu sous le nom de District des Brasseurs, ce projet consiste dans l’érection d’un nouveau quartier à vocation mixte (résidentiel et commercial), qui naîtra sur la bande riveraine de 1,2 million de pieds carrés entre le pont Jacques-Cartier, à l’est, et le Vieux-Montréal, à l’ouest.

Le groupe Montoni et le Fonds immobilier FTQ complètent le consortium d’origine avec 30% chacun. Devant le tribunal, ces derniers ont rapporté de multiples «crises de liquidité» de Sélection, forçant ses partenaires à essuyer ses manquements.

Silence des parties

PwC n’a pas donné suite à nos demandes d’entretien visant à confirmer ses recherches d’un nouvel investisseur pour le projet Molson. Toutefois, dans son dernier rapport, déposé le 22 décembre en Cour supérieure, le contrôleur Christian Bourque résumait ses intentions comme suit: «Identifier un partenaire en équité pour le projet.»

Pour leur part, le Groupe Sélection, le Fonds FTQ et Montoni ont tour à tour refusé de nous accorder un entretien sur le sujet, confirmant uniquement que la «planification du redéveloppement» du projet suivait «son cours» et que les travaux de démantèlement entamés en mars se poursuivaient.

«Puisque le processus de restructuration de Groupe Sélection est la responsabilité du contrôleur PwC, nous ne commenterons pas davantage le dossier», nous a-t-on écrit, deux fois plutôt qu’une.

Montréal suit la situation

Même prudence du côté de la Ville de Montréal. Robert Beaudry, conseiller responsable des questions d’urbanisme au comité exécutif de Montréal, dit suivre le dossier de près, sans toutefois souhaiter commenter les difficultés de Sélection.

«Le plus important pour nous est de s’assurer que le projet continue d’avancer et de répondre aux besoins et aux aspirations de la population», nous a-t-il écrit.

En attendant, ce mystère entourant le projet commence à inquiéter les résidents, notamment en matière d’habitation.

Une occasion à ne pas rater

Le Comité logement Ville-Marie (CLVM) se préoccupe par exemple de la place qui sera réservée aux logements sociaux dans ce projet qu’on dit capable d’accueillir 6000 nouvelles unités d’habitation.

«Pour l’instant, c’est comme une boîte noire, ce qui se passe, confie Éric Michaud, directeur du CLVM. Pour nous, c’est clair. Pour que ce projet soit acceptable, il devra comprendre des logements sociaux sur place.»

Si le projet se poursuit comme prévu, la phase de construction doit commencer d’ici 2025, dès que les travaux de démantèlement et de décontamination des anciennes installations industrielles de Molson seront exécutés. La fin des travaux est prévue pour 2035.

https://www.journaldemontreal.com/2023/02/08/projet-molson-un-nouveau-partenaire-financier-recherche#cxrecs_s

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DÉMOLITION propose une incursion dans l’univers de la plus grande firme de démolition du Canada. On y suit le quotidien mouvementé de ses employés sur différents chantiers.

Qu’ils s’affairent à démolir la mythique brasserie Molson à Montréal ou à désamianter un étage d’un gratte-ciel, ils sont toujours prêts à relever les défis les plus surprenants!

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Démolition à partir de la rue Monarque






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