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De l’eau dans le gaz entre Montréal et Hydro-Québec

La société d’État s’inquiète du nouveau règlement que prépare la Ville de Montréal pour limiter la place du gaz dans les bâtiments.


Le siège social d’Hydro-Québec
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Thomas Gerbet
Daniel Boily
Olivier Bourque
4 h 00 | Mis à jour à 8 h 36

Hydro-Québec met en garde la Ville de Montréal contre les conséquences d’un passage trop brusque du gaz vers l’électricité dans le chauffage des bâtiments.

La société d’État avertit qu’elle ne pourra pas suffire à la demande si la nouvelle réglementation ferme la porte à l’approche biénergétique qu’elle préconise.

Si on allait dans une logique tout électrique (chauffage, grands bâtiments, etc.) ça créerait une demande qui est énorme. Ce n’est pas réaliste […] : il manquerait des lignes électriques, des postes, prévient le porte-parole chez Hydro-Québec, Maxence Huard-Lefebvre.

Le 16 février, les élus de la Commission sur l’eau, l’environnement, le développement durable et les grands parcs de la Ville de Montréal ont recommandé d’interdire dans les plus brefs délais tout raccordement de nouveaux bâtiments au réseau de gaz naturel.

La Commission recommande également le retrait graduel des systèmes de chauffage fonctionnant au moyen d’un combustible fossile dans les bâtiments existants.

Selon nos sources, la conversion à l’électricité de tous les systèmes de chauffage au gaz à Montréal dans le bâtiment représenterait un besoin d’alimentation supplémentaire de 4500 mégawatts (MW) pour Hydro-Québec.

Il s’agit d’une puissance significative qui s’ajouterait aux 23 000 MW de demandes d’alimentation d’industries sur la table du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon. Ce dernier est aussi ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

La demande pourrait même être encore plus importante si d’autres municipalités décidaient de suivre l’exemple de Montréal. C’est actuellement le cas de Mont-Saint-Hilaire, Otterburn Park, Petit-Saguenay, Prévost et Saint-Cuthbert qui réclament au gouvernement du Québec l’interdiction du chauffage au gaz naturel dans toutes les nouvelles constructions.

La biénergie au cœur des discussions

La Commission de la Ville de Montréal recommande également de limiter l’utilisation du gaz naturel à 15 % dans le cas de la biénergie et seulement en période de pointe.

Or, avec la biénergie, 30 % de l’apport énergétique des clients résidentiels vient du gaz et 70 % de l’électricité.

Selon Hydro-Québec, sans la biénergie, ça ne fonctionne pas pour nous.

« Nous mettons la Ville en garde des conséquences qu’aurait une réglementation ne permettant pas à l’offre biénergie d’être déployée. »

— Une citation de Maxence Huard-Lefebvre, porte-parole d’Hydro-Québec

L’enjeu, c’est la pointe hivernale, rappelle Hydro-Québec, lorsque les températures froides accentuent la demande et mettent de la pression sur le réseau.

Des discussions en cours

À la Ville de Montréal, on demeure prudent. Nous allons prendre le temps d’analyser l’ensemble des recommandations et nous y donnerons suite dans les prochains mois, explique l’attachée de presse du comité exécutif, Marikym Gaudreault.

« Nous allons prendre le temps de les analyser et cela se fera également en collaboration avec Hydro-Québec et Énergir. »

— Une citation de Marikym Gaudreault, attachée de presse du comité exécutif, Ville de Montréal.

Le règlement n’est pas encore écrit et la Ville pourrait très bien prendre un chemin différent des élus de sa Commission.

La porte-parole du comité exécutif de Montréal se réjouit néanmoins de l’intérêt soulevé lors des consultations.

On constate aujourd’hui que l’effort de consultation publique sur notre feuille de route vers des bâtiments zéro émission est un succès, écrit Mme Gaudreault. Une cinquantaine d’organismes, d’entreprises et de citoyens ont participé à la réflexion, ceci démontre à quel point c’est un dossier important pour la population montréalaise.

Une collaboration à l’épreuve

En mai 2022, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, se réjouissait de la signature d’une entente de collaboration avec Hydro-Québec pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le secteur du bâtiment.

Je suis particulièrement fière d’annoncer ce partenariat, qui mettra l’immense expertise de notre société d’État au profit de Montréal, disait la mairesse.

Autant il faut réduire le recours aux énergies fossiles, autant il importe de le faire au meilleur coût possible, affirmait pour sa part la PDG Sophie Brochu.

La Ville de Montréal souhaite que les bâtiments construits sur son territoire deviennent carboneutres d’ici 2040.

Pour Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie à Greenpeace Canada, les recommandations des élus de Montréal confirment le leadership de la Ville et mettent en lumière le fait que le gouvernement du Québec dort au gaz alors qu’il devrait réglementer pour sortir les énergies fossiles des bâtiments.

1 milliard $ pour du GNR

Au mois de mai 2022, Hydro-Québec et Énergir obtenaient l’approbation de la Régie de l’énergie visant à convertir des systèmes de chauffage au gaz à la biénergie afin de réduire les gaz à effet de serre.


L’entreprise de distribution de gaz naturel, Énergir
PHOTO : RADIO-CANADA / BOUALEM HADJOUTI

La décision a toutefois été portée en appel. La semaine dernière, la Régie s’est ravisée et ne permettra pas à Hydro-Québec de hausser ses tarifs pour financer l’entente avec Énergir. La société d’État affirme toutefois que le partenariat va aller de l’avant, mais elle devra vraisemblablement rogner sur ses profits.

Hydro estime que la biénergie permettra de réduire au Québec les GES de 540 000 tonnes d’équivalent CO2 d’ici 2030 et générer des économies de l’ordre de 1,7 milliard $ par rapport à l’électrification complète.

Dans son mémoire, Hydro demandait par ailleurs à la Commission d’adopter une position reconnaissant le gaz naturel renouvelable comme étant une source d’énergie qui ne génère aucune émission de GES.

Les opposants à l’entente sur la biénergie, notamment des groupes écologistes et de défense des consommateurs, croient qu’il y a d’autres moyens pour gérer la pointe hivernale. Ils prônent davantage l’utilisation de thermopompes et des accumulateurs de chaleur, ce qui permettrait une décarbonation des bâtiments.

Je déplore le manque d’ambition d’Hydro-Québec. Est-ce que l’obligation de desservir s’applique seulement aux industriels? Et cela ne s’applique pas à la décarbonation? Hydro-Québec trouve prétextes par-dessus prétextes pour ne pas décarboner. La biénergie, c’est une demi mesure, croit Jean-Pierre Finet du Regroupement des organismes environnementaux en énergie (ROEE), en entrevue avec Radio-Canada.

Energir vient de signer un partenariat de 1 milliard de dollars avec la danoise Nature Energy afin d’accélérer la production de gaz naturel renouvelable (GNR) au Québec. Selon le distributeur de gaz québécois, ces installations permettraient une réduction annuelle de 400 000 tonnes de GES d’ici 2030. Actuellement, Énergir a moins de 1 % de GNR qui circule dans son réseau.

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L’approche d’Hydro-Quebec de convertir une partie de la clientèle d’Énergir à la bi-energie me semble la meilleurs.

Ceux-cis consommeraient de l’électricité la plupart du temps, et reviendraient au gas naturel seulement lors de la pointe (25% du temps?).

L’approche de Montréal nous menerais au pire des deux mondes.
Une période de pointe plus intense pour Hydro-Quebec (importation massive l’électricité à fort prix → hausse de notre facture d’hydro), et coûts + perte de flexibilité /sécurité d’approvisionnement pour le secteur industrielle.

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La Ville n’a pas encore déposé de projet de règlement.

C’est seulement la Comission sur l’environnement où siègent des élus des deux partis qui a fait la recommandation de convertir tout le gaz naturel à l’électricité.

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Entente Hydro-Québec–Énergir | Le projet ratera sa cible, estiment des groupes environnementaux


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
Siège social d’Hydro-Québec, à Montréal

(Québec) Des groupes environnementaux estiment que l’entente controversée entre Hydro-Québec et Énergir pour installer des systèmes de chauffage biénergie au cours de la prochaine décennie pourrait générer beaucoup moins de réduction en émissions de GES que prévu, ce qui rendrait encore plus difficile l’atteinte des cibles climatiques du Québec.

Publié à 9h00
Charles Lecavalier
LA PRESSE

Selon Greenpeace et le Regroupement des organismes environnementaux en énergie (ROEE), cette entente ne permettra de réduire les émissions de GES du secteur du chauffage des bâtiments que de 350 000 à 375 000 tonnes, plutôt que les 540 000 tonnes promises par Hydro-Québec.

Ils estiment que la société d’État surestime la quantité de conversion de système de chauffage qu’elle pourra faire en sous-estimant la durée de vie utile des systèmes de chauffage.

La stratégie de commercialisation est d’attendre que les systèmes doivent être changés, mais la durée de vie d’une fournaise est de 21,5 ans pour les systèmes résidentiels et 23 ans pour commercial.

— Jean-Pierre Finet, analyste du ROEE

Dans un mémoire déposé à la Régie de l’énergie, l’Association de l’hôtellerie du Québec et l’Association Restauration Québec en arrivaient à la même conclusion. Elles croient que « les projections des Distributeurs sous-estiment la durée de vie des équipements de chauffage de l’espace au gaz naturel pour les trois secteurs et surestiment la durée de vie des équipements du chauffage de l’eau ».

Des thermopompes, plus vite

Greenpeace et le ROEE critiquent également la stratégie gouvernementale, qu’ils associent à de « l’attentisme », de ne remplacer que les équipements en fin de vie. « Il n’y a aucune raison pour laquelle on ne devrait pas installer un maximum de thermopompes et de chaudières électriques tout de suite pour qu’on puisse bénéficier des émissions de GES. Pas besoin de retarder inutilement cette conversion à la biénergie », dit M. Finet.

Si d’ici 2030 toutes les installations, tous les bâtiments qui chauffent au gaz avaient des thermopompes, on irait chercher beaucoup plus que 540 000. Ils pourraient se rendre à 900 000 tonnes.

— Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie chez Greenpeace Canada

Hydro-Québec réplique qu’elle ne remet pas en question son objectif et que la durée de vie de 15 ans est une moyenne entre la durée de vie d’un chauffe-eau et celle d’un générateur à air chaud.

2,4 milliards d’ici 2050

Greenpeace et le ROEE en ont contre le fondement même de l’entente : Hydro-Québec versera une compensation au distributeur de gaz naturel Énergir pour compenser la réduction de consommation des propriétaires de bâtiments qui se tourneront vers un système biénergie. En retour, Hydro-Québec s’assure que ces clients se tourneront vers le chauffage au gaz lors des pointes hivernales, pour éviter que la consommation dépasse sa capacité de production.

Ils estiment qu’Hydro-Québec versera ainsi 2,4 milliards à Énergir d’ici 2050. La Régie de l’énergie n’a toutefois pas autorisé la société d’État à refiler cette facture aux consommateurs d’électricité, elle devra donc la soustraire de ses profits.

Patrick Bonin estime qu’on applique le principe du « pollueur payé », et craint que cette « mauvaise » entente n’ait même pas les « réductions escomptées ».

De son côté, Hydro-Québec maintient que cette entente est nécessaire dans le cadre de la transition énergétique du Québec. Le porte-parole Maxence Huard-Lefebvre indique qu’il serait « trop coûteux » d’investir dans l’achat d’approvisionnement en électricité pour combler la demande en électricité lors des périodes de pointe.

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Greenpeace et cie critiquaient déjà
les coûts qu’HQ devaient assumer afin de faire passer ces clients à la bi-énergie.

Greenpeace et cie veulent maintenant augmenter considérablement ces coûts de conversion en remplaçant des équipements encore en parfait état de marche.

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Hydro-Québec Des investissements de 3 milliards atterrissent en région

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Hydro-Québec a choisi sept projets parmi les 24 soumissions reçues, pour un total de 1300 mégawatts.

Les six projets éoliens retenus par Hydro-Québec pour augmenter ses approvisionnements en électricité généreront des investissements importants estimés entre 2 et 3 milliards d’ici deux ans pour la construction de centaines d’éoliennes dans l’est du Québec.

Publié à 7h00

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Hélène Baril
Hélène Baril La Presse

L’Alliance de l’énergie de l’est, un regroupement de 209 communautés de l’est du Québec, a vu trois de ses projets de parcs éoliens retenus par Hydro-Québec.

C’est une excellente nouvelle, a commenté Michel Lagacé, président de l’Alliance de l’énergie de l’est, qui avait soumis en tout six projets lors d’un appel d’offres lancé par Hydro-Québec pour accroître ses approvisionnements en électricité.

Hydro-Québec a choisi sept projets parmi les 24 soumissions reçues, pour un total de 1300 mégawatts.

Un des projets retenus vient d’Hydro-Québec elle-même, qui fournira 159 mégawatts produits par ses centrales existantes. La société d’État sera aussi pour la première fois copropriétaire d’un parc éolien, en partenariat avec l’Alliance de l’énergie de l’est et EDF dans un projet de 270 mégawatts situé dans la région de Madawaska, près de la frontière du Nouveau-Brunswick.

Cet investissement direct dans un projet éolien est une nouvelle avenue de développement pour Hydro-Québec, selon son porte-parole Maxence Huard-Lefebvre. « Il s’agit d’une opportunité de générer des revenus additionnels à partir de projets éoliens, comme avec nos actifs de production », a-t-il expliqué.

L’Alliance de l’énergie de l’est, partenaire d’Hydro-Québec dans ce projet et promoteur de deux autres projets retenus, construira trois parcs éoliens totalisant 800 mégawatts.

Ces trois projets nécessiteront des investissements de 2 milliards, selon le président de l’Alliance, Michel Lagacé. C’est beaucoup d’argent pour les villes et les petites communautés du regroupement, convient-il, mais la dette sera répartie entre l’Alliance et ses partenaires privés comme Vestas et EDF, les constructeurs d’éoliennes qui sont parties aux soumissions.

Innergex, dont le projet éolien en partenariat avec la communauté mi’gmaq de la Gaspésie a été retenu, estime que l’investissement pour construire le parc de 102 mégawatts sera de 277 millions.

L’énergie des projets retenus devra être disponible en décembre 2026.

De l’électricité à 6,1 cents le kilowattheure

Les sept projets retenus par Hydro-Québec fourniront de l’électricité à un coût moyen de 6,1 cents le kilowattheure, un prix qui n’inclut pas le transport et la distribution de l’énergie jusqu’au consommateur. C’est deux fois plus élevé que le coût moyen des centrales existantes d’Hydro-Québec, qui est d’environ 3 cents le kilowattheure.

Tous les projets retenus sont des projets éoliens, à l’exception de celui d’Hydro-Québec qui fournira 159 mégawatts de ses centrales existantes.

C’est la preuve que l’énergie éolienne est une technologie mature et celle qui peut le mieux répondre à la demande actuelle pour de l’énergie renouvelable, estime Gabriel Durany, président-directeur général de l’Association québécoise de la production d’énergie renouvelable (AQPER).

Un seul projet solaire avait été soumis, celui du Groupe Stace à Matane, qui n’a pas été retenu. Deux autres projets de petites centrales ont aussi été écartés.

Le prix nécessaire pour rentabiliser un projet éolien, autour de 6 cents le kilowattheure, stable depuis quelques années, ne peut plus descendre beaucoup plus bas, selon le président de l’AQPER.

En fait, étant donné que tout a augmenté au cours des derniers mois, le prix moyen de 6,1 cents le kilowattheure que paiera Hydro-Québec signifie que l’énergie de source éolienne est de plus en plus avantageuse en comparaison des autres sources de production, dit-il.

Encore plus d’éoliennes pousseront au Québec

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Plus de 40 parcs éoliens, représentant près de 4000 MW d’énergie éolienne, sont en service actuellement au Québec.

Hydro-Québec achètera 1500 mégawatts supplémentaires d’énergie éolienne, à condition que les prochaines tours soient construites là où il reste de la capacité de transport disponible sur son réseau.

Publié à 18h26

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Hélène Baril
Hélène Baril La Presse

Le Saguenay–Lac-Saint-Jean, Rivière-du-Loup et Nicolet sont les régions les plus propices à la construction des prochains parcs éoliens, selon la cartographie préparée par Hydro-Québec et rendue publique jeudi par le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon.

Un appel d’offres sera lancé sous peu par Hydro-Québec pour l’achat de 1500 mégawatts d’énergie éolienne, a annoncé le ministre. En décembre dernier, deux appels d’offres totalisant 2300 mégawatts avaient été annulés pour laisser le temps à Hydro-Québec de préciser où cette nouvelle production devrait être située de manière à maximiser l’utilisation du réseau de transport existant.

La péninsule gaspésienne, qui accueille déjà une production éolienne importante, est absente de la carte des futurs approvisionnements éoliens parce que son réseau de transport est au maximum de sa capacité.

L’électricité requise par le prochain appel d’offres doit être disponible entre 2027 et 2029.

En plus du Lac-Saint-Jean, de Baie-Comeau et de Rivière-du-Loup, il faut s’attendre à voir pousser de nouvelles éoliennes dans la région de Montréal. Il est possible de raccorder de la nouvelle production à Salaberry-de-Valleyfield (300 MW) et en Montérégie (250 MW).

Les autres endroits identifiés par Hydro-Québec sont Nicolet (400 MW), Des Cantons (250 MW) et Montmagny (200 MW).

En plus de répondre aux critères de localisation, les promoteurs des prochains projets éoliens devront aussi s’assurer d’une participation du milieu local et inclure une part de 60 % de contenu local.

D’autres appels de propositions devraient suivre, puisque l’intention du gouvernement est de doubler à court terme la capacité de production éolienne du Québec.

Cette capacité est actuellement de 4000 mégawatts. La veille de l’annonce de l’appel d’offres à venir, Hydro-Québec avait rendu public le choix de six projets résultant de son appel de propositions de 2021. Ces projets annoncés mercredi accroîtront d’environ 1000 mégawatts la capacité éolienne, pour un total de 5000 mégawatts en 2026. Il restera donc 3000 mégawatts de plus à attribuer pour atteindre le double de la capacité éolienne actuelle.

L’intérêt ne manque pas chez les promoteurs de projets éoliens et autres énergies renouvelables puisque le plus récent appel d’offres pour 780 mégawatts a attiré des projets totalisant 4200 mégawatts.

Le prix moyen que paiera Hydro-Québec pour les projets annoncés mercredi et dont la mise en service est prévue en 2026 est de 6,1 cents le kilowattheure.

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