Hydro-Québec - Actualités

L’augmentation de la production hydroélectrique dans le Labrador devrait se faire en partenariat avec des communautés autochtones. La ligne de transport pour relier la future centrale de Gull Island au réseau d’Hydro-Québec nécessitera certainement une entente avec les communautés qui y vivent, a-t-on évoqué lors de l’annonce de jeudi.

Celle-ci est d’ailleurs bien accueillie par le chef de la communauté innue de Matimekush-Lac John, Réal McKenzie : « En ce qui me concerne, moi, je suis content de ce qui se passe parce qu’on sent la volonté de s’entendre. Je suis très positif. »

Au passage, le ministre Wilkinson a rappelé que le gouvernement fédéral est prêt à délier les cordons de la bourse pour aider les deux provinces à mener à bien de tels projets visant à produire de l’électricité propre, comme cela avait été annoncé dans le budget fédéral de 2023.

Lisez l’article « Entente entre Québec et Terre-Neuve-et-Labrador : de l’énergie plus chère jusqu’en 2075 »

Dans ce budget, la ministre des Finances Chrystia Freeland a annoncé que des sociétés d’État comme Hydro-Québec pourraient avoir accès à un crédit d’impôt fédéral de 15 % pour l’investissement dans la production d’électricité propre.

Les nouvelles installations de production d’électricité, centrales hydroélectriques ou parcs éoliens, la rénovation d’anciennes installations, de même que les lignes de transport, sont admissibles à l’aide fédérale.

Le gouvernement fédéral calcul que le crédit d’impôt à l’investissement dans l’électricité propre lui coûtera 7,2 milliards d’ici cinq ans et 25 milliards de plus entre 2029-2030 et 2034-2035.

« Je félicite les gouvernements du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador d’être parvenus à une entente de principe », a affirmé le ministre Wilkinson dans une déclaration transmise à La Presse.

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Environ 1000 ménages sont privés d’électricité depuis vendredi soir dans l’arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, où des centres d’hébergement d’urgence ont été ouverts pour leur offrir de la chaleur et un peu de confort en attendant le retour de l’électricité.

Le secteur touché s’étend de la 56e Rue à la 41e Rue, à l’est du boulevard Pie-IX.

Selon Hydro-Québec, la panne est causée par un bris d’équipement souterrain qui nécessite des travaux très complexes. La société d’État, qui prévoyait rétablir le courant vers midi, a dû repousser l’échéance à 20 h lundi soir.

Un centre d’hébergement a été ouvert pour accueillir les résidents dans un bâtiment communautaire à l’intersection de la 25e Avenue et de la rue du Parc-René-Goupil. La piscine René-Goupil offre aussi chaleur et refuge. Les gens peuvent s’y réchauffer, et prendre un café ou une douche au besoin.

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Reportage de CBC News

Living in cars, spoiled food: Some Montrealers left without power for days

eople living in part of the city’s Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension borough are frustrated with Hydro-Québec after waiting days for the utility to restore power during an outage as winter set in.

For more on this story: Hydro-Québec customers without power for 2 days in Montreal's Saint-Michel neighbourhood | CBC News

Au moins maintenant, les bâtiments sont branchés à des génératrices…

Sans électricité depuis plusieurs jours : une panne touche 1200 ménages à Saint-Michel

Environ 1200 ménages sont privés d’électricité depuis vendredi (13 décembre 2024) soir dans l’arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, où des centres d’hébergement d’urgence ont été ouverts pour leur offrir de la chaleur et un peu de confort en attendant le retour de l’électricité.

Le secteur touché s’étend de la 56e Rue à la 41e Rue, à l’est du boulevard Pie-IX.

Selon Hydro-Québec, la panne est causée par un bris d’équipement souterrain qui nécessite des travaux très complexes.

Le reportage de Marie-Josée Paquette-Comeau

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Le plus vieux poste électrique en service au Canada. Adélard-Godbout, d’Hydro-Québec, originellement mis en service par la Montreal Light, Heat and Power Co en 1901.

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La Chambre d’assemblée de Terre-Neuve-et-Labrador adopte une motion sur l’entente de principe concernant la centrale hydroélectrique de Churchill Falls, donnant aux négociateurs du protocole d’accord un mandat fort pour conclure une entente définitive avec Hydro-Québec.

“Nous nous dirigeons vers ce qui sera potentiellement la transaction la plus importante de l’histoire de Terre-Neuve-et-Labrador,” affirme le premier ministre, Andrew Furey, promettant “plus d’énergie, plus de revenus et plus d’emplois” pour sa province lorsque l’entente définitive sera entérinée.

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Résumé

Une audience du BAPE pour le projet éolien dans Charlevoix

Par Félix Lajoie, Le Soleil

9 janvier 2025 à 13h47|

Mis à jour le9 janvier 2025 à 14h10

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Cette première partie de l’audience publique du BAPE doit permettre aux participants et à la commission d’enquête de poser des questions aux promoteurs sur les détails du projet. (Johanne Fournier/Archives Le Soleil)

La commission d’enquête du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) tiendra prochainement une audience publique sur le projet éolien Des Neiges – Secteur Charlevoix.


Les audiences du BAPE se tiendront en deux parties. La première aura lieu le 21 janvier prochain dès 19h au pavillon Jacques-St-Gelais-Tremblay du Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul.

Cette première partie de l’audience doit permettre aux participants et à la commission d’enquête de poser des questions aux promoteurs sur les détails du projet. Les participants peuvent poser leur question sur place ou à distance, via le site web, la page Facebook ou la ligne téléphonique du BAPE.



La période de questions se poursuivra dès le lendemain à 13 h 30, afin de permettre à tous d’émettre leurs interrogations.

La deuxième partie de l’audience publique aura lieu à compter du 18 février 2025. Les participants pourront alors exprimer leur opinion sur le projet sous forme de mémoire, de commentaire ou de présentation verbale.

À lire aussi


Une soixantaine d’éoliennes à venir dans Charlevoix

Les éoliennes près de Saint-Ferréol-les-Neiges verront le jour
Hydro-Québec et l’Alliance de l’énergie de l’Est ont conclu une entente de partenariat pour le développement d’un nouveau parc éolien d’environ 1000 MW au sud-ouest du Bas-Saint-Laurent.

La commission d’enquête du BAPE devra ensuite remettre son rapport au ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, au plus tard le 20 mai 2025.

Le ministre de l’Environnement, Benoit Charrette, disposera de 15 jours pour rendre le rapport public. Il pourra ensuite donner son accord au projet éolien, émettre des conditions, ou le refuser.

Porté par trois partenaires, soit Boralex, Énergir et Hydro-Québec, le projet éolien Des Neiges – Secteur Charlevoix pourrait contenir de 57 à 67 éoliennes et bénéficier d’une puissance maximale de 400 MW.

Le parc éolien serait aménagé sur la Seigneurie de Beaupré, un territoire appartenant au Séminaire de Québec et situé dans l’arrière-pays de Baie-Saint-Paul et de Saint-Urbain.

Les éoliennes devraient disposer d’une puissance maximale de 7 MW chacune et avoir une envergure d’environ 200 mètres. Le moyeu devrait se trouver à une distance entre 100 et 120 mètres du sol alors que les pales mesureront de 70 à 90 mètres.



Le Secteur Charlevoix est la troisième phase de développement du projet éoliens Des Neiges. (Boralex)

La Seigneurie de Beaupré compte déjà 164 éoliennes en fonction. Le Secteur Charlevoix est la troisième phase de développement du projet Des Neiges, qui projette exploiter un total de 368 éoliennes. La totalité du parc éolien disposerait d’une puissance de 1564 MW.

Le projet du Secteur Charlevoix demandera des investissements d’environ un milliard de dollars. Boralex affirme que des redevances de 80 millions seront remises aux communautés, notamment à la MRC de Charlevoix et aux communautés autochtones. La mise en service des éoliennes pourrait être effective dès 2027.

La Seigneurie de Beaupré constitue la plus grande propriété privée au Canada. Communément appelé «les terres du Séminaire», ce territoire d’une superficie de près de 1600 km² s’étend de Stoneham jusqu’à Notre-Dame-des-Monts, dans Charlevoix.Ce texte sera masqué

Un bilan des 25 dernières années sur l’évolution des tarifs et du modèle d’Hydro-Québec

Déjà 25 ans depuis l’an 2000. Le Devoir replonge dans un quart de siècle jalonné par des événements marquants et de nouvelles tendances qui façonnent encore notre société. Aujourd’hui : les tarifs de l’électricité, qui vont être appelés à augmenter, signent possiblement la fin d’un modèle d’exception pour le Québec. Mais tous les experts avec lesquels nous nous sommes entretenus ne s’entendent pas sur la façon d’y parvenir.

S’il veut atteindre ses objectifs de décarbonation de son économie pour 2050, le Québec va devoir produire plus d’électricité, et donc se doter d’une plus grande capacité de production, de transport et de distribution pour cette électricité nouvellement produite. C’est mathématique.

Dans son Plan d’action 2035, Hydro-Québec prévoit donc la construction de nouvelles infrastructures pour répondre à ces besoins de puissance additionnels compris entre 8000 et 9000 mégawatts (MW). La société d’État devra également ajouter près de 5000 kilomètres de lignes pour le transport de cette capacité supplémentaire.

Au total, les investissements visant à répondre à la croissance de la demande totaliseront ainsi entre 90 et 110 milliards de dollars d’ici 2035. La société d’État devra donc trouver 9 à 11 milliards par an sur les 10 prochaines années. En plus des 4 à 5 milliards qui seront également nécessaires annuellement pour assurer la fiabilité et la qualité des actifs existants. Et ce, dans un contexte où il coûtera plus cher d’exploiter et d’entretenir un réseau électrique exposé à toujours plus d’événements climatiques extrêmes.

Pour financer ces investissements, Hydro-Québec va devoir augmenter ses revenus et donc le tarif unitaire moyen de son électricité, avance Johanne Whitmore, chercheuse principale à la Chaire de gestion du secteur de l’énergie de HEC Montréal.

Hydro-Québec amorce les travaux de modernisation de la centrale de la Trenche, sur la rivière Saint-Maurice. Ce sont 1,25 milliard de dollars qui seront investis d’ici 2034 pour assurer la pérennité de la centrale.

Ces travaux visent à prolonger la durée de vie de cet aménagement qui célèbre ses 75 ans cette année. Le remplacement des six groupes turbine-alternateur par des modèles à la fine pointe permettra aussi d’accroître la puissance installée de la centrale d’environ 15 %, la faisant passer de 302 à 350 mégawatts, sans rien changer au débit de la rivière.

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Hydro-Québec a contrevenu à son obligation d’agir en conformité avec les principes de l’honneur de la Couronne […] [et] a fait preuve de mauvaise foi institutionnelle » lors de la négociation d’une entente de principe avec une communauté innue, en 2014, concernant la construction du complexe hydroélectrique de la Romaine, lit-on dans un récent jugement de la Cour supérieure.

La communauté innue d’Uashat et de ManiUtenam (ITUM), sur la Côte-Nord, poursuit depuis des années Hydro-Québec, estimant qu’elle a fait preuve de « mauvaise foi institutionnelle ».

En 2014, après des années de difficiles négociations, une entente de principe a finalement été conclue entre Hydro-Québec et la communauté. Celle-ci prévoyait la négociation d’une entente finale pour régler les questions délicates des redevances et des compensations financières.

Le vortex polaire qui touche le Québec, jusqu’à mercredi, ravive de mauvais souvenirs chez les prévisionnistes d’Hydro-Québec. Des documents confidentiels, obtenus par Radio-Canada, révèlent que la société d’État a déjà frôlé la catastrophe à cause d’une mauvaise anticipation de la demande d’électricité par grand froid.

Le 3 février 2023 est encore gravé dans la mémoire de la direction d’Hydro-Québec. Ce jour-là, avec une température de moins 26 degrés, la société d’État s’attendait à une consommation record de 41 000 mégawatts (MW), mais la barre historique a été pulvérisée, bien au-delà des attentes.

Les Québécois ont consommé 43 124 MW, une sous-estimation de 2 000 MW, soit plus que ce que tout le complexe hydroélectrique de la Romaine peut fournir.

Des documents internes, qu’Hydro-Québec refusait de rendre publics, démontrent que des postes électriques ont été sollicités jusqu’à 45 % plus que les prévisions, ce qui a créé une grande vulnérabilité pour l’alimentation de dizaines de milliers de Québécois.

Les postes reçoivent l’électricité d’une ligne et en abaissent la tension pour alimenter les réseaux locaux.

Une alliance d’industriels québécois demande au gouvernement Legault de réviser ses hausses de tarifs d’électricité prévues dans le cadre de son projet de loi 69. Face aux politiques commerciales américaines qui menacent la compétitivité des entreprises québécoises, les clients résidentiels doivent payer leur juste part, plaident les industriels.

Les entreprises réclament un plafonnement des tarifs d’électricité

L’arrivée au pouvoir de Donald Trump à Washington constitue une raison de plus pour que les tarifs d’électricité offerts aux clients industriels d’Hydro-Québec demeurent bas, fait valoir l’Alliance pour la compétitivité énergétique du Québec (ACEQ).

Inquiets pour l’avenir, les membres de l’ACEQ ont effectué une sortie, lundi, pour inviter le gouvernement Legault à revoir sa réforme énergétique dans la foulée de la menace brandie par le président américain d’imposer des droits de douane de 25 % sur tous les produits canadiens qui entrent aux États-Unis à compter de samedi.

Ils demandent notamment à ce que les clients résidentiels d’Hydro-Québec en fassent plus pour éponger les coûts de production.

Voici le reportage de Gabrielle Proulx.

Lisez notre article sur le sujet pour plus de détails : Énergie : Québec doit plafonner ses tarifs pour contrer Trump, plaident les industriels | Radio-Canada

100 000 foyers québécois sans électricité : Vents violents | 100 000 foyers québécois sans électricité | La Presse

Hydro-Québec garde le cap

De son côté, Hydro-Québec tient aux hausses tarifaires pour financer en partie son plan d’action nécessitant des investissements jusqu’à 185 milliards de dollars d’ici 2035 afin de décarboner le Québec et de produire davantage d’électricité.

« On va respecter l’engagement du 3 % [par an] pour les tarifs résidentiels et on s’est commis à garder les tarifs industriels compétitifs », a affirmé sa vice-présidente exécutive et cheffe de l’exploitation des infrastructures, Claudine Bouchard, de passage en commission parlementaire à Québec. « On a dit 4 à 5 %, et on a dit qu’ils étaient pour demeurer compétitifs parce qu’il faut regarder partout dans le monde. Aujourd’hui, nos tarifs sont grandement concurrentiels, et il y aura une augmentation ailleurs dans le monde également. »

Claudine Bouchard « comprend très bien » les inquiétudes des entreprises, mais la solution ne passe pas par un allègement des hausses tarifaires, selon elle. « L’efficacité énergétique demeure le moyen le plus important pour diminuer les factures d’électricité de nos clients. Et ça, on a augmenté notre offre », a-t-elle soutenu.

D’éventuels tarifs douaniers américains ne remettraient pas en question le plan d’action d’Hydro-Québec, selon elle.

On ne peut pas présumer des actions de M. Trump. Je pense qu’on est tous d’accord là-dessus. La chose certaine, c’est que la lutte au changement climatique, elle, elle ne va pas disparaître demain matin. Notre plan d’action vise la décarbonation du Québec. Et évidemment, la décarbonation du Québec contribue de façon plus large à la décarbonation de la planète, donc la lutte au changement climatique. Alors pour nous, c’est la voie et on poursuit avec notre plan d’action 2035.

Claudine Bouchard, vice-présidente exécutive et cheffe de l’exploitation des infrastructures chez Hydro-Québec

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Résumé

Hausses tarifaires d’Hydro-Québec pour les entreprises Sécuriser notre avenir énergétique est la meilleure stratégie à long terme

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

« Je suis très conscient, tout comme l’est Hydro-Québec, de l’importance de maintenir la position concurrentielle de nos entreprises », écrit le PDG d’Hydro-Québec, Michael Sabia.

Nous sommes indéniablement dans une période de turbulences politiques et économiques. Ces perturbations suscitent un débat sur les bonnes décisions à prendre pour assurer notre prospérité. Dans ce contexte, il faut être diligents, prudents et à l’écoute pour ne pas perdre notre compréhension des tendances lourdes.

Publié à 7 h 00

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Michael Sabia Président-directeur général d’Hydro-Québec

Qu’il soit clair : je suis très conscient, tout comme l’est Hydro-Québec, de l’importance de maintenir la position concurrentielle de nos entreprises. Nous défendrons toujours cette position.

Revenons d’abord aux faits. Les tarifs d’électricité chez nos concurrents nord-américains ne vont que dans une direction : vers le haut. Plusieurs facteurs expliquent ces hausses, et ce, peu importe le rythme de décarbonation des États-Unis. Il faut rester attentifs aux forces de marché et aux flux de capitaux qui influenceront la trajectoire énergétique.

L’augmentation fulgurante de la demande électrique nécessitera des investissements importants. Au cours des dernières années, les Américains ont peu investi dans leur capacité de production électrique.

Pensons aux besoins croissants liés au reshoring manufacturier ou aux centres de données. En plus de la production, il leur faudra aussi investir dans la résilience. Comme nous l’ont rappelé les feux à Los Angeles, les évènements climatiques extrêmes sont de plus en plus fréquents. Ces nouveaux investissements ont déjà engendré des hausses tarifaires importantes, et ils vont continuer de le faire.

Plusieurs parlent du gaz naturel comme alternative moins coûteuse. Mais selon les prévisions, le coût de production d’électricité au gaz pourrait augmenter de 40 % ou plus d’ici 2026 en comparaison à 2023, en raison de la hausse du prix du gaz et de la construction de nouveaux terminaux.

Hausses tarifaires aux États-Unis

En considérant ces facteurs, les experts prévoient que les hausses tarifaires aux États-Unis pourraient être de l’ordre de 6 % par an pour l’ensemble des clients en 2025 et en 2026. Des hausses du tarif industriel de 5,9 % en moyenne ont déjà été approuvées dans six États. L’Ohio prévoit des hausses de 10 à 15 % pour l’industriel, tandis que la Pennsylvanie et la région entre le New Jersey et la Caroline du Nord prévoient des hausses de 10 à 20 % pour tous les clients. La tendance est sans équivoque.

En comparaison, l’augmentation tarifaire de 4 à 5 % pour l’industriel proposée par Hydro-Québec maintient clairement la position concurrentielle du Québec, d’autant plus que nous sommes l’un des rares États à offrir de l’énergie verte et fiable.

Presque sans exception, nos tarifs augmenteront plus lentement que ceux de nos concurrents, et notre point de départ est déjà plus bas que dans presque tous les autres États.

Cela dit, je suis sensible au fait que les moyennes ne nous permettent pas toujours d’avoir un portrait complet de la situation. Chaque secteur a ses réalités et des facteurs autres que l’énergie qui affectent sa compétitivité. Voilà pourquoi Hydro-Québec est à l’écoute et analyse constamment et de manière granulaire les données par région et par secteur, afin d’assurer notre position concurrentielle dans le temps.

N’oublions pas non plus qu’investir pour assurer un accès fiable à de grandes quantités d’énergie verte à bas coût est un avantage majeur pour nos entreprises d’ici. Dans un monde où les entreprises du Québec font face à beaucoup de turbulence, cet accès est un avantage concurrentiel solide qu’on peut leur octroyer pour propulser leurs projets de croissance et de décarbonation.

De plus, dans le contexte géopolitique actuel, produire notre propre énergie et réduire notre dépendance devient plus important que jamais. C’est la meilleure façon d’assurer la sécurité énergétique et la prospérité collective du Québec.

La création de richesse collective est une composante importante de notre Plan d’action et de l’entente de principe avec Terre-Neuve-et-Labrador. Ajouter 11 000 nouveaux mégawatts (MW) à l’arsenal énergétique du Québec est une occasion pour nous de créer un avantage concurrentiel durable, surtout lorsqu’on peut le faire tout en assurant la compétitivité des tarifs.

Une stratégie énergétique se joue à long terme. Les tendances de fond sont claires. Elles vont perdurer. Il faut continuer d’avancer dans la transition énergétique pour mettre le Québec dans une position gagnante.