Hydro-Québec - Actualités

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C’est la CESM et Hydro, je met ça ici quand même:




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Résumé

Feu vert à un investissement de près de 120 millions à Bécancour

Par Sébastien Lacroix, Le Nouvelliste

14 octobre 2024 à 04h02

Le projet consiste le renforcement du poste de Bécancour 230-120 kV qui est situé dans la partie sud du parc industriel et portuaire.|800x483.18584070796464

Le projet consiste le renforcement du poste de Bécancour 230-120 kV qui est situé dans la partie sud du parc industriel et portuaire. (Hydro-Québec)

La Régie de l’énergie a donné le feu vert à un projet d’investissement de 119,6 millions de dollars qui vise le renforcement du réseau d’Hydro-Québec afin de répondre à la croissance de la charge qui sera nécessaire pour alimenter les usines de la filière batterie à Bécancour.


Comme il s’agit d’un projet de plus de 65 millions de dollars, Hydro-Québec a d’abord dû obtenir l’aval de la Régie de l’énergie qui lui a imposé une série de conditions, dont celle de faire un suivi des coûts dans son rapport annuel.

Hydro-Québec devra en informer la Régie si le coût du projet dépasse le montant autorisé de plus de 15 % et faire approuver tout changement qui pourrait survenir au plan qui a été déposé.



Le projet consiste notamment à construire un nouveau circuit entre le poste stratégique de la Nicolet à 735-230 kilovolts (kV), à Saint-Eulalie, et celui de Bécancour à 230-120 kV, dans le parc industriel et portuaire, afin d’assurer la fiabilité du réseau.

Le remplacement des jeux de barre et d’appareillage dans la section originale du poste de Bécancour est également nécessaire afin de doubler sa capacité qui passera de 856 à 1713 mégavoltampères (MVA) et ainsi éliminer les possibilités de défaillance par surcharge.

«Dans l’état actuel, Hydro-Québec estime que la capacité de l’appareillage du poste de Bécancour sera en dépassement à l’été 2026 et 2028. La société d’État prévoit également d’importantes sous-tensions en raison du raccordement d’un client industriel dès l’hiver 2030-2031 et de tous les autres à l’hiver 2031-2032», indique-t-on dans la décision de la Régie de l’énergie qui a été rendue publique il y a quelques semaines.

Des travaux jusqu’en 2027

Si l’ensemble des travaux de lignes sont prévus pour être achevés quelque part en 2027, certains ont déjà débuté sur le terrain, alors qu’une mise en service partielle est prévue pour décembre prochain.

«Les travaux en cours cet automne [au poste de Bécancour] visent le renforcement de ses structures afin de rehausser la capacité du poste et ainsi répondre aux besoins croissants du milieu, donc celui de la filière batterie», indique la conseillère des relations avec le milieu d’Hydro-Québec, Marie-Elaine Laroche.

«Ces travaux permettront de sécuriser l’alimentation des clients et de minimiser les perturbations sur le réseau pour l’arrivée des nouveaux clients industriels. Des modifications temporaires ont également été faites dans le poste afin de sécuriser l’alimentation des clients déjà raccordés durant les travaux.»

— Marie-Elaine Laroche, conseillère des relations avec le milieu d’Hydro-Québec

Depuis l’automne dernier, Hydro-Québec travaille également au raccordement de différents clients, dont une ligne électrique pour alimenter Ultium CAM et Nemaska Lithium. Des travaux sont prévus cet automne dans le cas du site d’Air Liquide, et pour l’hiver qui vient en ce qui concerne le chantier d’Eco-Pro CAM (Ford).

Un troisième transformateur devait également être mis en service cet été au poste Cournoyer 120-25 kV qui est situé dans le parc industriel et portuaire de Bécancour, afin de moderniser les systèmes d’automatismes servant à diriger l’énergie en fonction des besoins.

Des travaux seront également menés au poste de Nicolet pour remplacer des sectionneurs et ajouter des transformateurs de tension sur les départs de ligne à 230 kV. Ceux-ci doivent être réalisés en 2025.

Le projet comprend également des travaux connexes aux postes de Gentilly-2, de Kruger et de Trois-Rivières.

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Je pensais que HQ n’avait plus d’énergie disponible pour les nouveaux projets…

La compagnie allemande Hy2gen a obtenu un bloc d’électricité de 307 mégawatts (MW) pour son projet d’hydrogène et d’ammoniac vert, a appris Radio-Canada, de plusieurs sources. C’est le deuxième plus gros bloc accordé par le gouvernement Legault depuis le projet de méga-usine de batteries de Northvolt.

307 mégawatts c’est :

  • presqu’autant de puissance électrique que ce que requièrent toutes les résidences de la Côte-Nord
  • un peu plus que la puissance produite par la centrale de la Romaine-1, une des quatre centrales hydroélectriques du Complexe de la Romaine
  • quatre à cinq fois plus que la demande des maisons de Baie-Comeau, où sera situé le projet

La décision date du mois de mai et a été prise par l’ancien ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon. On savait que Hy2gen faisait partie des heureux élus, mais la compagnie et le public ignoraient pour combien de mégawatts.

Les quatre plus grosses attributions de mégawatts à ce jour :

  • 354 MW : Northvolt (Filière batterie), à Saint-Basile-le-Grand et McMasterville
  • 307 MW : Hy2gen (Hydrogène vert), à Baie-Comeau
  • 150 MW : TES Canada (Hydrogène vert), à Shawinigan
  • 104 MW : Greenfield Global (Bioénergies), à Varennes
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Au Téléjournal

La CAQ accorde un grand bloc d’électricité à une entreprise allemande

Alors que les grands blocs d’électricité sont distribués avec parcimonie au Québec, un choix du gouvernement caquiste suscite plusieurs questions. En mai dernier, l’ancien ministre Pierre Fitzgibbon a en effet décidé d’accorder plus de 300 mégawatts à une jeune entreprise allemande qui souhaite produire de l’hydrogène vert à Baie-Comeau. C’est le plus gros bloc attribué depuis celui de Northvolt.

Jean-Sébastien Cloutier s’est penché sur la question.

Consultez notre article : Québec accorde 307 mégawatts à Hy2gen, du jamais vu depuis Northvolt | Radio-Canada

Et entrevue à Zone économie

Projet d’hydrogène vert à Baie-Comeau | Zone économie

Québec accorde 307 mégawatts à l’entreprise allemande Hy2gen. «Aujourd’hui, on est une entreprise québécoise. Les investissements sont faits localement, dans l’intérêt du Québec […] Ça va servir exclusivement à des entreprises québécoises» estime Cyril Dufau-Sansot, cofondateur et PDG de Hy2gen à Zone économie

Si même le Québec (qui a un historique de gros producteur d’électricité) a maintenant un problème à moyen et long terme d’approvisionnement, je me demandais comment les autres provinces adresseront ce même problème.

L’Ontario aura une demande 75% plus élevée que sa production actuelle et prévoit plus de centrales nucléaires, hydroélectriques et au gaz naturel.

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Résumé

Une soixantaine d’éoliennes à venir dans Charlevoix

Par Félix Lajoie, Le Soleil

30 octobre 2024 à 21h22|

Mis à jour le31 octobre 2024 à 05h53

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Le projet éolien Des Neiges secteur Charlevoix pourrait compter jusqu’à 67 éoliennes, dont 59 pourraient être visibles à partir du sommet du mont du Lac des Cygnes, dans le Parc national des Grand-Jardins, comme le montre cette simulation visuelle. (Capture d’écran)

Les montagnes charlevoisiennes sont vieilles de plusieurs millénaires. Le paysage de celles-ci pourrait toutefois changer dans les prochaines années, puisque 67 éoliennes pourraient être aménagées dans la nouvelle phase du projet conjoint de Boralex, Énergir et Hydro-Québec.


Une séance d’information citoyenne du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) avait lieu mercredi soir à Baie-Saint-Paul, concernant le développement du Secteur Charlevoix, troisième phase du projet éolien Des Neiges.

Le Secteur Charlevoix sera d’une puissance de 400 MW et pourrait contenir de 57 à 67 éoliennes.

Les éoliennes seraient installées sur la Seigneurie de Beaupré, qui en compte déjà 164 en fonction. Le projet Des Neige s pourrait exploiter 368 à la fin des trois phases de développement. La totalité du parc éolien disposera d’une puissance de 1564 MW.


Dans le cas du Secteur Sud, dont les audiences du BAPE ont eu lieu l’hiver dernier, le projet compte 57 éoliennes, toutes d’une puissance de 7 MW chacune, pour un total de 400 MW.

Les éoliennes qui seront installées lors dans la phase du Secteur Sud, située près de Saint-Ferréol-les-Neiges, auront une envergure d’environ 200 mètres. Le moyeu devrait se trouver à une distance entre 100 et 120 mètres du sol alors que les pales mesureront de 70 à 90 mètres.

Questionnés par Le Soleil lors de la séance de consultation, les représentants de Boralex ont admis que le «genre de modèle d’éoliennes» qui sera choisi pour Charlevoix sera semblable à celui du Secteur Sud, soit d’une puissance de 6 ou 7 MW et d’une envergure de 200 mètres, tout en affirmant que le choix final n’est pas encore fait.


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Le projet du Secteur Charlevoix demandera des investissements d’environ un milliard de dollars. Boralex affirme que des redevances de 80 millions seront remises aux communautés, notamment à la MRC de Charlevoix et aux communautés autochtones.

Le projet charlevoisien devrait créer un total de 500 emplois directs lors de la phase d’installation, et 15 emplois permanents lors de la phase d’exploitation du parc éolien.

«Peu d’éoliennes visibles», selon Boralex

Les éoliennes seront situées «à 14 kilomètres du cœur de Baie-Saint-Paul», et «à 3,5 km de la résidence permanente la plus proche», ont assuré les représentants de Boralex durant la séance d’information de mercredi.



«Peu d’éoliennes seront visibles […] et elles seront majoritairement dissimulées par le relief montagneux et le couvert forestier», ont ajouté les représentants.

Selon les simulations visuelles présentées par les promoteurs, deux éoliennes seront visibles à partir du quai de Baie-Saint-Paul, et dix pourront être aperçues du Cap aux Rets, situé sur la route 362.

Une dizaine d’éoliennes pourraient être visibles depuis la route 362, comme le montre cette simulation visuelle fournie par les promoteurs du projet. (Capture d’écran)

À partir du sommet du mont du Lac-des-Cygnes, dans le Parc national des Grand-Jardins, 59 éoliennes pourraient cependant être visibles.

Du côté du caribou forestier, Boralex affirme que l’impact «sera peu significatif» si ces derniers sont éventuellement remis en liberté, puisque le territoire de la Seigneurie de Beaupré est déjà affecté par des exploitations forestières.

Quelques éoliennes seront perceptibles depuis le chemin d’accès au Massif de Charlevoix, selon les simulations visuelles fournies par les promoteurs. (Capture d’écran)

Plusieurs citoyens se sont présentés à la séance d’information de mercredi, qui avait lieu à la salle du Casino de Charlevoix du Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul. La période de questions citoyenne a duré plus de deux heures.



La plupart d’entre eux ont exprimé des inquiétudes par rapport aux impacts environnementaux du projet, par exemple, les perturbations sur les populations d’orignaux et de chauves-souris. Certains étaient également inquiets par rapport aux perturbations sonores (infrasons) que causeront les éoliennes.


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Parc éolien de la Seigneurie de Beaupré.

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Boralex et Énergir ont développé et exploitent les trois premières phases éoliennes sur la Seigneurie de Beaupré.

Selon l’échéancier établi pour la phase du Secteur Charlevoix, les premiers travaux seront amorcés à l’automne 2025 et la mise en service des éoliennes sera effectuée à la fin de 2027.

La Seigneurie de Beaupré appartient au Séminaire de Québec et constitue la plus grande propriété privée au Canada. Communément appelé «les terres du Séminaire», ce territoire d’une superficie de près de 1600 km² s’étend de Stoneham jusqu’à Notre-Dame-des-Monts, dans Charlevoix.

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Résumé

Hydro-Québec amorce l’expansion de ses lignes de transport électrique

La centrale électrique Les Irlandais, à Montréal.

Photo : The Canadian Press / Christinne Muschi

La Presse canadienne

Publié hier à 18 h 23 HNE

Les Québécois peuvent s’attendre à voir pousser une forêt de nouveaux pylônes au cours des prochaines années.

Hydro-Québec a annoncé lundi le lancement de la première phase de travaux de développement et de renforcement de son réseau de transport d’électricité, ces lignes à haute tension qui transportent l’électricité en grande quantité à partir des lieux où on la produit jusqu’aux postes électriques qui la redistribuent aux clients.

L’intention d’Hydro-Québec d’augmenter massivement sa production d’électricité est déjà bien connue, mais une fois produite, cette électricité doit être transportée.

D’ici 2035, Hydro prévoit investir un total de 50 milliards de dollars pour installer quelque 5000 kilomètres de lignes de transport, dont environ la moitié à haute tension (735 kilovolts et 315 kilovolts) et l’autre moitié à tension intermédiaire (entre 69 kV et 315 kV) pour le développement régional et les charges locales.

1600 nouveaux pylônes

La première phase annoncée lundi représente des investissements d’environ 10 milliards pour renforcer le réseau existant, construire près de 850 kilomètres de nouvelles lignes de transport à 735 kilovolts ou 315 kilovolts et ajouter cinq nouveaux postes électriques.

Pour ce faire, il est déjà acquis dans le plan de la société d’État qu’il faudra installer 1600 nouveaux pylônes pour cette première phase.

Cette phase sera menée sur trois axes, soit un sur la Côte-Nord dans le corridor entre Sept-Îles et Baie-Comeau, le deuxième dans le secteur Appalaches–Bas-Saint-Laurent couvrant la Beauce jusqu’au secteur bordant la frontière du Nouveau-Brunswick près d’Edmundston, et le troisième dans la vallée du Saint-Laurent, à l’intérieur des terres de la rive nord allant de la région de la Capitale-Nationale à celle de Lanaudière, en passant par la Mauricie.

La vice-présidente exécutive et cheffe de l’exploitation des infrastructures chez Hydro-Québec, Claudine Bouchard, a donné l’assurance que ces travaux, qui doivent générer des retombées de 7 milliards, profiteront aux régions où ils seront effectués.

Vous avez pu voir qu’on a deux grands projets d’axes de développement qui sont dans les régions du Québec et donc on va s’assurer de faire des retombées économiques régionales dans ces régions-là et d’embaucher la main-d’œuvre pour être en mesure de développer les lignes.

Les endroits précis où ces lignes seront aménagées ne sont pas encore déterminés, mais Hydro-Québec ne cache pas sa préférence pour des installations dans les corridors existants. Bien entendu, de ne pas ouvrir un nouveau corridor, c’est toujours un tracé de moindre impact, mais en même temps, il faut tenir compte des préoccupations du milieu. C’est pour ça que nous sommes en consultations préalables actuellement pour entendre ce genre d’élément là de nos partenaires des différents milieux des régions concernées sur les trois axes du projet de transport, a précisé Mme Bouchard.

Toutefois, si de tels corridors existent déjà dans les axes Côte-Nord et vallée du Saint-Laurent, ce n’est pas le cas dans celui d’Appalaches–Bas-Saint-Laurent.

Acceptabilité sociale

En présentant cette première phase, lundi, Claudine Bouchard a beaucoup insisté sur la notion d’acceptabilité sociale et sur les consultations à mener auprès des 25 municipalités régionales de comté (MRC), des quelque 200 municipalités et de la douzaine de communautés autochtones qui seront affectées par ces ouvrages.

Hydro-Québec a même décidé dans ce cas-ci d’aller au-devant des coups en amorçant des consultations avant même de penser à des tracés, une démarche inédite pour la société d’État.

C’est la première fois qu’on va à la rencontre des représentants des milieux allochtones et autochtones pour échanger avec ces gens-là et prendre en compte leurs préoccupations ou leur intention de développer leur territoire à l’intérieur même de la définition de notre projet. Par la suite, on va aller vers les citoyens pour trouver le tracé de moindre impact.

Une citation de Claudine Bouchard, la vice-présidente exécutive et cheffe de l’exploitation des infrastructures

Un objectif commun dans les trois corridors est d’améliore la fiabilité et la résistance du réseau aux événements météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents.

Sur la Côte-Nord, l’objectif plus ciblé est de permettre le développement de nouvelles sources d’énergie renouvelable et de soutenir le développement industriel. Sur l’axe Appalaches–Bas-Saint-Laurent, la société d’État veut appuyer le développement du potentiel éolien de l’Est du Québec, alors que le développement de l’axe de la vallée du Saint-Laurent permettra le transport d’énergie additionnelle provenant du nord et de l’est du Québec, d’accroître la capacité des lignes à haute tension qui ont atteint leur limite et d’alimenter les besoins grandissants des centres urbains du sud de la province.

Les nouvelles infrastructures seront graduellement mises en service entre 2031 et 2036.

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HQ remplace leur poteaux par des poteaux en matériaux composites et couvrir les fils

Everything Hydro-Québec is doing to strengthen power lines and reduce outages

Hydro-Québec says it plans to spend tens of billions of dollars over 12 years to improve its network throughout the province. It’s prioritizing Montreal’s West Island because it’s one of the areas most affected by power outages

Noovo a aussi fait un reportage

Pour remédier à ce problème, Hydro-Québec a prévu de remplacer les poteaux électriques en bois par des poteaux en composites. Notons que cela s’inscrit dans le plan annoncé par la société d’État afin de réduire de 30% le nombre de pannes électriques d’ici 2028.


Photo : Noovo Info

«On remplace 700 poteaux, dont 300 seront en composites. Les poteaux en composites sont plus robustes, durent plus longtemps et résistent davantage au prix du bois», a expliqué Samir Ulrich Paraïso à Noovo Info, en ajoutant qu’ils vont aussi installer des conducteurs recouverts.»

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Les centrales hydroélectriques Romaine-3 et Romaine-4, sur la Côte-Nord, ne fournissent plus d’électricité depuis le 19 novembre, a appris Radio-Canada. Hydro-Québec confirme que la situation découle d’un épisode de verglas qui a fait tomber, sur cinq kilomètres, une de ses lignes de transport à haute tension.

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Le mystérieux projet, dont on sait encore bien peu de choses, a été révélé mercredi matin dans la Gazette officielle. Il devait faire l’objet d’une annonce formelle le même jour en présence du premier ministre François Legault. L’entente survenue avec Terre-Neuve dans le dossier de Churchill Falls a toutefois forcé Québec à repousser la conférence de presse.

Le futur parc sera situé dans la zone Nutinamu-Chauvin. La Zec Chauvin, située à l’est de Sacré-Cœur sur la rive nord du Saguenay, confirme que le gouvernement envisage installer des éoliennes sur son territoire. Nutinamu signifie « bouge avec le vent » en innu-aimun.

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De nouvelles centrales

La puissance de Churchill Falls serait rehaussée d’ici 2028 grâce à de nouvelles turbines pour ajouter 550 mégawatts (MW).

Une nouvelle centrale appelée Churchill Falls 2 serait construite sur le même réservoir avec une capacité de 1100 MW. Elle serait mise en service en 2035.

Enfin, la pièce maîtresse du projet consiste à bâtir d’ici 2035 une toute nouvelle centrale au fil de l’eau d’une capacité de 2250 MW, Gull Island – un investissement représentant à lui seul 20 milliards de dollars. Cette nouvelle électricité sera achetée à 90 % par Hydro-Québec.

Pour transporter cette électricité, la société d’État aimerait bâtir de nouvelles lignes de transport entre Gull Island et La Romaine, sur la Côte-Nord. Le corridor d’étude potentiel est “à discuter avec les communautés autochtones et les collectivités”, précise-t-elle.

Chaque province construirait sa partie de la ligne, un projet dont le coût est estimé par Hydro-Québec entre 2 et 3 milliards de dollars.

Plus de détails suivront.

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L’entente de Churchill Falls renégociée avec Terre-Neuve-et-Labrador réduit la pression sur Hydro-Québec, mais elle comble seulement une partie des besoins supplémentaires identifiés dans son Plan d’action 2035, relèvent des experts.

La meilleure option en Amérique du Nord

Avec la renégociation du contrat de Churchill Falls et l’ajout prévu de production des nouvelles centrales de Churchill Falls 2 et Gull Island, Hydro-Québec achètera de l’électricité au coût moyen de 6 cents le kilowattheure pour les 50 prochaines années. C’est un coût inférieur de 50 % à celui prévu par Hydro-Québec dans son plan d’expansion pour ses projets, s’est félicité le président d’Hydro-Québec, qui estime que c’est la meilleure option en Amérique du Nord. « Je ne connais personne qui aurait refusé de signer ça », a renchéri le premier ministre François Legault.

Le coût moyen de production d’Hydro-Québec est actuellement de 4 cents le kilowattheure. Dans son plan d’expansion, la société d’État évalue que ses nouveaux projets de production en territoire québécois coûteront 13 cents le kilowattheure.

Les autres projets seront tout de même nécessaires