Griffintown - Discussion générale sur les différents projets du quartier

Thanks for the info. Today I saw something is going on in the shop and saw Brunet’s logo on the walls so I thought it might be the preparation work for a new business by them! Appears to be the old decoration.
I look forward to see whether any new business opens in that place in the near future!

Honestly, the SAQ should take the space. Their current small store is not sufficient anymore for Griffintown. It’s time for them to improve their offer and it will only be by way of expansion.

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Je ne comprends pas non plus pourquoi la SAQ n’en a pas profité pour agrandir. En plus, il y a une entrée dans le centre commerciale. Mais je sais que First Capital demande un prix très élevé pour le local. Actuellement, on dirait qu’Adonis y entrepose ses vieilles étagères.

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Les défis du développement de Griffintown expliqués dans cette chronique de Mario Girard.

Griffintown doit avancer


PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE
Des condos construits aux abords d’une piste cyclable dans Griffintown

MARIO GIRARD
LA PRESSE
Publié à 6h00

Lorsque le développement du quartier Griffintown sera terminé, il devrait symboliser une vision du Montréal d’aujourd’hui. Conçu surtout pour les déplacements à pied ou à vélo, ce quartier qui tente de se rapprocher du fameux concept de la « ville des 15 minutes » franchit en ce moment une étape cruciale.

Sa transformation extrême est rendue à mi-parcours. Environ 54 % de ce qui a été prévu dans le Programme particulier d’urbanisme (PPU) a été réalisé. Des immeubles continuent d’être érigés, des commerces nouveau genre affluent, et les acheteurs ne manquent pas.

Tout va bien, donc !

Euh… Pas tout à fait. Il se passe que la Ville de Montréal et les promoteurs rencontrent de plus en plus l’opposition de certains résidants qui contestent des projets qui ne correspondent pas à leur vision des choses.

Ces mouvements de contestation retardent le processus, découragent les promoteurs et sont un boulet pour l’administration municipale, plus particulièrement pour Benoit Dorais, maire de l’arrondissement du Sud-Ouest, qui est aux commandes de ce titanesque projet.

Il a donc décidé de prendre le taureau par les cornes en rappelant aux citoyens le « plan de match » adopté en 2013 et en leur expliquant ce qui reste à faire. Pour cela, il veut organiser un grand forum qui aurait lieu l’hiver prochain.

Vous voulez avoir les coudées franches pour continuer le projet ? lui ai-je demandé.

« Je n’aime pas trop cette expression, car ça ne me ressemble pas, m’a-t-il répondu. Ça fait free pass. Je préfère parler de dialogue, de soirées de consultation, de portes ouvertes. »

PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE

Benoit Dorais, maire de l’arrondissement du Sud-Ouest

Au fil de la discussion, j’ai compris que Benoit Dorais veut avoir ce « dialogue » avec les résidants parce qu’il craint que le développement de Griffintown s’embourbe, mais aussi parce qu’il tient à défendre les intérêts des promoteurs.

« Nos ambitions sont tellement grandes pour Griffintown qu’on ne peut pas tout payer. On a décidé de demander aux promoteurs d’en assumer une bonne partie. La Ville s’engage à assurer le reste (infrastructures, parcs, etc.). Mais si on veut des œuvres d’art public, des marges de recul pour que ça soit agréable de se promener et une diversité de logements, il nous faut la collaboration des promoteurs. »

Benoit Dorais m’assure que cette collaboration est présente. Mais en retour, les promoteurs espèrent que leurs projets, une fois acceptés, puissent se faire sans obstacle. « Ça ne m’étonnerait pas de voir prochainement un promoteur vouloir aller en référendum pour défendre son projet », m’a confié Benoit Dorais.

Le maire du Sud-Ouest fait-il référence à ce projet résidentiel et commercial qui doit être érigé rue Eleanor ? Le promoteur avait l’intention de construire un hôtel, mais face à une levée de boucliers d’un groupe de citoyens, il a dû retourner à sa table à dessin.

« Les citoyens lui ont dit qu’ils voulaient du résidentiel, raconte Benoit Dorais. Le promoteur a changé ses plans et a créé un projet résidentiel. On lui a accolé du logement social et une coopérative. Le promoteur a même cédé des terrains pour qu’on puisse avoir des espaces verts. Résultat : les citoyens rejettent aussi ce projet. »

Il faut savoir qu’il est très facile de créer un mouvement de contestation. Il suffit que 12 personnes d’un même secteur se rassemblent et déposent une demande de référendum. Cette demande doit ensuite recevoir l’appui de 10 % des habitants du secteur concerné. « C’est facile à obtenir quand 800 personnes habitent sur un même coin de rue », ajoute Benoit Dorais.

Les résidants qui s’opposent au projet de la rue Eleanor jugent que cet immeuble de 25 mètres de hauteur comprenant 120 logements et espaces commerciaux obstruerait leur vue et les priverait du soleil.

Selon Benoit Dorais, « le promoteur est en train de se demander s’il ne va pas déposer son projet d’hôtel plein droit sur lequel personne n’aurait rien à dire ou s’il va soumettre son projet résidentiel ». Car il faut savoir que le PPU prévoit le développement par dérogation.

« Les gens veulent tout le plan de match de Griffintown, mais n’acceptent pas la prémisse qu’il faut composer avec la formule dérogatoire, dit-il. […] Ce qui se passe en ce moment, c’est que les citoyens qui sont venus s’installer dans Griffintown, quand ils voient arriver un nouveau projet, nous disent qu’ils n’en veulent pas. On ne peut pas fonctionner comme cela, nous sommes à moitié chemin. »

En résumé, plus Griffintown se développe, et plus les voix critiques se font entendre. Et selon Benoit Dorais, ce sont les nouveaux habitants du quartier qui se font le plus entendre. « Les nouveaux regardent le bout qu’ils veulent bien voir. Ils veulent un parc, un centre communautaire ou une bibliothèque de six étages, sauf que ce n’est pas ça, le plan de match qui a été décidé de façon consensuelle. En même temps, je ne veux pas jeter la pierre à ces citoyens. Il faut se parler. »

La Ville, qui aura investi au total 500 millions de dollars en infrastructures, subit également la pression des citoyens, qui ont hâte de voir la fin des travaux. Ils n’en peuvent plus de vivre dans un gigantesque chantier qui génère bruit et saleté depuis de nombreuses années.

Le développement de Griffintown est l’un des plus grands projets des dernières décennies à Montréal. Ce n’est pas souvent que l’on voit un secteur de 84 hectares situé au cœur d’une métropole complètement transformé.

Il aurait été étonnant que ce grand bouleversement se fasse sans heurts. Que serait une ville sans l’implication de ses résidants ? Aucune administration responsable ne peut rejeter cela, surtout pas celle qui est en place.

Mais voilà, le PPU de Griffintown a fait l’objet d’une vaste consultation il y a une dizaine d’années. Ce qui se passe actuellement, c’est que des citoyens veulent obtenir des consultations publiques sur un plan qui a déjà été soumis en consultation publique.

J’ai déjà écrit que l’administration actuelle faisait trop de consultations publiques et que certaines d’entre elles semblaient bidon et artificielles. Mais dans le cas de Griffintown, je comprends que l’on veuille procéder et freiner le tataouinage.

Car, au rythme où vont les choses, ce quartier moderne sera désuet quand il sera enfin prêt.

Stationnement

Ce n’est un secret pour personne : Griffintown n’est pas un quartier conçu pour les voitures. Cette particularité était prévue dans le développement de ce quartier « moderne ». Avec la densification qui augmente, la situation sera plus difficile pour les automobilistes. « Au fur et à mesure qu’on réaménage les rues et les trottoirs, on retire du stationnement, dit Benoit Dorais. Mais les gens veulent pouvoir recevoir la visite. »

De nombreux résidants échangent leur espace privé avec d’autres. Les gens communiquent cette information sur les réseaux sociaux. « Nous, ce qu’on aimerait faire à la Ville, c’est mutualiser les places à plus grande échelle », indique Benoit Dorais.

Il souhaite créer un système où les espaces libres dans les stationnements souterrains des immeubles puissent être offerts aux visiteurs. Pour cela, il faudra obtenir la collaboration des syndicats de propriétaires.

Camions

La présence des camions lourds dans les rues de Montréal est devenue une préoccupation pour l’administration Plante. Des mesures devraient être annoncées au cours des prochains mois, nous dit-on. En attendant un plan élargi, l’arrondissement du Sud-Ouest interdira aux camions de circuler sur les rues de la Montagne et Peel (dans le secteur de Griffintown).

Anciennes écuries

Le projet qui doit être érigé sur le terrain des anciennes écuries est actuellement en consultation publique. Ce projet a pris de l’ampleur et offrirait un espace vert, réhabiliterait le canal de fuite et redévelopperait le site du parc archéologique. « Pour réaliser tout cela, il faut aller un step plus loin, avance Benoit Dorais. Il faut faire une modification au plan d’urbanisme. »

Écoles

Dès sa création, le quartier de Griffintown a montré certaines lacunes, dont celle de ne pas avoir prévu la présence d’écoles et de garderies. Près de 10 ans après le début des chantiers, ce dossier avance lentement, mais sûrement. « Nous travaillons à un projet de deux écoles primaires avec le ministère de l’Éducation, dit le maire du Sud-Ouest. On est à la recherche de terrains. Notre objectif est d’offrir une première école pour la rentrée scolaire de 2024. »

Concernant la modification au réseau de camionnage, j’ai compilé les modifications du projet de règlement de l’arrrondissement sur cette carte : Camionnage Sud-Ouest - Google My Maps

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Euh pardon?

C’est raté pour le 50% déjà bâti. Initialement le quartier devait être jonché d’espaces verts accessibles au public sur les terrains privés.
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Il n’y en a quasiment pas. Dans le secteur déjà mûr de Griffintown j’aimerais qu’on m’indique où c’est agréable de se promener.

Hé bien très bien! Si c’est le cas, c’est que la valeur foncière des terrains est suffisamment élevée pour que les promoteurs aillent se battre défendre leur projet; et donc aller convaincre directement les résidents impactés plutôt que de suivre des approbations prises à une échelle plus haute. L’arrondissement du Sud-Ouest est grand; et obtenir des contre-parties à Ville-Emard pour des dérogations en plein cœur de Griffintown montre bien que la focale est mal réglée.

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On parle de la mince bande verte en arrière où des arbres sont supposés croître dans l’ombre de plusieurs bâtiments? Je suis pour la construction de l’édifice tel quel sur Eleanor; mais pas besoin de twister les faits pour laisser imaginer qu’une petite place publique verdie allait être créée.

C’est peut-être vrai pour le projet sur Eleanor, mais ce n’est pas le cas pour le projet sur le site des écuries. La plupart des plaintes concernent la volumétrie de l’édifice, pas son existence même. Pour le projet de Mondev vers Peel et Ottawa, la contre-partie était un projet de logement social à 7 km du quartier concerné…

Ben voyons.

Sérieusement; on serait donc à 50% de réalisation du projet global Griffintown; et malheureusement le quartier est globalement un demi-échec à mes yeux. La croissance semi-organique nous a donné aujourd’hui:

  • des immeubles hauts pas franchement jolis, quand ils ne sont pas horriblement laids, écrasant le paysage;
  • des rues sales, parfois défoncées après avoir été refaites et aux usages pensés en silo (peu de zones mixtes, peu de dessertes de livraison de marchandises, pas tant de zones de transit où le piéton est roi);
  • peu de services municipaux ou de transports collectifs;
  • des chantiers majeurs d’infrastructures dans des quartiers déjà mûrs;
  • la dimension écologique est pour ma part complétement passée à la trappe, et c’est un quartier d’ilôts de chaleur;
  • la préservation du patrimoine établi et de l’histoire industrielle du quartier est une vaste blague, alors que c’est supposé être un point névralgique du PPU de 2013;
  • et j’en passe.

Il est possible de rectifier le tir à mi-parcours; et je comprends pas pourquoi Benoit Dorais ne l’admettrais pas? Le ton un brin paternaliste des propos rapportés me déplaît. Le quartier est d’abord fait pour les gens qui y vivent et qui achètent nombreux des condos; pas pour la réalisation d’un projet d’urbanisme mal appliqué et certainement pas dans l’intérêt premier des promoteurs. Je ne comprends vraiment pas le ton utilisé dans la chronique.

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En parcourant le PPU Peel-Wellington (adopté en 2008), j’ai découvert que les taux d’implantation, densité et hauteur ont été inclus dans le Règlement d’urbanisme pour le secteur au sud de la rue Ottawa et entre Séminaire et Dalhousie. Je n’avais jamais accroché sur ce point…

Ce secteur correspond au projet de Village Griffintown de Devimco…

Seulement la surhauteur est accordé via un processus de PIIA. Tous les projets ont été faits de « plein droit ».

Les taux d’implantation vont jusqu’à 100% partout!!

Quand on regarde la carte interactive du Sud-Ouest, il n’y a pratiquement pas de PPCMOI pour les projets réalisés dans ce secteur. Les 5 zones rouges sont pour des usages conditionnels (et non des PPCMOI) qui permettent le débit d’alcool…

Donc, les PPCMOI sont utilisés à l’extérieur de ce secteur, à l’exeption des Bassins du Nouveau Havre qui a son propre règlement d’urbanisme

Il n’y a pas eu de changement au Règlement d’urbanisme dans le cas du PPU Griffintown, tous les projets doivent passer par un PPCMOI pour atteindre les paramètres max du PPU.

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Intéressant comment le PPU a façonné les phases du Gallery avec les hauteurs permises!

Les travaux de la rue Ottawa entre les rues Séminaire et Peel + la rue Murray entre les rues Ottawa et Wellington commencent le 25 avril

Rendu de l’intersection Ottawa/De la Montagne (vers l’ouest)

Ottawa/Murray (vers l’est)

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J’aimerais qu’ils utilisent de la brique/pierre dans la rue pour mieux l’intégrer dans le trottoir, ce qui rendrait les voitures plus lentes. Aussi d’après ce que j’ai lu, c’est moins cher à entretenir que l’asphalte !

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Êtes-vous certain? Si vous êtes en mesure de retrouver l’affirmation ou si quelqu’un d’autre peut le faire, je suis intéressé à en savoir plus! :slight_smile:

The city spent $9,628.39 on 30 miles of asphalt during the prior year, and for 15.4 miles of brick, only $120.73. The year before that, asphalt paving cost the city $4,500 while there was no maintenance costs at all for the brick streets.

Voici où j’ai obtenu les informations :
https://www.aggregateresearch.com/news/brick-streets-hold-up-better-than-asphalt/

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There are limitations with the bearing capacity of the brick pavements. Other parameters like the use of the road, access to heavy vehicles, average daily number of passing vehicles etc. should be considered when these two options are compared which were not mentioned in this article.
Although asphalt is not the most durable paving option, in similar conditions usually asphalt needs less maintenance at much lower cost compared to brick pavement. Not to mention the cost of installation of asphalt is significantly less than bricks! But for sure asphalt pavements are ugly!

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Bricks and concrete pavers are more durable than asphalt. I mentioned this elsewhere, but it does cost more in the short term, but in the long run it cost much less. Why? no potholes, you can just remove a few and replace it rather than the whole street needing repairs. It handles winters much better (look at the pavers in Place des Arts, they’ve held up much longer than a two year old road in the city), it will reduce speeds of cars thus making it safer for pedestrians. It also reduces the amount of emissions that you get with asphalt and of course, it looks so much nicer.

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The best example would be on the tiny De Longueuil street (between St-Paul & St-Maurice) in Quartier Récollets, there is still old granit cobble stone in perfect conditions buried under the asphalt. There is a part where the asphalt is all riped appart and you can see them there. Costly at first, but so much more resistant.

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2 Mai 2020

Bon lundi tout le monde!!

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Les maisons de fond de cour (ou plutôt le terrain) sur la rue Peel sont à vendre pour 39 555 555 $ + Taxes :joy:

Contrairement à ce que l’agent afirme, le PPU ne permet que 44 mètres max (environ 14 étages)… Sinon, c’est 25 m de plein droit (mais pas d’usage résidentiel selon le zonage). Donc, bonne chance à l’acheteur pour faire passer les dérogations pour construire un projet rentable. On se souviendra de la saga avec les terrains du Volkswagen juste à côté :wink:

Les maisons de fond de cour sont aussi des TAS (témoins architecturaux significatifs) ou bâtiments d’intérêt patrimonial comme défini dans le PPU. Il faudra donc les intégrer au projet.

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Très bonne nouvelle, ce terrain a un beau potentiel. C’est plate à dire mais ce bâtiment est vraiment une verrue dans le paysage. Vivement une meilleure continuité entre le campus de l’ÉTS et Peel au sud.

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Quelques photographies de mon passage à Griffintown aujourd’hui (25 mai 2022):





J’ai l’impression que Griffintown souffre d’un problème de gestion des déchets pour les gros édifices. Et franchement certains ont dix fois plus de poubelles que mon l’édifice de 110 condos où j’habite!


(le skyline au-dessus est très beau cependant!)

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