Vous mentionnez de retirer les espaces de livraison des rues pour éviter les inconvénients. C’est exactement ce qu’on retrouve sur cette rue (manque d’espace de livraison) et cela amène justement l’inconvénient de stationnement en double sur la piste cyclable. Sachant que les livraisons véhiculaires sont en croissance, quel est votre pari en retirant les dits espaces, ie la solution plus optimale pour les livraisons une fois les cases retirées?
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Ils sont retirés des rues si les nouveaux édifices ont des espaces hors rues dédiés. C’est un transfert. C’est plus optimal, parce qu’on occupe pas le domaine public et c’est probablement plus facile d’assurer un respect de leur rôle sur le domaine privé.
Spécifiquement sur ce coin de rue, visiblement il n’y aura pas un débarcadère directement devant la porte anyway. Donc ce n’est pas une solution qui existe. Il faudra trouver un moyen de guider les véhicules de livraison dans les espaces en aval et en amont.
Mais mon point plus gobal est que le débarcadère est une rustine pour un problème systémique. Qu’on soit confronté ou non à un problème spécifique à cette intersection, la réflexion globale dont je fais mention (et les élements mentionnés par @ScarletCoral) apporte des solutions plus soutenables, pérennes et souvent existantes ailleurs, avec plus de succès que notre festival de l’arrêt illégal.
Chez nous, on a du stationnement des deux bords de rues, sur deux rues, pour une fraction de la densité. Les arrêts sont quand même en zones interdites, alors que le stationnement est plus facile que la norme.
Les espaces hors rue dédiés peuvent être un pari intéressant dans des milieux moins dense, mais difficilement applicables dans un contexte urbain où la densité est le nerf de la guerre, où chaque pouce carré de terrain coûte une fortune au promoteur et où la trame urbaine le plus souvent en damier empêche d’incruster des espaces véhiculaires sur le terrain dû aux contraintes d’aménagement. Je persiste à croire que c’est un enjeu durablement municipal, et la solution doit venir au niveau de l’aménagement du territoire de la ville et de ses rues.
Mais il y a des exemples d’intégration juste quelques messages plus hauts, dans Griffintown, dans toute sa densité. Visiblement c’est possible quand cela existe déjà. Les ilots de Griffintown accueillent souvent des projets d’une implémentation hors norme à Montréal. Plusieurs des gros projets sont dans cette catégorie. C’est dommage de ne pas avoir pu faire cela dans tous les édifices précédemment, d’une façon plus systématique lorsque possible.
Sur le domaine public, il y a un sacrifice aussi: l’espace pour les piétons/cyclistes/résidants, le verdissement. Cet espace est autant le nerf de la guerre dans la densité, et une considération multipliée par celle-ci. La qualité du domaine public définit beaucoup un quartier et son attrait.
Mais je suis d’accord que ça vaut la peine d’avoir des débarcadères en ville, sur les rues. De nombreux endroits peuvent en profiter et apaiser le problème. Et si l’aménagement ici n’en a pas, c’est peut-être une omission.
Je ne pense pas qu’une seule de ses solutions soit suffisante. Les quelques places hypothétiques ici n’auraient pas empêché un stationnement illégal dans la piste du moment qu’elles soient occupés, légitimement ou non. Je ne vois pas comment c’est mathématiquement possible d’assurer assez de places sans compromettre l’aménagement de la rue, surtout en compétition avec tous ceux voulant une part de cet espace pour y mettre une voiture. Et ces deux solutions vont de concert avec une réduction des véhicules de livraison à la source qui fonctionne déjà bien ailleurs.
Pourquoi ne pas attaquer un problème sur tous les angles avec des solutions plus larges?
La forme et les services d’un édifice sont une part intégrale des enjeux municipaux. Ils peuvent avoir une responsabilité sur l’impact dans le quartier. D’ailleurs, c’est la raison pourquoi il y a des quotas de stationnement à plusieurs endroits. Ces exigences changent selon les défis. Moins de stationnements, plus de débarcadères pour 2024?
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Absolument 
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Tous les stationnements de rue à Griffintown sont payants, soit des SRRR ou parcomètres. Il y a aussi quelques places pour la recharge de véhicules qui sont les plus utilisées du Sud-Ouest selon les statistiques de Circuit électrique
Donc, est-ce qu’on convertit les SRRR en débarcadère/zones de livraison sachant que certaines personnes vont y stationner plus que 15 minutes? (les propriétaires de SRRR ne seront pas contents) Le 15 minutes est vraiment difficile à contrôler, il faudrait que les agents de stationnement de l’AMD passent constamment sur les rues du quartier. Elle n’a pas assez de personnel pour ça!
L’AMD travaille sur une solution de lecture automatique de plaques d’immatriculation. Cette solution pourra probablement aider à identifier les véhicules qui restent plus longtemps que 15 minutes.
Rappel que la Ville prévoit réduire de 40 % le nombre de places de stationnement de rue (par rapport à 2013) dans le quartier pour faire plus de place à la mobilité active, au verdissement et mobilier urbain. C’est écrit noir sur blanc dans le PPU adopté en 2013 (page 48). Cette réduction devait s’accompagner d’une stratégie de gestion des espaces de stationnement incluant la mutualisation, mais ça a tardé… et les propriétaires de stationnements existants ne sont pas très collaboratif avec l’AMD, sauf l’ÉTS.
(et le REM n’existait même pas à l’époque)
Le débarcadère à 15 minutes est très compliqué à faite respecter et contrôler. Beaucoup en abusent. En première étape faudrait limiter l’usage des places à la livraison exclusivement. Celà dit, ça règle à peine le problème mais ça pourrait améliorer la situation
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Personnellement, je convertirais au moin 50% des SRRR en parcomètres. Ca assurerait une meilleur rotation des places et plus d’offre de stationnement pour les fournisseur et les livreurs. Si il y’a une place de parcomètres libre je suis sure le le taxi va s’immobiliser sur cette place plutôt que la piste cyclable
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je vais le proposer au maire! Il sera content. Ça fait plus de revenus pour l’arrondissement 
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Sur un autre sujet
Quelques données sur le quartier :
- Superficie : 0,9 km²
- Population (2021) : 12 489 personnes
- Densité de la population (2021) : 13 429 personnes/km²
- Longueur de voies de circulation : 19,22 km
- Longueur de trottoirs : 23,03 km
- Stations de métro : 0 (future station du REM)
- Principaux générateurs de déplacements :
- Complexe commercial sur la rue Peel,
- École de technologie supérieure (ÉTS),
- Place William-Dow (à aménager),
- parc du Bassin-à-Bois (à aménager),
- New City Gas,
- Centre Bell (Ville-Marie),
- Cité du multimédia (Ville-Marie), .
- lieu historique national du Canal-de-Lachine
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On pourrait utiliser le parcomètre partout et rendre les 15 premières minutes gratuites autour de la zone de débarcadère! ça simplifie les choses!
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Rendu avec 0 voiture, réalité avec toutes les cases de stationnement occupées
Je vois que les panneaux d’interdiction d’arrêt (pour que les camions de livraison puisse s’y stationner) n’ont pas été réinstallés
Est-ce que les plantations ont été faites?
Pour les arbres, c’est souvent mieux de planter lorsqu’ils tombent en dormance à l’automne. Ça évite de devoir arroser souvent.
Je vois des clôtures autour des fosses de plantation
Rappel de ce qui était prévu comme plantation sur la rue Olier (tiré de l’appel d’offres) :
- 18 arbres (érables, févriers, chicots, ginkgos, chênes, ormes)
- 137 arbustes (cornouillers, ronces odorantes)
- 787 plantes vivaces (acanthes, asclépiades, hémérocalles)
Oui c’est pas tout a fait complet…plantations pas faites, panneaux de stationnement toujours pas installées (promises par la Ville le 27 en passant apres communication avec 311).
Mais bon, je suis optimiste pour quand ca sera tout a fait termine et que les plantes et arbres auront eu la chance de pousser un peu… les nouveaux lampadaires sont beaux…les vieux poteaux sont enlevés…
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