Griffintown - Activités commerciales

Merci pour ces réponses.

On sait qu’une servitude est négociée en amont. Du moins c’était le cas dans le cadre des PPCMOI. Est-ce que la ville pourrait exiger ou négocier qu’une servitude soit justement accessible?

Peut-on parler des nombreux cafés trop achalandés ou trop petits où il est difficile de trouver une place où s’asseoir ? :sweat_smile:

Dans le règlement d’urbanisme de l’arrondissement, lorsqu’il y plus de 12 places assises, ça devient un restaurant. Je me demande si c’est dérivé de règlements du MAPAQ :thinking:

Définition de restaurant dans le règlement :

« restaurant » : Établissement où l’on sert des repas moyennant paiement et offrant plus de 12 places assises;

versus un traiteur

« traiteur » : un établissement de production et de vente de mets prêt-à-manger et de produits alimentaires pour emporter ou pour consommation sur place, offrant au plus 12 places assises, sans service aux tables;

Article 176

L’installation d’au plus 12 places assises, aux fins de la consommation d’aliments, est autorisée à l’intérieur d’un établissement occupé exclusivement par les usages épicerie ou traiteur.

Le passage à côté de cette terrasse possède une rampe dans la partie qui sert de passage public. Le bâtiment lui-même n’était et pas n’est pas accessible. Alors techniquement la terrasse n’a pas à l’être.

Rendre la terrasse uniquement accessible de la rue n’aide pas l’accessibilité au bâtiment. La ville n’a pas by-law qui force l’accessiblité, elle doit s’en remettre à l’interprétation du code et si la clause grand-père est acceptée, le bâtiment ne deviendra pas accessible.

Est-ce que c’est optimal, non, mais c’est la réalité des choses bien souvent. Est-ce qu’on pourrait faire mieux ? Définitivement. Par rapport à l’Ontario on a encore des croutes à manger. Dans ce cas-ci, un rampe (non conforme, techniquement pour l’accessibilité’’ aurait pu être faite avec un bloc installé en angle.

Cependant, est-ce que cet aménagement là aurait causer d’autres changements intérieurs ? Probablement.

J’avais en tête que la terrasse empiétait sur le domaine publique mais elle est effectivement strictement sur le terrain du Ste-Ann. De surcroit il est vrai d’affirmer que “techniquement la terrasse n’a pas à l’être”.

Cependant c’est là où tu te trompes. Rendre la terrasse accessible de la rue permet d’accéder au bâtiment par la porte de coté, et ce sans écueils pour un fauteuil roulant. Il s’agissait très simplement de faire une légère pente au lieu de la marche pour rendre le tout accessible.

Bien que tous ne soient pas insensibles, ce sont ces petits manques de considération -ou nommons cela comme on veut- qui multipliés dans la ville, peuvent devenir très frustrants pour quelqu’un à mobilité réduite.

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Sauf si on donne un accès universel au bâtiment, il faudra que sa toilette le soit aussi, c’est bien beau faire rentré un fauteuil roulant, mais il faut que la personne a mobilité puisse aussi utiliser le bâtiment.

Je ne crois pas qu’il y ai de toilette dans ce commerce. Il n’y a qu’un comptoir. L’espace client est plus petit qu’un espace de stationnement.
De toute façon je ne parle pas de rendre le commerce universellement accessible, je parle simplement de donner l’opportunité à quelqu’un en fauteuil roulant d’entrer et de se commander quelque chose.
Un soldat revenant au camps exténué après une bataille va-t-il exiger la suite présidentielle pour se reposer où sera-t-il satisfait d’un simple lit?
Si la perfection était requise à chaque fois qu’il faut passer à l’action, rien ne serait jamais fait. Peut-on au moins commencer par la base, c’est à dire accéder au commerce?

Il y’a des toilettes en arrriere du comptoir et les sont à niveau avec le commerce.

Donc le problème est seulement la petite marche au niveau de la terrasse.

C’est pas une question de rendre ça parfait ou pas, si une rénovation tombe dans le domaine du droit acquis et que c’est de l’esthétique, alors la ville n’imposera pas nécessaire de rendre le lieux accessible, mais si on commence a le rendre accessible, alors il doit l’être pour que ça fasse du sens.

Étant en fauteuil roulant depuis presque 20 ans, je peux t’affirmer que ce qui “fait du sens” c’est de pouvoir accéder au commerce :wink:

Comme l’accessibilité universelle n’est pas une obligation commerciale à Montréal, le commerce n’est pas tenu de l’offrir. Par contre, c’est sa perte de clientèle. Le café Dulce, juste en face, est universellement accessible et offre le café gratuit à l’achat d’un biscuit :slightly_smiling_face:

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Je suis bien conscient de cette réalité, c’est mon travail de faire des plans et rendre des espaces accessibles. Cependant, il y a une marge entre ce qui est obligatoire et ce qui fait du sens.

On pourrait bien mettre un ouvre porte automatique sur toutes les portes, mais rien ne l’oblige. Tandis qu’en Colombie-Britannique, on doit mettre 2x boutons, un a hauteur régulière et un en bas de la porte sur une toilette universellement accessible.

Quand on explique a un client qu’on pourrait faire certains aménagement plus accessible, il y a toujours le prix qui rentre malheureusement en ligne de compte. Si un client peut économique 5000$ sur un ouvre-porte automatique, il va le faire.

Je prône toujours de rendre l’espace le plus accessible, mais si les codes, et donc les villes qui appliquent les codes ne sont pas plus sévères, la réalité donne malheureusement des situations comme cette terrasse, ou rendre son accès aurait été très simple, mais a dû être un cas, on le droit acquis de non accessibilité a primé.

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T’es obligé de gâcher ma soirée? Un autre café 3eme vague! :weary::weary:

Si tu lis l’article, ce passage va surement te consoler

« On a choisi de venir à Montréal parce que la ville avait un petit côté européen tout en étant au Canada, ce qui éliminait les complications liées aux visas, explique Matt. On voulait aussi trouver un endroit avec un bon système de transport en commun, avec la possibilité de se déplacer à vélo

Perso, je suis pas au courant de l’existance de ce commerce. Je vais aller les encourager.

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Sympathiques ces citoyens qui se lancent dans un commerce de quartier :slightly_smiling_face:

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Yeah j’y vais prendre un thé! :wink:

(Pour la petite histoire, y a un running gag sur moi car je ne suis pas capable de boire des juste de beans… Euh des cafés 3e vague).

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C’est un grand différenciateur de Montréal. Beaucoup de cafés indépendants vs. les Starbucks et les Tim… Pour moi c’est un patrimoine à protéger qui sera victime du “café pour emporter”. Il faut ramener la culture de s’assoir tranquillement dans un café. On le fait désormais chaque Samedi et dimanche à l’année.

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C’est au RDC de ce projet

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