Graffitis et tags

Je suis surpris que n’importe qui fait commande et réalise une mural le fait sans appliqué de vernis anti-graffitis, c’est pas comme si les graffitis étaient nouveaux et pas du tout un problème sur le Plateau, surtout quand la murale est entière à hauteur du sol…

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Urbania a interviewé des graffeurs/taggueurs

« Si tu passes dans le journal, c’est mission accomplie », me lance un graffeur connu.

Depuis jeudi dernier, un graffiti bleu et blanc se trouve à l’avant de la scène médiatique québécoise, déclenchant une vague d’indignation collective. Difficile de ne pas reconnaître dans cette couverture une recette bien rodée : un artiste populaire outré, des images percutantes dans un quartier gentrifié, des passants indignés en micro-trottoir, des messages de soutien en ligne, tous unis contre le vandalisme. Le bien contre le mal, quoi.

Mais y a-t-il vraiment plus de graffitis à Montréal?

À cette question, toutes les voix s’accordent pour répondre négativement. À Montréal, le graffiti se manifeste par vagues, avec une évolution des emplacements et des mentalités.

« Avant, ça se concentrait surtout dans les ruelles et sur les demi-toits du centre-ville, mais aujourd’hui, ça s’étend à travers toute la ville, souligne Frédéric. Ce qui a changé, c’est que si vous réalisez un graff, par exemple sous un pont, peu de gens le verront. Mais grâce à Instagram, tu peux aller chercher une grande visibilité et de la légitimité. La game est vraiment rendue sur les médias sociaux. »

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Le journal local “Mon Plateau” parle de la difficulté d’enlever les graffitis l’hiver. Bref, en bas de 5 degrés, c’est beaucoup plus difficile.

Aussi, on parle du cas du vandalisme sur l’église Saint-Enfant-Jesus, qui est probablement encore pire que la murale sur Mont-Royal. La restauration des portes va couter une fortune.

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Dans l’article de La Presse du 10 janvier dernier, il y a ce paragraphe :

Elizabeth-Ann Doyle, la cofondatrice et directrice générale et artistique de MU, un organisme voué à l’art mural, seconde en ce sens. « On a 18 ans d’activité, et franchement jusqu’avant la pandémie, on voyait très rarement ce genre de vandalisme. Dans le passé, il y avait un code d’éthique et un respect pour les monuments religieux, historiques et les œuvres d’art dans le milieu du graffiti », évoque-t-elle.

Vraisemblablement, avec le 666 sur l’église Saint-Enfant-Jésus, ce principe est allé chez le diable…

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What I wanna know is how is tagging and graffiti any different from, say, having your lunch stolen from the office fridge? If it’s not your fukcing property, don’t fukcing touch it.

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Je comprends ta comparaison, mais je dirais qu’une partie de la différence vient du fait que ton collègue qui a volé ton lunch te cause un mal réel et quantifiable et qui nécéssite pour toi de changer le cours de ta journée de façon imprévue. Les graffitis te provoquent plutôt une nuisance visuelle, ils ne te prennent rien et ne causent pas de torts directes sur ta personne. (Je sais que l’argent dépensé pour les nettoyer provient en partie de toi, mais je simplifie).

La personne qui me vole mon bac de poubelle me cause un tort plus grand que celle qui tag mon bac de poubelle.

Le proprio d’un plex qui s’est fait tag son mur donnant dans la ruelle va subir un tort, j’en suis d’accord, mais ça ne va pas affecter sa vie au delà de ça, contrairement à se faire lancer une roche dans la fenêtre, par exemple.

Pour cette raison, j’accorde beaucoup moins d’importance aux graffitis, sauf dans quelques exceptions (sur des statues, édifices patrimoniaux, façades avant résidentielles, etc) qu’aux autres problèmes urbains. En fait, l’enjeu des graffitis est pour moi très bas au niveau de ma liste de priorités (pour ne pas dire qu’il n’y s’y trouve pas). Au final, que je vois des graffitis ou non dans ma journée ne change strictement rien, en fait, parfois j’en vois qui sont beaux, intéressants ou impressionnants et je trouve de l’intérêt là où il n’y en a habituellement pas. Donc, ce n’est pas, à mon sens, aussi grave que d’autre formes de vandalisme et de vol.

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You’ve entered the slippery slope paradigm. Where do we draw the line? So homeless people urinating on the Metro platform is OK because it’s not doing me any direct harm? Urbex trespassers scaling to the top of the crane at 900 SJ Is fine because it’s doing me no harm? We live in a civil society that has rules, and one of the most basic rules is what I said above: “If it’s not fukcing yours, don’t fukcing touch it.”

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In general I’m pretty favourable to some leniency when it comes to minor crimes, at least for first offences and/or extenuating circumstances. But when it comes to graffiti… this veil or nobility, artistry and even righteousness that too many people put almost indiscriminately on that practice irks me.

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Extrait d’une infolettre de Mon Mile End :

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Vraiment triste :slightly_frowning_face:

De nouveaux graffitis et tracts sur plusieurs colonnes de béton menant à l’édicule de l’ascenceur au métro Préfontaine.

Au Téléjournal

De plus en plus de murales (et de graffitis) à Montréal

Il y aurait de plus en plus de graffitis à Montréal. La superficie de tags qui ont été retirés a augmenté de 40 % ces cinq dernières années dans les quartiers centraux.

Parallèlement, pendant que les arrondissements consacrent toujours plus de budget à effacer ces marques de vandalisme, ces dernières années, la Ville n’a jamais autant subventionné la réalisation de murales ou de fresques. Voici le reportage de Mathieu Prost.

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L’ancien Marché Maisonneuve a été graffité.

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:cry: j

Le socle de la statue de Victoria au Square-Victoria a été graffité.

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Bonne description :sweat_smile:

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Les graffitis se multiplient dans Griffintown. Dès l’ouverture de la nouvelle aire gazonnée devant la Place des Aiguilleurs, les bancs ont été massivement graffités. Des bonbonnes étaient encore dans le gazon. Aussi, les graffitis se multiplient sur les murs du REM, ici au dessus de la rue Peel. Je croyais que le pari CDPQi était de les éradiquer en 48 heures mais force est de constater l’abandon de ce pari et le laisser-aller généralisé concernant les graffitis sur les installations du REM.

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C’est impossible que ces murs ne restent blancs bien longtemps. Il faudrait presque que CDPQi aie une équipe à temps plein seulement sur ce tronçon!

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