Gestion des matières résiduelles - Discussion générale

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Curieux je n’ai pas reçu ce pamphlet.

J’ai des voisins comme ça, pas la peine d’être en HLM.

Au Téléjournal 18h

Fin du Publisac : moins de papier à recycler

On s’en souvient, la Ville de Montréal a adopté en 2022 une réglementation pour interdire la distribution de Publisac.

Résultat, il y a maintenant six fois moins de papier à trier dans les centres de recyclage.

Le reportage de Mathieu Prost.

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Does Montreal implement a similar thing to how Beaconsfield deals with trash bins where they have a nfc chip and you are allotted 12 pickups per year with your taxes and any extra are charged to your tax bill?

Tbh if not it should be something implemented aglo wide you want to trash stuff, you pay for it

This allowed back in the day to move Beaconsfield from most trash generating city to one of the least (it’s hard to beat Ile-Dorval-Island)

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Ça n’existe pas à Montréal. En fait il n’y a même pas un contenant standard dans bien des arrondissements pour déposer ses déchets.

La première étape serait donc d’imposer un contenant fermé avec puce NFC.

Ensuite ça prendrait probablement une bonne dose de répression pour assurer la civilité pour s’assurer qu’il n’y a pas de vol de ces contenants et des dépôts dans les contenants d’autrui pour avoir une collecte au frais du voisin.

Chez nous, on a un ramassage privé, et la grosse poubelle se rempli des déchets des voisins dès qu’on la met dehors. Je me souviens que c’était même un enjeu au niveau de Montréal par un vieux reportage, les gens des banlieues viennent déposer leurs vidanges ici sur le chemin du travail. Il faudrait trouver un moyen de contrer cela.

Un principe d’utilisateur-payeur pour contrer un phénomène qu’on veut réduire, c’est pas mal toujours un principe intéressant. Je me demande si on pourrait l’appliquer à une collecte par site de dépôt plutôt que la collecte individuelle. Genre ouvrir le dépôt public avec une clef NFC.

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Le complexe appartient à la Ville, mais est opéré par l’entreprise Ricova depuis quelques années.

« Le centre de tri de Saint-Michel ferme au 30 septembre. […] Il n’est pas question de prolongation », a assuré en entrevue Marie-Andrée Mauger, l’élue responsable de l’environnement au comité exécutif de Valérie Plante.

« Au 1er octobre, il y a un plan de transition pour le tri et le traitement des matières recyclables », a-t-elle continué. Ce plan prévoit l’envoi de davantage de matières vers des centres de tri de la périphérie de Montréal. « On ne craint pas d’empilement des ballots. »

Puis, le 2 janvier 2025, Éco Entreprises Québec doit ouvrir un centre de tri situé à Montréal-Est, a confirmé Anne-Julie Maltais, en charge des communications de l’organisme. C’est Éco Entreprise Québec qui sera dorénavant responsable de la gestion des matières recyclables dans toute la province.

Je me demande ce qui adviendra des installations. Est-ce qu’on prévoit utiliser les locaux pour d’autres activités du même secteur, ou de redévelopper le site au complet? Si jamais c’est la deuxième option, j’imagine qu’une décontamination sera nécessaire mais ça serait un terrain très intéressant pour du logement (ou du moins un complexe multi-usages), vu que c’est un très grand terrain avec beaucoup de commerces de proximité juste à côté.

Dans le journal local d’Ahuntsic-Cartierville

La gestion des déchets produits par notre vie quotidienne et par nos besoins toujours grandissants est certainement un levier important en matière d’environnement. Plusieurs solutions s’offrent à nous quand vient le temps de réduire nos déchets, mais observons tout d’abord la situation.

La situation de l’arrondissement est semblable à celle de la ville dans son ensemble avec des problématiques récurrentes et de bons coups. Selon la Direction des affaires publiques et du protocole de la Ville de Montréal, Ahuntsic-Cartierville fait meilleure figure que la moyenne montréalaise en termes de quantité d’ordures ménagères et de matières recyclables générées par habitant.

Source : Ville de Montréal

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à Québec

La collecte des ordures aux deux semaines lors de la période hivernale à Québec permettra à la Ville d’économiser 400 000 $ par année.

La collecte aux deux semaines sera faite du 7 octobre au 30 mars 2025. La Ville croit que l’arrivée du froid va limiter les odeurs.

Ces changements toucheront tous les arrondissements de la ville, à l’exception des milieux denses et mi-denses, soit La Cité-Limoilou, le secteur Montmorency, dans l’arrondissement de Beauport, et l’avenue Maguire à Sillery.

L’économie de 400 000 $ n’est pas négligeable, selon la vice-présidente du comité exécutif responsable de la gestion des matières résiduelles, Marie-Josée Asselin, mais le principal objectif est d’offrir aux citoyens un service qui réponde à leurs besoins réels.

Verdun emboîte le pas à MHM en espaçant la collecte des ordures aux deux semaines

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Je ne sais pas si j’avais déjà partagé ça ici. Je rêve du jour où l’on distribuera ce genre d’infos à chaque 1er juillet.

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Pendant ce temps à Ottawa

Reducing waste: Debating the carrot vs. the stick as Ottawa tests new rules

A result of political compromise and a ‘disappointment’ to local environmentalists, Ottawa’s reduced curbside garbage pickup is rolling out next week. Some wonder if the city will eventually be forced to take a more aggressive approach.
Read more: New strategy to deal with Ottawa's trash about to be tested | CBC News

Starting Sept. 30, Ottawa households can only put out three items of trash each pickup day, down from the previous limit of six.

That 50 per cent reduction may seem like an ambitious move, but with well over 80 per cent of households already meeting the city’s new goal it’s unclear exactly how much will change.

Il faut préciser que ça ne concerne qu’un seul secteur, Crawford Park.

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Est-ce que Crawford Park est un test en vue d’implanter la collecte aux deux semaines partout dans l’arrondissement?

Résumé

Déversement de sols en partie contaminés « Plus de 500 camions par jour » vidés à Kanesatake

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

L’un des nombreux sites situés sur la rive du lac des Deux Montagnes où des activités de remblai se déroulent sans autorisation, depuis un an

« Plus de 500 camions par jour » auraient déversé de la terre en partie contaminée à Kanesatake pour construire notamment des boutiques de cannabis. C’est ce que révèlent des documents d’enquête déposés devant le tribunal la semaine dernière.

Publié à 0h42 Mis à jour à 5h00

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Tristan Péloquin
Tristan Péloquin Équipe d’enquête, La Presse


Ulysse Bergeron
Ulysse Bergeron La Presse

« Ces activités illégales dans la rive et le littoral [du lac des Deux Montagnes] constituent notamment un risque pour les organismes vivants » et sont « une menace grave à la qualité de l’environnement », affirment les procureurs de l’État dans une demande d’injonction en Cour supérieure.

Cette procédure judiciaire d’urgence vise à faire ordonner l’arrêt des travaux de remblaiement et de déboisement sur 17 parcelles de terrain appartenant à des Mohawks de Kanesatake, en bordure du lac des Deux Montagnes.

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Les sols déversés contiendraient des hydrocarbures, selon un rapport d’expertise déposé en preuve.

Certains des chargements de terre versés directement dans le lac ont servi à construire illégalement un stationnement sur le bord de l’eau pour la boutique de cannabis High Times*,* exploitée par le Mohawk Robert Gabriel, révèlent des résumés d’interrogatoires menés en août dernier par des inspecteurs du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCC).

Lors d’un interrogatoire, M. Gabriel a fait peu de cas du fait qu’il n’avait aucun permis pour ainsi remblayer la terre « dans l’habitat du poisson ».

C’est notre territoire et aucun gouvernement ne va nous dire quoi faire avec.

Robert Gabriel, répondant à un inspecteur du MELCC qui le questionnait au sujet de déversement de terre près de son commerce High Times

Robert Gabriel est l’un des deux propriétaires, avec son frère Gary, du dépotoir illégal G & R de Kanesatake, dont les eaux toxiques s’écoulent dans le lac des Deux Montagnes. Le MELCC, Environnement Canada et le conseil de bande de Kanesatake tentent depuis des mois – en vain – de l’obliger à entreprendre des travaux de décontamination sur ce site qui a reçu des dizaines de milliers de chargements de terre d’origine douteuse entre 2015 et 2020.

Payé 60 $ par voyage

Un enquêteur du MELCC, Benoît Charette, affirme, dans une déclaration sous serment, que le nombre de camions en direction de Kanesatake atteignait, au printemps 2024, « plus de 500 par jour » et que ceux-ci se déplaçaient « de plus en plus en convois ».

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

Un camion entre pour décharger des sols provenant de chantiers de la région de Montréal.

Jean-François Henley, président de Translogik, une entreprise d’excavation embauchée par des propriétaires de terrains mohawks pour étaler le remblai le long du littoral, affirme, dans un interrogatoire, avoir lui-même reçu « 400 ou 500 » camions sur un terrain de Kanesatake à la demande d’un client qui « voulait juste avoir un terrain au bord de l’eau ».

Dans le cadre d’un second interrogatoire, Jean-François Henley a aussi admis avoir reçu entre 500 et 600 camions sur un autre terrain, alors qu’un autre entrepreneur parle de « 300 ou 400 voyages » dans un autre secteur près du littoral.

M. Henley a indiqué qu’il se faisait payer « 60 $ du voyage » par une entreprise d’asphaltage montréalaise qui lui livrait le remblai, dont la provenance n’est pas précisée. Les propriétaires mohawks n’auraient pas payé M. Henley pour les travaux d’étalement du remblai en vertu de cette entente, selon sa déclaration.

Dans un entretien téléphonique avec La Presse, M. Henley défend vivement son entreprise. « Ça fait trois mois que je ne travaille plus [à Kanesatake]. Tout y est compliqué et tout le monde se renvoie la balle. »

Il donne l’exemple des demandes répétées au conseil de bande pour s’assurer que les travaux respectaient la distance avec le lac des Deux Montagnes.

Moi, je n’ai rien à me reprocher et même si on me demande de retourner travailler là-bas, je n’y retourne pas.

Jean-François Henley, président de Translogik

En règle générale, les entreprises de construction ou d’excavation qui se retrouvent avec des sols contaminés recueillis dans le cadre de travaux doivent s’en départir adéquatement. Cela peut passer par un traitement de la matière dans des centres spécialisés, qui peuvent facilement facturer plus de 1000 $ par camion, selon le degré de contamination. Généralement, leur cargaison doit être enregistrée dans le système Traces Québec, qui permet de retrouver par GPS le lieu d’excavation et le lieu de déchargement.

Or, « les sites recevant des sols contaminés sur le territoire de Kanesatake ne sont pas inscrits au registre obligatoire Traces Québec du ministère », peut-on lire dans les documents judiciaires.

Inspecteurs « victimes d’intimidation »

Les quelque 400 pages de rapports d’analyse toxicologique et autres documents déposés en preuve pour la demande d’injonction laissent entrevoir les difficultés importantes rencontrées par les inspecteurs pour intervenir depuis que des membres du peuple mohawk se sont plaints, à l’automne 2023, du ballet incessant de camions-bennes.

Les inspecteurs « ont été victimes d’intimidation lors d’une inspection sur le territoire de Kanesatake » en septembre 2023, souligne dans une déclaration sous serment le directeur régional du contrôle de l’environnement au MELCC, Alain Rochon. Depuis ce jour, chaque intervention du MELCC sur le territoire autochtone se fait en présence d’agents de la Sûreté du Québec, précise sa déclaration.

« C’est dans ce contexte que chaque opération nécessite une longue période de planification » avec la Sûreté du Québec et le Conseil mohawk de Kanesatake, ajoute-t-il.

Surnommée « Opération GRAVIER », la campagne d’échantillonnage menée du 27 au 30 août devait initialement avoir lieu en décembre 2023, mais a été reportée deux fois parce que « le climat n’[était] plus propice à une intervention en raison des enjeux de sécurité », écrit M. Rochon.

Des impacts sur la faune marine

En s’appuyant sur les analyses d’un écotoxicologue, Québec soutient qu’il faut « faire cesser dans les plus brefs délais » le remblai avec des sols contaminés à cause de l’impact direct que cela peut avoir non seulement sur l’environnement, mais sur la faune marine. Les travaux non autorisés sur la bande riveraine faciliteraient l’érosion des terrains. Les pluies risquent aussi d’entraîner plus de particules de sols dans le lac des Deux Montagnes, diminuant la lumière dans l’eau, ce qui nuit à la croissance des algues et des plantes. L’effet domino sur la vie aquatique ne s’arrête pas là. L’apport d’oxygène sera réduit et les échanges gazeux nécessaires à la vie aquatique du secteur seront perturbés. Des sédiments constitués de fins minéraux pourraient avoir pour effet de colmater les œufs des invertébrés et des poissons, limitant leur reproduction et leurs chances de survie. Le transfert de contaminants dans le lac des Deux Montagnes constitue un risque pour les organismes et la santé de cet écosystème.

Résumé

L’implantation du nouveau système de consigne au Québec accumule les retards

Maquette d'un lieu de retour de contenants Consignaction.

À cinq mois de l’entrée en vigueur du nouveau système de consigne, seulement 15 sites sur 200 ont été ouverts par Consignaction.

Photo : Gracieuseté : Association québécoise de récupération des contenants de boissons

Publié à 4 h 00 HAE

L’implantation de nouveaux lieux de retour des contenants consignés continue d’accumuler des retards au Québec. À cinq mois de l’entrée en vigueur de la nouvelle consigne sur les bouteilles de vin, seulement 15 sites sur 200 ont été ouverts.

On vit quelque chose qui ressemble à une semi-catastrophe, dit Jean-Claude Thibault, porte-parole de l’opération Verre-Vert.

M. Thibault, qui milite pour un meilleur recyclage du verre au Québec, n’arrive pas à comprendre qu’il y ait si peu de points de retour Consignaction ouverts. On finit par être découragé, à avoir du cynisme par rapport à toute cette démarche qui n’aboutit pas, indique-t-il.

Le directeur général du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets, Karel Ménard, est lui aussi préoccupé par la lenteur de l’implantation du nouveau réseau pour le retour des contenants consignés. Il se demande comment un aussi grand nombre de sites pourront être aménagés en si peu de temps.

Ça prend des permis, ça prend de la machinerie et les délais nous semblent extrêmement courts, explique M. Ménard.

Augmenter la cadence

Pour Consignaction, la tâche s’annonce colossale et le temps presse. L’organisation, qui gère le nouveau système de consigne, projette d’ouvrir 200 points de retour au Québec d’ici le 1er mars 2025.

Pour atteindre cette cible, elle devra augmenter la cadence et ouvrir environ huit nouveaux sites chaque semaine au cours des cinq prochains mois. Le défi s’annonce grand pour l’organisation, qui n’en a ouvert que 15 jusqu’à présent.

Selon une source bien au fait du dossier, mais qui n’est pas autorisée à le commenter, il serait étonnant que Consignaction parvienne à atteindre la cible qu’elle s’est fixée. On sait qu’elle va être en retard en mars prochain. Elle n’en aura pas 200.

Le porte-parole de l’opération Verre-Vert, Jean-Claude Thibault, demande au gouvernement Legault d’intervenir avant qu’il soit trop tard.

La situation est tellement lente qu’il faut que le gouvernement s’implique dans le dossier et corrige le tir. Il doit s’asseoir avec Consignaction et dire : bon, comment on procède pour que, d’ici un an, on ait tous les sites promis? explique M. Thibault.

Le règlement prévoit un total de 1500 points de retour au Québec.

Avec le nouveau système, au moins 400 centres Consignaction doivent être mis en place. Les autres sites seront ouverts chez les détaillants.

Des objectifs revus à la baisse

Au départ, Consignaction prévoyait ouvrir 400 points de retour d’ici le 1er mars 2025, mais l’organisation a revu cet objectif à la baisse.

Paris ne s’est pas construit en un jour. On parle d’un projet titanesque, soutient Émanuelle Géhin, présidente-directrice générale de Recyc-Québec.

Elle refuse de se prononcer sur le déploiement des points de retour de Consignaction, mais affirme que tout est mis en œuvre pour atteindre les objectifs. Les partenaires prennent le temps qu’il faut pour bien monter ce système et en faire un système solide […] Il va arriver. On travaille tous ensemble pour y arriver […] il faut être patient, dit Mme Géhin.

Certains détaillants en alimentation craignent de devoir reprendre un plus grand nombre de contenants consignés si Consignaction ne parvient pas à ouvrir un nombre suffisant de sites de retour d’ici le 1er mars.

Pour donner un coup de pouce à Consignaction et faire baisser la pression sur les détaillants, le gouvernement Legault envisagerait de revoir certains aspects du règlement qui encadre le nouveau système de consigne, nous ont indiqué des sources.

En avril dernier, le grand patron de Consignaction, Normand Bisson, admettait déjà que les délais étaient extrêmement courts et qu’il n’y avait pas de temps à perdre.

Le 1er mars 2025, la consigne sera élargie aux bouteilles de vin et de spiritueux, aux bouteilles d’eau en plastique et aux cartons multicouches.

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