Gestion des matières résiduelles - Discussion générale

Souhait #21 pour Montréal

Les écocentres sont un élément essentiel de la gestion des déchets en ville. Leur nombre limité et leur localisation actuelle les rendent toutefois peu pratiques dans la plupart des situations, en plus d’être conçus principalement pour l’usage automobile. Afin de s’assurer que tous les déchets se retrouvent au bon endroit, il serait pertinent d’aménager de petits écocentres de quartier, en complément des installations existantes.

Ces écocentres de proximité permettraient de déposer tous les articles de taille raisonnable qui ne peuvent être placés dans les îlots de collecte sur rue : batteries, cartouches d’encre, pots de peinture, appareils électroniques, vêtements tachés et autres.

Une section pourrait également être consacrée à la réutilisation . Les articles encore fonctionnels ou en bon état seraient déposés sur des tablettes et mis à la disposition des personnes intéressées.

Ces écocentres de quartier pourraient être combinés à un point de retour Consignaction, afin de centraliser les initiatives de récupération.

Concrètement, ce souhait implique :
21.1 Le déploiement d’écocentres de quartier dans les nouveaux développements urbains ;
21.2 L’aménagement d’écocentres de quartier dans les marchés publics ;
21.3 L’implantation d’écocentres de quartier dans l’ensemble des secteurs de la ville.

Ces écocentres de proximité peuvent facilement être intégrés à des constructions neuves, notamment dans les grands projets urbains. On retrouve déjà ce type d’aménagement à l’international, notamment au Danemark, qui a développé un réseau complet et efficace.

1 Écocentre Ahuntsic, Philippe Rachiele, JDV
2 Par l’auteur
3 Lendager architecture

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Le dossier de Sanimax n’est toujours pas réglé

Rivière-des-Prairies residents living in a smelly nightmare with no end in sight

Residents living near a meat rendering plant in Montreal say they’re losing out on fresh air. The plant and the city are still in mediation leaving residents stuck in the middle of the dispute and without answers.

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Westmount se met à la collecte d’ordures aux deux semaines. C’est seulement d’octobre à avril, donc possiblement moins de désagréments aux niveaux des odeurs.

Des recycleurs de New York, Montréal, Portland et Victoria, qui se sont réunis à Vancouver pour la 12e Révolution du gobelet de café, prônent une consigne sur les gobelets de café pour désengorger les poubelles et fournir à la fois un revenu supplémentaire aux recycleurs.

Le Binners’ Project, un groupe de recycleurs de déchets de Vancouver, a organisé sa 12e Révolution du gobelet à café au parc Victory Square, dans le centre-ville de Vancouver, jeudi 16 octobre.

Grâce au financement accordé par des commanditaires, dont la Ville de Vancouver et Metro Vancouver, le Binners’ project a mis sur pied un centre de dépôt temporaire à l’image de ceux qui acceptent les bouteilles vides en échange d’une consigne.

Une consigne de 10 cents est payée pour chaque gobelet de café amassé.

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Dans La Presse

Enquête sur des contrats municipaux | Des éboueurs payés au noir avec les fonds publics

Les enquêteurs du Bureau de l’inspecteur général de Montréal (BIG) ont débarqué mardi chez un géant ontarien de la collecte de déchets, dans le cadre d’une vaste enquête sur l’emploi de travailleurs au noir comme éboueurs dans la région métropolitaine, a appris La Presse.

En matinée, les enquêteurs se sont présentés à Châteauguay dans les locaux d’Environmental 360 Solutions (E360S), une firme ontarienne qui a connu une croissance fulgurante au Québec et ailleurs au Canada ces dernières années, en rachetant plusieurs petits acteurs dans l’industrie et en remportant des contrats publics avec des soumissions parfois plusieurs millions de dollars moins élevées que celles de ses concurrents.

« Je vous confirme qu’effectivement, nous menons une enquête sur E360S. Nous examinons un appel d’offres concernant des contrats octroyés par le service de l’environnement de la Ville de Montréal qui ont débuté en novembre 2023 », a déclaré l’inspecteur général, Me François Lanthier, en entrevue avec La Presse.

En mars dernier, E360S a causé la stupeur dans l’industrie en remportant les appels d’offres pour la collecte des matières recyclables dans 11 des 17 territoires à couvrir dans la ville de Montréal, pour un total de plus de 60 millions de dollars en fonds publics. Une bouchée énorme, avalée d’un seul coup, éclipsant tous ses concurrents.

L’entreprise ontarienne offrait un prix jusqu’à 25 % plus bas que celui de ses concurrents dans certains cas, et jusqu’à 52 % inférieur au coût estimé par les fonctionnaires. La commission des finances avait étudié le dossier et jugé que les prix demeuraient malgré tout réalistes.

La collecte du recyclage par E360S et ses sous-traitants à Montréal doit commencer le 1er novembre.

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Deux paragraphes vers la fin de l’article :

Préoccupés par une telle domination, les membres du parti Ensemble Montréal, qui forme l’opposition au conseil municipal, avaient voté contre l’attribution du contrat.

La responsable de l’environnement au comité exécutif, Marie-Andrée Mauger, avait au contraire jugé que le processus d’appel d’offres s’était révélé fructueux, en soulignant à quel point le marché était devenu plus compétitif qu’autrefois.

Je vais voir si la SQI fait encore affaire avec cette compagnie car il me semble avoir vu quelque chose passé à leur sujet il y a quelques semaines. (je suis à l’administratif dans une des directions de l’île)

En même temps, si l’administratif jugeait que leur soumission était conforme et legit, c’est la faute à qui?

Cette compagnie ramasse les bennes à déchets de mon immeuble et de d’autres dans Griffintown.

L’arrondissement ou son sous-traitant ramasse le recyclage, les emcombrants et les résidus alimentaires

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Le Montréalais se lance maintenant dans une aventure entrepreneuriale qui saura, espère-t-il, rendre le recyclage de certains résidus rebelles plus aisé. Pour y arriver, lui et sa partenaire d’affaires, Marlene Bambonye, misent sur la tendance très humaine à la paresse…

Ils démarrent Le Bon Bac, une entreprise qui propose, dans certains quartiers de Montréal, un service de ramassage à domicile d’objets inadmissibles à la collecte sélective, comme les batteries, les appareils électroniques, les vêtements, les chaussures, les jouets, les lunettes, les balles de tennis, la peinture, etc.

Les utilisateurs peuvent commander des sacs (10 $ chacun, ou quatre pour 32 $) sur Internet, les remplir d’objets recyclables admissibles, choisir un créneau horaire pour le ramassage, puis déposer les sacs devant leur porte.

Des employés du Bon Bac viennent récupérer les sacs, puis, à l’entrepôt, trient les objets ramassés. Ceux-ci sont ensuite expédiés chez une dizaine de partenaires qui les réemploient, les suprarecyclent (c’est-à-dire, qui pratiquent la confection à partir de matières usagées) ou les recyclent.

Un exemple concret du destin des produits récupérés ? Prenons les textiles. Voici ce qu’il advient des vêtements atterrissant dans Le Bon Bac :

  1. D’abord, des friperies récupèrent les vêtements en bon état, ou bien des organismes les donnent à de nouveaux arrivants.
  2. Puis, des designers achètent certains textiles récupérés à petit prix pour en faire des créations recyclées.
  3. Ensuite, le coton est envoyé chez Textil’Art, un OBNL de Laval où des femmes en insertion professionnelle le transforment en chiffons industriels.
  4. Enfin, les textiles restants sont envoyés chez Go Zero Recycle, une entreprise québécoise qui les déchiquette et les transforme en matière isolante.
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Mon père est éboueur et je confirme qu’il travail au noir ! Le nombre de fois que le gouvernement, dis à ma mere et moi, qu’il ne peux pas payer la pension alimentaire parce qu’il est sans revenu depuis plusieurs années (Lol) Mais, bon !

Des entreprises crient à l’injustice et dénoncent l’iniquité du nouveau système de recyclage, dont les coûts ne seraient pas assumés, selon elles, par tous les producteurs qui mettent des matières en marché au Québec.

« Je sais qu’il y a des restaurants qui ne paient pas. C’est sûr et certain », affirme Richard Scofield, le président du groupe Saint-Hubert. « Toutes les entreprises ne paient pas leur juste part non plus ».

Depuis le 1er janvier, les entreprises sont responsables des matières – contenants, emballages ou imprimés – qu’elles mettent en marché en sol québécois, de leur conception à la fin de leur vie utile, et doivent ainsi financer à 100 % leur collecte et leur recyclage.

Coût de la facture : au moins 653 millions de dollars en 2025, selon Éco Entreprises Québec (ÉEQ), l’organisme désigné par Québec pour moderniser et gérer le système de collecte sélective élargi à la place des municipalités.

À la réception des factures à payer, des entreprises ont dénoncé une explosion des coûts à laquelle elles ne s’attendaient pas, soit une hausse moyenne de 76 % par rapport à ce qu’elles payaient dans l’ancien système. Certaines ont même affirmé que leur survie était en jeu.