Gestion des matières résiduelles - Discussion générale

Je suis allé·e à l’écocentre d’après le conseil d’ici. Ils voulait la preuve d’adresse civique. Parce que je n’avais pas de permis de conduire, cela signifiait que je devais rentrer chez moi pour trouver un document d’impôts. Heureusement, un autre cycliste était là au même moment et a proposé de dire que nous étions ensemble. :slight_smile:

La file d’attente à l’écocentre des Carrières est tellement chaotique! Les chars attendent sur la rue les deux directions, bloquant les autres véhicules de circuler. J’ai témoigné d’accidents évités de justesse en attendant, puis en partant j’ai témoigné une chauffeuse qui a sauté la file d’attente. Tous les autres chaffeurs en attendant lui a klaxonné longuement, et les employé·e·s leur a demandé de faire la file. Elle a hurlé des obscénités à l’encontre des employé·e·s puis elle s’est enfuie à une vitesse dangereuse.

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Parlant de l’écocentre des Carrières, c’était la première fois en 15 ans que je dois m’inscrire en y allant à pied, il y a quelques semaines.

Avant, à pied, on arrivait avec une tellement petite quantité d’objets que ça ne valait pas vraiment la peine de suivre cela dans un quota, et on se faisait dire de simplement aller directement déposer nos trucs.

Je ne veux pas me plaindre d’avoir à suivre la règle comme tout le monde, mais je crois que c’est un peu une perte de temps de passer à l’inscription, ralentir tout le monde, juste pour porter un vieux disque dur et 3 batteries.

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Hier soir j’ai vu une bouteille d’eau qui trainait dans un parc pour la première fois depuis le 1er mars. Des gens à vélo viennent vider les poubelles sélectives des parcs et les bacs de recyclage pour profiter de la consigne. C’est très cool l’effet de la consigne sur la propreté urbaine comparé aux autres années.

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Le Québec n’a pas atteint son objectif de réduction des déchets alors que le plus gros dépotoir de la province atteindra sa pleine capacité en 2027 et que les autres déborderont rapidement à leur tour, selon RECYC-QUÉBEC.
https://www.journaldemontreal.com/2025/06/17/on-ne-recycle-pas-assez-et-les-depotoirs-sont-sur-le-point-de-deborder

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La gestion des déchets, c’est une chose invisible pour les gens. Les déchets, c’est un désagrément qui doit disparaitre dès qu’on met un sac au trottoir (idéalement 2 fois par semaine). Le reste n’existe pas.

C’est un gros problème qu’on ne peut pas facilement conceptualiser. J’ai l’impression que c’est la catégorie de problèmes les plus difficiles à régler.

La majorité des gens à Montréal ont une collecte qui permet de réduire drastiquement ce qui est envoyé à l’enfouissement. Le bac de recyclage a eu une réforme en début d’année, on a des composteurs. C’est aux citoyens de les utiliser. Et quand on trie son compost et son recyclage, tout d’un coup, une collecte des déchets aux 2 semaines devient beaucoup moins problématique.

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depuis qu’il y a la collecte de résidus alimentaires dans mon immeuble et avec les nouveaux matériaux acceptés dans le bac de recyclage, je vide ma poubelle aux 3 semaines.

dans notre immeuble, on a trouvé une solution pas trop chère pour les résidus alimentaires. Un trappe a été ajoutée au RDC pour permettre de déposer les résidus alimentaires directement dans un bac brun installé dans la salle des déchets. Le concierge change le bac quand il est plein

L’an dernier, le CA pensait aménager une salle réfrigérée dans le sous-sol pour éviter les odeurs, mais cette solution est plus simple. Les résidents n’ont qu’à déposer leurs sacs quand ils passent au RDC pour aller chercher leur courrier/colis ou en sortant de l’immeuble

La salle des déchets n’est acccessible que par l’extérieur.

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Pareil chez nous, pour les déchets. Le seul déchet important qui nous reste, c’est la litière du chat. Pour le reste, nous avons changé notre poubelle pour une plus petite, histoire de gagner de la place, et même là, on pourrait passer des semaines sans la remplir…

Mais dans notre édifice, on voit que le compost n’est pas encore populaire. Nous avons un seul gros bac brun dans un coin du sous-sol, pour plus de 100 unités. Et il n’est pas plein au moment du ramassage…

Pourtant, gérer le compost a amélioré la situation des déchets chez nous. Le compost va directement au congélateur dans les sacs bruns. On a éliminé tout risque d’odeur qu’il pouvait y avoir avec la poubelle régulière, par le passé.

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How Montrealers’ moving day trash could become someone else’s treasure

While the city’s sidewalks get covered in discarded belongings every July 1, one group is offering an easy way to get those items to new owners instead of the landfill.

La Ville nous informe.

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Ce qu’il faut savoir

Des incinérateurs municipaux rejettent des polluants responsables du smog dans l’air, parfois à des taux qui violent la réglementation municipale.

Ces incinérateurs brûlent les résidus de filtration des eaux usées de la Ville, à la pointe est de l’île de Montréal.

La Ville veut faire installer une nouvelle unité de traitement afin de rejeter moins de polluants.

La nouvelle installation devrait avoir une durée de vie très limitée, puisque la Ville de Montréal entend changer ses vieux incinérateurs dans les prochaines années pour des dispositifs plus modernes et moins polluants. L’unité RTO ne sera alors « plus nécessaire », dixit Montréal.

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Soraya Martinez veut revoir la collecte des déchets : Dans plusieurs arrondissements | Soraya Martinez veut revoir la collecte des déchets | La Presse

J’habite dans MHM. C’est effectivement degeulasse par bout. Est-ce que c’est la faute de l’arrondissement ou les citoyens qui mettent leur poubelle n’importe quand? Je ne sais pas qui blâmer. Toutefois, lors d’un voyage en Espagne, j’ai remarqué qu’il n’y avait jamais de déchet dans les rues. La raison? Des gros bac disposé sur chaque rue disponible 24h/24h.

Je pense qu’on rendu là. (Oui ça enlève des places de stationnement.)

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Je suis présentement en Italie et c’est la même chose dans les grandes villes comme les petites. Vivement une prise de conscience de la Ville à cet effet.

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On semble donc avancer, à travers ces exemples, que le pari de la Ville de limiter à un ramassage d’ordures par 2 semaines n’a pas été suivi in situ d’une réflexion sur les enjeux résiduels découlant d’un tel pari dans un contexte où les citoyens se retrouveraient avec un trop-plein d’ordures dans les premières années d’un tel nouveau pari, amenant un ajustement des habitudes. On aurait donc “amené la charrue devant les boeufs”.

Montréal-Nord a fait l’expérience d’un concept similaire ces dernières années. Des bacs semi-enfouis où les gens peuvent porter de déchets domestiques tout le temps.

Malheureusement, même là les mauvais comportements prennent le dessus de temps en temps. Le site est utilisé comme dépôt sauvage à l’occasion, pour des objets interdits (encombrants, pneus, etc). Et Montréal-Nord a toujours le ramassage à la semaine.

Enfin, personnellement je suis partiel à des bacs permanents, mais même là faut trouver une façon de faire perdre de mauvaises habitudes aux gens malpropres, pour garder ces endroits propres.

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Une opération du genre à chaque porte, à chaque 1er juillet.

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Il y a vraiment du monde au comportement haïssable. Moi qui passe à la montée Masson à Laval une fois de temps en temps à vélo, je vois souvent des dépôts sauvages alors que c’est une zone semi-naturelle.

Quand même, Montréal n’a pas beaucoup de lieux de collectes pour les déchets spéciaux. Dans mon coin, l’écoquartier est tellement loi et tellement hostile que ça arrive que je garde mes déchets une couple d’années en attendant que quelqu’un que je connais ait besoin d’y aller aussi. Ça serait le fun qu’il y ait des endroits locaux pour les déchets spéciaux en partant. Ça et plus de succurcales de consigne action parce que les épicieries font tout pour que les retours de contenants consignés soient douloureux.

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L’installation – qui doit générer du gaz naturel à partir du compost collecté dans l’Est de l’île – devait être mise en service en mai dernier. Les premiers camions sont maintenant attendus cet automne.

« L’ouverture officielle du Centre de biométhanisation de Montréal-Est a été repoussée de quelques mois par rapport au calendrier initial en raison des défis d’approvisionnement rencontrés par Veolia en 2024 », a affirmé Marikym Gaudreault, responsable des communications au cabinet de Valérie Plante.

« Cela dit, la mise en service avance à pleine vitesse : les premiers camions sont toujours attendus pour le second semestre de 2025, comme prévu », a-t-elle ajouté. « Le chantier est complété à 98 % et les tests sur certains équipements sont déjà en cours. »

L’usine de biométhanisation devait être complétée en mars 2023, puis en décembre 2023, puis en septembre 2024, puis en mai 2025. À terme, l’installation devrait accueillir 60 000 tonnes métriques de résidus alimentaires par année, avec un impact sur l’environnement 90 % moindre que l’enfouissement. L’usine doit coûter 169 millions à la Ville.

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