Reportage de CBC News
Changes coming to garbage pickup in Pierrefonds-Roxboro
Starting this fall, residents will have to use standardized bins. Environmentalists like the idea but say more needs to be done to reduce waste
Reportage de CBC News
Changes coming to garbage pickup in Pierrefonds-Roxboro
Starting this fall, residents will have to use standardized bins. Environmentalists like the idea but say more needs to be done to reduce waste
Les conseils d’arrondissement vont être spicy ![]()
Moi, je mets le verre brisé dans du papier essuis tous fermé avec du papier collant ! Comme ça, je peux le mettre dans le sac de recyclage sans le percé
Ça ne va pas être recyclé, au centre de tri, ils ne vont pas ouvrir ce sac et vont le jeter aux ordures
Ou tu le mets dans un pot en plastique !
le seul verre accepté au recyclage est celui des bouteilles et pots de nourriture
les verres à boire, la vaisselle en verre, ou autres objets en verre doivent être amenés à l’éco-centre.
Ce n’est pas tout le monde qui a le temps et les moyens de faire des voyages à l’écocentre. Il me semble qu’on passe à côté de l’objectif qui est de diminuer ce qui se retrouve aux ordures. Rendu là pourquoi le truck de recyclage va pas juste tout domper à l’écocentre?
Il y arrive qu’il y a des collectes de matières qui vont à l’écocentre dans les quartiers, mais c’est genre une fois par été. Avant, je l’apprenais par Facebook, mais je ne mets plus les pieds là.
Quels sont les avantages d’un pneu remoulé?
M. Marquis liste trois avantages au pneu remoulé: son coût moindre pour l’environnement, son prix à l’achat, et le fait qu’il soit fabriqué au Québec.
Remouler un pneu permet «de sauver 18 litres de pétroles par pneu», précise-t-il encore.
«Le plus gros de la matière se trouve dans le corps du pneu, dans la structure», détaille Jean-François Marquis et c’est justement cette structure qui est conservée dans le pneu remoulé.
En ce qui concerne le prix d’achat, M. Marquis affirme qu’étant donné que la «carcasse» est ce qui coûte le plus cher à fabriquer dans un pneu, un pneu remoulé va forcément coûter moins cher. Sur le pneu d’une camionnette, il assure que le prix peut être divisé par deux.
«Un produit écologique qui coûte moins cher qu’un produit neuf, c’est plutôt rare», assure le patron de Techno Pneus.
Est-ce aussi sécuritaire qu’un pneu neuf?
Jean-François Marquis est formel: un pneu remoulé, qu’il soit d’été ou d’hiver, est parfaitement sécuritaire et son adhérence sur route est similaire à celle d’un pneu neuf.
«Recyc-Québec a testé nos pneus de façon incognito et a validé la qualité», explique M. Marquis.
Un article de Protégez-vous en 2020 arrivait aussi à la conclusion qu’«à la lumière des tests effectués, aucun problème lié à la sécurité n’a pu être identifié» et que la durée de vie devrait être similaire à celle des pneus d’origine.
Jean-François Marquis dénonce par ailleurs une croyance assez répandue selon laquelle les morceaux de caoutchouc sur le bord des routes proviendraient de pneus remoulés. Et que donc ceux-ci seraient moins fiables. «Ce n’est pas vrai», tient à rectifier M. Marquis qui, pour appuyer son propos, cite les conclusions de la National Highway Traffic Safety Administration, l’agence fédérale américaine chargée de la sécurité routière, qui a observé qu’il y avait la même proportion de débris de pneus neufs que de pneus rechapés.
Comment un pneu est-il remoulé?
L’usine Techno Pneu reçoit les pneus usagés de la part de Recyc-Québec. Une première inspection est faite, et «environ 50 % des pneus sont rejetés dès l’entrée», explique M. Marquis.
Puis, une inspection visuelle est faite par un opérateur.
Les pneus sont ensuite inspectés à l’aide de diverses technologies telles que la shéarographie. Cette technologie, une sorte de rayon X, va permettre de s’assurer que la structure du pneu en tant que telle n’a aucun défaut, précise Jean-François Marquis.
Les pneus qui ont passé l’inspection sont ensuite amenés sur une autre machine qui va râper la semelle et les flancs. Une nouvelle bande de caoutchouc sur les flancs et la semelle est ensuite réappliquée, nous explique le patron de Techno Pneus.
Enfin, vient l’étape du remoulage à proprement parlé: le pneu passe dans une presse à vulcaniser qui va permettre de faire durcir le caoutchouc neuf sous haute pression et chaleur.
Une inspection finale vient vérifier que le produit est conforme.
«Plus de 1 million de pneus remoulés ont été produits par notre entreprise depuis ses tout débuts», précise Jean-François Marquis.
La cible ambitieuse d’envoyer « zéro déchet » aux sites d’enfouissement en 2030 à Montréal se heurte à de la résistance citoyenne. La majorité des Montréalais restent opposés à l’espacement de la collecte des ordures ménagères toutes les deux semaines — une mesure phare visant à inciter la population à recycler ou à composter leurs résidus plutôt que de les envoyer au dépotoir.
L’opposition à la collecte des déchets aux deux semaines reste forte : 54 % des Montréalais jugent cette mesure « inacceptable », révèle un vaste sondage mené pour la Ville de Montréal, que Le Devoir a consulté. Les opinions défavorables envers cette solution atteignent même 67 % dans l’arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension.
Le manque d’espace pour accumuler les déchets pendant deux semaines, l’odeur des ordures (y compris les couches pour bébé) et la crainte d’attirer des mouches ou de la vermine refroidissent les élans environnementaux des Montréalais.
Je sens que cet enjeu va être l’élément central de la campagne dans MHM…
Entendu aux nouvelles de la radio de Radio-Canada que MHM va ouvrir deux sites de dépôt volontaire des déchets pour les personnes qui ne peuvent pas attendre 2 semaines pour la collecte
Moi aussi! Un sera dans le stationnent du parc Préfontaine, si j’ai bien entendu.
e il me semble avoir entendu que le deuxième site à la bibliothèque Maisonneuve
Dans Le Devoir
Les rues de l’arrondissement de Saint-Laurent, au nord de Montréal, paraissent étonnamment propres. Pas de sacs de poubelle éventrés, pas de boîtes de conserve éparpillées sur les trottoirs, peu de plaintes pour la présence de rats. Il n’y pas non plus de manifestations de citoyens opposés à la collecte des vidanges toutes les deux semaines — qui a été implantée avec succès il y a 10 ans.
La population de cet arrondissement parmi les plus multiethniques de la métropole a bondi de 43 % depuis deux décennies. Mais le volume d’ordures envoyées à l’enfouissement a diminué de 34 % durant la même période.
Les dirigeants de l’arrondissement attribuent ces résultats encourageants à une volonté politique sans faille, qui a mené à un plan ambitieux visant à réduire la quantité de déchets destinés au dépotoir. Et à garder la ville propre.
La recette du succès de Saint-Laurent : l’arrondissement a été en 2006 un des premiers à Montréal (et toujours un des rares) à fournir à tous les ménages des bacs roulants pour recueillir leurs déchets. Fini, les sacs de poubelle déchirés qui traînent dans l’espace public.
Il s’agit aussi du premier arrondissement à avoir offert la collecte des bacs bruns pour les matières organiques et les restes de table, dès 2015. Cette année-là, Saint-Laurent a aussi espacé la collecte des vidanges toutes les deux semaines, plutôt que chaque semaine : le bac de recyclage et celui des matières compostables sont ramassés chaque semaine, de sorte que la quantité de déchets destinés à l’enfouissement diminue de façon considérable.
Autre élément important du plan de réduction des déchets : tous les bacs (à déchets, recyclage et compost) sont munis d’une puce électronique qui confirme en temps réel le moment où ils sont ramassés — ou non — par les services de collecte.
Chaque puce est associée à une adresse. Les gestionnaires de l’arrondissement savent exactement quels ménages participent aux collectes, notamment de matières organiques. Les responsables municipaux peuvent gentiment rappeler aux résidents récalcitrants les règles de fonctionnement des collectes.
Les dépotoirs sont remplis au maximum. Les maires se cassent la tête pour réduire le volume de déchets envoyés à l’enfouissement. La tarification de la collecte des ordures a fait ses preuves pour inciter les citoyens à la discipline. Cette stratégie, largement répandue en Europe, entraîne toutefois des dommages collatéraux : les dépotoirs sauvages se multiplient sur le continent.
La Ville de Gand, en Belgique, fait payer ses habitants en fonction du nombre de sacs d’ordures collectés par les services municipaux — ou encore du volume de leur bac à déchets ou de la fréquence des collectes, selon les quartiers. Cette tarification incitative a entraîné une baisse de la quantité de déchets destinés à l’élimination, mais certains secteurs de la ville ont des allures de zone sinistrée.
Plutôt que de payer l’équivalent de 16,28 $ pour 10 sacs d’ordures de 30 litres — ou 26,98 $ pour 10 sacs de 50 litres — qui seront ramassés par la Ville, de petits génies préfèrent abandonner leurs poubelles dans n’importe quel espace, public ou privé, de leur quartier.
Saint-Laurent a fait une très bonne job avec les ordures. Depuis 2006 tout le monde a des bacs grand format, même les immeubles. On ne peut pas décréter la collecte aux deux semaines du jour au lendemain si on manque d’équipement.
La plus grande partie du contenu des poubelles envoyé au dépotoir dans l’agglomération de Montréal reste composée de matières qui auraient pu être compostées, recyclées ou réutilisées. Moins de la moitié des ordures ménagères (49 %) sont détournées de l’enfouissement pour être recyclées ou transformées en compost — un résultat loin de la cible de 70 % des matières résiduelles qui n’iraient pas au dépotoir.
Malgré une diminution de la quantité d’ordures envoyées à l’enfouissement, l’agglomération de Montréal doit faire « des efforts supplémentaires » pour tendre vers l’objectif de produire « zéro déchet » en 2030, indique le bilan 2024 de la gestion des matières résiduelles, que Le Devoir a obtenu.