Gastronomie MontrĂ©al 😋

It’s the same phenomenon everywhere. My NYC friend says our prices are ridiculously low compare to Manhattan. Every US papers has had stories about the high cost of restaurant, the shortage labour, the reduced portion and closing of numerous restaurant.

Why the Cost of Dinner Has Soared - The New York Times (nytimes.com)

New York’s Fine Dining Palaces Just Keep Raising Their Prices - Eater NY

Restaurant Prices Are Skyrocketing. Here’s Why. (grubstreet.com)

NYC restaurants cut portions to fight inflation (nypost.com)

Restaurant prices are rising across the U.S. as inflation edges up - CBS News

As food prices soar with inflation, Chicagoans rethink dining out (chicagotribune.com)

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Sure, but this is also coming from someone who goes to these cities roughly half the year, yearly. Sure some prices went up, but compared to here, there are still more restaurants opening than closing. That’s the main point I’m driving here. Portions, at least in cities in the South, have remained the same regardless of inflation. All the restos I’ve been to in Chicago, Philly and NYC haven’t shrunk their portions or if they did, it’s really not noticible, prices stayed the same or went up a little. Some added a covid fee, some didn’t.

Also of course prices are lower here than Manhattan
 One city has higher income people and you know
 our currently is 30% cheaper than the USD lol.

Tous les restaurants subissent les mĂȘmes problĂšmes. Si les coĂ»ts augmentent, les restaurants n’ont pas le choix de rĂ©agir. Ils ne peuvent pas ignorer la chose, et simplement rĂ©duire des marges presque inexistantes. Ils doivent couper en quelque part.

Je n’ai pas vu une baisse drastique de qualitĂ© dans les restaurants Ă  MontrĂ©al, et je sors trĂšs souvent en salle en manger, c’est une de nos grandes activitĂ©s. Des problĂšmes de main d’oeuvre? Ça oui, pratiquement partout (sauf quelques exceptions). Des menus plus courts? Aussi Ă  l’occasion, mais c’est toujours pour conserver la qualitĂ© de l’expĂ©rience, et franchement je crois que c’est une bonne façon d’affronter l’inflation, ou moins de bras en cuisine. La qualitĂ© d’un restaurant ne dĂ©pend pas de la longueur du menu.

Le principal problĂšme que j’ai entendu menant Ă  la fermeture d’un bon restaurant est la main d’oeuvre, presque toujours. C’est ça qui a un impact sur la qualitĂ© de vie. Si on ne rĂšgle pas ce problĂšme, un restaurant profitable peut quand mĂȘme fermer, simplement parce que c’est intenable Ă  faire fonctionner.

Je ne peux pas parler pour le sud des États-Unis derniĂšrement, mais dans mes voyages j’ai toujours trouvĂ© que l’approche Ă  la gastronomie Ă©tait
 DiffĂ©rente. Je ne sais pas Ă  quel point on peut comparer l’expĂ©rience (du moins par rapport au style de restos que j’aime). Par rapport au reste du Canada, j’ai l’impression que nos prix ont pas mal moins augmentĂ©s, mais ça reste de l’anecdote dans tous les cas: on profite d’un Ă©chantillon minuscule de l’industrie culinaire en voyage, et mĂȘme localement l’industrie est immensĂ©ment plus vaste que mon expĂ©rience (mĂȘme en allant au resto si souvent).

Il faut aussi noter que MontrĂ©al a une concentration extrĂȘmement Ă©levĂ©e de restaurants, si l’industrie connaĂźt des difficultĂ©s, on va ĂȘtre touchĂ© plus sĂ©vĂšrement. Les restaurants durent quelques annĂ©es en moyenne en temps normal. Ça tient aussi beaucoup Ă  la compĂ©tition. Personne ne va dans un mauvais resto quand il y en a 3 bons Ă  cĂŽtĂ©s (ou 3 qui se sont mieux vendus), il y a une limite Ă  la clientĂšle qui se dilue dans autant d’établissements.

Il y a un facteur de prĂ©fĂ©rences personnelles aussi dans la perception qu’on a des restaurants. Je ne considĂšre pas la prĂ©sence de supers stars comme bĂ©nĂ©fique pour dĂ©velopper une scĂšne gastronomique. Ce n’est pas sur cela qu’on dĂ©veloppe une tradition culinaire unique et locale. Ce sont des attractions qui ont leur place cependant.


La meilleure façon de connaĂźtre les dĂ©fis de nos restaurateurs est probablement de regarder leurs demandes en ces temps d’élections:

Venant de l’ARQ:

lettre-e-lections-arq-2022-vf-96.docx (live.com)

Pourboires, main d’oeuvre et alcool

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Restauration | Les clients de retour dans les grandes tables


PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE
Le document publié lundi par le regroupement qui compte 68 restaurateurs indépendants répartis à travers le Québec. Colombe St-Pierre (Chez Saint-Pierre), Perle Morency (CÎté Est), Normand Laprise (Toqué !) et Véronique Rivest (Soif) en font notamment partie.

Les consommateurs sont de retour dans les salles Ă  manger des restaurants gastronomiques. Au cours de l’étĂ© 2022, les grandes tables du QuĂ©bec ont enregistrĂ© une hausse de 22 % de leur clientĂšle, par rapport Ă  2019. Grands perdants, les Ă©tablissements du centre-ville de MontrĂ©al ont toutefois connu une baisse de frĂ©quentation de 18 %.

Publié à 16h45
Nathaëlle Morissette
LA PRESSE

Ces donnĂ©es rĂ©vĂ©lĂ©es Ă  la suite d’une consultation menĂ©e par le collectif La Table ronde dĂ©montrent que la gastronomie a connu un « rebond marquĂ© » au cours de la saison estivale. « Mais le secteur est confrontĂ© Ă  des dĂ©fis de taille qui compromettent son essor, en particulier la pĂ©nurie de main-d’Ɠuvre conjuguĂ©e Ă  l’augmentation gĂ©nĂ©ralisĂ©e des coĂ»ts », peut-on lire dans L’état du secteur de la gastronomie au QuĂ©bec, le document publiĂ© lundi par le regroupement qui compte 68 restaurateurs indĂ©pendants rĂ©partis Ă  travers le QuĂ©bec. Colombe St-Pierre (Chez Saint-Pierre), Perle Morency (CĂŽtĂ© Est), Normand Laprise (ToquĂ© !) et VĂ©ronique Rivest (Soif) en font notamment partie.

« Les marges bĂ©nĂ©ficiaires, dĂ©jĂ  minces, ont [
] Ă©tĂ© grugĂ©es par l’augmentation gĂ©nĂ©ralisĂ©e du coĂ»t des denrĂ©es et de la masse salariale », Ă©crit-on Ă©galement. Les restaurateurs sondĂ©s ont vu leur masse salariale augmentĂ©e de 26 % et le coĂ»t des aliments a fait un bond de 22 %.

FĂ©lix-Antoine Joli-CƓur, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de La Table ronde, tient Ă©galement Ă  rappeler que les heures d’ouverture rĂ©duites ont eu des effets sur l’achalandage qui aurait pu ĂȘtre plus important.

Sorry but I have to disagree big time here. There is definitely a change going on in MontrĂ©al, and we’re seeing more and more “American/Anglo-Canadian” style restaurants. I think this is a result of MontrĂ©al’s economic boom pre-pandemic and the development of areas like Griffintown (which could be in any north american city and we wouldn’t see a difference). If you compare that to the american food scene, then yeah, it doesn’t compare.

The rest though, the tiny restaurants scattered a bit everywhere around the city, I’ve never seen something like that in the US, and that’s what makes MontrĂ©al an amazing food city.

That’s just my opinion though.

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Article about an underrated food-city

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Un cafĂ© dans l’ancienne Maison Alcan, entrĂ©e sur Sherbrooke

J’éprouve toujours un brin de nostalgie quand on Ă©voque la Maison Alcan, que de belles soirĂ©es bien arrosĂ©es au dĂ©funt restaurant Le Pavillon de l’Atlantique.

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À proximitĂ© du square Phillips
 :yum:

En vedette La mise au monde de Nomi


PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE | Le bar central au Nomi est parfait pour s’arrĂȘter prendre un verre et quelques bouchĂ©es.

Mars 2020, on annonçait dans cette rubrique l’ouverture « prochaine » de Nomi, projet du groupe A5 et plus particuliĂšrement de l’équipe derriĂšre les courus Jatoba et Flyjin. Presque trois ans plus tard, pour les raisons habituelles, cette nouvelle adresse installĂ©e tout prĂšs du square Phillips ouvre enfin.

1er décembre 2022 | Publié à 11h00 | IRIS GAGNON-PARADIS | LA PRESSE

L’attente aura valu la peine. L’endroit, de 4500 pi⁠2 et 120 places, qui porte la signature de Sid Lee Artchitecture, est magnifique ! InspirĂ© par les sunken living rooms (salons encastrĂ©s), que l’architecte Franck Lloyd Wright a popularisĂ©s dans les annĂ©es 1960 et 1970, l’endroit propose une ambiance feutrĂ©e, mais avec un petit je-ne-sais-quoi d’électrique, grĂące entre autres au mariage de matĂ©riaux comme le cuir, le laiton, le bois et le chrome, sublimĂ© par un bleu caviar profond qui habille murs et planchers. Quelques Ă©lĂ©ments originaux du bĂątiment ayant autrefois abritĂ© la Banque nationale grecque du Canada sont mis en valeur, comme le superbe escalier en colimaçon qui mĂšne au niveau infĂ©rieur, oĂč se trouvent cinq salons privĂ©s et la cuisine.


PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE | Nomi se veut une buvette à la japonaise.


PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE | Le magnifique escalier d’origine en colimaçon a Ă©tĂ© conservĂ©.


PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE | Une variation asiatique autour de la salade CĂ©sar, oĂč le wonton frit remplace les croĂ»tons.


PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE | Olivier Vigneaut est le chef exĂ©cutif.


PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE | Quelques sashimis trouvent leur place au menu, dont celui-ci avec hamachi, sauce ponzu Ă  la truffe, jalapenos marinĂ©s et pĂȘche truffĂ©e.


PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE | Un dry martini dĂ©composĂ©, Ă  recomposer selon ses envies.


PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE | La carte des vins et sakĂ©s est signĂ©e par FĂ©lix Desmarteaux, sommelier du Jatoba.


PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE | RĂ©mi Lemieux est chef de cuisine ici.


PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE | Le design est inspirĂ© de la tendance des sunken living rooms.

À l’étage, un bar central invite Ă  prendre l’apĂ©ro. Les cocktails sont sans contredit la vedette du menu liquide. La carte est l’Ɠuvre de DaphnĂ©e Vary, anciennement chez Foxy et aujourd’hui directrice du volet boissons pour le groupe A5. Sa carte, inspirĂ©e de classiques oĂč chaque dĂ©tail est fignolĂ©, va de l’élĂ©gant Dry Martini Ă  assembler soi-mĂȘme avec diverses garnitures, dont des concombres marinĂ©s Ă  la japonaise, au Ju-Ju 75, probante exploration autour du French 75, oĂč baigne au fond une prune umeboshi.

Le chef exĂ©cutif Olivier Vigneault a voulu offrir une expĂ©rience diffĂ©rente de la chic table du Jatoba et du supperclub qu’est le Flyjin. Il dĂ©finit Nomi comme un izakaya, oĂč s’arrĂȘter boire un ou quelques cocktails, tout en pigeant joyeusement dans la carte abordable composĂ©e de petits plats typiques de ces endroits avec d’intĂ©ressantes touches crĂ©atives qui les amĂšnent au-dessus de la mĂȘlĂ©e, grĂące au travail combinĂ© du chef et de RĂ©mi Lemieux (Au Pied de cochon, Le Norest), qui agit ici Ă  titre de chef de cuisine. Pensez poulet karaage au babeurre, tofu croustillant parsemĂ© de porc effilochĂ© sĂ©chĂ© servi avec sauce dragon, chips « ruffles » et leur trempette avocat, jalapenos et yuzu ou encore une variation asiatique autour de la salade cĂ©sar, oĂč les wontons frits remplacent les croĂ»tons !

Ouvert du mardi au samedi, de 17 h Ă  1 h

1170, place du FrÚre-André, Montréal

Consultez la page Facebook du restaurant

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Critique gastronomique sur un restaurant corĂ©en spĂ©cialisĂ© en bibimbap sur la rue Laurier 
 :stew: :yum: (J’en ai tellement mangĂ© lors de mon voyage en CorĂ©e du Sud)

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Tourisme Montréal dévoile un Coffret gourmand 100 % Montréal

Logo de l'Office montréalais de la gastronomie (Groupe CNW/Tourisme Montréal)

NOUVELLES FOURNIES PAR Tourisme Montréal | Févr 10, 2023, 06:00 ET

MONTRÉAL, le 10 fĂ©vr. 2023 /CNW Telbec/ - L’Office montrĂ©alais de la gastronomie, une initiative de Tourisme MontrĂ©al rĂ©alisĂ©e avec le soutien financier de la Ville de MontrĂ©al, dĂ©voile le Coffret gourmand 100 % MontrĂ©al visant Ă  valoriser et faciliter l’accĂšs aux produits conçus et prĂ©parĂ©s ici, sur l’üle. Cette initiative gĂ©nĂ©rera des retombĂ©es directes pour les artisans, producteurs et transformateurs montrĂ©alais.

Crédit : Tourisme Montréal (Groupe CNW/Tourisme Montréal)
Crédit : Tourisme Montréal (Groupe CNW/Tourisme Montréal)

Ce Coffret, destinĂ© aux touristes d’agrĂ©ment et d’affaires, sera accessible via une dizaine d’institutions hĂŽteliĂšres dont Fairmont Le Reine Elizabeth, DoubleTree by Hilton Montreal et l’Auberge du Vieux-Port. Les entreprises ou organisations dĂ©sirant se procurer le Coffret Ă  titre de cadeau corporatif sont aussi invitĂ©es Ă  le faire. Ainsi, l’OMG encourage le milieu Ă  valoriser l’économie circulaire Ă  l’échelle locale et participe Ă  renforcer les actions de la DĂ©claration C40 Good food cities de la Ville de MontrĂ©al.

« MontrĂ©al a la chance de compter sur des producteurs, des restaurateurs et des artisans locaux de grand talent qui font rayonner la mĂ©tropole partout dans le monde. GrĂące au Coffret gourmand 100 % MontrĂ©al, cette offre de qualitĂ© sera dĂ©sormais accessible Ă  l’ensemble des visiteurs qui s’arrĂȘteront dans la mĂ©tropole. La Ville de MontrĂ©al salue cette initiative de l’Office montrĂ©alais de la gastronomie, qui permet de mettre en valeur les produits locaux extraordinaires auxquels nous avons accĂšs et qui encourage une consommation responsable », a dĂ©clarĂ© la mairesse de MontrĂ©al, ValĂ©rie Plante.

« La gastronomie de MontrĂ©al est crĂ©ative et dĂ©licieuse. Les produits contenus dans ce Coffret ont, pour plusieurs, Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©s dans divers concours internationaux ; ils agissent Ă  titre de reprĂ©sentants exemplaires pour notre mĂ©tropole, qui a tout pour obtenir le titre de capitale gastronomique en AmĂ©rique du Nord. Vous trouverez dans ce coffret d’incroyables substituts Ă  vos aliments d’importation », a affirmĂ© Yves LalumiĂšre, prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral Ă  Tourisme MontrĂ©al.

C’est le Panier QuĂ©bĂ©cois, situĂ© au MarchĂ© Jean-Talon, Ă  MontrĂ©al, qui est mandatĂ© par l’OMG pour assurer la logistique de confection et livraison des Coffrets. Cette entreprise, considĂ©rĂ©e comme une alternative de consommation durable, promet un systĂšme de livraison Ă©coresponsable.

Ce premier coffret comprendra 6 produits d’une valeur totale de 75 $.

  • Sauce Ă  poutine aux champignons montrĂ©alais - Les 400 Pieds de Champignon
  • Tartinade Noisettes & Chocolat noir - Allo Simonne
  • Morropon 70 % - Qantu Cacao et chocolat
  • Tarte aux pommes - Les RescapĂ©s
  • Fumisterie - La Pimenterie
  • Sel Ă©pices barbecue au sucre d’érable bio - La PincĂ©e

Le Coffret 100 % MontrĂ©al Ă  MONTRÉAL EN LUMIÈRE

Le lancement du Coffret se conjugue avec la participation de l’OMG au volet gastronomique du festival. MONTRÉAL EN LUMIÈRE a toujours prĂ©sentĂ© des jumelages entre des chefs d’ici et des chefs internationaux, et a accueilli plus de 690 invitĂ©s depuis sa crĂ©ation en 2000. Les journalistes et chefs internationaux invitĂ©s pourront d’ailleurs dĂ©couvrir en primeur le contenu de ces coffrets gastronomiques et ramener le goĂ»t de MontrĂ©al dans leurs valises.

Cette 24e Ă©dition de MONTRÉAL EN LUMIÈRE marquera le retour de ces participants de partout Ă  travers le monde, et c’est pourquoi la thĂ©matique de MontrĂ©al reçoit est aussi Ă  propos que rĂ©jouissante. De plus cette annĂ©e, le festival accueille de nouveau le Quartier Gourmand qui offrira une vingtaine d’activitĂ©s gratuites. Soulignons Ă©galement la tenue d’évĂ©nements gourmands uniques dont une soirĂ©e avec Antoni Porowski, À table avec Riopelle et Les ApĂ©ros CĂŽtes du RhĂŽne de MONTRÉAL EN LUMIÈRE. Bref, un retour en force avec un menu copieux qui met en valeur les produits du terroir quĂ©bĂ©cois, et tout particuliĂšrement montrĂ©alais, avec le Coffret gourmand 100 % MontrĂ©al.

À propos de l’Office montrĂ©alais de la gastronomie (OMG)

L’Office montrĂ©alais de la gastronomie est une initiative de Tourisme MontrĂ©al crĂ©Ă©e en 2021, rĂ©alisĂ©e grĂące Ă  l’appui financier de la Ville de MontrĂ©al. L’OMG a comme mission de mobiliser les milieux concernĂ©s pour renforcer MontrĂ©al comme destination gastronomique de premier choix en AmĂ©rique du Nord. Ainsi, ses objectifs sont de positionner la gastronomie comme moteur de dĂ©veloppement Ă©conomique, social, environnemental, culturel et comme lieu de crĂ©ation et d’innovation; d’accompagner les milieux concernĂ©s Ă  accroitre la portĂ©e d’initiatives Ă  forte valeur ajoutĂ©e pour la destination et Ă  faciliter les occasions d’affaires; de stimuler et de reconnaitre les initiatives de valorisation des produits artisanaux de MontrĂ©al et de nos rĂ©gions; de mettre en lumiĂšre les Ă©lĂ©ments clĂ©s du patrimoine culturel et de l’identitĂ© culinaire montrĂ©alaise et quĂ©bĂ©coise ainsi que d’intensifier la visibilitĂ© des produits, des chefs ainsi que des artisanes et artisans montrĂ©alais Ă  l’extĂ©rieur du QuĂ©bec. Pour plus d’information, visitez le site www.officemtlgastronomie.ca

Pour commander vos coffrets : OMG@mtl.org

SOURCE Tourisme Montréal

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Great article, although one small nitpick, they said more than 120 cultural communities, when we are at 200+. Other than that, happy to see more Montreal promotion.

MONTRÉAL DANS L’ASSIETTE DU PLUS CÉLÈBRE CRITIQUE GASTRONOMIQUE DE FRANCE

François-Régis Gaudry, co-animateur de Top Chef France, déclare son amour à la « gastropole » québécoise.

PAR BILLY EFF
03 MARS 2023

BĂ©at et souriant comme une Ă©coliĂšre, me voici dans le hall froid et bruyant du foyer de la Place des Arts. J’attends ce moment depuis plus d’une dĂ©cennie, accrochĂ© comme plus de deux autres millions d’auditeurs Ă  l’émission de radio française On va dĂ©guster. Dedans, François-RĂ©gis Gaudry et son Ă©quipe se concentrent sur un aliment, une recette, un chef ou un lieu qu’ils dĂ©cryptent au maximum en une heure, du jardin Ă  l’assiette.

Celui qui a dĂ©jĂ  reçu Ă  son micro des stars de notre gastronomie locale, comme Martin Juneau, ou encore notre Ricardo national, a fait le dĂ©placement jusqu’au QuĂ©bec pour un enregistrement public dans le cadre du festival MontrĂ©al en lumiĂšres accompagnĂ© au micro de Simon Mathys, chef du restaurant Mastard, et de GeneviĂšve VĂ©zina-Montplaisir, du magazine spĂ©cialisĂ© Caribou.

On a attrapĂ© l’animateur entre deux agapes pour qu’il nous parle de MontrĂ©al, tel qu’il l’imaginait auparavant et qu’il la conçoit aujourd’hui.

DÉCOUVRIR UN NOUVEAU MONTRÉAL


« On commence Ă  comprendre, depuis quelques annĂ©es, qu’il se passe vraiment quelque chose Ă  MontrĂ©al », explique celui qui anime On va dĂ©guster depuis ses dĂ©buts, il y a 12 ans. Incidemment, cela fait aussi 12 ans qu’il n’a pas plantĂ© sa fourchette dans un restaurant quĂ©bĂ©cois.

Il faut dire que les choses ont pas mal changĂ©, depuis : la plupart des Ă©tablissements qu’il a pu visiter Ă  l’époque ont fermĂ©, nos menus se sont vĂ©gĂ©talisĂ©s et le vin nature a eu le temps de vivre un cycle de clout complet. De son cĂŽtĂ©, Gaudry est devenu l’un des journalistes culinaires et critiques gastronomiques les plus influents de la France en plus de co-animer l’émission Ă  succĂšs Top Chef France.

« À MONTRÉAL, IL Y A UN COSMOPOLITISME QUI FAIT QU’ON TROUVE DES SPÉCIALITÉS ÉTRANGÈRES VRAIMENT SUPER »

De retour en terre montrĂ©alaise, Gaudry a plutĂŽt entamĂ© une tournĂ©e des adresses classiques. « On a vraiment fait la carte postale, mais moi j’assume! On est allĂ© chez Schwartz’s, Ă©videmment, pour un smoked meat, on a comparĂ© les bagels de St-Viateur et Fairmount. On est aussi allĂ© Ă  la Banquise, et puis un tout petit restaurant de travailleurs: la Binerie Mont-Royal. »

Bon, un line-up assez touristique, mais rassurez-vous, il s’est aussi aventurĂ© Ă  l’extĂ©rieur des sentiers classiques. Entre autres, le critique s’est pris de passion pour les biĂšres artisanales et le club sandwich « tout simple et bien fait » du Harricana, dans le Mile-Ex, mais aussi pour le filet de cerf maturĂ© et grillĂ© au barbecue « absolument extraordinaire ».

Cela fait d’ailleurs partie de la dĂ©marche de François-RĂ©gis Gaudry, qui ne tente pas de retrouver des saveurs françaises lors de ses pĂ©riples, mais plutĂŽt de s’intĂ©resser aux communautĂ©s locales et Ă  leurs cuisines, traditionnelles ou mĂ©tissĂ©es.

« Quand je visite une ville, j’essaie d’en dĂ©couvrir tous les aspects. À MontrĂ©al, il y a un cosmopolitisme qui fait qu’on trouve des spĂ©cialitĂ©s Ă©trangĂšres vraiment super, il y a une vraie influence italienne qui est trĂšs intĂ©ressante. MontrĂ©al est aussi rĂ©putĂ©e pour sa communautĂ© chinoise et vietnamienne. Pour moi, il y a trois volets quand on dĂ©couvre une ville: les adresses ‘institutionnelles’, celles plus crĂ©atives, comme le Mastard, et puis aprĂšs, j’adore toutes les cuisines Ă©trangĂšres! »

UN AMOUR QUI TRANSCENDE L’OCÉAN

Au fil de notre discussion, j’apprends que c’est notamment grĂące Ă  Instagram que les foodies d’outre-Atlantique suivent de loin ce qui se trame chez nous. François-RĂ©gis Gaudry confie d’ailleurs qu’aprĂšs avoir publiĂ© sur la plateforme des photos de l’un de ses repas, il a Ă©tĂ© assailli par des chefs et acteurs du monde gastronomique français lui demandant si la hype autour de la scĂšne gastronomique montrĂ©alaise Ă©tait rĂ©elle et validĂ©e par le Big Boss lui-mĂȘme.

« Ce qu’il y a de magique, c’est que grĂące Ă  internet, les chefs français sont connectĂ©s au monde entier et peuvent Ă©changer, trouver des inspirations, et avec MontrĂ©al il n’y a pas de barriĂšre de la langue », se rĂ©jouit le gastronome.

C’est l’emphase sur la (re)dĂ©couverte de nos produits locaux et le dĂ©sir des chefs de les sublimer qui plaĂźt tant au journaliste culinaire. Les ingrĂ©dients, leur histoire et notre maniĂšre de les transmettre, avec toujours ce dĂ©sir d’abordabilitĂ© et de transmission, font la magie de notre scĂšne gastronomique.

« C’EST TRÈS APPRÉCIABLE, QU’IL Y AIT UNE DÉCONTRACTION ET UNE CONVIVIALITÉ. »

« C’est trĂšs apprĂ©ciable, qu’il y ait une dĂ©contraction et une convivialitĂ©. Et en mĂȘme temps, j’ai observĂ© que ce lien direct avec le client, il vient avec une vraie expertise. Par exemple, le niveau des sommeliers, dans les endroits qu’on a visitĂ©s, est vraiment excellent. MĂȘme si le vin n’est pas forcĂ©ment un patrimoine trĂšs ancien ici, du coup les gens qui s’occupent du service du vin ont vraiment travaillĂ© dessus. »

Il Ă©voquera plusieurs fois au cours de notre entretien le gĂąteau de topinambour, le sabayon au poivre, l’estragon ou encore le dorĂ© de lac, poisson peu commun dans l’Hexagone et prisĂ© par les pĂȘcheurs du QuĂ©bec. Ayant bien documentĂ© l’essor de la Nouvelle Cuisine Nordique pour le public français, Francois-RĂ©gis Gaudry abonde dans le mĂȘme sens que le chef Ă©toilĂ© suĂ©dois Magnus Nilsson, qui me rĂ©vĂ©lait il y a quelques annĂ©es voir la gastronomie quĂ©bĂ©coise comme Ă©tant nordique, ou du moins nordiste, voire borĂ©ale.

« J’observe des choses dans le travail des produits sauvages, des gibiers, des produits de la mer. Ils ont beaucoup de goĂ»t, ce qui est dĂ» Ă  la qualitĂ© de l’eau du Saint-Laurent qui est trĂšs froide », dit-il avec des yeux qui pĂ©tillent lorsqu’il Ă©voque les crevettes de Matane, les pĂ©toncles des Îles-de-la-Madeleine ou le homard gaspĂ©sien.

PARTIR POUR MIEUX REVENIR

HabituĂ© aux voyages « saut de puce », comme il les appelle, le journaliste n’aura Ă©tĂ© Ă  MontrĂ©al que quelques jours, mais sera malgrĂ© tout subjuguĂ© par le repas Ă  quatre mains prĂ©parĂ© par Romain Meder, trois macarons Michelin au Plaza AthĂ©nĂ©e, et le chef Simon Mathys pour MontrĂ©al en lumiĂšres.

« SI JE FAIS DE PETITS SÉJOURS, C’EST UNE FAÇON D’EN GARDER UN PEU POUR REVENIR. »

Concernant la ville en elle-mĂȘme, il ne lui en fallut pas plus pour laisser tomber son verdict et, tout comme plusieurs de ses pairs d’à travers le monde, rĂ©affirmer MontrĂ©al comme une « gastropole » se joint Ă  qu’il ne faut absolument pas perdre de vue. Il repart d’ailleurs avec une valise remplie de ses dĂ©couvertes alimentaires, notamment le sumac quĂ©bĂ©cois qui l’a pris par surprise, des Ă©pices des lĂ©gendaires De Vienne et bien entendu, quelques biĂšres de micro!

« Si je fais de petits sĂ©jours, c’est une façon d’en garder un peu pour revenir. Je n’étais pas venu Ă  MontrĂ©al depuis longtemps, j’ai vraiment trop tardĂ©, regrette François-RĂ©gis Gaudry. Mais j’ai vraiment la nĂ©cessitĂ© de revenir [
] parce que je sais qu’il y a autre chose Ă  explorer. Ça m’arrive avec trĂšs peu de villes. »

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La gastronomie d’ici en plein essor, mais fragilisĂ©e par le manque de main-d’oeuvre


iStockphoto
Selon le rapport, 44 % des restaurateurs sondĂ©s ont dĂ» rĂ©duire leurs heures d’ouverture «en raison de la pĂ©nurie de main-d’oeuvre».

Olivier Du Ruisseau
27 mars 2023
Société

La gastronomie quĂ©bĂ©coise a le vent dans les voiles. Non seulement les restaurants d’ici sont-ils portĂ©s par une nouvelle gĂ©nĂ©ration dynamique de femmes et de personnes racisĂ©es, mais ils s’avĂšrent aussi parmi les meilleurs promoteurs de produits locaux. Sans surprise, leur vitalitĂ© demeure toutefois compromise par la pĂ©nurie de main-d’oeuvre, exacerbĂ©e depuis la pandĂ©mie.

Telles sont les conclusions d’une nouvelle Ă©tude menĂ©e par le collectif La table ronde, qui rassemble prĂšs d’une centaine d’entrepreneurs issus du milieu quĂ©bĂ©cois de la gastronomie. Parmi eux, certains des plus illustres chefs de la province, dont Normand Laprise, Daniel VĂ©zina ou encore Colombe St-Pierre. Leur Portrait statistique des restaurants gastronomiques du QuĂ©bec a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ© dimanche aprĂšs-midi, en prĂ©sence des ministres Pierre Fitzgibbon et Caroline Proulx.

« Les rĂ©sultats prĂ©liminaires de l’étude que nous dĂ©voilons aujourd’hui confirment l’importance stratĂ©gique du secteur de la gastronomie pour le dĂ©veloppement du QuĂ©bec, tant par rapport au rayonnement international de la capitale nationale et de la mĂ©tropole que pour l’attractivitĂ© et le dynamisme des rĂ©gions », a dĂ©clarĂ© par voie de communiquĂ© FĂ©lix-Antoine Joli-Coeur, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de La table ronde.

Valoriser les aliments du Québec

Selon l’étude menĂ©e auprĂšs de 65 restaurants membres de La table ronde par le cabinet IdĂ©esFx, les deux tiers de leurs menus seraient composĂ©s d’aliments du QuĂ©bec, comparativement Ă  un tiers parmi les assiettes du grand public quĂ©bĂ©cois. La table ronde rapporte Ă©galement que 15 % des vins qui sont vendus chez ses membres sont quĂ©bĂ©cois, par rapport Ă  un maigre 0,35 % Ă  la SAQ.

C’est pourquoi le collectif vante aussi la « forte prĂ©sence mĂ©diatique » de ses membres, ce qui leur permet de « reprĂ©senter la culture culinaire quĂ©bĂ©coise et les grands courants sociaux ». L’étude souligne donc « l’influence structurante auprĂšs de la population » que peuvent avoir certains chefs. Elle cite en exemple Normand Laprise, propriĂ©taire du ToquĂ© !, qui aurait « rejoint le mouvement revendiquant un meilleur encadrement du gaspillage alimentaire ».

En outre, La table ronde estime que « la gastronomie connaĂźt actuellement une renaissance grĂące au rĂŽle accru des jeunes, des femmes et des personnes racisĂ©es ». Dans le rapport, on apprend que 31 % des chefs en rĂ©gion sont des femmes, que 16 % de tout le personnel de cuisine est racisĂ© (par rapport Ă  16,8 % dans la population quĂ©bĂ©coise, qualifiant les Ă©quipes de cuisine de « reprĂ©sentatives ») et que 55 % des propriĂ©taires de restaurants ont ouvert un Ă©tablissement au cours des cinq derniĂšres annĂ©es, la majoritĂ© d’entre eux ayant moins de 35 ans.

Tous ces éléments ont contribué à la réussite des membres de La table ronde, soutient le collectif. Ce dernier prétend injecter annuellement 40 millions de dollars dans le marché des produits fins québécois et générer des revenus touristiques de 74 millions de dollars.

PĂ©nurie de main-d’oeuvre

C’est bien connu, la gastronomie quĂ©bĂ©coise souffre cependant d’un important manque de main-d’oeuvre qui s’aggrave avec les annĂ©es, tout comme plusieurs secteurs de l’industrie touristique d’ici. Ainsi, 44 % des restaurateurs sondĂ©s ont notamment dĂ» rĂ©duire leurs heures d’ouverture « en raison de la pĂ©nurie de main-d’oeuvre », soutient le rapport.

La table ronde somme donc le gouvernement de contribuer Ă  « modifier » le modĂšle d’affaires des restaurants, « puisque les frais fixes demeurent les mĂȘmes, malgrĂ© une diminution de la clientĂšle potentielle ». Le collectif plaide Ă©galement pour une formation accrue des travailleurs du milieu, dĂ©plorant que 59 % du personnel de service et 54 % du personnel de cuisine soient « non formĂ© ».

Le rassemblement de dimanche Ă©tait le deuxiĂšme de l’histoire du collectif, qui a bĂ©nĂ©ficiĂ© l’an dernier d’une aide financiĂšre de QuĂ©bec de 900 000 $ pour appuyer la rĂ©alisation de son projet Ă©valuĂ© Ă  1,43 million de dollars sur deux ans. « Avec comme objectif de consolider l’écosystĂšme de production et de distribution des produits fins du terroir, le projet du collectif de la gastronomie quĂ©bĂ©coise a le potentiel de faire rayonner davantage les producteurs et les produits d’ici, en plus de contribuer Ă  la vitalitĂ© Ă©conomique de tout le QuĂ©bec », avait alors dĂ©clarĂ© le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon.

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Un peu late sur l’article, mais c’est cool à lire et je dois dire que le Mastard est en effet une excellente adresse. Pour du gastronomique, la facture n’est pas astronomique!

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Pas trop salé?

Je ne me souviens plus du poisson, mais il avait une sauce au jambon (deuxiĂšme service?) et j’avoue que le tout Ă©tait un brin trop salĂ©. Le reste, ça allait dans mes souvenirs.

Autre point: le dessert n’était pas dans la meilleure vaisselle (beaucoup d’élĂ©ment verticaux dans un bol et Ă  manger avec une cuillĂšre) et le serveur, sur la prĂ©sentation dudit dessert, Ă©tait un peu expĂ©ditif. .Mais sinon, j’ai grandement apprĂ©ciĂ©. Il y avait une belle recherche, un Ă©quilibre de goĂ»t quasi-irrĂ©prochable sur les 5 services et le service Ă©tait trĂšs bon, selon moi.

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Mais la facture elle, trop salée?

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Haha ok je n’avais pas compris!

Pour la qualitĂ©, je trouve que c’est complĂštement acceptable.

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