Gastronomie MontrĂ©al 😋

About the restaurant highlighted by @bnon44035749: :star_struck: :yum:

Un immense restaurant au décor opulent ouvre ses portes


Photo: Photos tirĂ©es d’Instagram

Journal MĂ©tro | MANGER ET BOIRE LOCAL | 24 mai 2022 Ă  12h19 | Constance Cazzaniga

Le plus grand restaurant et cabaret au pays ouvre ses portes Ă  MontrĂ©al. SituĂ© dans le centre-ville, le Yoko Luna propose une cuisine nikkei, c’est-Ă -dire cette gastronomie de plus en plus tendance nĂ©e de l’immigration japonaise au PĂ©rou. Mais c’est aussi par son dĂ©cor que l’établissement cherche Ă  se dĂ©marquer.

Nouveau projet du groupe JEgantic, Ă  qui l’on doit le Bord’Elle et le Farsides, le restaurant Yoko Luna s’étend sur prĂšs de 20 000 pieds carrĂ©s au total, dont 6000 ne serait-ce que pour la salle Ă  manger, qui est surplombĂ©e d’une statue de geisha de presque cinq mĂštres de hauteur. Une grande entrĂ©e recouverte de miroirs, un bar Ă  whisky japonais, deux terrasses thĂ©matiques, un salon de rĂ©ception et deux espaces VIP semi-privĂ©s complĂštent les lieux.

Le menu, élaboré par le chef exécutif de JEgantic Andrew Bambino et le chef vedette Hakim Chajar, fait une belle place aux sushis et aux grillades japonaises, en plus de mettre en valeur la cuisine nippo-péruvienne. En témoigne un plat comme le ceviche de Luna, qui est composé de thon rouge, de leche de tigre au yuzu, de dashi au jalapeño et de maïs cancha.

À boire, on retrouve des cocktails signatures crĂ©Ă©s par le mixologue Lawrence Picard, comme le Buddha’s Back, qui est Ă  base de whisky japonais, de Cointreau et de fruit de la passion. SakĂ©s, spiritueux et vins soigneusement sĂ©lectionnĂ©s complĂštent la carte.

https://www.instagram.com/yokolunamtl/

« Fantaisiste », « immersif », « mystique », « onirique »; le restaurant se dĂ©crit comme la nouvelle destination branchĂ©e oĂč bien manger et faire la fĂȘte dans une ambiance unique.

Fun fact : le Yoko Luna s’est Ă©tabli dans la cĂ©lĂšbre Maison Wood, construite en 1859 puis habitĂ©e par un des PĂšres de la ConfĂ©dĂ©ration, Sir Alexander T. Galt, avant d’ĂȘtre convertie en salon funĂ©raire au tournant du 20e siĂšcle. Dans les annĂ©es 70, l’endroit est devenu une discothĂšque; le 1234 et le Cinq s’y sont entre autres installĂ©s.

Le restaurant Yoko Luna ouvre ses portes le 26 mai, au 1234 rue de la Montagne.

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Un sondage important. Quels sont vos bagels favoris?

  • Bagel Fairmount
  • Bagel Saint-Viateur
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Je ne suis pas connaisseur en bagel mais j’ai toujours trouvĂ© intĂ©ressant le Bagel Beaubien. IntĂ©ressant parce qu’il est un peu nĂ©gligĂ© dans son apparence intĂ©rieur et qu’il est hors des sentiers battus, ce qui lui donne une sorte de charme vieillot et oubliĂ©. D’ailleurs, on en parle jamais ce celui-lĂ  et pourtant il existe depuis longtemps. Quant au gout du bagel en lui-mĂȘme, je laisse cela aux experts !

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Quelques citations que j’ai retenues de cet article: :yum:

« On fait ce deal-lĂ  pour amener Cochon dingue Ă  MontrĂ©al, ça, c’est sĂ»r », affirme pour sa part Jean BĂ©dard.

Le restaurant Moishes, institution du boulevard Saint-Laurent pendant 80 ans et rachetĂ©e par Sportscene en 2018, qui le rouvrira Ă  l’automne dans l’édifice de la Caisse de dĂ©pĂŽt et placement, pourrait pour sa part Ă©tendre ses tentacules jusqu’à Ottawa.


Restauration La Cage brasse la cage


PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE | Jean BĂ©dard. prĂ©sident et chef de la direction de Groupe Grandio – anciennement Sportscene (La Cage – Brasserie sportive, Moishes)

Un nouveau regroupement de restaurateurs voit le jour sous le nom de Grandio

14 juin 2022 | PubliĂ© Ă  6h00 | NATHAËLLE MORISSETTE | LA PRESSE

Sportscene – qui gĂšre La Cage – Brasserie Sportive – devient Grandio. Ce tout nouveau regroupement de restaurateurs comptant plus d’une dizaine de chaĂźnes et une cinquantaine de succursales permettra notamment Ă  Cochon dingue, une institution de QuĂ©bec, de s’implanter dans le paysage montrĂ©alais. L’objectif de ce groupe : crĂ©er un « nouveau fleuron quĂ©bĂ©cois ».

Groupe Grandio, qui sera officiellement crĂ©Ă© Ă  la fin de juillet, rĂ©unira notamment La Cage – Brasserie sportive, Cochon dingue, Chez Lionel, CrĂ©my PĂątisserie et Moishes. Chaque marque continuera de fonctionner de façon indĂ©pendante.

Cette structure organisationnelle sera essentiellement dirigĂ©e par Jean BĂ©dard, prĂ©sident et chef de la direction de Groupe Grandio – anciennement Sportscene (La Cage – Brasserie sportive, Moishes) –, Pierre Moreau, PDG de Restos Plaisirs (Cochon dingue, Lapin sautĂ©, CafĂ© du monde), et la Corporation financiĂšre Champlain. Celle-ci a pris les commandes de Sportscene avec Jean BĂ©dard lorsque l’entreprise a Ă©tĂ© privatisĂ©e en dĂ©but d’annĂ©e.

CrĂ©Ă© en rĂ©action Ă  la pandĂ©mie, qui a durement touchĂ© les restaurateurs, Grandio permettra Ă  des entreprises d’ici de continuer Ă  prospĂ©rer au QuĂ©bec, selon Pierre Moreau. « Le danger quand on vit des crises comme celle-lĂ , c’est que les AmĂ©ricains viennent ramasser nos entreprises. Ça me plaisait de me dire que je serais avec une gang qui veut garder nos entreprises au QuĂ©bec », a-t-il racontĂ© au cours d’une entrevue tĂ©lĂ©phonique.


PHOTO ERICK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL | Pierre Moreau, PDG de Restos Plaisirs (Cochon dingue, Lapin sautĂ©, CafĂ© du monde)

Grandio permettra Ă©galement Ă  plusieurs chaĂźnes de sortir de leur giron. « On fait ce deal-lĂ  pour amener Cochon dingue Ă  MontrĂ©al, ça, c’est sĂ»r », affirme pour sa part Jean BĂ©dard. Restos Plaisirs avait l’intention depuis un moment de s’implanter sur la Rive-Sud, dans la couronne nord et Ă©ventuellement dans la mĂ©tropole, mais la pandĂ©mie est venue bousiller les plans de l’entreprise dont le siĂšge social se situe Ă  QuĂ©bec.

Avec Groupe Grandio, le projet pourra finalement se concrĂ©tiser, ce qui illustre bien la force et l’avantage de faire partie d’un tel regroupement, selon Jean BĂ©dard. « On a la force financiĂšre du Groupe Champlain derriĂšre nous. »

Pour nous autres, ça va ĂȘtre un accĂ©lĂ©rateur de croissance. J’ai des partenaires qui sont dĂ©jĂ  bien implantĂ©s dans la rĂ©gion de MontrĂ©al. Ils vont nous aider Ă  identifier des sites oĂč on pourrait dĂ©velopper nos marques.

Pierre Moreau, PDG de Restos Plaisirs

Y a-t-il un risque Ă  tenter de s’établir plus Ă  l’ouest, lĂ  oĂč le marchĂ© diffĂšre de celui de QuĂ©bec ? « J’ai quand mĂȘme un peu d’expĂ©rience en restauration, ça fait 30 ans que je bamboche dans ça, rappelle-t-il, un sourire dans la voix. On va avoir maintenant une grande Ă©quipe qui connaĂźt bien les marchĂ©s. Je ne suis vraiment pas prĂ©occupĂ© par notre capacitĂ© Ă  nous implanter dans la grande rĂ©gion de MontrĂ©al », ajoute M. Moreau, admettant tout de mĂȘme dans la foulĂ©e que de « petits ajustements » pourraient ĂȘtre nĂ©cessaires.

Le restaurant Moishes, institution du boulevard Saint-Laurent pendant 80 ans et rachetĂ©e par Sportscene en 2018, qui le rouvrira Ă  l’automne dans l’édifice de la Caisse de dĂ©pĂŽt et placement, pourrait pour sa part Ă©tendre ses tentacules jusqu’à Ottawa. « On va se faire une belle plateforme de marques quĂ©bĂ©coises qu’on va essayer de dĂ©velopper au QuĂ©bec ou peut-ĂȘtre Ă  l’extĂ©rieur pour certaines marques qui ont des jambes », explique Jean BĂ©dard.

Pandémie et consolidation

De son propre aveu, Jean BĂ©dard croit que Groupe Grandio n’aurait pas vu le jour s’il n’y avait pas eu de crise sanitaire liĂ©e Ă  la COVID-19. « La pandĂ©mie a rebrassĂ© les cartes. »

Pendant deux ans, Jean BĂ©dard et Pierre Moreau, qui se connaissent depuis des annĂ©es, ont multipliĂ© les discussions. Ils Ă©taient Ă©galement en contact avec d’autres restaurateurs. « On s’est rapprochĂ©s beaucoup. On partageait un peu les mĂȘmes craintes. On se parlait une fois par semaine. On a appris Ă  mieux se connaĂźtre pendant cette pĂ©riode-lĂ . »

« C’est triste parce qu’il y en a qui ont de belles marques, de beaux restaurants, et ils laissent tomber parce qu’ils sont Ă©puisĂ©s », souligne-t-il. Selon lui, la formation d’un groupe permet d’avoir des reins plus solides et de passer Ă  travers les intempĂ©ries.

Par ailleurs, s’il admet qu’il y a en ce moment une forte tendance vers la consolidation, notamment en restauration, le patron de Groupe Grandio assure que la crĂ©ation de la nouvelle entitĂ© n’est pas une façon de faire contrepoids Ă  Foodtastic ou encore MTY. « Je ne suis pas un gars qui va faire les choses contre les autres, soutient-il. Ce n’est pas une rĂ©ponse Ă  rien. Évidemment, il y a beaucoup de consolidation en ce moment. »

Pour ce qui est de Grandio, d’autres marques pourraient bientĂŽt se joindre au groupe, assure Jean BĂ©dard. « Ce n’est pas fini, on va vouloir avoir d’autres partenaires qui partagent les mĂȘmes valeurs. C’est un dĂ©but. »

GROUPE GRANDIO

  • Sportcene devient Groupe Grandio
  • ChaĂźnes : La Cage – Brasserie sportive, Restos Plaisirs (Cochon dingue, Lapin sautĂ©, Ciel !, Paris Grill, CafĂ© du Monde, JaJa, Madame Chose), Chez Lionel-Brasserie française, IRU Izakaya, CrĂ©my PĂątisserie et Moishes
  • Nombre de succursales : 55
  • Nombre d’employĂ©s : 3800
  • SiĂšge social : Boucherville

AUTRES GROUPES DE RESTAURANTS

Foodtastic

  • Quelques chaĂźnes : La Belle & La BƓuf, Second Cup, L’Gros Luxe, RĂŽtisseries Benny, Copper Branch, Nickel’s
  • Nombre de restaurants au QuĂ©bec : plus de 200
  • Nombre total de restaurants au pays : 722
  • Plus d’une vingtaine de marques
  • SiĂšge social : MontrĂ©al

Groupe d’alimentation MTY

  • Quelques chaĂźnes : Mikes, Sushi Shop, ThaĂŻ Express, BĂąton Rouge, Scores
  • Plus de 6700 Ă©tablissements, dont 1154 se trouvent au QuĂ©bec (17 %), 39 % au Canada (incluant le QuĂ©bec), 54 % aux États-Unis et 7 % ailleurs dans le monde Ă  travers 80 enseignes
  • SiĂšge social : MontrĂ©al

Groupe Recipe

  • Quelques chaĂźnes : St-Hubert, Harvey’s, New York Fries (NYF), East Side Mario’s
  • 1261 restaurants au Canada et ailleurs dans le monde Ă  travers 21 enseignes. 178 restaurants au QuĂ©bec
  • SiĂšge social : Vaughan (Ontario)
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Je peux te dire qu’aprĂšs 13 ans d’expĂ©rience en cuisine , le menu et les prix indiquent clairement un chef confus ou un proprio derriĂšre qui ne pense qu’à prendre de l’expansion . Tu ne verras jamais un poke bowl ou un quesadilla dans une brasserie française .

Sachant qu’ils veulent venir s’établir Ă  MontrĂ©al , la qualitĂ© des ingrĂ©dients n’est probablement pas leur plus gros soucis . Personnellement j’éviterais d’y aller .

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Le menu me fait penser Ă  l’idĂ©e qu’on se faisait de la gastronomie il y a 25 ans.

HonnĂȘtement, je ne vois pas comment un tel restaurant peut percer au centre de MontrĂ©al, alors qu’on a une avalanche continuelle de nouveaux projets en restauration qui sont jeunes, contemporains, souvent originaux, bien maĂźtrisĂ©s et qui se concentre sur une carte courte, fraĂźche, de saison, de produits novateurs. Les vieux restaurants du genre ferment les uns aprĂšs les autres. Le marchĂ© est juste ailleurs.

Cependant, et je fais peut-ĂȘtre mon snob ici, mais je crois que ça fonctionne mieux dans les banlieues plus Ă©loignĂ©es, oĂč l’offre est plus limitĂ©e, oĂč le marchĂ© de la restauration ne connaĂźt pas le mĂȘme roulement. Ce sont souvent de gros restaurants, avec un menu consensuel, facile, qui rĂ©pond Ă  des goĂ»ts convenus. C’est parfait pour un gros groupe.

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Ce n’est pas snob du tout , comme j’ai dis plus haut je connais bien le domaine et c’est exactement la raison pour laquelle je change d’emploi ou d’environnement aprĂšs quelques annĂ©es , quand t’as fais le tour et que ça ne bouge pas , c’est le temps d’aller ailleurs .

La pandémie a démontré qui avait les reins solides et ceux qui avaient une clientÚle bien établie . Une chaßne de merde avec des produits congelés qui arrivent du Vietnam ne fonctionnera jamais à Montréal , du moins pas dans les quartiers centraux .

Nouveau resto dans le Plateau-M-R. :yum:

Nikkei MTL: une nouvelle adresse pour goĂ»ter la cuisine fusion de l’heure


Le Nikkei MTL vient d’ouvrir dans Le Plateau-Mont-Royal. | Photo: GracieusetĂ© Vincent St-Pierre

Journal MĂ©tro | MANGER ET BOIRE LOCAL | 23 juin 2022 Ă  15h13 | Constance Cazzaniga

Le Nikkei MTL, nouveau restaurant du Petit Laurier, propose une cuisine nippo-pĂ©ruvienne sĂ©duisante. Ce mĂ©lange de saveurs nĂ© de l’immigration japonaise au PĂ©rou est trĂšs tendance depuis quelques annĂ©es. Mais, au-delĂ  de la mode, on y va surtout pour le goĂ»t!

C’est que la cuisine nikkei, un mot qui signifie littĂ©ralement «d’origine japonaise», est franchement explosive, du moins quand elle est bien exploitĂ©e. Ici, on trouve par exemple un ceviche ou encore un tiradito (deux plats pĂ©ruviens de poisson marinĂ© dans le leche de tigre) auxquels sont ajoutĂ©s du ponzu ou du wasabi dans la sauce, histoire de leur donner un petit kick qui rappelle le pays du Soleil levant.

Le menu de Nikkei MTL propose aussi des plats aux arĂŽmes plus nippons comme le tron shi-to de atun, un bol de riz Ă  sushi avec des cubes de thon jaune, de la mayonnaise au sĂ©same et des feuilles de nori. Mais on ne s’égare jamais bien loin des saveurs du PĂ©rou, grĂące entre autres au piment jaune (aji amarillo) qu’on trouve dans plusieurs assiettes.

La carte des cocktails mĂ©rite qu’on s’y attarde. Pisco sour (pour rendre hommage au PĂ©rou), shisho margarita (au mezcal et sirop de pamplemousse rose-vanille-romarin) et mango split (qui finit sur des notes de liqueur de banane) nous font presque oublier la sĂ©lection de sakĂ©s et de vins, dont quelques bouteilles d’importation privĂ©e.


Pisco sour. Photo: gracieuseté Vincent St-Pierre


Tron shi-to de atun. Photo: gracieuseté Vincent St-Pierre

Passion Plateau

AprĂšs avoir ouvert le Barranco sur Saint-Denis l’an dernier, les associĂ©s Fidel Vasquez, Renatto Miranda et JosuĂ© Briones Corcuera se lancent dans cette nouvelle aventure, encore une fois avec les chefs exĂ©cutifs et partenaires Daniel Silva et Michelangelo Miceli. Et ils n’ont pas l’intention d’arrĂȘter leur conquĂȘte du Plateau de sitĂŽt!

Le quartier du Plateau-Mont-Royal nous appelle depuis longtemps et nous avons en tĂȘte d’ouvrir plusieurs restaurants de concepts diffĂ©rents dans ce secteur.

Fidel Vasquez, copropriétaire du Barranco et du Nikkei MTL

AprĂšs la pluie, le beau temps: l’est de la rue Laurier le voit bien, aprĂšs que de nombreux commerces ont fermĂ© leurs portes durant les deux derniĂšres annĂ©es. C’est le cas des Entretiens, bistro de quartier ouvert depuis 40 ans, dont le local est dĂ©sormais occupĂ© par le Nikkei MTL. Avec d’autres adresses qui sont apparues – pensons au resto-comptoir La Grocerie et au cafĂ©-bar Antipode –, le nombre de terrasses sur cette petite rue se multiplie.

À voir toutes les tĂȘtes se tourner pour regarder par les fenĂȘtres de la façade du Nikkei MTL, les rĂ©sident.e.s du quartier ont bien hĂąte de dĂ©couvrir leur nouveau voisin, qui ouvre dĂšs aujourd’hui.

Nikkei MTL
1577, avenue Laurier Est
Du lundi au dimanche, de 16h Ă  22h30
Site Web

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Triste nouvelle, la Taverne Dominion déclare faillite

Et Christian Faure semble avoir fermé ses pùtisseries

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TrĂšs dommage pour la Taverne Dominion. J’adorais y aller aprĂšs un film au Banque Scotia Ă  cĂŽtĂ©. C’était une valeur sĂ»re, et un trĂšs bel endroit.

J’espùre qu’un successeur va faire honneur au local.

Les adresses du centre-ville ne l’ont pas eu facile pendant la pandĂ©mie. Il fallait faire un choix entre changer son menu et passer en take-out, ou attendre
 Et l’attente a Ă©tĂ© bien trop longue. La clientĂšle Ă©tait aussi plus prĂ©sente dans leur quartier d’habitation, alors mĂȘme transitionner pour faire du take-out n’était pas Ă©vident.

À l’inverse, je suis content de voir que les nouveaux projets arrivent toujours. Pas loin de chez nous, je note Nikkei dans le Petit Laurier (ça a l’air en plein dans mes goĂ»ts), Kabinet (un resto axĂ© sur le caviar, c’est intĂ©ressant!), et Cabaret L’enfer qui contribue au renouveau de Saint-Denis.

J’ai remarquĂ© aussi qu’un coiffeur a disparu sur Saint-Viateur pour faire place Ă  un bar je crois, ou une place de cocktail, Ă  l’ouverture imminente. Le bar Nouvel Établissement sur Saint-Laurent pas loin de Bernard, que je pensais fermĂ©, est aussi bien actif finalement, ça fait du bien de voir ce genre d’établissements reprendre vie.

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Notre tradition Ă  mon conjoint et moi c’est d’aller manger une poutine au smoked meat au Reuben’s avant un film :stuck_out_tongue: Si ça peut t’aider Ă  trouver un remplacement un peu moins santĂ©

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Un nouveau programme pour faire rayonner la gastronomie Ă  MontrĂ©al. Un extrait tirĂ© de l’article:

DotĂ© d’une enveloppe de 100 000 $, le programme prĂ©voit un appui financier aux dĂ©placements professionnels des demandeurs dans le cadre d’un concours ou Ă©vĂ©nement culinaire d’envergure, ainsi que d’une mise en valeur des produits montrĂ©alais lors de foires, salons ou congrĂšs professionnels. Il peut offrir par ailleurs un soutien financier au dĂ©veloppement de partenariats et de coopĂ©ration internationale dans les secteurs de la gastronomie pour appuyer la reconnaissance de l’expertise culinaire montrĂ©alaise et permettre aux demandeurs d’accroĂźtre leur statut d’ambassadeurs de la destination.

Et ce qui est un peu nouveau pour moi, c’est qu’on a un Office montrĂ©alais de la gastronomie:

L’OFFICE MONTRÉALAIS DE LA GASTRONOMIE | La plateforme consultative de l’Office montrĂ©alais de la gastronomie (officemtlgastronomie.ca)

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Boris Bistro sur McGill dans le Vieux-Montréal ferme ses portes. :frowning:
J’allais souvent düner sur leur terrasse quand je travaillais dans le coin

Attristé mais pas surpris. Boris servait pas mal la clientÚle des bureaux aux alentours.

OĂč sont passĂ©s les food trucks ?


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
Des camions de cuisine de rue garĂ©s dans le Vieux-Port, un des rares endroits oĂč l’on peut en croiser frĂ©quemment.

Ils Ă©taient naguĂšre trĂšs prĂ©sents au centre-ville de MontrĂ©al, mais ont progressivement disparu durant la pandĂ©mie de COVID-19. Avec la popularitĂ© du tĂ©lĂ©travail et les tours de bureaux beaucoup moins pleines, les camions de cuisine de rue, ou food trucks, ont changĂ© de modĂšle d’affaires. La plupart se tournent maintenant vers les Ă©vĂšnements privĂ©s, au dĂ©triment des rues de la mĂ©tropole.

Publié hier à 5h00
Henri Ouellette-VĂ©zina
LA PRESSE

« Surtout au centre-ville, MontrĂ©al est de plus en plus dĂ©laissĂ© par nos membres. Ils sont maintenant trĂšs occupĂ©s avec les Ă©vĂšnements privĂ©s, les festivals. Les gens ne sont pas retournĂ©s au bureau en nombre, donc ce n’est pas rentable pour les food trucks de sortir de façon hyper rĂ©guliĂšre dans les rues de la ville », explique la vice-prĂ©sidente de l’Association des restaurateurs de rue du QuĂ©bec (ARRQ), GaĂ«lle Cerf.

Elle affirme que l’industrie se porte malgrĂ© tout « trĂšs bien ». « On a fait beaucoup de recrutement, on est rendus Ă  au-delĂ  de 550 Ă©vĂšnements privĂ©s. C’est le double d’activitĂ©s par rapport Ă  2021. Ça donne vraiment accĂšs Ă  des clientĂšles diffĂ©rentes, plus sĂ»res financiĂšrement », Ă©voque la femme d’affaires.

À ses yeux, les camions reviendront au centre-ville « quand les gens y reviendront vraiment ». « Ça sera vraiment intimement liĂ© Ă  ça. Il faut que l’on continue de dynamiser le centre-ville. Nous, on surveille la situation, et on garde les canaux de communication ouverts avec la Ville », insiste Mme Cerf.

On voit clairement que la cuisine de rue est en train d’évoluer. Tout le monde a besoin d’atteindre un certain seuil de rentabilitĂ©. Les prioritĂ©s commerciales, ce sont les festivals, le corporatif. Et ensuite, s’ils ont un trou au calendrier, ils vont aller faire des sorties en ville.

— GaĂ«lle Cerf, vice-prĂ©sidente de l’ARRQ

Une ville « de moins en moins » intéressante

DĂšs le dĂ©but de la journĂ©e, l’équipe de Benoit Dessureault s’active Ă  prĂ©parer son camion de cuisine de rue. Au passage de La Presse, des employĂ©s remplissent et garnissent l’intĂ©rieur du camion. Le propriĂ©taire de la « Delmobile » — le camion du restaurant Chez Delmo — doit se rendre en aprĂšs-midi dans un Ă©vĂšnement privĂ© tenu par une Ă©cole, pour la rentrĂ©e scolaire. Le commerçant constate lui aussi que le modĂšle de l’industrie change.


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
Benoit Dessureault prépare la « Delmobile », son camion de cuisine de rue.

C’est de moins en moins intĂ©ressant en ville. C’est trĂšs alĂ©atoire, on ne sait pas combien on va vendre de produits. Et surtout, on doit par rĂšglement se stationner lĂ  oĂč les pancartes de la Ville le prĂ©voient, sauf que ça arrange plus la Ville que les camions.

— Benoit Dessureault, propriĂ©taire du restaurant chez Delmo

« Ces rĂšgles qu’on nous impose ne sont souvent pas conscientes de nos rĂ©alitĂ©s. Sur Notre-Dame, par exemple, ils ont mis l’an passĂ© les lieux de cuisine de rue sur le cĂŽtĂ© gauche, en direction est. Il fallait donc garder le camion avant le parc, Ă  l’ouest de Place-d’Armes. Sauf que ça fait en sorte que la fenĂȘtre de service, elle se retrouve dans le trafic. Pour nous, c’est inutilisable. Cette annĂ©e, on n’a fait aucune sortie dans la ville, en grande partie Ă  cause de ça », fait valoir M. Dessureault.

Il dit trouver « dommage » que MontrĂ©al n’ait pas cherchĂ© davantage Ă  consulter l’industrie au cours des derniĂšres annĂ©es, afin de trouver des solutions concrĂštes.


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
Un employé du food truck de Chez Delmo remplit le camion.

« Je fais affaire avec bien d’autres municipalitĂ©s, et ce n’est vraiment pas comme ça. On nous demande plutĂŽt quel est le meilleur emplacement pour avoir la meilleure dynamique de food truck possible, et aprĂšs, on s’ajuste en consĂ©quence. À MontrĂ©al, je me fais imposer des rĂšgles qui n’ont rien Ă  voir avec la dynamique de la cuisine de rue », poursuit le propriĂ©taire.

« Opportunités intéressantes »

Au comitĂ© exĂ©cutif de la Ville, le responsable du dĂ©veloppement Ă©conomique, Luc Rabouin, affirme que la Ville continue de collaborer avec les partenaires, dont l’ARRQ, « afin de trouver les meilleures solutions pour les soutenir ».

Nous comprenons qu’ils saisissent des opportunitĂ©s intĂ©ressantes, comme la participation Ă  des Ă©vĂšnements privĂ©s, et nous sommes rĂ©guliĂšrement en discussion avec l’association afin que la population puisse continuer de profiter de la prĂ©sence des food trucks durant la saison estivale.

— Luc Rabouin, responsable du dĂ©veloppement Ă©conomique et commercial au comitĂ© exĂ©cutif de la Ville de MontrĂ©al

En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, la gestion de la cuisine de rue est dĂ©lĂ©guĂ©e aux arrondissements. Dans Ville-Marie, l’arrondissement mandate l’ARRQ pour gĂ©rer la cuisine de rue. Pour la saison 2022, qui s’étend du 16 avril au 31 octobre, quatre sites sont rĂ©servĂ©s aux camions de cuisine de rue.

Au centre-ville, les camions doivent en effet se stationner Ă  des endroits prĂ©cis. Ils ont le choix entre le monument Ă  sir George-Étienne Cartier, sur l’avenue du Parc, la place d’Armes, du cĂŽtĂ© nord de la rue Saint-Jacques, la place du Canada, rue de la CathĂ©drale au sud-ouest de RenĂ©-LĂ©vesque, ou encore le parc Jos-Montferrand, du cĂŽtĂ© est de la rue Frontenac.

Un food truck en Ă©vĂ©nement privĂ©, ce n’est plus de la cuisine de rue


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Je suis vraiment curieux de voir le dĂ©cor du Neo Tokyo, l’ouverture a toujours Ă©tĂ© repoussĂ©. J’espĂšre que cette fois sera la bonne!

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Les restaurants haussent les prix et réduisent les menus


Photo: Adil Boukind Le Devoir
Les prix des menus dans les restaurants Ă  service complet devraient augmenter de 7,8 % par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente d’ici la fin de 2022.

La Presse canadienne
17 septembre 2022

Les restaurants canadiens augmentent leurs prix, rapetissent leurs menus et rĂ©duisent leurs heures d’ouverture afin de survivre Ă  l’inflation et Ă  la pĂ©nurie de main-d’oeuvre, indique un nouveau rapport.

L’industrie continue de connaĂźtre des difficultĂ©s sur le plan financier, a soulignĂ© le rapport de Restaurants Canada, la moitiĂ© des restaurants du pays fonctionnant Ă  perte ou atteignant tout juste le seuil de rentabilitĂ©. Selon le rapport, intitulĂ© Foodservice Facts, le trafic piĂ©tonnier vers les restaurants reste infĂ©rieur aux niveaux d’avant la pandĂ©mie, les ventes rĂ©elles ajustĂ©es en fonction de l’inflation Ă©tant infĂ©rieures de 11 % aux rĂ©sultats de 2019.

L’embauche dans le secteur de la restauration est Ă  la traĂźne par rapport Ă  la reprise globale de l’emploi au pays, avec une main-d’oeuvre qui comptait, en date du mois de mai, 171 300 travailleurs de moins qu’avant la pandĂ©mie. Les postes d’arriĂšre-boutique, comme ceux de cuisinier, ont Ă©tĂ© les plus difficiles Ă  pourvoir, la plupart des restaurants fonctionnant Ă  80 % de leur capacitĂ© normale en raison de la pĂ©nurie de main-d’oeuvre, a prĂ©cisĂ© le rapport.

Les prix des menus dans les restaurants Ă  service complet devraient augmenter de 7,8 % par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente d’ici la fin de 2022, et environ un tiers des Ă©tablissements s’attendant Ă  ce que les prix augmentent de 15 %. Les prix des menus en restauration rapide devraient augmenter de 7,1 % d’ici la fin de l’annĂ©e.

Pourtant, les hausses de prix ne sont qu’une des façons dont les restaurants rĂ©agissent Ă  l’inflation, selon le rapport. Certains Ă©tablissements diminuent Ă©galement le nombre de plats au menu, rĂ©duisent les portions, changent de fournisseurs et absorbent les augmentations de coĂ»ts, selon le rapport.

« La solution Ă  portĂ©e de main pour faire face Ă  la hausse des coĂ»ts alimentaires est simplement de rĂ©duire la taille des portions », a affirmĂ© Philman George, chef d’entreprise d’Aliments High Liner, dans le rapport. « Le cercle vicieux se trouve dans l’effet cumulatif des pĂ©nuries de main-d’oeuvre, a-t-il affirmĂ©. Cela donne au client non seulement moins de nourriture pour son argent, mais aussi une diminution potentielle des niveaux de service auxquels il Ă©tait habituĂ© avant la pandĂ©mie. »

Au lieu de cela, M. George a estimĂ© que les restaurants qui connaĂźtraient du succĂšs sont ceux qui s’attaqueront Ă  la hausse des coĂ»ts alimentaires avec une « approche Ă  plusieurs volets », y compris la crĂ©ativitĂ© pour s’approvisionner en ingrĂ©dients Ă  moindre coĂ»t et la simplification des menus pour rĂ©duire le gaspillage alimentaire.

Prix des chambres d’hîtel en hausse

Pour leur part, les hĂŽtels canadiens retrouveront leurs revenus d’avant la pandĂ©mie l’annĂ©e prochaine, soit deux ans plus tĂŽt que prĂ©vu prĂ©cĂ©demment, selon la sociĂ©tĂ© immobiliĂšre CBRE.

Le marchĂ© hĂŽtelier canadien devrait terminer l’annĂ©e 2022 avec des revenus par chambre disponible Ă  environ 92 % de leur niveau de 2019, soit avant le dĂ©but de la crise sanitaire, a prĂ©dit la firme. La croissance modĂ©rĂ©e des revenus se poursuivra jusqu’en 2023, poursuit CBRE, les exploitants hĂŽteliers faisant pression pour des tarifs plus Ă©levĂ©s. Le revenu par chambre disponible devrait atteindre 107 $ l’an prochain, selon ses projections.

Le revenu par chambre disponible est une mesure de la performance d’un hĂŽtel calculĂ©e en multipliant son tarif journalier moyen pour une chambre par son taux d’occupation.

Le taux de 107 $ prĂ©vu par CBRE reprĂ©senterait une augmentation de 70 % par rapport aux performances de l’industrie en 2021, qui ont Ă©tĂ© entravĂ©es par les restrictions sanitaires destinĂ©es Ă  limiter la propagation de la COVID-19. Selon CBRE, la moitiĂ© des principaux marchĂ©s urbains du Canada devraient voir un revenu par chambre disponible supĂ©rieur Ă  100 $ en 2023. Ce montant atteindrait 182 $ Ă  Vancouver, 135 $ Ă  MontrĂ©al et 129 $ Ă  Toronto.

« La vigueur des voyages d’agrĂ©ment et le rebond rapide du tarif journalier moyen dans de nombreuses villes se traduisent par une solide performance hĂŽteliĂšre. Les visites avec nuitĂ©es en provenance des États-Unis continuent de se redresser, ainsi que les visites d’autres marchĂ©s internationaux clĂ©s », a observĂ© le directeur des hĂŽtels chez CBRE, David Ferguson, dans un communiquĂ© de presse.

« Cependant, les voyages Ă  partir de certains marchĂ©s clĂ©s, notamment la rĂ©gion Asie / Pacifique, sont toujours difficiles. Les villes et les hĂŽtels qui proposent des voyages d’affaires, des rĂ©unions et des voyages de groupe font face Ă  une reprise plus lente. »

Something I noticed here compared to restos in the U.S is that our portions are getting even smaller and the quality has significantly declined. The U.S meanwhile, portions stayed the same and the quality has improved drastically, even with inflation! I went on a trip that covered Chicago, NYC, Philly and Miami. All cities are popping off with restaurants, so many new openings, more international weight and superstars, quality has improved. It really puts Montreal (and all of Canada) to shame.

I am getting worried that Montreal will decline as a culinary capital, especially with inflation, more closures and everything that’s affecting small businesses. It also does not help that we get fewer high class international restaurants or new to market ones, which reduces competitiveness and therefore fewer care to strive for serving the best. Now it’s just about managing the business at the most minimal levels. The city has taken a huge hit since 2020, but the long term damage is going to sting our reputation and amazing restaurant scene.

Something that must be done is tax credits or tax holidays for the hospitality sector, this should have been done already but Quebec is always late to the game. These credits would have helped offset inflation and other expenses + lost revenue, which means restos would sacrifice less when it comes to quality/menu sizes and portions would not be cut.