Gastronomie MontrĂ©al 😋

Au Téléjournal Québec

AprÚs 125 ans, le Guide Michelin débarque au Québec

Cela aura pris du temps, mais 125 ans aprĂšs sa crĂ©ation, le fameux Guide Michelin, la rĂ©fĂ©rence internationale en matiĂšre de guide gastronomique, dĂ©barque au QuĂ©bec pour la premiĂšre fois afin d’évaluer et de prĂ©senter ses meilleurs restaurants. Le reportage de Flavie Sauvageau.

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Wow, donc on pourrait avoir des restos Ă©toilĂ©s Michelin? C’est majeur!

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Par chance, nos conditions de travail sont bien meilleures qu’en France. AprĂšs 15 ans de cuisine professionnelle, je ne voudrais jamais mettre les pieds dans un restaurant Ă©toilĂ©. Le salaire est pourri, la pression est immense, le respect des supĂ©rieurs est proche de zĂ©ro, la consommation de drogues dures avant un service est banalisĂ©e, et le tout pour trĂšs peu de reconaissance aprĂšs tous les efforts mis sur le travail.

Je le vois d’un bon et d’un mauvais oeil. Peut-ĂȘtre que certains de nos chefs talentueux recevront enfin le crĂ©dit qui leur est dĂ», mais il y a de fortes chances que les chefs français importent leur modĂšle de m***e.

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MontrĂ©al abrite l’une des meilleures pĂątisseries au monde

Cette pùtisserie est le seul établissement canadien à figurer sur la liste prestigieuse

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Ă  CBC

Does Montreal’s food scene need the Michelin Guide?

The Michelin Guide is officially coming to Quebec in 2025. While some in the restaurant industry say it’s been a long time coming, others believe it won’t change the way they do things.

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Sur la rue du Centre Ă  Pointe-Saint-Charles,

Cette rue a une offre gastronomique intéressante depuis les derniÚres années

L’article ne dit pas si les bagels sont de style montrĂ©alais ou new-yorkais


Tastet a aussi une liste des restaurants qui pourraient avoir une étoile Michelin

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Donc je comprends que le QuĂ©bec sera la seule province au canada qui sera entiĂšrement couverte par le guide? Ce n’est pas le cas pour Tor/ Van ? C’est quand mĂȘme majeur !

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De ce que j’ai compris, ce sont les restaurateurs de la ville de QuĂ©bec qui lobbyaient pour que Michelin fasse un guide. Étant donnĂ© la petite taille de la ville comparĂ©e aux autres villes, la dĂ©cision a Ă©tĂ© prise de couvrir la province au complet.

Je ne crois pas que c’est la taille de la ville qui fait qu’on se dĂ©place ou pas . Il faut monnayer ce qu’a fait Vancouver et Toronto. Et le QuĂ©bec Ă©tait une destination tout naturel beaucoup plus que les deux autres villes canadiennes. Et il y a au QuĂ©bec , une culture solide de talents, des produits locaux de trĂšs grande qualitĂ© , des chefs de rĂ©putation et un amour pour la bouffe 
. c’est ça le QuĂ©bec. Et de MontrĂ©al Ă  QuĂ©bec , de l’Estrie Ă  Charlevoix , de la GaspĂ©sie au Bas St Laurent et j’en passe , l’excellence est partout . Et c’est tout un honneur que d’inclure toute la province ce que les autres provinces n’ont pas eu .

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Il ne faut surtout pas oublier qu’il faut payer, rĂ©gionalement parlant, pour se faire Ă©valuer. Donc si On a le Guide Michelin dans toute la province au lieu de QuĂ©bec et/ou MontrĂ©al, c’est que quelqu’un a dĂ©liĂ© les cordons de la bourse et payĂ© assez pour cela.

Ce que Vancouver et/ou Toronto ont décidé autrement.

Pour vraiment se positionner dans l’argumentation, il faudrait connaitre le montant payĂ©. Sans cette information cruciale Ă  mon avis, on tombe dans le philosophique.

Normalement, les critiques du guide Michelin ne dĂ©cident pas d’eux-mĂȘmes de jeter leur dĂ©volu sur une destination. Ils viennent s’ils sont sollicitĂ©s par des villes ou des associations qui doivent payer pour leur venue.

Plusieurs questions demeurent en suspens. Quels sont les coĂ»ts reliĂ©s Ă  l’arrivĂ©e de critiques du guide Michelin ici ? Dans quelle mesure une prĂ©sence dans cette publication engendre-t-elle des retombĂ©es Ă©conomiques importantes ? « Qu’est-ce que ça a comme impacts ? se demande M. St-Vincent. C’est ça que tout le monde veut savoir et c’est cette information-lĂ  qui est plutĂŽt obscure. »

Un coup de marketing
Les experts sont divisĂ©s. Pour Paul Arseneault, professeur spĂ©cialisĂ© en tourisme du dĂ©partement de marketing de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM, le guide Michelin est clairement un deal commercial. Les villes doivent payer pour que les critiques viennent. Bien qu’il soit « ni pour ni contre », ce n’est pas la panacĂ©e, selon lui.

« Ce n’est pas ça qui va doubler l’achalandage des restaurants Ă  QuĂ©bec, croit-il. Ça ne va pas attirer des centaines de milliers de visiteurs. »

Expert en marketing spĂ©cialisĂ© en tourisme, FrĂ©dĂ©ric Gonzalo voit plutĂŽt l’initiative d’un bon Ɠil. « Il n’y a pas beaucoup de nĂ©gatif lĂ -dedans. La restauration, c’est un produit d’appel extrĂȘmement important.

« Le guide Michelin, c’est une appellation prestigieuse. C’est un label reconnu partout dans le monde. »

Dans l’article de La Presse

Cette entente a Ă©tĂ© rendue possible grĂące Ă  un partenariat entre l’Alliance de l’industrie touristique du QuĂ©bec, Destination QuĂ©bec citĂ©, la Ville de QuĂ©bec, Tourisme MontrĂ©al, la Ville de MontrĂ©al, Destination centre-ville ainsi que DĂ©veloppement Ă©conomique Canada pour les rĂ©gions du QuĂ©bec (DEC), qui a accordĂ© Ă  l’Alliance une contribution non remboursable de 450 000 $ rĂ©partie sur trois ans.

J’avais entendu dans un autre reportage que Destination QuĂ©bec citĂ© contribuait Ă  elle seule 100 000$

Ajout : C’est dans le reportage de Radio-Canada QuĂ©bec

Destination Québec Cité a investi 100 000 $ dans la venue du Guide Michelin. Cet argent servira notamment à couvrir une partie des frais de séjour de ses évaluateurs.

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On a pas l’image complet cependant:

  • Alliance de l’industrie touristique du QuĂ©bec:
  • Destination QuĂ©bec citĂ©
  • Ville de QuĂ©bec
  • Tourisme MontrĂ©al
  • Ville de MontrĂ©al
  • Destination centre-ville: 100k (par an?)
  • DĂ©veloppement Ă©conomique Canada pour les rĂ©gions du QuĂ©bec (DEC): 450k/3ans (150k/an) versĂ© Ă  l’Alliance

Je ne serais pas surpris qu’on parle de millions. Encore lĂ  ça peut ĂȘtre un bon deal, comme ça peut ne pas l’ĂȘtre.

Pour les villes de MontrĂ©al et QuĂ©bec, on peut obtenir le montant dans les sommaires dĂ©cisionnels des conseils, car ce genre de subventions doivent ĂȘtre adoptĂ©es par le conseil

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Le JdeM parle de 2,1 M$

La fondatrice du guide de restaurants Tastet trouve «injuste» que des millions de dollars aient Ă©tĂ© accordĂ©s au Guide Michelin pour l’attirer au QuĂ©bec et dĂ©plore que l’accĂšs Ă  du financement soit plus difficile pour les PME que pour les grosses compagnies.

«Ça fait 10 ans que j’essaie de faire un partenariat avec Tourisme MontrĂ©al, et ça fait 10 ans qu’on me dit qu’on me rit au nez», s’est indignĂ©e Élise Tastet en entrevue avec Le Journal.

Le Journal rapportait, la semaine derniĂšre, que six organisations, dont l’Alliance de l’industrie touristique du QuĂ©bec, la Ville de QuĂ©bec, Destination QuĂ©bec citĂ©, MontrĂ©al centre-ville et Tourisme MontrĂ©al, investiront chacune plus de 280 000$ pour «mettre en valeur et commercialiser» le Guide Michelin au cours des trois prochaines annĂ©es.

Avec la cagnotte de 450 000$ investie par le gouvernement fédéral, ce montant atteint donc un peu plus de 2,1 millions $ en trois ans.

https://www.journaldemontreal.com/2024/09/04/21-m-pour-le-guide-michelin--ce-sont-toujours-les-grosses-compagnies-qui-ont-les-subventions-deplore-tastet

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La on parle du Guide Michelin, désolé pour Tastet
. comment déjà ah oui Tastet

C’est une excellente plateforme Tastet, je ne lùverais pas le nez là-dessus si vite

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Oui je la connais et je l’aime bien mais si on avait Ă  y mettre plus de 500,000$ d’investissement pour une visibilitĂ© internationale assurĂ©e la je choisirais Michelin. Et les Ă©toiles Michelin prĂ©sentement sont plus scintillantes que celle de Tastet.

C’est deux choses diffĂ©rentes

Je crois que la clientĂšle visĂ©e par Tastet est plus locale, tandis que le Guide Michelin est plutĂŽt pour les touristes, particuliĂšrement les touristes internationaux
 Le Guide Michelin est pour se « mettre sur la mappe »

le problĂšme pour les locaux avec le Guide Michelin est que les restaurants qui se trouvent dans leur palmarĂšs deviennent souvent hors de prix pour la clientĂšle locale.

Ça a p-ĂȘ changĂ© maintenant qu’il y a de la cuisine de rue dans le guide, mais les rĂ©percussions restent Ă  voir

aussi, est-ce que les critiques du Guide Michelin sont locaux ou ce sont des Français avec les goûts français?

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J’ai gouter et ils sont beaucoup plus New Yorkais que MontrĂ©alais