Mon classement serait vraiment diffĂ©rent du sienâŠ
McDo en 2e place? JâhaĂŻs pas ça, mais lĂ âŠ.
Et pas de Boustan dans la liste?
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Le Red Tiger sâest installĂ© aux Shops Angus
De Warwick Ă Drummondville, la poutine a Ă©mergĂ© comme un symbole culinaire quĂ©bĂ©cois. Avec ses 60 ans dâhistoire et son succĂšs mondial, elle mĂ©rite une place au patrimoine culturel immatĂ©riel de lâUNESCO.
PHOTO ANDRĂ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
La poutine du restaurant Roy Jucep, Ă Drummondville
De Warwick Ă Drummondville, la poutine a Ă©mergĂ© comme un symbole culinaire quĂ©bĂ©cois. Avec ses 60 ans dâhistoire et son succĂšs mondial, elle mĂ©rite une place au patrimoine culturel immatĂ©riel de lâUNESCO.
Publié à 1h09 Mis à jour à 6h30
La poutine cĂ©lĂšbre ses 60 ans cette annĂ©e. Telle que nous la connaissons, elle a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1964 par le maĂźtre saucier de formation Jean-Claude Roy, Ă Drummondville. La combinaison de frites, sauce et fromage en grains fait des heureux depuis plus de six dĂ©cennies. Le Roy Jucep, ce restaurant typique des « sixties », Ă©clairĂ© aux nĂ©ons, est toujours lĂ pour servir sa dĂ©licieuse poutine. Ce plat simple a Ă©mergĂ© de rien, mais est ĂŽ combien porteur dâune histoire unique !
Lâhistoire de la poutine nâappartient cependant pas Ă un seul homme ou Ă un seul restaurant. Lâorigine de la poutine proviendrait plutĂŽt de Warwick, dans un milieu rural du Centre-du-QuĂ©bec. Selon le livre Poutine Nation, on attribue la parentalitĂ© de la poutine Ă Fernand Lachance et son Ă©pouse Germaine du restaurant LâIdĂ©al, devenu plus tard Le Lutin qui rit, oĂč le mot « poutine » a Ă©tĂ© inscrit pour la premiĂšre fois sur le menu en 1957.
Leur poutine ne comportait pas de sauce, puisque, selon les quâen-dira-t-on, Fernand nâaimait pas la sauce. Germaine, quant Ă elle, ajoutait son grain de sel avec sa propre sauce vendue en accompagnement. CâĂ©tait lâĂ©poque des annĂ©es Duplessis, de la « grande noirceur » oĂč lâĂglise catholique contrĂŽlait Ă peu prĂšs toutes les dimensions de la vie des citoyens.
Plus tard, les kiosques à patates se multiplient et commencent à vendre de la poutine un peu partout en région. Mais en 1972, Ashton Leblond devient le véritable instigateur de la popularité de la poutine en fondant les restaurants Ashton, qui la vendent partout dans la région de Québec. Pour lui, mettre en valeur le savoir-faire québécois en matiÚre de fromage en grains était essentiel. Le fromage devait trÎner au-dessus des frites.
Lâimmense popularitĂ© de la poutine dans la rĂ©gion de QuĂ©bec, grĂące Ă la chaĂźne Ashton, a incitĂ© plusieurs autres chaĂźnes comme Harveyâs, Burger King et mĂȘme McDonaldâs Ă ajouter la poutine Ă leur menu. Et le reste, comme on dit, appartient Ă lâhistoire.
Le succĂšs de la poutine nâaurait certainement pas existĂ© sans lâingĂ©niositĂ© de nos fromagers quĂ©bĂ©cois qui ont fabriquĂ© le fromage en grains qui fait « skouik skouik », la signature classique du plat.
LâhĂ©ritage de la poutine, sans prĂ©tention, nous impressionne. Il y a de quoi cĂ©lĂ©brer. La poutine se retrouve sur les menus de la planĂšte entiĂšre. Ă Washington, Los Angeles, Paris, Shanghai, Melbourne, Cape Town, Rio de Janeiro, partout le plat reste pour toujours associĂ© au QuĂ©bec et au Canada. Outre le sirop dâĂ©rable, câest le plat quĂ©bĂ©cois et canadien le plus connu partout dans le monde. La pizza napolitaine a mis plus de 100 ans Ă se faire connaĂźtre mondialement, grĂące Ă lâimmigration et Ă la maĂźtrise de la pĂąte Ă pizza et des fours Ă bois. La poutine lâa fait en moins de 60 ans.
Cependant, la pizza et le tour de main derriĂšre ce plat mythique ont reçu une reconnaissance importante que la poutine, selon plusieurs, mĂ©rite Ă©galement. En 2017, lâUNESCO a inscrit la pizza napolitaine et ses artisans pizzaĂŻolos au patrimoine culturel immatĂ©riel de lâhumanitĂ©.
Eh oui, depuis 2003, lâUNESCO a commencĂ© Ă dĂ©clarer le patrimoine culturel immatĂ©riel, y compris les plats, avec lâadoption de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatĂ©riel. Cette convention vise Ă protĂ©ger les traditions, les formes dâexpression, les connaissances, les compĂ©tences et les outils que les communautĂ©s, les groupes et parfois les individus considĂšrent comme faisant partie de leur patrimoine culturel.
Le hic, câest que le Canada nâa jamais signĂ© cette convention et nâa aucun plat enregistrĂ© par lâUNESCO. Le Canada, poussĂ© par le QuĂ©bec, pourrait non seulement devenir signataire de cette convention, mais Ă©galement soumettre la poutine comme premier plat canadien Ă ajouter Ă la liste du patrimoine culturel immatĂ©riel de lâhumanitĂ© par lâUNESCO.
PHOTO FOURNIE PAR LES ENFANTS TERRIBLES
Le nouvel emplacement des Enfants Terribles PVM, au pied de lâanneau.
La succursale des Enfants Terribles qui se trouvait au 44e Ă©tage de la Place Ville Marie revient sur terre et se pose au 3, Place Ville Marie. Sa terrasse se trouvera au pied de lâAnneau.
Publié à 15h00
Le nouvel espace de 6000 pieds carrĂ©s, qui pourra accueillir plus de 300 personnes, sera dĂ©voilĂ© Ă la mi-avril. Il a Ă©tĂ© imaginĂ© par lâAtelier ZĂ©bulon Perron et inspirĂ© par lâĂ©lĂ©gance de grands restaurants new-yorkais des annĂ©es 1960, avec, entre autres, un plafond sculptural qui promet dâen mettre plein la vue.
Le chef exĂ©cutif SâArto Chartier-Otis revisite le menu avec des plats donnant un souffle nouveau Ă des classiques de brasserie.
Lâancien local avec vue reste ouvert jusquâĂ lâinauguration de la nouvelle adresse. AprĂšs, il sera repris et transformĂ© par lâĂ©quipe du superbe Hiatus (46e Ă©tage de la Place Ville Marie), qui en fera un restaurant pilotĂ© par le chef Gary Durand, ancien sous-chef de Maison Boulud.
Fermeture du Pullman en raison de lâaugmentation du loyer lors du renouvellement de bail
La dĂ©cision prise par ses propriĂ©taires, Catherine BĂ©langer et Bruno BraĂ«n, a Ă©tĂ© longuement murie. Les rumeurs couraient dĂ©jĂ , Ă lâapproche de la date fatidique du renouvellement de bail. Malheureusement, les nĂ©gociations avec le nouveau propriĂ©taire de lâimmeuble nâont pas abouti. Le nouveau loyer exigĂ© Ă©tait beaucoup trop Ă©levĂ© pour ce quâune entreprise de restauration peut se permettre de payer de nos jours. Des projets flous de rĂ©novations, avec tout ce que cela peut entraĂźner de poussiĂšre, de bruit et dâentraves Ă lâaccĂšs ont aussi pesĂ© dans la balance.
Oh Ive been there ⊠just one year ago
La pizza chez Elena sur Notre-Dame Ouest dans Saint-Henri reste ma préférée
Beba #8
Fermeture de Dinette Triple Crown
Les propriĂ©taires dâArthurs Nosh Bar dans Saint-Henri vont ouvrir un nouveau restaurant dans lâemplacement de lâancien Boris Bistro sur la rue McGill. Jâaimais aller Ă la terrasse quand je travaillais au 600-700 DLG
des bagels de style new yorkais?
Ceux de Montréal ont un trou + gros, car roulés à la main
Je crois que câest un mĂ©lange entre montreal et new york car lâextĂ©rieur est un peu plus croustillant que les bagels new yorkais mais lâintĂ©rieur est plus lĂ©ger que les bagels montrealais
Ăa me surprend que le " Ciccio 'S " ait Ă©tĂ© acceptĂ©, alors que Eaton, Simpson avaient du enlever lâapostrophe de leur nom de marque au QuĂ©bec. La lĂ©gislation a changĂ© depuis?
Ciccio tout court, câest pourtant un beau nom.
Ce que je ne comprends pas est que le Registraire des entreprises accepte des noms anglophones comme noms dâentreprises. Il me semble que ça aurait Ă©vitĂ© aux entreprises, surtout les PME, de dĂ©penser plein dâargent pour se conformer Ă Ă Loi.
Ajout : Le nom complet dans le registre est Sandwich et Charcuterie Ciccio
Les propriĂ©taires habitent MontrĂ©al, je doute quâils aient besoin du nom anglais⊠à moins dâavoir des visĂ©es dans le reste du Canada ou aux Ătats-Unis
Le Ciccio appartient à Carma Hospitality qui a déjà plusieurs restaurants à Montréal. Tous les restaurants ont des noms différents.
Le nom âanglophoneâ est compensĂ© par le verbatim francophone " CafĂ©, Sandwich, Charcuteries" ajoutĂ© en dessous. Ils sont dans les rĂšgles.