Événements naturels

Ces dernières années ont été assez extrêmes. Verglas, orages, vents, pluies… J’ai eu plus de pannes de courant en 2 ans que la décennie précédente (mon UPS fait sa job, et il a travaillé fort cette nuit).

Ça met en relief l’importance de l’adaptation climatique. Le virage aux infrastructures drainantes n’arrive pas trop tôt.

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Si on trace une courbe de ces événements extrêmes on constate une croissance qui s’accélère à peu près partout sur la planète et ici au Québec on n’y échappe pas non plus. Autres conséquences dramatiques de ces changements climatiques, les feux de forêts qui se multiplient et qui se rapprochent peu à peu des villes.

Donc l’atmosphère de la Terre est davantage en ébullition à mesure que se réchauffe l’air (et l’eau), et conduit à beaucoup plus de turbulences de façon exponentielle. C’est mathématique.

La ville de Québec a été moins touchée avec ses 81.9 mm de précipitation, cependant il fallait voir l’intensité de certaines averses comme on en voit normalement dans les pays tropicaux. J’imagine alors le scénario à Montréal qui n’est pas du tout préparée à ces extrêmes, en dépit de tous les efforts louables de l’administration actuelle.

Mais PM a besoin de l’argent du provincial et du fédéral pour augmenter la cadence de ces indispensables investissements en infrastructures adaptées. Surtout qu’il semble qu’on n’arrive pas à devancer le phénomène qui s’intensifie dangereusement.

Avec cet appel de réveil brutal des dernières 24h la CAQ n’aura plus le choix que de prendre sérieusement ses responsabilités et mettre les changements climatiques au-dessus de la pile de ses priorités. D’un côté augmenter les budgets des infrastructures publiques souterraines, en détournant ceux des autoroutes et du chimérique troisième lien.

Ensuite légiférer sur de nouvelles politiques carbones: d’abord imposer un important virage en transports collectifs pour limiter le plus possible les déplacements automobiles, puis taxer les véhicules personnels énergivores afin de trouver rapidement des sources de financement (taxes kilométriques, taxes sur véhicules en fonction du poids et de la consommation, payages sur autoroutes, etc).

Finalement réalisons que nous n’avons pas les moyens de perpétuer le statu quo actuel, puisque si nous poursuivons dans cette funeste direction, nous paierons doublement, car ces catastrophes de plus en plus rapprochées nous couterons encore plus chère à réparer, en perte personnelles et collectives.

Gouverner c’est prévoir. À date Legault a refusé d’admettre que les défis environnementaux devenaient une menace incontournable pour toutes les administrations publiques et cela tous niveaux confondus. Comme nous avons déjà beaucoup de retard sur notre bilan carbone, c’est un coup de barre vigoureux qu’il faudra hâter. Puisque notre avenir commun, notre sécurité collective et notre précieuse qualité de vie sont directement menacés sur le terrain comme dans notre porte-feuille.

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Pas juste les infrastructures drainantes, mais aussi d’enfouir les fils, avec les arbres qui ont tombés sur les fils, ça la causé, encore une fois, plusieurs pannes. Vivement que le Hydro & CSEM se réveillent…

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Oui, ça fait définitivement part de l’adaptation aux changements climatiques.

Je ne sais pas combien d’événements ça va prendre avant d’en faire un chantier prioritaire. Mais au moins on a compris la réalité pour la gestion de l’eau…

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plus de 200 mm de pluie! :open_mouth:

Jusqu’à 221 mm de pluie à Lanoraie

Selon les derniers relevés d’Environnement Canada, il est tombé 210 mm de pluie à Lanoraie (région de Lanaudière), vendredi, dans la foulée de l’ouragan Debby.

Sainte-Anne-de-Bellevue a aussi été particulièrement arrosée de 173 mm de pluie.

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On a un petit étang naturel qui s’est formé à cause de la terre qui est saturé

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La rivière derrière chez nous est environ 1 mètre plus haute que d’habitude. Du jamais vu depuis les 21 ans que j’y vis !

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Alan de Sousa qui dit que 158mm de pluie n’est pas un act of God c’est de l’aveuglement volontaire. C’est quand même honteux de devoir être malhonnête comme ça pour jouer l’opposition officielle…

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C’est effectivement de la très mauvaise foi, surtout que Montréal fait de gros efforts de rattrapage en investissant comme jamais dans les infrastructures souterraines. Malheureusement à la lumière de l’évolution rapide des changements climatiques cela ne suffira pas car les besoins sont énormes et les finances tout de même très limitées.

Or Québec devra réorganiser ses priorités pour faire face à la dure réalité qui n’épargnera personne au rythme où vont les choses. Si la CAQ ne réoriente pas ses budgets par d’intenses travaux de prévention, cela nous coutera beaucoup plus cher en réparation, sans pour autant avoir un centimètre de plus en canalisations adaptées.

Voici un échantillonnage des précipitations d’hier au sud du Québec:

Sommaire des quantités de pluie tombées vendredi (en millimètres)

Lanoraie : 221
Sainte-Anne-de-Bellevue : 173
Brossard : 163
Terrebonne : 160
Montréal (Dorval) : 154
Montréal (centre-ville) : 145
Mont-Tremblant : 134
Trois-Rivières : 114
Gatineau : 70 à 100
Drummondville : 83
Québec : 82
Sherbrooke : 80

Source : Environnement Canada

Rappelons-nous qu’il était déjà tombé une centaine de millimètres dans la région montréalaise il y a moins d’un mois en juillet.

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Bien sûr enfouir les fils, cependant les dommages causés par l’eau sont drôlement plus difficiles à contraindre et doivent être prioritaires pour des raisons évidentes. Quant aux logements en sous-sol, je crains que les assurances n’explosent et qu’à moyen terme plus personne ne veuille les habiter.

Les logements en sous-sol ne devraient pas exister… Je suis dans un demi sous-sol et je ne recommanderai personne d’en louer ou d’en acheter un pour plusieurs raisons s’il n’y avait pas de crise du logement.

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I wasn’t sure where to post these photos of the rainbow we were graced with this evening!



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Un reportage sur la pluie diluvienne d’hier… quelques clips vidéo plutôt incroyables.

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Graphique de l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère :

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Les assureurs et les entrepreneurs en après-sinistre croulent sous les demandes, à l’heure où de nombreux Québécois composent avec de sérieux dégâts d’eau. Comment mettre de l’ordre, en attendant leur aide ?

Résumé

Dégâts d’eau À quoi s’attendre de la part des assureurs ?

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Les assurés doivent se débarrasser le plus rapidement possible de toutes les matières poreuses qui sont entrées en contact avec l’eau, comme le gypse, l’isolant, les tapis et les meubles.

Les assureurs et les entrepreneurs en après-sinistre croulent sous les demandes, à l’heure où de nombreux Québécois composent avec de sérieux dégâts d’eau. Comment mettre de l’ordre, en attendant leur aide ?

Publié à 1h24 Mis à jour à 5h00

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Fannie Arcand
Fannie Arcand La Presse

Un grand nombre de Québécois n’arrivent à joindre ni leur assureur ni un entrepreneur après sinistre. Que peuvent-ils faire ?

En raison d’un volume d’appels énorme, les assureurs et les entrepreneurs ne peuvent pas répondre à tous leurs clients pour le moment. Or, pas besoin d’attendre leur aide pour commencer à agir en cas de dégât d’eau, selon Louis Cyr, courtier d’assurances. « On ne met pas sa réclamation d’assurance en danger si on commence nos travaux sans que l’assureur soit au courant », ajoute-t-il.

Le plus important, c’est de conserver des preuves pour les montrer à l’assureur plus tard. « Si vous avez des biens abîmés, prenez des photos, gardez-les et ne les jetez pas », souligne le courtier d’assurances, en ajoutant qu’il est important de documenter la cause de l’inondation, si possible.

Les sinistrés doivent se débarrasser le plus rapidement possible de toutes les matières poreuses qui sont entrées en contact avec l’eau, comme le gypse, l’isolant, les tapis et les meubles. « Faites-vous livrer un conteneur à la maison, mettez les déchets dedans et laissez l’assureur se démener avec ça », recommande M. Cyr.

Pour recevoir ces services, il faut toutefois être bien assuré. « Certaines personnes l’ignorent, mais la couverture d’assurance de base n’inclut pas les dégâts d’eau », ajoute le courtier.

Doit-on s’attendre à des délais plus longs pour compléter une réclamation ?

Assurément, selon Louis Cyr, notamment parce que les entrepreneurs sont très sollicités au retour des vacances de la construction. « Partout au Québec, les travailleurs sont occupés, mais c’est les mêmes personnes dont on a besoin pour réparer nos sous-sols », affirme-t-il.

« Ce qui devrait prendre quelques semaines va sûrement prendre quelques mois », prévoit le courtier d’assurances, en précisant que l’industrie de la construction n’y est pour rien dans ces délais. « Il y a tellement de demandes, ça ne se fera pas si rapidement. »

Si des assurés doivent quitter leur logement en raison des dégâts, les assureurs couvriront cependant leurs frais de subsistance, qu’il s’agisse de payer un séjour à l’hôtel ou une unité d’entreposage.

Certaines personnes doivent-elles craindre de ne plus être assurées contre les dégâts d’eau, si leur maison est plus à risque ?

« Malheureusement oui, et c’est un enjeu qui va prendre de plus en plus d’importance dans les prochaines années », affirme Louis Cyr, ajoutant que les assureurs travaillent actuellement à colliger les codes postaux là où l’infrastructure d’égouts est insuffisante.

« On va voir de plus en plus d’assureurs arrêter de couvrir les dégâts d’eau, ou alors augmenter leur prime », ajoute le courtier d’assurance.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

« Certaines personnes l’ignorent, mais la couverture d’assurance de base n’inclut pas les dégâts d’eau », souligne le courtier d’assurance Louis Cyr.

Or, il existe des recours légaux pour les citoyens qui mettent leur municipalité en cause pour les dégâts d’eau qu’ils ont subis. « Les personnes affectées peuvent réclamer à leur municipalité en lui envoyant un avis dans les deux semaines qui suivent l’incident », ajoute M. Cyr. Les sinistrés doivent ensuite poursuivre la Ville dans les six mois suivants.

« Mais déjà, certains ministères avancent qu’il aurait été impossible pour les municipalités de prévoir les dommages. Et lorsqu’on ne peut pas prévoir, on n’est pas responsable », souligne-t-il.

Selon Louis Cyr, les zones à risque devront disposer d’infrastructures d’égouts pluviaux plus fortes, pour que les assureurs continuent de leur offrir une couverture complète. « Il va falloir que les citoyens mettent de la pression sur leurs élus pour qu’ils protègent mieux leurs maisons », affirme-t-il.

Certaines personnes ont été victimes de refoulements d’égouts, et ce, même si elles avaient fait installer un clapet antiretour. Comment est-ce possible ?

Ce problème s’explique par un phénomène peu connu, selon M. Cyr. « Si vous avez un puisard avec une pompe submersible et que vous faites couler l’eau, le clapet antiretour va s’ouvrir et les eaux de la ville vont revenir vers votre maison », explique-t-il. En cas de pluies diluviennes, la marche à suivre est simple. « Ne prenez pas de douche, ne tirez pas la chasse, ne faites pas couler le robinet : pour que le clapet fonctionne, il faut laisser l’eau tranquille », affirme Louis Cyr.

Sur le compte X d’Environnement Canada Météo Québec

Voici une carte montrant la quantité d’eau reçue vendredi dernier au passage de la tempête Debby. Plusieurs localités le long du Saint-Laurent ont reçu entre 100 et 175 millimètres d’eau. Un événement de cette intensité est très rare.

Il y a Ernesto qui est en train de se former

https://www.nhc.noaa.gov/

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Oh non------! Encore !?

It’s not time to panic (yet), we don’t even know if it will travel towards us. That uncertainty cone is very wide.

https://www.nhc.noaa.gov/refresh/graphics_at5+shtml/145825.shtml?gm_track#contents

Trop d’eau pour le système d’évacuation

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Possibilité de voir des aurores boréales en plus des Perséides

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