Esplanade Cartier - 7 à 25 étages

J’adore cette perspective, très jolie photo :+1:t2:

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Je ne veux pas avoir l’air dun prophète de malheur, mais à voir les ralentissements dans le marché, jai limpression que la completion de la phase actuelle va donner lieu a une certaine pause pour la suite. A moins que ce projet ne tire exceptionnellement son epingle du jeu.

Si la province appuie des mesures financières pour promouvoir/faciliter la construction des bâtiments locatifs, peut-être ils décideront de procéder avec la construction de l’Ilot 4 au lieu des condos pour ilots 3 et 6.

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On s’est fait dire que l’excavation de la phase 3 débuterait en novembre. L’îlot 4 est prévue locative à la base?

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Tunnel entre l’îlot 2 et 4, qui passera sous le prolongement de la rue Tansley.

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Si près du fleuve!


Source: CoStar News

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La brique, la brique!

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2023-09-26

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26 octobre

Sous le futur prolongement de la rue Tansley.

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Les escaliers extérieurs remontant toute la façade et ces balcons qui font le côté entier me rappellent un peu les manshon japonais, avec des escaliers+ascenseurs d’un côté et un balcon qui sert de corridor extérieur… Jolie référence, si c’en est une!
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J’ai demandé des infos sur prochaines étapes du projet et voici ce que le bureau de vente m’a répondu :

La mise en marché de la phase locative sera cet automne 2023, pour une livraison en 2024.

Pour ce qui en est des espaces commerciaux, les discussions se poursuivent, mais il es trop tôt pour annoncer quoi que ce soit. Les travaux de la placette sont prévus pour le début 2024. La vente des unités de la phase 3 se poursuivent et la livraison est prévue pour la fin 2025, début 2026.

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Merci! Je pense que l’ouverture de la placette va aider à bouger les choses. Pour le moment c’est encore un site de construction.

Le printemps venu la phase locative va etre bien amorcée. Les échafauds et cônes rouges vont disparaître. Espérons que des annonces pour les locaux commerciaux suivront, surtout pour la grande surface qui peut attirer des petits.

Mais la population va doubler en 2024 et avec le Y des Fermes l’activité autour va accroitre.

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Sans compté les autres projets comme le coin parthenais/maisonneuve, le voisin de la cordée et fullum aussi. Sans compter la rénovations des anciens locaux de Télé-Québec. Y’a quand même un bon bassin de clientèle pour les locaux commerciaux.

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Oui mais là on parle plus de 2026…

Reportage ce soir à l’émission La Facture sur les inondations répétées dans le secteur

En attendant, il y a un article sur le site de Radio-Canada

Un immeuble inondé à répétition construit dans le lit d’un ancien ruisseau

Les copropriétaires du 1451, rue Parthenais ne sont plus assurables et accusent la Ville de Montréal de les abandonner à leur sort.

Un immeuble inondé.
La Ville a autorisé la construction de rez-de-jardin à cet endroit, en 2007, sans prendre en compte la topographie du terrain.
PHOTO : JONATHAN MITCHELL

Natasha MacDonald-Dupuis
Publié à 4 h 00 HAE

Le Square Cartier, un projet de la Société d’habitation et de développement de Montréal, a été inondé pas moins de dix fois depuis sa construction, dont quatre cet été lors de pluies diluviennes.

Changements climatiques, densification urbaine : plusieurs causes seraient en jeu. La facture a aussi découvert que l’immeuble a été construit sur un ancien cours d’eau, avec l’autorisation de la Ville.

Et ce sont les copropriétaires qui en paient le prix : leur immeuble n’est plus assurable. En 2022 seulement, ils ont collectivement déboursé 750 000 $ afin de payer les réparations.

Lors de pluies torrentielles, l’eau ruisselle violemment de la rue jusqu’au rez-de-jardin, en plus de refouler à l’intérieur d’appartements du 1451, rue Parthenais, transformant les douches et les éviers en mini-geysers.

Des résidents pellettent de l'eau pour la sortir de l'immeuble.
Corvée collective pour les résidents, qui doivent sortir l’eau des corridors.
PHOTO : JONATHAN MITCHELL

Armés de pelles, les résidents doivent chaque fois repousser l’eau vers l’extérieur par les corridors, parfois au milieu de la nuit. L’opération est devenue une triste routine.

Pour parler vulgairement, c’est vraiment de la merde qui remonte, alors c’est très désagréable et très difficile à vivre.

Une citation de Frédéric Rosin, copropriétaire

Certains égouts du quartier ont plus de 120 ans, ce qui explique en partie le problème. La Ville a beau dépêcher un camion pour les vider lors d’orages, il est souvent trop tard pour stopper l’eau.

Pourtant, d’autres immeubles du secteur ne sont pas nécessairement inondés à chaque reprise. Pourquoi?

L'eau ruisselle de la rue jusqu'au rez-de-jardin, puis à travers les portes et fenêtres de l'immeuble.
L’eau ruisselle de la rue jusqu’au rez-de-jardin, puis à travers les portes et fenêtres de l’immeuble.
PHOTO : JONATHAN MITCHELL

Une piste d’explication se trouve enfouie dans les archives de la Ville de Montréal : le Square Cartier a été construit dans le lit du ruisseau Saint-Martin, qui s’écoulait jadis dans ce secteur avant d’être remblayé vers 1870.

Cette information n’a pas été prise en compte par les fonctionnaires de la Ville qui ont autorisé, en 2007, la construction de rez-de-jardin à cet endroit parce qu’à l’époque, l’étude hydrologique n’était pas une étape obligatoire pour l’approbation de permis.

Un facteur aggravant, selon l’expert en hydrologie urbaine Jean Luc Martel. Ce sont des événements météo qui dépassent la capacité du réseau. On a donc un ruissellement de surface qui vient s’accumuler. Et malheureusement, l’immeuble se retrouve à un endroit qui est particulièrement vulnérable.

Le 1451, rue Parthenais, à Montréal.
Le 1451, rue Parthenais, à Montréal.
PHOTO : RADIO-CANADA

Un projet phare

Le Square Cartier était pourtant un projet phare de la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM), le bras immobilier de la Ville. Sa conception a été fortement moussée dans les médias à l’époque, parce que le projet devait relancer le quartier industriel de Sainte-Marie, autrefois surnommé le Faubourg à m’lasse.

L’objectif était aussi d’offrir des condos abordables. Or, c’est tout le contraire qui s’est produit, explique Daniel Vaudrin, qui siège au conseil d’administration du syndicat des copropriétaires. Pour faire des réparations nécessaires, le syndicat a dû imposer des cotisations spéciales allant de 3000 $ à 10 000 $ par unité.

Il y a des gens qui vont chercher de la nourriture dans des banques alimentaires. C’est vraiment difficile, dit-il à bout de nerf.

Un homme dans la cinquantaine debout dans un condo jonché d'objets.
Juan Munizaga est complètement désemparé par les inondations répétées de son condo.
PHOTO : RADIO-CANADA

C’est ridicule. On vit comme des animaux, dans l’inconnu, dans le désordre, poursuit Juan Munizaga, dont l’appartement n’avait pas été réparé lors de notre passage. On ne peut pas nettoyer, parce qu’on va nettoyer quoi, le ciment?

Quelques portes plus loin, chez Mélissa Salija, le sous-sol est condamné. Des sacs en plastique lui servent de garde-robe, par crainte d’une inondation qui peut survenir à tout moment.

C’est impossible de dormir, parce que les murs sont encore ouverts. On a de la poussière, les bruits des voisins, se désole-t-elle. Depuis notre passage en mai, l’appartement de Mme Salija a été inondé à plusieurs reprises.

Une femme debout dans une chambre complètement détruite par une inondation.
Melisa Salija implore la Ville de Montréal d’intervenir.
PHOTO : RADIO-CANADA

À court d’options

La SHDM rejette toute responsabilité, puisqu’elle n’est pas responsable de la conception ni de la construction des immeubles, qui sont confiées à un promoteur-entrepreneur, qui, de son côté, avait la responsabilité d’obtenir les autorisations et permis de construction auprès de la Ville et de s’assurer de la conformité de l’immeuble aux normes en vigueur, soutient le porte-parole de la SHDM, Justin Serra, par courriel.

Impossible toutefois de poursuivre l’entrepreneur embauché à l’époque par la SHDM : Construction Beau-Design a fait faillite peu après la construction de l’immeuble et ses propriétaires sont aujourd’hui décédés.

Laissés à eux-mêmes, les résidents actuels tentent depuis des années de rendre leur immeuble résilient en installant des clapets antiretour, en haussant des armoires de cuisine et en remplaçant des planchers de bois par de la céramique, moins perméable.

Tout à nos frais. Combien ça va coûter pour se protéger de la Ville? se demande Daniel Vaudrin, qui anticipe que tant que les problèmes d’égouts ne seront pas réglés, l’eau reviendra les hanter.

Un homme, l'air découragé, tient un parapluie devant un terrain vague.
Daniel Vaudrin siège au conseil d’administration du Syndicat des copropriétaires du 1451, Parthenais.
PHOTO : RADIO-CANADA

Selon un rapport d’expert indépendant rédigé après l’une des inondations, en 2020, et obtenu par La facture, l’immeuble respecte les codes du bâtiment. C’est une surcharge du réseau d’aqueduc de la Ville qui est la cause la plus probable du sinistre, dans ce cas spécifique.

Pour être dédommagés, les copropriétaires ont donc déposé un recours contre la Ville.

L’administration Plante, qui le conteste, a refusé de nous accorder une entrevue sur le sujet, et ce, malgré des demandes répétées.

De leur côté, les copropriétaires du 1451, rue Parthenais ont interpellé les élus sur le sujet à répétition. Interrogée par Melisa Salija lors d’une réunion de conseil en octobre dernier, sa conseillère de district, Sophie Mauzerolle, lui a répondu que la situation était hors du contrôle des élus.

C’est épouvantable de devoir vous dire ça, mais je préfère être transparente. On le sait qu’avec les changements climatiques, ce risque d’épisodes là va être de plus en plus fréquent.

Une citation deSophie Mauzerolle de l’arrondissement de Ville-Marie

Des fonctionnaires de la Ville ont cependant reconnu, lors d’autres réunions, qu’une conduite d’eau datant de la fin des années 1800 doit être changée près du Square Cartier, ce qui réduirait de 50 % le risque d’inondations. Ces travaux d’au moins 30 millions de dollars n’ont toujours pas débuté.

Une impasse

Les copropriétaires ont tenté de proposer d’autres solutions à la Ville, comme la construction d’un parc inondable à proximité pour recueillir les eaux pluviales. Cette solution est utilisée ailleurs à Montréal, mais aucun terrain ne serait disponible près du 1451, rue Parthenais.

Mercredi dernier, la mairesse Valérie Plante a d’ailleurs annoncé qu’elle envisageait de transformer des voies de la métropole en rues éponges pour améliorer la perméabilité des sols, sans préciser quels secteurs seront visés.

Il y a des endroits dans la ville où, à chaque pluie torrentielle, ils se retrouvent inondés. Il faut que je change le territoire, je ne peux pas le laisser de même, ils ne sont plus assurables. C’est d’une tristesse inouïe de voir des gens qui viennent pleurer dans un conseil d’arrondissement, a dit la mairesse lors d’un événement du Conseil des relations internationales de Montréal.

Pendant ce temps, la construction a explosé dans le secteur Sainte-Marie ces dernières années et d’autres immeubles ont été inondés. L’experte en sinistre embauchée par le syndicat des copropriétaires, Linda Collin, parle d’une impasse.

On se retrouve avec une densification en hauteur, ce qui va multiplier le nombre d’occupants pour le même quartier. Alors, c’est évident que le système ne puisse pas fournir. Tant que la Ville ne fera pas de modifications, c’est les copropriétaires qui devront investir pour se protéger davantage, croit-elle.

Une femme avec des lunettes dans un corridor qui tient un cartable.
Linda Collin est experte en sinistres de copropriétés.
PHOTO : RADIO-CANADA

Devenus compagnons d’infortune, les copropriétaires attendent avec anxiété le prochain déluge. Certains ont vécu pendant des mois dans des appartements avec de la moisissure et ne l’ont appris que lorsque les travaux de réparation ont été entamés.

Qu’est-ce qu’on va faire? Je ne sais pas, laisse tomber Juan Munizaga. On ne peut pas vendre, avec tous ces incidents qui arrivent. On est pognés ici.

Avec la collaboration de Carole Pelka, Nancy Desjardins et Andrée-Anne Perreault

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Malgré cela, l’Arrondissement Ville-Marie continue d’approver des nouveaux projets dans le secteur.

Perhaps it’s not the issue of the housing, but also the surrounding streets not able to gather any of the water? The streets around this sector are large and have few plantings

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Carte des cours d’eau dans le secteur.

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