Espaces piétonniers

Une page d’info sur le site de l ville sur la rue-école de Rouen

Ce qu’il faut savoir sur la rue-école de Rouen

La rue-école est située sur la rue de Rouen, entre les rues Sheppard et Chapleau et elle est rattachée à l’école primaire Jean-Baptiste-Meilleur. Dans le cadre du projet pilote, ce tronçon sera fermé à la circulation deux vendredis par mois :

  • 6 et 20 septembre
  • 4 et 18 octobre
  • 8 et 29 novembre
  • 20 décembre

La rue-école sera en vigueur lors de l’arrivée des enfants - de 7 h 40 à 8 h 10 - et lors de leur départ - de 15 h 05 à 15 h 35.

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Résumé

À quatre mains Des rues piétonnes toute l’année ?

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES LA PRESSE

Des piétons déambulent dans la rue Saint-Denis.

Plus que jamais, la piétonnisation est en vogue à Montréal. La Plaza Saint-Hubert s’est ajoutée, cet été, aux artères piétonnes. On discute même de l’idée de réserver l’avenue du Mont-Royal aux piétons toute l’année, mais pas avant d’avoir fait des travaux d’aménagement. Est-ce une bonne idée de redonner la rue aux piétons toute l’année ? Ou une hérésie ? Nos chroniqueurs en débattent.

Publié à 1h17 Mis à jour à 6h00

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Nathalie Collard
Nathalie Collard La Presse


Alexandre Sirois
Alexandre Sirois La Presse

Alexandre Sirois : On vient d’apprendre qu’il y a des discussions à la Ville de Montréal pour piétonniser l’avenue du Mont-Royal toute l’année et je dois te dire, Nathalie, que je suis ravi d’entendre ça. Je suis bien conscient que cette initiative ne fera pas l’unanimité d’emblée. Certains n’ont pas encore digéré qu’on interdise la circulation automobile pendant quelques mois par année sur cette artère. Mais le fait est que plus les années passent, plus il y a d’adeptes et moins il y a de grogne. Et c’est parfaitement normal. Parce qu’on gagne beaucoup, notamment en matière de qualité de vie, à laisser les piétons se réapproprier l’espace public de cette façon.

Nathalie Collard : J’avoue que j’adore, moi aussi, les rues piétonnes. Ça invite à prendre son temps, à découvrir les commerces devant lesquels on passe souvent rapidement. J’aime aussi les structures conviviales qui invitent à s’asseoir, à observer et, pourquoi pas, à piquer une jasette avec son voisin.

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

La Plaza Saint-Hubert a été piétonne tout l’été.

Je me demande toutefois si la règle du « tout ou rien » devrait toujours s’appliquer. Je pense à la Plaza Saint-Hubert, qui a été piétonne tout l’été. La rue était vide en semaine, mais bondée les week-ends. Est-ce qu’on aurait pu la piétonniser seulement deux jours par semaine pour commencer ? Quant à la piétonnisation toute l’année, encore faudrait-il s’assurer que ça circule tout autour…

Alexandre Sirois : Les rues commerciales sont toujours moins achalandées en semaine. En les piétonnisant, on ne va pas nécessairement réussir à inverser cette tendance. Mais règle générale, on parvient à accroître leur pouvoir d’attraction. Et c’est normal, on transforme ces rues en milieu de vie ! Ça devient tellement plaisant de les fréquenter. L’été, maintenant, je me surprends à aller marcher sur Mont-Royal juste parce que… c’est agréable de marcher sur Mont-Royal. Avant la piétonnisation, j’y allais parce que j’avais besoin de quelque chose, c’est tout. Aurait-on dû y aller graduellement et interdire d’abord la circulation deux ou trois jours par semaine ? Je ne pense pas. Si on veut piétonniser pour vrai, notamment en installant toutes les structures conviviales dont tu parles, ça prend du temps.

Nathalie Collard : Je vois ces rues d’un très bon œil, mais est-ce que c’est la panacée ? Je crois qu’il faut être prudent. Je reviens de Copenhague où on trouve sans doute l’une des avenues commerciales piétonnes les plus importantes au monde : la célèbre Strøget. Or, un professeur d’urbanisme réputé de la Royal Danish Academy m’a expliqué que d’un point de vue urbanistique, on ne referait plus ce genre de rues. Pourquoi ? Parce que lorsque les magasins sont fermés, ces rues deviennent des artères fantômes. Ça m’a rappelé un jeudi soir cet été où je marchais sur une avenue du Mont-Royal presque déserte… à 21 h. Pour s’assurer qu’il y ait suffisamment de vie en tout temps, il faut aussi s’assurer qu’il y ait des restos et d’autres commerces et services ouverts en soirée. Sachant cela, ce serait sans doute une très mauvaise idée de piétonniser la rue Sainte-Catherine, par exemple. Quant aux infrastructures conviviales, elles peuvent être installées même dans des rues ouvertes aux voitures. Il suffit simplement de retirer quelques places de stationnement.

Alexandre Sirois : Ton reportage sur Copenhague était inspirant. Tout comme, dans la foulée, la table ronde organisée pour réfléchir sur la façon dont on peut construire des villes qui rendent heureux, notamment en les transformant pour qu’elles favorisent le vivre-ensemble et les quartiers où on peut marcher. La piétonnisation de plusieurs artères commerciales y contribue grandement. Alors, j’y reviens, pourquoi ne pas y songer 365 jours sur 365 dans le cas de l’avenue du Mont-Royal ?

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

L’avenue du Mont-Royal en août dernier

Je suis conscient que ça va demander davantage d’efforts et de créativité. Comment on fait pour déneiger, par exemple ? Et comment on fait pour s’assurer que la rue piétonnisée demeure un milieu de vie l’hiver aussi ? Mais je suis persuadé qu’on peut y arriver. Les activités extérieures du festival Montréal en lumière attirent désormais les foules chaque hiver. Je comprends ta circonspection. En revanche, je ne voudrais pas que la Ville dans ce dossier fasse preuve d’un excès de prudence… qui finirait par rimer avec immobilisme.

Nathalie Collard : Je pense que l’immobilisme – ou plutôt l’immobilité – se trouvait surtout du côté des rues du Plateau cet été. Et c’est sans doute cela qui hérisse les gens qui s’opposent à la piétonnisation : l’impact sur les rues avoisinantes. Quand on piétonnise une rue aussi importante que l’avenue du Mont-Royal (et je répète, je suis en faveur de la piétonnisation), il faut s’assurer que les rues autour soient minimalement dégagées. Or, cet été, non seulement le boulevard Saint-Joseph était en travaux, mais une partie de De Lorimier et de Papineau aussi. Ça formait un gros bouchon sur le Plateau-Mont-Royal. Le jour où on planifiera mieux les travaux de toutes sortes dans la ville, je suis pas mal certaine que les expériences de piétonnisation seront beaucoup mieux accueillies.

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Je me demande toutefois si la règle du « tout ou rien » devrait toujours s’appliquer. Je pense à la Plaza Saint-Hubert, qui a été piétonne tout l’été. La rue était vide en semaine, mais bondée les week-ends.

De mes quelques expériences de la Plaza en semaine, j’ai remarqué qu’il y avait beaucoup de gens à mobilité réduite et des personnes âgées qui en profitait pour occuper la rue. Je trouve que c’est un aspect d’appropriation intéressant. C’est un espace en ville sécuritaire et pratique pour des chaises roulantes/triporteurs/etc/

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Je ne comprends pas l’idée selon laquelle le succès d’une rue piétonne devrait se mesurer uniquement par l’augmentation de sa fréquentation et du chiffre d’affaires de ses commerçants.

Cette approche crée une compétition entre les rues pour le même bassin de clientèle, tout en obligeant à dépenser des millions de dollars publics en aménagements et en animations. Nous atteindrons certainement un point où la Ville ne pourra plus soutenir toutes ces activités.

Si l’expérience d’une rue piétonne montre qu’elle maintient une fréquentation similaire à celle observée lorsqu’elle est ouverte aux voitures, elle devrait être rendue piétonne. Il existe d’autres retombées positives qui ne sont pas purement économiques : meilleure qualité de l’air, réduction de la pollution sonore, diminution de l’usure de la chaussée, baisse des risques d’accidents, etc.

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OUI OUI OUI.

Ce qui est aussi vrai d’une rue ouverte aux voitures.

Même chose pour l’été vs l’hiver.

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La consultation publique pour la piétonnisation de la rue Wellington à l’année est disponible sur le site de l’OCPM

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20 septembre 2024

Montréal veut assurer l’avenir de ses rues piétonnes les plus populaires. La Ville injectera 12 millions de dollars pour garantir le retour d’une dizaine d’entre elles jusqu’en 2027. Au minimum.

Des 12 millions prévus sur trois ans, une somme de 10 millions sera réservée aux neuf piétonnisations les plus populaires qui seront renouvelées chaque année, soit Mont-Royal, Duluth, De Castelnau, Wellington, Ontario, Saint-Denis, Sainte-Catherine Est, Saint-Hubert et Bernard.

Autrement dit, ces rues « n’auront plus à se requalifier annuellement, leur succès étant maintenant démontré », indique l’administration Plante.

Une enveloppe de 1,1 million sera aussi prévue pour des projets de « nouvelles rues piétonnes » dans les prochaines années.

La municipalité annonce au passage qu’elle rehausse le plafond de financement des rues piétonnes, ce dernier passant de 375 000 $ à 700 000 $. L’effet sera d’ailleurs immédiat pour l’avenue du Mont-Royal et les rues Wellington et Ontario, qui verront leur budget augmenter dès l’an prochain.

Cela dit, le « royaume des piétons » que veut créer l’administration de Valérie Plante dans le Vieux-Montréal aura du retard. Sur les quatre premiers secteurs achalandés qui devaient être piétonnisés cet été, la place d’Armes, la place Jacques-Cartier, la rue Saint-Paul et la rue de la Commune, une seule zone est prête.

« On a eu des découvertes architecturales sur la rue Saint-Paul, avec des têtes de flèche identifiées, donc ça a un peu retardé le chantier. Mais on va de l’avant », explique la responsable de la mobilité, Sophie Mauzerolle.

Elle promet que la fin du chantier de la rue Saint-Paul est « imminente », après quoi un sens unique sera mis en place rapidement sur l’axe Saint-Sulpice, comme prévu. La place d’Armes, elle, est terminée, mais le marathon de Montréal reportera son ouverture.

Quant à la rue de la Commune, « on se croise les doigts », souffle Mme Mauzerolle. De
nouvelles discussions doivent avoir lieu avec la Société du Vieux-Port de Montréal, qui
détient une partie de la chaussée, pour en venir à une entente.

« La Ville va au plus vite, sincèrement », souligne Mme Mauzerolle, qui dit avoir hâte de
présenter les « étapes ultérieures » du plan de piétonnisation du Vieux-Montréal.

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Excellent!

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Reportage vidéo de CBC

Is Montreal’s Mont-Royal Avenue ready to go all pedestrian all year long?

  • 26 minutes ago
  • News
  • Duration 2:13

Calls have been growing to close for good part of the Plateau-Mont-Royal’s main artery. But the merchants association says it would take time and planning with the borough and citizens.

“The city was designed with cars in mind”

Hum, lol :joy:

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J’ai ri aussi!

Bien sûr, il y avait des automobiles en 1642 :smiley:

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This will be done again this year on September 27th, part of the Concordia climate march. Feel free to join, anyone is welcome, I’m not working with them directly this year so it might be different from last year!

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À Ahuntsic-Cartierville

Le 8 octobre à 19 h, assistez à la soirée de rétroaction virtuelle concernant l’espace piéton sur la rue Prieur, près de la rue Parthenais.

Pour assister à la soirée de rétroaction du 8 octobre à 19 h, vous devez vous inscrire ici.

Une proposition d’aménagement vous sera présentée lors de cette soirée, considérant les commentaires récoltés lors de la ballade participative du 4 mai 2024.

Venez en grand nombre!

La rue partagée sur Gouin Est. (journal des voisins). Dans le vieux Sault au Récollet entre de Lorimier et de Martigny.

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La nouvelle piétonnisation permanente d’un tronçon de la rue Notre-Dame entraîne beaucoup de congestion dans les rues locales du Vieux-Montréal, dénoncent des commerçants, qui estiment n’avoir jamais été véritablement consultés par la Ville.

Vieux-Montréal | À peine implantée, la piétonnisation inquiète le milieu commercial | La Presse

There is talk about this pedestrianization here as well:

Ligne de désir sur Sainte-Marguerite.


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On peut rêver d’un aménagement piéton/cyclable qui irait de la place saint Henri jusqu’à de Courcelles tout le long de la voie ferrée afin de prolonger le parc du premier chemin de fer.

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La passerelle serait exigée par les citoyens depuis une dizaine d’années, selon ce dernier.

j’ai arrêté d’attendre :grimacing:

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Bonne nouvelle!
J’ai jamais compris pourquoi Jeanne-Manche était rouverte à la circulation à la fin de l’été pour être de refermée pour les festivités de Noël, la Luminothérapie, Montréal en Lumière…et rouverte encore et ensuite, refermée pour le début de la saison des festivals d’été…

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