Environnement et transition écologique

Ça existe, des gros SUV et des voitures de luxe électriques…

Quoi qu’il en soit, si la Ville décide de limiter certains secteurs aux véhicules zéro émission, elle devra tout de même accorder un délai raisonnable aux résidents de ces quartiers afin qu’ils puissent s’ajuster. Encore faut-il ensuite qu’une nouvelle administration reconduise les mêmes décisions.

Nouveau mondial, l’ONU souhaiter déclarer l’état d’urgence climatique.

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Il faut effectivement qu’une entité international de l’envergure de l’ONU prenne le leadership pour convaincre les États à s’investir fermement et sans délai dans la relance des efforts en lutte avec le réchauffement climatique. Elle pourra profiter du retour des USA dans le tableau, qui pourrait symboliser la renaissance de l’action concertée généralisée de toutes les grandes nations du monde. On peut alors espérer le début véritable de l’engagement commun de toute la planète, afin d’inverser durablement la dangereuse tendance actuelle.

Cette vidéo de City Beautiful tombe bien avec les dernières discussions.

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Du remblai contaminé provenant de projets comme la démolition de l’Hôpital Saint-Luc, Labatt 50, Condos de la Montagne et d’autres projets de Griffintown, entre la rue des Bassins et Ottawa a été déposé dans l’illégalité sur un terrain agricole de Saint-Rémi (au sud de Saint-Constant). Le terrain est situé dans le complexe des Terres Noires, d’anciennes tourbières asséchées qui sont très fertiles, le jardin du Québec. De plus, des crêtes d’esker enfouis passent à proximité du terrain, ce sont des bandes de sable enfouies qui sont perméables et qui rendent vulnérable l’aquifère à la contamination.

Dépôt de sols contaminés à Saint-Rémi - Le ministre ordonne une caractérisation exhaustive à l’entreprise Le Maraîcher A. Barbeau & fils inc.

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Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques

Aug 14, 2020, 09:00 ET

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LONGUEUIL, QC, le 14 août 2020 /CNW Telbec/ - Le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. Benoit Charette, ordonne à l’entreprise Le Maraîcher A. Barbeau & fils, une entreprise maraîchère qui fait la culture de légumes, de procéder à une caractérisation de cinq lots agricoles de son terrain situé près de l’adresse civique 1939, rang Saint-Paul, dans la municipalité de Saint-Rémi.

Selon les exigences de l’ordonnance, l’entreprise doit notamment soumettre pour approbation au Ministère un devis de caractérisation dans les 60 jours suivant la signification de l’ordonnance et celui-ci devra inclure un échantillonnage systématique et une analyse des sols utilisés dans le remblai du site incluant des tranchées et des forages, ainsi qu’une évaluation du volume et de la distribution spatiale des sols contaminés dans le remblai. À la suite de la signification de l’avis préalable à l’ordonnance, le devis de caractérisation requis a été soumis au MELCC, le 3 août dernier et fait l’objet d’une analyse afin de vérifier s’il répond aux conditions fixées dans l’ordonnance.

L’ordonnance no 692, prise en vertu de l’article 114 de la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE), exige également du propriétaire qu’il installe un minimum de trois puits d’observation des eaux souterraines, des prélèvements et l’analyse d’échantillons d’eau souterraine pour déterminer la présence ou l’absence de contaminants en lien avec les sols et les autres matières déposés sur le site, ainsi que l’échantillonnage et l’analyse de l’eau de surface.

De plus, l’ordonnance demande l’échantillonnage et l’analyse des matières résiduelles utilisées également sur une partie du remblai.

L’entreprise devra procéder aux travaux de caractérisation du site dans les 90 jours suivant l’approbation du devis de caractérisation par le Ministère et ceux-ci devront être effectués par une firme indépendante spécialisée dans le domaine. Par la suite, le rapport de caractérisation devra être attesté par un expert accrédité et transmis au Ministère. Lorsque la caractérisation exhaustive aura permis de connaître la nature et l’étendue précise de la contamination dans les zones de dépôt de sols contaminés et de matières résiduelles, le Ministère pourra notamment exiger du propriétaire qu’il dépose pour approbation un plan de remise en état des secteurs concernés de son terrain qu’il devra exécuter.

Faits saillants :

  • De mai 2016 à juin 2018, le Ministère est intervenu à plusieurs reprises sur ce terrain au sujet de la réception de sols d’origine suspecte et de matières résiduelles destinées à la construction d’un énorme remblai.
  • À la lumière des inspections réalisées par les inspecteurs du Ministère, l’entreprise a reçu environ 20 000 mètres cubes (m3) de sols provenant de terrains ayant déjà présenté une importante contamination, sans avoir obtenu au préalable une autorisation ministérielle. Les échantillons prélevés par le Ministère indiquent que des contaminants en concentration variable se trouvent probablement dans les sols ainsi déposés.
  • L’entreprise a également reçu près de 30 000 m3 de matières résiduelles, soit des résidus de démolition composés essentiellement de briques et de béton incluant des armatures de métal. Ces résidus proviennent principalement de la déconstruction de sites à Montréal. Or, selon la LQE, le terrain de l’entreprise n’est pas un lieu autorisé pour recevoir un tel dépôt de matières résiduelles.
  • Deux avis de non-conformité ont été délivrés à l’entreprise en août 2018 pour avoir réalisé un projet comportant une activité susceptible d’entraîner un rejet de contaminants à l’environnement et pour avoir déposé ou rejeté des matières résiduelles dans un lieu non autorisé, contrevenant ainsi aux articles 22 et 66 de la LQE. Le 5 juin 2020, un avis préalable à l’ordonnance a été signifié à l’entreprise lui indiquant formellement que le Ministère entendait exiger notamment la caractérisation des sols déposés sur le site.

L’article 114 de la LQE stipule que lorsqu’une personne ou une entreprise ne respecte pas une disposition de la Loi ou de l’un de ses règlements, le ministre peut ordonner à cette personne ou entreprise de prendre une ou plusieurs mesures pour remédier à la situation.

Les textes des ordonnances, notamment celui de l’ordonnance no 692, peuvent être consultés sur le site Web du MELCC à l’adresse suivante :

http://www.registres.environnement.gouv.qc.ca/ordonnances/index.htm
Dépôt de sols contaminés à Saint-Rémi - Le ministre ordonne une caractérisation exhaustive à l’entreprise Le Maraîcher A. Barbeau & fils inc. (newswire.ca)

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Pour plus d’informations : *692.pdf (gouv.qc.ca)

Plus de véhicules que jamais dans le Grand Montréal

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Le nombre de véhicules dans le Grand Montréal est passé de 1 960 025 à 1 983 536, entre 2018 et 2019, une hausse de plus de 23 000.

Malgré le climat d’inquiétude suscité par le réchauffement climatique et la sensibilisation aux questions environnementales, le nombre de véhicules continue à augmenter dans la région montréalaise.

Publié le 19 décembre 2020 à 0h00

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Suzanne Colpron Suzanne Colpron
La Presse

Il est passé de 1 960 025 à 1 983 536, entre 2018 et 2019, une hausse de plus de 23 000.

On pourrait se rassurer en se disant que cette hausse est modeste, 1,2 %, et qu’elle ne fait qu’épouser la croissance de la population. Le taux de motorisation, soit le nombre de véhicules pour 1000 habitants, en effet, reste stable dans le Grand Montréal.

Mais n’oublions pas que chaque véhicule de plus, ce sont des gaz à effet de serre (GES) de plus. D’autant que certaines des données de l’étude de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), dévoilée vendredi, envoient des signaux inquiétants.

Le nombre de camions légers (VUS, minifourgonnettes, etc.) a continué sa forte croissance, avec 44 000 véhicules de plus, l’an dernier. En 2001, on dénombrait 285 000 camions légers dans le Grand Montréal, comparativement à 765 000, en 2019.

Le nombre de voitures, lui, a baissé de 20 500 en un an. Sur une plus longue période, de 2001 à 2019, il est passé de 1 168 000 à 1 219 000.

« On continue d’observer une augmentation de la taille des automobiles », explique Philippe Rivet, conseiller en recherche et responsable de l’Observatoire Grand Montréal.

Les petites voitures émettent de moins en moins de gaz à effet de serre, mais ces gains sont annulés par la popularité grandissante des camions légers ou des VUS, qui sont plus énergivores que les automobiles.

Philippe Rivet, responsable de l’Observatoire Grand Montréal

Légère baisse à Montréal

La mairesse Valérie Plante sera sans doute heureuse d’apprendre que le taux de motorisation, stable en banlieue, a légèrement reculé à Montréal pour la deuxième année de suite, passant de 390 véhicules pour 1000 habitants, en 2017, à 383, en 2018, puis à 379, en 2019.

« Ça, c’est une bonne nouvelle parce que ce taux était en hausse jusqu’en 2017, fait remarquer M. Rivet. Probablement qu’il y a différents facteurs qui jouent, notamment les services d’autopartage, les transports actifs aussi, qui étaient en forte augmentation même avant la COVID-19. »

À titre d’exemple, le nombre de déplacements à BIXI a bondi de 2,6 millions au cours des cinq dernières années, à Montréal. Cela représente une augmentation de 81 %.

Plus d’autos en banlieue

Le taux de motorisation, comme on pouvait s’en douter, augmente au fur et à mesure que l’on s’éloigne de Montréal.

Le ratio pour 1000 habitants est de 553 véhicules dans l’agglomération de Longueuil. Il est de 555 à Laval, de 635 dans la couronne nord et de 643 en banlieue sud.

C’est à Vaudreuil-sur-le-Lac que le parc automobile est le plus dense : 909 véhicules pour 1000 habitants.

« C’est sûr que ça met en lumière l’importance de consolider le réseau de transports en commun dans le Grand Montréal, analyse M. Rivet. Plus il y a de véhicules, plus les coûts de la congestion augmentent, sans parler de toutes les questions de GES. »

Le parc électrique

L’étude de la CMM, réalisée à partir des données les plus récentes de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) et de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ), montre aussi une nette augmentation du nombre de voitures électriques.

Leur nombre, malgré tout modeste, est passé de 19 270, en 2018, à 32 590 en 2019, une hausse de 69 %.

« C’est sûr que ça demeure de petits chiffres, mais c’est quand même une forte augmentation », souligne M. Rivet.

C’est encourageant de voir qu’on est rendu à près de 33 000 véhicules électriques dans la région. En 2014, on était à 2500.

Philippe Rivet, responsable de l’Observatoire Grand Montréal

Les véhicules électriques, bus compris, représentent 1,3 % de l’ensemble du parc automobile, comparativement à 0,8 % à l’extérieur de la CMM.

En tête des municipalités présentant la plus forte proportion d’autos électriques sur l’ensemble des véhicules en circulation, on trouve, ex æquo, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Lambert (2,8 %). Suivent Westmount (2,7 %), Rosemère (2,6 %), Mont-Saint-Hilaire (2,6 %), Lorraine (2,6 %) et Senneville (2,5 %).

« On voit qu’il y a quelque chose qui se passe de ce côté-là qui est assez intéressant », note le responsable de l’Observatoire Grand Montréal.

Pour consulter la carte du taux de motorisation sur le territoire de la CMMhttps://www.lapresse.ca/actualites/2020-12-19/plus-de-vehicules-que-jamais-dans-le-grand-montreal.php

Le nouveau bilan des GES au Québec (1990-2018):

Inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre en 2018 et leur évolution depuis 1990 (gouv.qc.ca)

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C’est frappant de voir comment toute la diminution industrielle a été annulée par le secteur des transports

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C’est la preuve qu’on a encore de gros efforts à faire, notamment au niveau des transports et particulièrement vis à vis des vus, qui polluent inutilement puisqu’ils servent bien davantage d’automobile que de véritable camion léger. Donc il faut une taxe spéciale efficace pour décourager la croissance de ce segment de véhicules et même inverser cette tendance néfaste. Pour le reste il y a le développement du cabotage sur le St-Laurent afin d’amener les marchandises dans les différents ports du fleuve avant leur distribution localement. Finalement des incitatifs supplémentaires afin d’électrifier davantage les flottes d’autobus et de camions.

Il faudrait aussi restreindre la publicité des VUS et pick up.

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Il faut garder à l’esprit que beaucoup de VUS modernes consomment autant voire parfois moins que des berlines et autres types de voitures. Une Mercedes Classe E AMG bien qu’étant une berline va consommer plus qu’un VUS Mazda CX-5. Ce n’est pas juste une question de taille. Si on s’attaque exclusivement aux VUS on fait fausse route.

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On voit aussi qu’il faudrait continuer de rechercher des technologies plus vertes pour les véhicules lourds.
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Pas nécessairement, car des VUS et des pick-ups électrique ça existe et éventuellement ils vont devenir la norme (comme la Tesla modèle Y, Ford va sortir son pick-uc électrique, Audi e-tron ou bien la BMW i5)

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C’est le nombre de vus qui fait toute la différence sur le total.

C’est surtout l’augmentation de la taille du parc automobile et du kilométrage parcouru par les véhicules lourds.

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J’aimerais voir un analyse du parc automobile en milieu urbain et banlieusard. On sait déjà qu’en banlieue, plus la densité est basse, plus le nombre d’autos / habitant est élevé. Je me demande toutefois si le nombre de camions légers / habitant aussi suivent cette tendance, j’ai l’impression que les VUS sont plus nombreux en banlieue.

Oui bien sûr. Il y a en fait plusieurs paramètres dans l’équation et tous ont leur importance. Idéalement il faudrait être capable d’intervenir efficacement sur chacun d’eux. Cependant on comprendra qu’il faut du courage politique pour agir et je crains que le gouvernement québécois ne soit trop relaxe sur le sujet.

Je viens de vérifier. Ils sont populaires partout. Le pourcentage de camions légers est même plus élevé à Montréal qu’à Longueuil et Laval.

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Je soupçonne que c’est à cause des pick-ups que le pourcentage est plus haut dans les couronnes.

source des données:
http://observatoire.cmm.qc.ca/observatoire-grand-montreal/outils-statistiques-interactifs/grand-montreal-en-statistiques/?t=4&st=148&i=1812&p=2019&e=2

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Ça me surprend pas. En ville, les vus sont un marqueur de classe beaucoup plus qu’autre chose. C’est d’ailleurs dans les quartiers cosus de Montréal (Westmount, Outremont, Ville-Marie) que j’en vois le plus.