Électrification des transports

Commande de 30 autobus électriques à Sherbrooke

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Filière batteries Le géant allemand BASF confirme son projet d’usine à Bécancour

PHOTO DANIEL ROLAND, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Selon BASF, le site retenu à Bécancour pourrait accueillir une usine d’une capacité pouvant atteindre les 100 000 tonnes par an de matériaux de cathodes de batteries. Encore en planification technique et financière, l’usine est prévue pour une mise en production dans trois ans, en 2025.

Le géant industriel allemand BASF confirme le choix de Bécancour, au Québec, comme site d’implantation de sa prochaine usine de fabrication et de recyclage de composantes de batteries pour l’industrie des transports électrifiés.

Publié à 10h56

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Martin Vallières

Martin Vallières La Presse

Dans une communication financière émise vendredi, la direction de BASF indique avoir signé « une entente pour sécuriser un terrain à Bécancour (…) pour son futur site de fabrication et de recyclage de matériaux d’usage cathodique (NDLR : pièces de batteries) dans le cadre de son engagement à soutenir les producteurs nord-américains dans leur transition vers la mobilité électrique. »

Selon BASF, le site retenu à Bécancour pourrait accueillir une usine d’une capacité pouvant atteindre les 100 000 tonnes par an de matériaux de cathodes de batteries. Encore en planification technique et financière, l’usine est prévue pour une mise en production dans trois ans, en 2025.

« Avec les nouveaux investissements dans les véhicules électriques et les infrastructures de soutien qui sont fréquemment annoncés en Amérique du Nord, nous sommes ravis de poursuivre notre propre investissement dans la région », indique Peter Schuhmacher, président de la division Catalysts chez BASF, par voie de communiqué.

« Cette acquisition de terrain (à Bécancour) est une condition préalable et nécessaire pour faire progresser notre stratégie visant à accroître notre présence dans des régions clés afin de mieux servir les opérations de nos clients avec un approvisionnement local durable et fiable. Nous sommes impatients de soutenir la transition vers l’e-mobilité aux États-Unis, au Canada, au Mexique et au-delà. »

Filière batteries au Québec

Pressenti depuis un certain temps dans la région de Bécancour, ce projet d’usine de composantes de batteries est aussi considéré comme l’un des éléments clés du développement d’une filière batteries au Québec dans le marché effervescent de l’électrification des transports.

D’ailleurs, comme le révélait La Presse le 10 février dernier (lien ci-dessous), le gouvernement du Québec a récemment avancé pour 38 millions de dollars à la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB) afin d’accélérer la préparation et le développement de terrains additionnels pour l’accueil de nouveaux investissements industriels.

Dans son communiqué, la direction de BASF indique que son futur site industriel à Bécancour au Québec est « idéalement situé le long du fleuve Saint-Laurent entre Montréal et Québec » et qu’il « offre des conditions favorables à une logistique hautement efficace ».

BASF souligne aussi que sa future usine à Bécancour pourra « miser sur une hydroélectricité compétitive pour réduire davantage l’empreinte carbone de nos produits par rapport à la moyenne de l’industrie. »
https://www.lapresse.ca/affaires/2022-03-04/filiere-batteries/le-geant-allemand-basf-confirme-son-projet-d-usine-a-becancour.php

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Filière électrique Après BASF, GM et Poscoe s’en viennent à Bécancour

PHOTO HUGO-SEBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

La filière électrique québécoise a accueilli d’importants acteurs avec BASF et GM.

La filière batterie québécoise continue à prendre forme avec l’arrivée de General Motors (GM) et Posco Chemicals à Bécancour afin d’y construire une usine de matériaux pour cathode – une partie essentielle de la batterie au lithium-ion – évaluée à un demi-milliard de dollars et qui créera 200 emplois.

Publié à 10h00

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Julien Arsenault

Julien Arsenault La Presse

Ce projet, présenté lundi, survient dans la foulée de l’arrivée du géant chimique allemand BASF, confirmée vendredi dernier, dans le parc industriel et portuaire de Bécancour, l’endroit privilégié par le gouvernement Legault pour développer le pôle de l’électrification. C’est également un retour pour le constructeur automobile au Québec, qui avait mis la clé sous la porte de son usine d’assemblage de Boisbriand à l’été 2002.

« Avec cette nouvelle installation de traitement, GM continuera de diriger la chaîne d’approvisionnement des batteries tout en lançant la première usine de fabrication de véhicules électriques au Canada à Ingersoll, en Ontario », a souligné le président et directeur général de GM Canada, Scott Bell.

La stratégie de Québec ambitionne d’attirer des acteurs de toutes les étapes, de la mine au module de batteries.

Les projets de BASF et de la coentreprise formée par GM et Posco permettent ainsi à la province d’accueillir des fabricants de cathodes. L’hydroxyde de lithium entre dans la fabrication de cathodes, pôle positif de la batterie au lithium-ion. Nemaska Lithium souhaite en produire à Bécancour.

Dans le Centre-du-Québec, Nouveau Monde Graphite table sur une usine de production de graphite enrobé, qui entre dans la fabrication d’anodes, le pôle négatif de la batterie.

« Le choix de GM et Posco envoie un signal clair : les plus grands acteurs du secteur automobile font confiance au Québec pour développer une industrie des transports électrique et durable », a souligné le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon.

La construction de l’usine de la coentreprise pourrait s’amorcer dès cette année afin d’amorcer sa production en 2025. Les matériaux seront destinés à électrifier trois modèles en particulier : le camion Chevrolet Silverado, le GMC Hummer et le VUS Cadillac Lyriq. GM et Posco avaient annoncé leur partenariat en décembre dernier sans toutefois indiquer où serait implantée leur usine nord-américaine.

Un peu plus loin dans la chaîne, deux entreprises tablent sur des complexes afin d’assembler des cellules de batteries. Britishvolt, dont l’antenne canadienne est dirigée par l’ex-premier ministre québécois Philippe Couillard, privilégie déjà Bécancour pour son projet.

Stromvolt, établie en Ontario, mais dirigée par le Québécois Maxime Vdricaire, considère aussi le Centre-du-Québec pour son projet d’usine.

En savoir plus

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Québec a avancé 38 millions au parc industriel de Bécancour afin de préparer le terrain à l’arrivée de joueurs comme GM et BASF.

gouvernement du québec

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Le plan du gouvernement Legault prévoit des investissements pouvant atteindre 10 milliards pour développer la filière batterie.

gouvernement du québec
https://www.lapresse.ca/affaires/2022-03-07/filiere-electrique/apres-basf-gm-et-poscoe-s-en-viennent-a-becancour.php

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C’est de très bonnes nouvelles économiques pour le Québec et plus précisément pour la région de Bécancour qui est en train de devenir un joueur important. J’aime bien toutes ces villes satellites et ces endroits qui se développent, souvent avec une spécialité, et qui élargissent le Grand Montréal en lui donnant une attractivité supplémentaire. Je pense ici à Bromont, Sherbrooke, Saint-Jean-sur-Richelieu, Granby, Saint-Hyacinthe, Drummondville, Victoriaville, Contrecœur (le port), Trois-Rivières/Bécancour, Valleyfield, Blainville et même les basses-Laurentides. C’est une couronne assez large mais c’est important pour une grande ville de compter sur plusieurs pôles économiques à environ 90 minutes de distance.

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Ce qui serait encore mieux, ça serait un beau réseau électrifié de trains régionaux vers toutes ces villes satellites!

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Idem. Créer une sorte de Exo régional qui relie Montréal à toutes ces villes.

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J’aimerai voir un espece de partenariat entre Exo, GO, et VIA pour servir les petites/moyen villes avec un service longue distance. VIA offre le service pour les grande villes et Exo utilise des lignes existants mais offre quelques trains par jour à Granby, Sherbrooke, Drummondville (apres TGF) etc.

Au moins une sorte de train interurbain qui relie tous les villes au Québec avec 50k habitants dans le sud (Désolé Saguenay!)

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Le populaire programme Roulez vert va changer dès le premier avril. :roll_eyes:
J’aimerais que ce changement soit… un poisson d’avril. :fish: :tropical_fish:

Budget du Québec Baisse des subventions aux véhicules électriques


PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE | Le programme Roulez vert va changer dès le premier avril.

(Québec) Le populaire programme Roulez vert sera reconduit, mais les rabais offerts aux acheteurs de véhicules électriques seront réduits, a annoncé mardi le gouvernement de François Legault lors du dépôt de son budget.

22 mars 2022 | Publié à 16h13 | GABRIEL BÉLAND | LA PRESSE

Voici comment s’articulera, dès le premier avril prochain, la baisse des rabais maximaux offerts par l’État :

  • 7000 $ pour les véhicules entièrement électriques neufs, plutôt que 8000 $ ;

  • 5000 $ pour les véhicules hybrides rechargeables neufs, plutôt que 8000 $ ;

  • 3500 $ pour les véhicules entièrement électriques d’occasion, plutôt que 4000 $.

La Coalition avenir Québec (CAQ) mise avant tout sur l’électrification des transports pour atteindre ses cibles en environnement. Elle veut diminuer la consommation de produits pétroliers de 40 % d’ici 2030 au Québec.

Le gouvernement explique cette décision par la baisse du prix relative de plusieurs voitures électriques.

« On est cohérents avec ce qu’on a toujours fait. Il faut se fier au différentiel de prix entre une voiture électrique et une voiture à essence », a expliqué le ministre des Finances, Eric Girard.

« À mesure que cet écart-là se rétrécit, on verra dans le temps les subventions baisser. Ça permet d’allouer ces sommes à d’autres projets pour réduire les gaz à effet de serre. »

Le programme Roulez vert sera par ailleurs prolongé jusqu’en 2027. Le gouvernement ne dit pas pour l’instant si d’autres modalités vont changer, comme la valeur maximale des véhicules admissibles, établie à 60 000 $.

« Zéro en environnement »

Le nouveau budget prévoit un milliard de dollars de plus sur cinq ans en environnement. Se disant peu impressionnés par cette somme, les partis d’opposition ont unanimement dénoncé le manque d’ambition de la CAQ.

« Quand la CAQ est arrivée, son budget c’était zéro en environnement. Quatre ans plus tard, on est à la même place », a dénoncé Manon Massé de Québec solidaire, qui déplore le manque d’investissements en efficacité énergétique et en transport collectif.

Le gouvernement « manque de vision » en réduisant ses subventions à l’achat de voitures électriques, estime quant à lui le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon.

Où ira le milliard de plus en environnement sur cinq ans ? En plus de poursuivre le programme Roulez vert, cet argent servira aux plans climat des villes de Montréal et Québec.

Le gouvernement va financer l’installation de 800 bornes de recharge publiques dans la métropole dans les prochaines années, contre 95 à Québec.

Le budget prévoit aussi 100 millions de dollars sur 5 ans pour déployer la première stratégie sur l’hydrogène vert et les bioénergies, ainsi que 52 millions en subventions pour la production de biocarburants et d’huile pyrolytique.

Le libéral Marc Tanguay a dénoncé ce qu’il qualifie de manque d’ambition de la CAQ. « Il y a une course mondiale pour remplacer nos carburants par l’hydrogène vert. Au Québec on a un avantage comparatif substantiel avec l’hydroélectricité. »

« Et là on prévoit 13,3 millions cette année pour se lancer en compétition avec la France et l’Allemagne. C’est risible. »

La CAQ promet aussi 27,7 millions de dollars sur cinq ans pour déployer un programme de réduction de la pollution atmosphérique et sonore sur l’ensemble du territoire, qui va notamment viser le nickel.

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I have one on order which should arrive some time later this year. The incitatif is based upon delivery date/contract signing, so I just “lost” $1000. I have my fingers crossed that the new partners in the federal “coalition” will hold the PLC to their campaign promise to expand the iZEV program.

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We are on the same boat, I ordered one last week but will only be delivered in august 2022.

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Pourquoi les bornes de recharge au Québec sont aussi grosses…

Voir cette photo de celles au Royaume-Uni

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Les machines de déneigement vont les défoncer vite fait bien fait

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La techno pour convertir n’importe quel lampadaire en borne de recharge existe déjà
Je crois qu’il va falloir envisager une solution similaire au Québec

Article de 2017

Vidéo de 2017 qui explique comment ça marche

Article de 2020

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Lutte contre les changements climatiques

Québec finance 800 nouvelles bornes de recharge à Montréal


PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE
Les fonds permettront notamment l’installation de 800 bornes de recharge publiques pour les véhicules électriques, afin d’atteindre 2000 bornes publiques d’ici 2025 dans la métropole.

Nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques, décarbonation d’édifices municipaux, plantation d’arbres et infrastructures vertes : Québec octroie 117 millions de dollars à la Ville de Montréal pour lutter contre les changements climatiques.

Publié à 10h14
JEAN-THOMAS LÉVEILLÉ
LA PRESSE

Les fonds permettront notamment l’installation de 800 bornes de recharge publiques pour les véhicules électriques, afin d’atteindre 2000 bornes publiques d’ici 2025 dans la métropole.

Les fonds permettront également des travaux de conversion d’une quinzaine d’édifices municipaux afin de les décarboner, la plantation d’arbres et des aménagements de protection contre les inondations et les îlots de chaleur.

Une annonce semblable est prévue en après-midi avec la Ville de Québec.

Plus de détails à venir.

EN SAVOIR PLUS

  • 55 %

cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la Ville de Montréal pour 2030 (par rapport à leur niveau de 1990)

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Le problème avec ces approches, est que effectivement Montréal va réduire sa production de GES, mais globalement, quand on prend le cycle de vie complet de l’auto électrique, en commençant par l’extraction des métaux et matériaux à la production des batteries et de l’auto elle-même, la fabrication et le transport de l’auto jusqu’à destination et finalement la mise au rencard de l’auto en fin de vie, les gains globalement pour la planète sont nettement inférieurs au gain local de réduction de GES à Montréal.

Reste qu’il y a quand même des gains nets sous d’autres aspects, dont la réduction du bruit dans les régimes basse vitesse, ainsi que la réduction du déficit commercial / indépendance énergétique du Québec. J’espère que la tendance pousse également au redéveloppement de certaines stations d’essence qui sont dans des endroits commerciaux clés et qui nuisent à la continuité des fronts bâtis.

De plus, je ne sais pas comment ces bornes sont tarifées mais si c’est fait à profit pour la Ville ça pourrait représenter une bonne entrée d’argent indépendante de la taxation foncière.

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Effectivement, de point de vue balance commerciale, on parle de milliards de $ en importation de pétrole au Québec (étude RNCREQ en 2013 : -9 milliards en importation de voitures et VUS, -18 milliards pour le pétrole brut et l’essence).
Tu as un excellent point concernant les stations d’essence en milieu urbain. Remplacer ces terrains par des résidences et commerces locaux aiderait surement à améliorer l’offre en ville.

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Compared to public transit, or not having a car at all, you’re right, a BEV will still cause a net increase in greenhouse gases, but BEVs are still massively beneficial compared to a conventional ICE powered vehicle.

There’s a lot of variables to take into consideration, but generally, the increased carbon footprint incurred with BEV manufacturing is offset in less than 20 000km, or about a year of average use.

Alongside that, there’s also the benefit of not having any CO, NOx or PM2.5 emmisions, which is another great benefit to public health.

And at about $0.08/kWh, there’s also a big financial benefit to having an EV compared to paying 2$/L for fuel.

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Small objection: when it comes to fine particle emissions (either PM2.5 or PM10) it seems to be generally agreed that BEVs have either similar or very slightly lower impact when compared to ICEVs because:

  • In ICEVs, 90% of PM10 and 85% of PM2.5 are emitted by sources other than combustion, such as braking or tire degradation, that are still present in BEVs;
  • These sources of particulate emissions are worse in BEVs due to their added weight compared to ICEVs.
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I concede that you’ve got a point there, tires create a fair bit of the total particulate emissions.

That said, EVs don’t tend to use their brakes, except for on highways, so the only source of particulates in an urban environment is from tires. I’d be extremely surprised if BEVs still don’t reduce particulates overall, especially since the latest turbo direct injection engines tend towards creating more soot than older, less efficient ones.

EVs also aren’t always heavier than their ICE counterparts, although the so-called “compliance” EVs are, since they’re based on ICE platforms. The most common EV at the moment, the Tesla Model 3 and Y weigh roughly what their ICE competition weighs.

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