Électrification des transports

Je suis d’accord avec vous. Au final je crois que le comportement des utilisateurs dépendra de plusieurs facteurs lorsqu’ils choisiront le moyen de transport à utiliser:

  1. Combien de temps ça prend se rendre (si tout le monde a une voiture électrique et veut l’utiliser, ça créera des embouteillages, et les autres modes seront avantagés)
  2. Quelle météo fait-il (du beau temps favorisera les transports actifs par exemple)
  3. La facilité de se stationner (un gros parking en banlieue vs des parcomètres en ville).
  4. Planning de la journée (si on doit aller chez plusieurs clients à différents endroits durant la journée vs si on doit juste aller au bureau et revenir en pointe, etc.)

La solution, selon moi, passe par trouver un cocktail transport qui maximise les avantages pour chaque situation. La job du gouvernement, s’il veut minimiser l’auto solo, c’est de donner plus de capacité aux autres modes pour compétitionner avec la voiture.

On ne peut pas blâmer les gens de vouloir utiliser la solution la plus efficace. On doit trouver aussi une façon de rendre équitable l’accès à des moyens de transports efficaces. Même après l’avènement de l’auto électrique, on devra continuer de trouver des solutions durables et pratiques pour tout le monde.

1 « J'aime »

Il y a un schéma du parcours sur le site de la Ville

5 « J'aime »

Si ça marche à pour ces 3 projets Les pionniers : trois projets de navettes autonomes au Québec depuis 2018, je ne vois pas pourquoi ça ne marchera pas sur St-Hubert. Reste à voir comment le tout se comporte en hiver si le trajet est maintenu pour la saison froide.

Even good human drivers have trouble on St-Hub, with the double-parking, jaywalkers, and dizzy interlopers looking for a place to park. I can’t wait to see how an AI microbus handles it, even at a lowly 15 km/h.

Juste le changement de saison est un défi majeur: plus de pluie, les feuilles mortes qui collent, et moins de luminosité.
La plaza est aussi un milieu beaucoup plus dense et chaotique, avec de multiples modes de transports qui s’entremelent. C’est selon moi une experience beaucoup plus ambitieuse que les trois précédentes.

1 « J'aime »
1 « J'aime »

Si on veut faire avancer ce genre de projet, on n’a pas le choix de faire face aux autres saisons et les défis qui viennent avec. Il y aura certainement des ajustements à faire et des corrections en cours d’expérimentations. Disons qu’on en est encore aux balbutiements et qu’il faudra être patient, mais j’ai bon espoir qu’on y arrivera avec le temps.

Usine de Britishvolt De grandes ambitions qui pourraient se concrétiser à Bécancour

PHOTO RONNY HARTMANN, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Les cellules constituent l’élément essentiel d’un bloc-batteries que l’on retrouve dans les véhicules électriques. Britishvolt envisage de construire une usine de cellules au Québec.

Britishvolt voit grand pour l’usine de cellules lithium-ion, cet élément de base de la batterie des véhicules électriques, qu’elle souhaite construire au Québec – un projet jugé sérieux par le gouvernement Legault. Selon les informations obtenues par La Presse, le parc industriel et portuaire de Bécancour est le site privilégié pour accueillir le complexe.

Publié le 9 octobre 2021 à 6h00

Partager

Julien Arsenault

Julien Arsenault La Presse

L’entreprise britannique, qui a vu le jour en 2019, table sur un site d’une capacité pouvant atteindre 60 gigawattheures (GWh) – ce qui permettrait d’alimenter annuellement environ 170 000 camions lourds électriques –, un centre de recherche et de développement ainsi qu’une installation de traitement des anodes et des cathodes.

« Le but est de procéder à la plus grande intégration verticale possible tout en ayant la plus petite empreinte carbone possible », a expliqué une source bien au fait du dossier, mais qui n’est pas autorisée à s’exprimer publiquement.

En avril dernier, Britishvolt avait créé une antenne canadienne dirigée par l’ex-premier ministre québécois Philippe Couillard. Ce dernier ainsi que quatre autres représentants de l’entreprise britannique sont inscrits au Registre des lobbyistes dans le but d’obtenir un soutien financier. Investissement Québec, bras financier de l’État québécois, le ministère de l’Économie et de l’Innovation ainsi qu’Hydro-Québec sont les interlocuteurs visés.

Selon le Registraire des entreprises, l’adresse de Britishvolt Canada est identique à celle du cabinet d’avocats Dentons, situé à la Place Ville Marie, et qui compte M. Couillard parmi ses rangs.

Cet intérêt de l’entreprise anglaise survient au moment où le gouvernement Legault prévoit investir de 1 à 2 milliards au cours des deux ou trois prochaines années afin d’accélérer le développement de la filière batterie, de la mine au module de batteries. Cela devrait s’accompagner d’investissements privés oscillant entre 4 et 6 milliards.

Investissement Québec avait déjà confirmé des pourparlers avec Britishvolt. Les discussions, maintenant jugées sérieuses par le gouvernement Legault, ont continué de progresser.

« Ils font des choses que nous n’avons pas et que l’on essaie d’attirer », a souligné une source gouvernementale à La Presse.

Le nom de Britishvolt Canada figure également au Registre des lobbyistes du gouvernement fédéral afin de solliciter un appui. Il s’agit vraisemblablement d’un projet milliardaire.

Au Royaume-Uni, l’entreprise a commencé la construction d’un complexe d’une capacité de 30 GWh, dont la facture est estimée à 2,6 milliards de livres (environ 4,5 milliards de dollars). Elle est épaulée par la filiale britannique du géant allemand Siemens.

La production doit débuter au quatrième trimestre de 2023. Ce projet doit se décliner en trois phases de 10 GWh. Il est permis de croire qu’une trajectoire similaire serait empruntée au Québec.

À La Presse, deux sources ont indiqué que la cible de 60 GWh pour le complexe de Britishvolt au Québec était jugée ambitieuse.

Nombreux attraits

Britishvolt n’a pas fourni de détails sur l’emplacement du site qu’elle convoite au Québec, mais elle souhaite que son usine soit située à proximité d’un port en eau profonde et d’un accès à un réseau ferroviaire. Les cellules prendraient le chemin de l’Ontario, où les constructeurs automobiles sont implantés, dans un premier temps.

L’entreprise souhaite également être alimentée par une source d’énergie renouvelable. Propriété d’une société d’État provinciale, la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour répond à tous ces critères. Si Britishvolt dit évaluer plus d’un endroit, ce parc industriel situé dans le Centre-du-Québec est l’option privilégiée, d’après nos informations.

PHOTO FOURNIE PAR LA SOCIÉTÉ DU PARC INDUSTRIEL ET PORTUAIRE DE BÉCANCOUR

Le parc industriel et portuaire de Bécancour offre notamment un accès à un port en eau profonde ainsi qu’à des installations ferroviaires, éléments recherchés par Britishvolt.

Le Québec dispose d’un atout afin de séduire les fabricants de cellules lithium-ion : son hydroélectricité, qui permet aux entreprises de réduire leur empreinte carbone.

Nouveau Monde Graphite et Nemaska Lithium, deux transformateurs de la filière des batteries au lithium-ion, ont déjà annoncé avoir l’intention de construire des usines dans le parc industriel et portuaire de Bécancour. Britishvolt ne serait donc pas en territoire inconnu.

Actuellement, les cellules de batteries lithium-ion proviennent essentiellement de la Chine. Des usines sont toutefois en construction en Europe. Sur le territoire nord-américain, le Québec, dont le sous-sol regorge de minerais jugés essentiels dans la fabrication des batteries, comme le lithium, le nickel et le graphite, ambitionne également de se positionner dans la filière de l’électrification des transports.

Projet concurrent

Mardi dernier, StromVolt, établie en Ontario, mais dirigée par le Québécois Maxime Vidricaire, avait dévoilé une transaction avec le géant asiatique Delta Electronics pour l’aider à faire cheminer son projet d’usine de cellules lithium-ion.

Il s’agit d’une proposition concurrente à celle de Britishvolt. Ces deux entreprises ambitionnent d’être le premier fabricant de cellules sur le sol québécois.

De son côté, le constructeur d’autobus et de camions Compagnie électrique Lion a choisi d’implanter à Mirabel son usine de bloc-batteries afin d’alimenter ses véhicules.

Malgré ce nouveau site, l’entreprise établie à Saint-Jérôme s’attend à continuer d’acheter les cellules auprès de fabricants étrangers, essentiellement en Chine.

2035

Année à partir de laquelle la vente de véhicules neufs à essence sera interdite au Canada. La demande pour les véhicules électriques continuera ainsi de croître.
https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-10-09/usine-de-britishvolt/de-grandes-ambitions-qui-pourraient-se-concretiser-a-becancour.php

2 « J'aime »

Invitation aux médias - Lancement de l’ambulance 100% électrique de Demers Ambulances, en partenariat avec Lion Électrique et le gouvernement du Québec

Lundi prochain (18 octobre), Demers Ambulances, en collaboration avec Lion Électrique et le gouvernement du Québec, dévoilera sa nouvelle ambulance 100% électrique dans le cadre d’un événement public qui se tiendra le lundi 18 octobre en présence de M. Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional, et de M. Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux.

Les équipes de R&D de Demers Ambulances et de Lion Électrique travaillent depuis plusieurs années à imaginer et à concevoir un modèle d’ambulance 100% électrique ayant le potentiel de révolutionner le transport et les soins préhospitaliers d’urgence à l’échelle du Québec et de l’Amérique du Nord.

Combinant innovation, performance et sécurité, l’ambulance électrique fabriquée au Québec incarnera une transformation énergétique majeure. L’ambulance électrique est notamment le fruit du financement octroyé à Demers et Lion dans le cadre du projet Mobel et du Fonds d’électrification et de changements climatiques (FECC).

5 « J'aime »

Il y a les camions, les autobus… et maintenant l’ambulance


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE | Entièrement électrique, l’ambulance Demers eFX est le fruit d’un partenariat entre Demers Ambulances et la Compagnie électrique Lion.

(Belœil) L’ambulance 100 % électrique est la plus récente déclinaison de la filière québécoise de l’électrification. Fruit d’une collaboration entre Demers Ambulances et la Compagnie électrique Lion, ce véhicule d’urgence commencera à être livré l’an prochain. Les deux entreprises souhaitent maintenant voir le gouvernement Legault offrir des subventions, afin d’amortir les coûts d’acquisitions.

Publié le 18 octobre 2021 à 11h25 Mis à jour à 15h58 | JULIEN ARSENAULT | LA PRESSE

Développée depuis 2018 avec le soutien financier de Québec et Ottawa, qui ont consenti un total d’environ 5 millions aux deux compagnies, l’ambulance Demers eFX se distingue sur deux aspects : un châssis développé par Lion, qui s’est également chargé de l’aspect de l’électrification, et un habitacle réaménagé par Demers.

Avec son modèle électrique, l’entreprise établie à Belœil, en banlieue sud de Montréal, pourra réduire sa dépendance aux châssis des fourgonnettes commerciales américaines qu’elle achète pour y intégrer de l’équipement médical – le procédé en vigueur depuis plusieurs décennies.

« L’ambulance a été construite autour du châssis », a expliqué


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Alain Brunelle, président de Demers Ambulances, au cours d’une entrevue avec La Presse, en compagnie du président et chef de la direction de Lion, Marc Bédard, en marge du dévoilement.

Selon le grand patron du constructeur d’ambulances, ce nouveau véhicule d’urgence a été conçu « avec des paramédicaux pour des paramédicaux ». Le compartiment médical a été repensé.

En plus de circuler plus facilement à l’intérieur du compartiment médical, les paramédicaux pourront prodiguer des manœuvres d’urgence à l’intérieur tout en portant une ceinture de sécurité, ce qui n’est pas le cas actuellement.

« Le châssis, le système de propulsion et batteries sont réalisés pour Demers, a expliqué M. Bédard. C’est eux qui vendent les véhicules à leurs clients. Ils ajoutent le fourgon. »


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE | Marc Bédard, président et chef de la direction de Lion Électrique.

Ces châssis seront assemblés dans les installations de Lion à Saint-Jérôme, dans les Laurentides, où l’entreprise québécoise construit ses autobus et camions électriques. Les deux partenaires croient pouvoir déployer au moins 1500 véhicules d’urgence entièrement électriques au cours des cinq prochaines années au Canada ainsi qu’aux États-Unis, où les barrières à l’entrée sont moins contraignantes pour les ambulances.

Beaucoup plus cher

Le prix d’une ambulance traditionnelle coûte entre 150 000 $ et 175 000 $. Le modèle proposé par Demers est plus de 500 000 $, mais sa durée de vie est de 10 ans, comparativement à cinq années pour les véhicules alimentés par du carburant, a expliqué M. Brunelle.

Le prix d’acquisition est plus élevé, mais l’ambulance électrique deviendrait plus rentable avec le temps, selon le patron de Demers Ambulances. La facture énergétique pourrait fondre d’environ 80 % par unité alors que la baisse serait de l’ordre de 60 % du côté des coûts d’entretien.

Au Québec, le gouvernement Legault offre jusqu’à 125 000 $ pour l’acquisition d’un autobus électrique en plus d’autres incitatifs pour la mise en place de bornes de recharge. Même s’ils ont bénéficié d’appuis gouvernementaux pour développer le modèle eFX, les deux entreprises estiment qu’un coup de pouce supplémentaire est nécessaire.


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE | Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux. Marc Bédard, président et chef de la direction de Lion Électrique, François-Philippe Champagne, ministre fédéral sortant de l’Innovation, Alain Brunelle, président de Demers Ambulances et Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation.

« Pour accélérer le rythme de croissance et atteindre les normes (de réduction d’émissions de gaz à effet de serre) il faut aider les opérateurs à assumer les coûts de départ, a dit M. Brunelle, qui estime que les demandes des partenaires sont raisonnables. Dans toute nouvelle technologie, il faut du soutien pour acquérir le véhicule et les bornes de recharge. »

Des discussions avec le gouvernement Legault sont en cours. Demers Ambulances s’est également inscrite au Registre des lobbyistes pour effectuer des représentations auprès de Québec.

Le succès de la commercialisation sera également tributaire du réseau de bornes de recharge. L’autonomie du véhicule d’urgence est d’environ 200 kilomètres. Les ambulances devront être rechargées dans la journée, souvent à l’extérieur des stationnements des hôpitaux.

Demers n’a pas encore enregistré de commandes pour son premier modèle électrique. En marge de l’annonce, M. Fitzgibbon n’a pas caché qu’il souhaitait une conversion du parc ambulancier au cours des prochaines années.

Selon la Corporation des entreprises de services paramédicaux du Québec, on recense environ 1000 ambulances, ce qui tient compte des véhicules de rechange et de formation.

Si le ministre s’est félicité de voir qu’un nouveau type de véhicule serait construit au Québec, il ne croit pas toutefois que la province accueillera un constructeur automobile.

« Je considère que l’Ontario va faire des voitures, ils le font bien, a affirmé M. Fitzgibbon. Nous, on va faire tout ce qui entoure les véhicules commerciaux. Je pense qu’il faut se concentrer où on peut être des champions. »


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE | Le ministre Pierre Fitzgibbon.

Rivale de Demers Ambulances dans le marché nord-américain, REV Group avait annoncé, en avril dernier, un partenariat avec Lightning eMotors pour le développement d’une ambulance électrique. L’entreprise québécoise dispose d’une longueur d’avance.

En plus d’avoir développé une version électrique du véhicule d’urgence, Demers a réalisé trois transactions d’envergure au cours des quatre dernières années afin de gonfler sa taille. Sa plus récente prise a été réalisée en avril dernier, lorsque la société a mis la main sur le constructeur américain Medix Specialty Vehicules, établi en Indiana.

Le chiffre d’affaires de Demers oscille aux alentours de 350 millions par année. L’entreprise compte 12 usines et centres de services de véhicules ambulanciers au Canada ainsi qu’aux États-Unis.


Autres articles sur ce dévoilement:

https://www.journaldemontreal.com/2021/10/18/demers-et-lion-devoilent-leur-ambulance-electrique

7 « J'aime »

Une ambulance ordinaire n’a qu’une durée de vie de 5 ans?!!! Wow, comment ça?

J’imagine que c’est comme pour les taxi et les voitures de police, elles roulent au moins 16 heures par jour sur les rues [défoncées] de Montréal.

Les minibus genre Girardin sur châssis Chevrolet ou GMC ne sont pas conservés longtemps non plus au sein des sociétés de transport. Les bus/camions “light duty” sont habituellement revendus après 5-6 ans. J’imagine que c’est le même cas pour les ambulances.

En contrepartie, les bus 40 pieds (p. ex Novabus; ça c’est du “medium duty”) doivent être en service 16 ans minimum au sein des sociétés de transport. Il y a des pénalités niveau subventions sinon (exception faite des véhicules accidentés bien sûr).

4 « J'aime »

Je ne suis pas surpris. J’ai travaillé deux étés dans une boutique de location de vélos dans le Vieux-Port puis son modèle d’affaires est basé sur le renouvellement de la flotte annuellement. La raison: le coût d’entretien des vélos pour un 2e été augmente considérablement et la flotte disponible en tout temps diminue (et je dois dire que durant certaines journées, il fallait que l’ensemble des vélos soient disponibles pour répondre à la demande). Aussi, la valeur de revente des vélos permettaient de payer une bonne partie de la flotte de l’année suivante.
Donc ça doit être une question de gestion de la flotte pour éviter de trop dépenser en entretien (je ne sais pas quelles sont leurs pratiques en matière d’entretien des véhicules).

1 « J'aime »

2 nouvelles concernant des commandes d’autobus électriques au Québec (par Lion Électrique & Girardin) ce matin: :bus: :zap: :oncoming_bus: :electric_plug:

1 « J'aime »

Ça se poursuit dans les annonces d’électrification des autobus. Mais celle-ci est MAJEURE !! :grinning: :clap:

Québec investit 5 milliards $ dans l’électrification du transport urbain

Radio-Canada | Publié le 3 novembre 2021 à 5 h 15 - Mis à jour aujourd’hui à 6 h 24

Le gouvernement Legault estime que cette annonce conduira à l’acquisition de 2148 autobus entièrement électriques.


Le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé un investissement de cinq milliards de dollars dans l’électrification du transport urbain à l’occasion de la COP26, qui se tient à Glasgow. | Photo : Radio-Canada/Sylvain Roy Roussel

Le gouvernement du Québec et les sociétés de transport de la province investiront 5 milliards de dollars au cours des prochaines années afin d’électrifier plus de la moitié des autobus urbains qui circuleront dans les rues du Québec d’ici 2030.

C’est ce qu’a annoncé mercredi matin le premier ministre François Legault à l’occasion d’un point de presse à la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP26), qui se tient à Glasgow en Écosse.

De cette somme, 2,6 milliards seront consacrés à la construction et la conversion des garages, tandis que 2,4 milliards serviront à l’achat d’autobus électriques.

Sur l’ensemble du projet, 3,65 milliards de dollars proviendront directement du gouvernement du Québec, tandis que 1,35 milliard viendra des sociétés de transport et du gouvernement fédéral.

Le gouvernement estime que cet investissement permettra d’acquérir 2148 nouveaux autobus entièrement électriques pour atteindre la cible de 55 % d’autobus urbains électriques d’ici 2030, tel que le prévoit le Plan pour une économie verte, a soutenu le premier ministre.

Des appels d’offres seront lancés au cours des prochains mois. Les premiers autobus seront livrés à compter de 2025, selon François Legault, qui précise que neuf grandes sociétés de transports de la province profiteront de ce virage électrique.

C’est aussi important de dire qu’avec cette commande, le Québec va représenter la moitié de tout le carnet de commandes [de véhicules électriques] de l’Amérique du Nord.

François Legault, premier ministre du Québec

Tirer profit du virage électrique

Tout en respectant les règles mondiales du commerce, on va s’assurer que le maximum de ces autobus seront fabriqués au Québec, a précisé François Legault, qui a bon espoir que les 2000 autobus seront construits dans la province.

Le premier ministre a nommé deux joueurs importants de l’électrification des transports au Québec : Lion Électrique et Novabus, qui appartient à Volvo et qui possède notamment une usine à Saint-Eustache, dans les Laurentides.

Le gouvernement discute déjà avec Novabus afin d’établir comment l’entreprise peut adapter [sa] chaîne de montage.

On est dans une situation où le Québec va être encore plus un modèle, a déclaré François Legault, qui profitera de son passage en Écosse pour rencontrer plusieurs entreprises, dont certaines qui pensent s’installer au Québec.

De plus en plus, entre autres à cause des surplus d’électricité et d’énergie propre, c’est très attirant pour les investisseurs. Donc, on veut être capable, en même temps qu’on va réduire les GES, d’augmenter la richesse des Québécois, a-t-il conclu.


Cinq milliards pour des autobus électriques au Québec


PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE | Le plan pour une économie verte du Québec prévoit que 30 % des véhicules automobiles légers (1,5 million de véhicules) seront électriques d’ici 2030, tout comme 40 % des taxis et 65 % des autobus scolaires.

(Édimbourg, Royaume-Uni) François Legault annonce que 5 milliards seront investis pour permettre au Québec d’atteindre son objectif d’électrifier 55 % de sa flotte d’autobus urbains d’ici 2030. Le gouvernement québécois paiera 3,65 milliards de cette somme, alors que le reste sera financé par le fédéral et les sociétés de transport.

Publié le 3 novembre 2021 à 6h15 | HUGO PILON-LAROSE | LA PRESSE

En marge du sommet des Nations unies sur le climat à Glasgow, le premier ministre s’est dit certain que ces nouveaux autobus électriques seront fabriqués en partie au Québec. Il a affirmé que le gouvernement travaillait avec les entreprises Lion Électrique et Novabus pour adapter leurs installations afin qu’elles puissent répondre aux appels d’offres.

« Il faut être prudent, il faut respecter les règles internationales, mais on est très confiant que les autobus vont être fabriqués au Québec », a dit M. Legault.

« Faut pas que personne soit naïf. Tous les États du monde essaient que le maximum soit fabriqué chez eux. On ne sera pas différent des autres », a-t-il ajouté.

Avec cet investissement, Québec procède à l’achat d’environ 2148 autobus électriques, dont le processus d’acquisition commencera d’ici six mois. De ces 5 milliards, 2,6 milliards serviront à construire et convertir des garages, et 2,4 milliards pour l’achat des autobus.

Le plan pour une économie verte du Québec prévoit que 30 % des véhicules automobiles légers (1,5 million de véhicules) seront électriques d’ici 2030, tout comme 40 % des taxis et 65 % des autobus scolaires.


Autres articles sur cette annonce:

https://www.tvanouvelles.ca/2021/11/03/autobus-electriques-quebec-annonce-un-investissement-majeur-de-5-g

5 « J'aime »

C’est bien, mais l’acharnement sur les véhicules électriques devient lassant. On sait déjà que les politiques environnementales de la CAQ se limitent surtout à l’électrification des transports, donc ce n’est pas une nouvelle qui surprend.

Même que c’est désolant, considérant l’énergie qu’ils mettent sur le tunnel Québec-Lévis. C’est impossible de les prendre au sérieux sur l’environnement. L’énergie n’est pas aux bonnes places:

1 « J'aime »

Les autobus urbains c’est une chose, mais je vais réellement être content quand on va avoir des plans concrets de remplacement de flottes d’autobus scolaire, d’ambulance, camion de livraison postale, camion d’entretient de ville, véhicule de service (stationnements, inspecteurs, véhicules protocolaires, col bleus, etc).

C’est pas juste les autobus de ville qui vont sauver la planète… c’est littéralement décarbonisé tout ce qui roule.

Le problème avec la vision de la CAQ c’est qu’ils créent une idée dans la population que les changements climatiques seront réglés lorsque toutes les voitures seront électriques, sans faire réfléchir à l’impact de notre consommation, de notre urbanisme, etc.

9 « J'aime »

C’est effectivement majeur comme nouvelle. Non seulement c’est bon pour contrer une partie de la pollution qui émane des autobus mais c’est excellent pour l’économie du Québec car la consommation sera électrique et non pétrolière, en plus des autobus qui seront vraisemblablement construit ici même.

Avec cela, je souhaite que Montréal devienne une vitrine pour l’électrification des véhicules et que des gens de partout viennent s’en inspirer. Aujourd’hui les bus et demain d’autres véhicules suivront.

Bravo!

2 « J'aime »