Électrification des transports

Nouvelles bornes de recharge dans un Couche-Tard affilié à une station service sur le boulevard Crémazie.

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La Ville de Montréal annonce un ambitieux objectif visant à ajouter 11 000 points d’accès public à la recharge électrique de véhicules sur le territoire de l’agglomération de Montréal d’ici 2030. Cette action s’inscrit dans le cadre du Plan climat de la Ville et vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) dont le transport est responsable à 30 %, tout en facilitant l’accès à la recharge pour les véhicules électriques.

Investissements et déploiement

Montréal déploiera de nouveaux leviers pour bonifier l’offre de solutions de recharge sur son territoire :

  • l’installation de bornes de recharge publiques municipales additionnelles;
  • le financement d’un programme d’aide aux entreprises et institutions montréalaises afin d’électrifier leur parc de véhicules légers et lourds;
  • l’électrification de stations Bixi.

Un renforcement de la collaboration avec le secteur privé

L’atteinte de la cible de 11 000 points d’accès à la recharge sera possible par un déploiement sur tout le territoire de l’agglomération, incluant les villes liées. Les bornes de recharge se retrouveront autant en bordure de rue, dans les stationnements accessibles au public et sur des terrains privés accessibles au public. Montréal misera sur des incitatifs et des collaborations pour une plus grande participation du privé dans l’offre de solutions de recharge publiques, par exemple via des stationnements d’entreprises montréalaises, telles que des stations de service et des épiceries, au bénéfice de leurs employés, de leur clientèle et du public.

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Bonne nouvelle!
Est-ce qu’on sait à quelle date sera lancé le concours de design industriel pour développer ce nouveau mobilier? C’est Design Montréal qui sera en charge de ce concours?

À 11 000 unités, c’est une occasion à ne pas manquer!

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Reportage de CBC News

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Le reportage passe à côté d’une raison raison assez importante: Tesla comptait pour le quart des ventes l’an passé de mémoire.

  • Les gens boycottent la marque;
  • Les prix sont montés de 15 000 $ sur le modèle de base à cause de la guerre des tarifs
  • La modèle 3 de base, qui était rendu à 49 000 $ avant les rabais, n’est plus disponible car elle était assemblée en Chine

De plus, Polestar mange toute une claque à cause des tarifs imposés aux autos chinoises. Elle n’est pas assemblée à 100% en Chine mais quand même.

Finalement, sachant que les rabais allaient revenir, je présume que les ventes entre janvier et mars furent très faibles, les gens préférant retarder leur achat après le retour du rabais.

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Pas loin de chez moi, sur Roland-Therrien à Longueuil, Couche-Tard a aussi installé les mêmes modèles! C’est en bordure de la 132 en plus donc ce sera sûrement utilisé souvent. J’en ai remarqué aussi pas loin du pont Pierre-Laporte à Québec. Je ne les ai pas essayé encore mais du 180kw c’est quand même une bonne puissance.

Les demandeurs, en consultation avec le contrôleur et les prêteurs, évaluent l’offre révisée en vue de l’accepter et de finaliser les détails de la transaction révisée », peut-on lire dans un projet d’ordonnance transmis au tribunal.

Pour le gouvernement Legault, un rachat de Lion Électrique ne changerait rien aux 143 millions injectés dans l’aventure. Cette somme est pratiquement perdue. Un redémarrage – avec une taille plus modeste – permettrait néanmoins de rappeler au travail, à terme, plus de 200 employés, en plus de soulager de nombreux transporteurs scolaires.

Selon nos informations, le Programme d’électrification du transport scolaire (PETS) serait reconduit par Québec. Cette mesure offrait un quasi-monopole à Lion dans le créneau électrique, puisque l’assemblage final d’un autobus électrique devait se faire au Canada pour être admissible à une aide financière.

Si une entente est finalisée, toutes les activités du constructeur seraient recentrées à Saint-Jérôme, dans les Laurentides, où se trouvent le siège social de l’entreprise ainsi que son usine d’assemblage québécoise.

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J’ai entendu à la radio que MACH fait parti du consortium

Lion Électrique évite le pire. Un groupe d’investisseurs a finalement conclu une entente pour venir à sa rescousse. Le constructeur d’autobus électriques de Saint-Jérôme pourra donc bientôt redémarrer ses activités.

Cette entente était attendue depuis quelques jours. Elle vient de se concrétiser. L’entreprise Lion Électrique a publié jeudi, en fin de soirée, un communiqué de presse dans lequel elle annonce qu’une « convention définitive a été conclue avec un groupe d’investisseurs du Québec ».


Lion électrique, qui était menacée de liquidation, a conclu une entente avec un consortium d’investisseurs, ce qui lui permettra de poursuivre certaines de ses activités.

Le rachat doit être officialisé par la Cour supérieure du Québec, qui devrait se prononcer lors d’une audience le 21 mai.

Le consortium qui a conclu l’entente comprend le président du Groupe Mach, Vincent Chiara, l’homme d’affaires Claude Boivin ainsi que le membre du conseil d’administration de Lion et homme d’affaires, Pierre Walkie.

L’intérêt d’un groupe d’investisseurs était connu depuis quelques jours, mais Lion électrique a confirmé la nouvelle par voie de communiqué jeudi soir.

L’entreprise québécoise spécialisée dans la construction de camions et d’autobus électriques s’était mise à l’abri de ses créanciers en décembre dernier en raison de problèmes de trésorerie.

L’usine de fabrication d’autobus située à Saint-Jérôme sera préservée, tandis que son installation de fabrication de batteries à Mirabel et ses actifs aux États-Unis seront vendus afin de rembourser une partie de sa dette de 500 millions de dollars américains.

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Quand les roues deviennent source d’énergie

PHOTO FOURNIE PAR DONUT LAB

Une nouvelle technologie de moteur électrique est proposée par une jeune entreprise baptisée Donut Lab.

Il s’en est passé des choses, dernièrement, lors de l’évènement Consumer Electronics Show (CES) 2025 de Las Vegas. Dans le lot des nouveautés présentées, il y en a une qui est susceptible de retenir l’attention des amateurs de véhicules électriques au cours des prochaines années.

Publié hier à 11 h 45

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Bertrand Godin Collaboration spéciale

](La Presse | Bertrand Godin)

Il s’agit d’une nouvelle technologie de moteur électrique, que certains appellent aussi le moteur-roue ou moteur Donut. Cette dernière appellation vient du fait que cette innovation est proposée par une très jeune entreprise baptisée Donut Lab.

La beauté de la chose, c’est que la nouvelle famille de moteurs électriques dont on parle n’est plus reliée aux roues par un système de transmission. Ici, le moteur est directement intégré à l’intérieur des roues, au niveau des arches, et il a été conçu pour fonctionner dans une grande variété de types de véhicules, y compris les avions et les navires. Pas mal, quand on pense que dans sa forme la plus puissante, ce moteur pourrait fournir 845 chevaux. C’est du moins la prétention de son fabricant.

Or, il n’y a pas que la puissance qui soit impressionnante en ce qui concerne cette nouvelle technologie. Le poids de ces moteurs l’est tout autant. Et comme on sait que qui dit légèreté dit plus d’autonomie, les poids plumes sont les bienvenus dans le monde des véhicules électriques.

Petit moteur peut aller loin

Le format, donc, importe. Or, la version de 845 chevaux de ces moteurs Donut mesure 21 pouces de diamètre et pèse seulement 88 livres. C’est à considérer aussi dans les mesures de performances. Cette légèreté repose ici sur la conception du moteur, qui est créé à l’intérieur des roues et qui permet d’économiser du poids en évitant au fabricant de devoir recourir à certains composants – les arbres de transmission dans les voitures, par exemple.

L’entreprise Donut Lab affirme, en fait, que son moteur permet d’éliminer 120 pièces de sa fabrication. C’est beaucoup. Non seulement cet aspect est bon pour réduire le poids, mais il permet aussi de couper la poire en deux en ce qui concerne les coûts. Donut Lab indique qu’il le fabrique pour la moitié du prix des moteurs électriques traditionnels.

Dans sa présentation, le fabricant a aussi fait valoir que comme chaque roue est motorisée, tout devient plus stable. En conséquence, le conducteur devrait voir une nette amélioration sur la maîtrise de son véhicule.

Par ailleurs, puisque le moteur n’est plus logé dans le châssis de la voiture, il s’en trouve un espace libéré. Et ce n’est certes pas les designers qui vont s’en plaindre, eux qui auront du jeu pour revoir l’esthétisme des véhicules.

Un désavantage se pointe toutefois à l’horizon, du fait qu’un poids supplémentaire en dessous des suspensions pourrait vraisemblablement nuire au confort de conduite. Ce sera à suivre.

Cela dit, les avantages demeurent nombreux. À ce chapitre, les versions plus petites et moins puissantes du moteur Donut sont encore plus légères. C’est ce que la firme a démontré à Las Vegas en présentant une version de 17 pouces évaluée à 201 chevaux. Ce moteur, conçu pour les motos, ne pèse que 37 livres.

Donut Lab affirme par ailleurs que ses travailleurs sont actuellement à l’œuvre pour créer une version encore plus petite, qui mesurerait 12 pouces et qui pèserait seulement 8 livres. Rendu là, on en conviendra, on peut parler de poids plume en matière de moteur.

Enfin, l’entreprise a également décrit ses plans pour élaborer une version encore plus réduite, qui mesurera moins de 5 pouces de diamètre et qui produira environ 4 chevaux. Au sein de l’entreprise, on prévoit que cette version pèsera seulement 3,3 livres, un poids idéal pour pouvoir l’utiliser dans des drones, fait valoir la société.

Adoption et livraison

Pour le moment, Donut Lab n’a pas encore annoncé que son moteur Donut sera adopté par un grand constructeur automobile. Par contre, les dirigeants de l’entreprise notent que la société finlandaise Verge Motorcycles, une filiale de Donut Lab, propose déjà une moto électrique propulsée par un moteur Donut.

Verge Motorcycles, qui est établie en Californie (avec une adresse à Los Angeles et une autre à Santa Clara), utilise le moteur de 17 pouces et promet une accélération de 0 à 100 km/h en quelque 2,5 secondes pour sa moto TS Ultra.

En somme, ces nouveaux moteurs semblent drôlement prometteurs. Du moins, ils comptent de nombreux atouts qui sont susceptibles de révolutionner le monde de la motorisation dans des projets. Il sera désormais bien intéressant de voir de quelle manière le moteur Donut pourra s’intégrer à nos véhicules de tous les jours. Car en bout de piste, c’est ce qu’on souhaite.

GM prépare une nouvelle batterie révolutionnaire pour 2028

Par Auto123

16 mai 2025 à 04h00

Un prototype des nouvelles batteries LMR de GM. (General Motors)

General Motors (GM) a annoncé avoir développé une nouvelle cellule de batterie au lithium manganèse enrichi (LMR), en partenariat avec LG Energy Solution.


Cette nouvelle génération de batteries, qui devrait arriver sur le marché en 2028, vise les camionnettes et les VUS pleine grandeur, tout en abaissant considérablement les coûts, sans sacrifier l’autonomie.

Ce sera également la première application commerciale de cellules prismatiques produites par Ultium Cells LLC, la coentreprise créée entre GM et LG.



Une chimie plus économique et une conception plus simple

Actuellement, GM utilise des batteries lithium-ion à cathode NMC (nickel-manganèse-cobalt) et aluminium. En optant pour le manganèse, beaucoup moins coûteux que le nickel et le cobalt, GM peut produire une batterie plus abordable. Les cellules prismatiques, plus denses et faciles à assembler, demandent également moins de composants. GM va pouvoir offrir plus de 640 km d’autonomie par recharge, tout en réduisant significativement les coûts de production.

Stratégie à plusieurs volets

GM envisage des cellules LFP (lithium fer phosphate) pour les petits modèles abordables, avec environ 560 km d’autonomie, tandis que les cellules à haute teneur en nickel continueront d’équiper les modèles haut de gamme, comme le Chevrolet Silverado EV, qui peut atteindre 788 km.

La cellule LMR, quant à elle, combine le meilleur des deux mondes: un coût comparable à celle de type LFP, mais avec 33 % plus de densité énergétique et une réduction du poids de plusieurs centaines de livres.

Un technicien à l’oeuvre lors de la fabrication des nouvelles batteries LMR de GM. (General Motors)

Production locale et chaîne d’approvisionnement renforcée

GM s’efforce aussi de rapatrier sa chaîne d’approvisionnement en Amérique du Nord. En 2023, le constructeur a signé une entente avec Element 25, un fournisseur australien, pour obtenir du sulfate de manganèse à partir d’une usine située en Louisiane.

GM prévoit également une nouvelle usine de cellules prismatiques en partenariat avec Samsung SDI dès 2027.

Changement stratégique pour l’industrie nord-américaine

Selon Sam Abuelsamid, analyste chez Telemetry, l’approche de GM est un compromis judicieux entre les chimies LFP et nickel-riches, dominantes sur le marché. «Le LMR permet de combler efficacement l’écart entre la performance et l’accessibilité, tout en s’intégrant à grande échelle», affirme-t-il.



GM travaille sur les cellules LMR depuis 2015. En 2023, ses ingénieurs ont fabriqué une tonne de matériau cathodique LMR, l’équivalent de 300 cellules prismatiques grand format, testé sur une distance simulée de 1,5 million de miles (2,4 millions de kilomètres).

Contenu original de Auto123.

Ça fait des décennies qu’on nous sort et ressort le moteur-roue… Il a toujours le même problème, la masse non-suspendue ajoutée à chacune des roues !
Ici, un moteur de 22 pouces de 88lbs… Je n’ose pas imaginer le résultat sur nos belles routes ! En plus, cette masse est très éloigné du centre de rotation, bonjour l’effet gyroscopique supplémentaire !

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Coudonc, à quel point Vincent Chiara est ami avec le premier ministre? Me semble qu’il a les mains dans pas mal de choses qui a rapport au gouvernement ces temps-ci.

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If the overall EV market in Canada is down some 45% for the first quarter, without the broader data in front of me, how much of that 45% is because of Tesla’s 89% Quebec drop (and presumably similar declines in Ontario and BC)?