Électrification des transports

Résumé

Les Québécois se précipitent pour acheter leur voiture électrique

Deux rangées de véhicules électriques stationnés.

La Corporation des concessionnaires automobiles du Québec et l’Association des véhicules électriques du Québec observent une «recrudescence des ventes». (Photo d’archives)

Photo : Associated Press / David Zalubowski

Publié à 5 h 49 HAE

Entre la surtaxe d’Ottawa sur les véhicules électriques chinois et la réduction prochaine de la subvention de Québec sur l’achat de véhicules électriques d’ici la fin de l’année, de nombreux Québécois ont devancé leur achat d’automobile électrique au cours des derniers mois.

Le nombre de véhicules électriques sur les routes du Québec a explosé en l’espace de quelques mois, il est passé de 250 000 , en janvier, à presque 300 000, en septembre.

La Corporation des concessionnaires automobiles du Québec et l’Association des véhicules électriques du Québec observent cette recrudescence des ventes, après une baisse observée entre l’année 2023 et le début de l’année 2024.

L’offre chez les concessionnaires et la fin des incitatifs semblent avoir créé un engouement immédiat, remarque le président-directeur général de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec, Ian Sam Yue Chi.

À partir du 1er janvier 2025, la subvention de 7000 $ du gouvernement du Québec pour l’achat d’une voiture hybride ou électrique sera graduellement réduite jusqu’à son abolition complète en 2027.

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Je dirais que ça a commencé dès le deuxième trimestre de l’année et là ça s’accentue au fur et à mesure qu’on approche l’échéance du 31 décembre prochain, donc ça s’accentue présentement, ajoute Ian Sam Yue Chi.

Statistiques à l’appui, l’Association des véhicules électriques du Québec voit aussi une flambée des ventes en peu de temps. On est un peu comme ça les Québécois, on attend toujours un peu à la dernière minute, estime Simon-Pierre Rioux, porte-parole de l’Association des véhicules électriques du Québec, en faisant référence à la réduction graduelle de la subvention de Québec.

On voit vraiment qu’il y a une grosse différence au niveau de la demande, poursuit-il.

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C’est gigantesque en ce moment

Les voitures électriques de marque Tesla battent plusieurs records de vente de l’avis de Mario Langlois, le vice-président de Club Tesla Québec.

Il y a des centres [Tesla à Montréal] qui livrent 120 véhicules par jour en ce moment!

Une citation de Mario Langlois, vice-président, Club Tesla Québec

Selon lui, plusieurs facteurs contribuent à ce changement de cap chez les acheteurs, entre autres le taux de financement qui est plus intéressant que dans les derniers mois, la réduction de la subvention gouvernementale, mais c’est surtout la surtaxe de 100% qui commencera en octobre pour tous les véhicules électriques chinois qui entre en ligne de compte du côté de Tesla.

Il y a vraiment un blitz de livraisons incroyables en septembre, ajoute Mario Langlois, qui mentionne aussi que les véhicules de marque Tesla sont fabriqués en Chine.

Mario Langlois ne croit toutefois pas que la disparition de la subvention empêchera la vente des véhicules électriques ou hybrides. Au Québec, le peuple est vraiment rendu à vouloir changer, affirme-t-il.

Des bornes de recharge Tesla et des voitures qui y sont branchées.

Les deux modèles les plus vendus au Québec sont de la marque Tesla. Il s’agit de la Tesla model 3 et la Tesla de Model Y.

Photo : AP / Jeff Gritchen

Appréhension pour les années à venir

Ce ne sont pas tous les concessionnaires qui multiplient les ventes actuellement. Chez Desjardins Auto Collection, à Québec, les ventes n’ont pas explosé, mais poursuivent leur bonne tendance. Charles Brulotte, le directeur des ventes, s’attend à un sprint final vers les mois de novembre et décembre.

J’imagine que vers la fin de l’année, il va sûrement y avoir un boom parce que là le monde va sentir un sentiment de rapidité ou faut qu’on y aille c’est le moment.

Des bras robotisés assemblent des voitures dans la ligne de production des véhicules électriques de Leapmotor dans une usine à Jinhua, dans la province du Zhejiang, en Chine.

Les droits de douane pour les véhicules électriques chinois seront imposés à compter du 1er octobre aux véhicules électriques et, dans certains cas, hybrides, que ce soit des voitures, des camions, des autobus ou des camionnettes de livraison. Quant aux droits de douane sur l’acier et l’aluminium chinois, ils entreront en vigueur le 15 octobre.

Photo : Reuters / CHINA DAILY

Du côté de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec, Ian Sam Yue Chi, redoute un ralentissement significatif des ventes, une fois que la réduction de la subvention sera entrée en vigueur.

Nous comme détaillant, on demeure préoccupés car les véhicules électriques demeurent dispendieux [et] encore plus sans incitatifs. Les prochains mois seront déterminants, selon lui.

Malgré les changements prévus au programme de subvention, l’objectif de Québec reste le même : avoir environ deux millions de véhicules électriques sur les routes de la province d’ici 2030.

Une cible ambitieuse aux yeux de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec, mais réaliste de l’avis du vice-président du Club Tesla Québec.

Avec la collaboration de Philippe L’Heureux

Cliquez sur le lien ci-bas pour voir les tableaux

la version vidéo du reportage au Téléjournal Québec

Les Québécois se précipitent pour acheter leur voiture électrique

Entre la surtaxe d’Ottawa sur les véhicules électriques chinois et la réduction prochaine de la subvention de Québec pour l’achat de véhicules électriques d’ici la fin de l’année, de nombreux Québécois ont avancé leur achat d’automobile électrique au cours des derniers mois.

Les gouvernements déploient de nombreux efforts pour électrifier les transports : on n’a qu’à penser aux milliards pour développer la filière batterie. Mais, alors que l’appétit pour l’achat de véhicules électriques s’essouffle et que le Canada impose un droit de douane de 100 % aux véhicules électriques chinois, où en sommes-nous avec l’électrification des transports ?

Dans la dernière année, le développement de la filière batterie, de la mine au recyclage, a pris beaucoup de place. On a toutefois appris récemment que Northvolt, en difficulté financière, retardait son projet de construction d’usine de cellules de batterie sur la Rive-Sud de Montréal.

En parallèle, d’autres projets avancent bien. L’entreprise québécoise Lithion Technologie a inauguré au début de juin son usine de recyclage de batteries, par exemple. Par ailleurs, la future usine de cathodes Ultium Cam (consortium GM-POSCO), à Bécancour, est en construction et a déjà procédé à des embauches.

Et le reste de la série d’articles du jour dans La Presse sur l’électrification des transports

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Résumé

Filière québécoise des batteries La Défense américaine sort encore le chéquier

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Nano One, qui produit des matériaux de batterie dans son usine de Candiac, sur la Rive-Sud de Montréal, a reçu 18 millions du département américain de la Défense.

La Défense américaine sort encore le chéquier pour la filière québécoise des batteries, cette fois-ci pour un projet moins controversé. Nano One obtient 18 millions CAN pour accélérer la production de matériaux de cathode – le pôle positif d’une batterie – dans l’usine qu’elle exploite sur la Rive-Sud de Montréal.

Publié hier à 12h46

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Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

Cette entreprise, dont le siège social se trouve à Vancouver, se spécialise dans la fabrication de matériaux de cathode pour les batteries LFP (lithium-fer-phosphate), un créneau qui gagne en popularité.

« Notre procédé nous permet de nous éloigner des méthodes en provenance de la Chine, affirme le fondateur et président-directeur général de Nano One, Dan Blondal, dans un entretien téléphonique avec La Presse, jeudi. C’est quelque chose [les 18 millions] qui change la donne pour nous. »

On associe beaucoup les batteries aux véhicules électriques, mais les batteries LFP, moins coûteuses à fabriquer, sont également prisées dans le créneau du stockage dit stationnaire. Il s’agit de batteries qui alimentent, par exemple, des endroits difficilement accessibles pour des réseaux de distribution d’électricité.

Nano One avait annoncé l’acquisition de l’usine de Candiac en 2022. Le géant chimique Johnson Matthey était l’ancien propriétaire. Il s’agit toujours d’un site pilote. On y produit environ 600 tonnes de matériaux de cathode. On souhaite éventuellement atteindre quelque 2000 tonnes. Une usine à grande échelle peut produire annuellement de 50 000 à 100 000 tonnes, selon certains spécialistes.

« C’est relativement petit par rapport à ce que l’on voit en Chine, mais c’est un tremplin vers quelque chose que nous voulons déployer à plus grande échelle », affirme M. Blondal.

Au bon moment

L’argent de Washington arrive à point pour Nano One. Il permettra de renflouer les coffres de l’entreprise ayant vu le jour en 2011. Puisque l’on parle encore d’une jeune pousse, elle est toujours déficitaire et au stade où elle doit puiser dans ses réserves financières.

En date du 30 juin dernier, l’entreprise avait encore accès à 15 millions, comparativement à 23 millions trois mois plus tôt. L’appui de la Défense américaine a fait bondir le cours de son action à la Bourse de Toronto. Jeudi, le titre prenait 39 %, ou 27 cents, pour se négocier à 97 cents.

Les projets québécois de Nano One sont moins médiatisés dans la filière des batteries. L’entreprise, qui aimerait obtenir le soutien du gouvernement du Québec, estime qu’elle est maintenant mieux outillée pour y parvenir, estime M. Blondal.

Selon lui, les discussions vont bon train avec Investissement Québec.

Même si Nano One obtient de l’argent en provenance des États-Unis, cet appui financier ne s’accompagne pas d’obligations à approvisionner la Défense américaine.

« Nous avons encore la liberté de vendre à qui nous voulons, dit M. Blondal. Ce que Washington veut, c’est accroître l’approvisionnement nord-américain. »

Moins délicat

Pour le département américain de la Défense, il s’agit d’une deuxième intervention en quatre mois dans la filière des batteries. En mai dernier, l’administration américaine avait accordé près de 11 millions CAN à Lomiko Metals, qui pilote le projet de mine de graphite La Loutre, en Haute-Gatineau.

Ce minéral pourrait être utilisé dans la fabrication de batteries pour véhicules électriques.

Le projet de la société minière établie en Colombie-Britannique, qui a aussi obtenu le soutien d’Ottawa, est cependant loin de faire l’unanimité. Le gouvernement Legault a notamment signalé qu’il ne pouvait l’appuyer financièrement, du moins pour l’instant, pour des raisons d’acceptabilité sociale.

Chez les opposants, on craint les répercussions d’une mine à ciel ouvert dans un secteur situé à proximité de plusieurs lacs de villégiature. Lomiko a pour sa part indiqué qu’elle mènerait des études de faisabilité et qu’elle serait soumise à un examen du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).

La société prévoit que la construction débutera en 2027.

Nano One en bref

  • Spécialité : fabrication de matériaux de cathode (pôle positif d’une batterie)
  • Fondation : 2011
  • Siège social : Vancouver
  • Président-directeur général : Dan Blondal
  • Installations : Candiac (usine de commercialisation) et Surrey, en Colombie-Britannique (centre de recherche)
  • Effectif : 110 employés (40 à Candiac)

En savoir plus

10,3 millions
    Prix payé par Nano One pour racheter l’usine de Johnson Matthey à Candiac

Source : Nano One

95 %
    Part de marché de la Chine dans la production mondiale de batteries LFP

Source : Agence internationale de l’énergie

Tout va très vite à Bécancour. Malgré les déboires de Northvolt et le ralentissement dans l’industrie des batteries, Québec y investit des centaines de millions de dollars et les projets sortent ici bel et bien de terre. Loin des projecteurs, la société qui gère ce parc industriel au sud de Trois-Rivières vient de terminer le raccordement sanitaire de cinq usines de batteries et a lancé tout récemment un grand chantier pour agrandir son port.

Le gouvernement a surnommé la région « Vallée de la transition énergétique ». À Bécancour, la filière batterie est tellement concentrée qu’on pourrait pointer du doigt le carrefour de la transition énergétique. En effet, trois énormes usines de batteries sont en train de sortir de terre à l’intersection de deux voies du parc industriel. Non loin de là, la construction de deux autres bâtiments similaires est prévue.

« Ici, on a cinq projets en construction, deux projets matures et deux non matures », résume tout sourire Donald Olivier, président-directeur général de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB).

Annulations de projets, baisse de production, reports d’investissements, changements de stratégie d’électrification des constructeurs automobiles. Les conséquences du ralentissement de la croissance de la demande mondiale pour les véhicules électriques sont multiples.

Entre janvier et mai 2024, les annonces de projets de construction d’usines de batteries repoussés ou annulés représentaient l’équivalent de 220 gigawattheures, soit 3,5 % de la capacité de production supplémentaire qui devait s’ajouter d’ici 2030.

C’est ce que révélait récemment Benchmark Source, un site d’analyse et d’informations sur la chaîne de production pour la transition énergétique mondiale.

Et dans un marché dominé par les géants chinois, coréens et japonais, les plus petits joueurs sont vulnérables.

Après les coupes, Lion envisage la vente d’actifs

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Résumé

BRP abandonne le vélo électrique

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Installations de BRP à Valcourt. L’entreprise cesse ses activités liées au développement de vélos électriques, qui avaient lieu à leur bureau de Bromont.

BRP abandonne ses projets dans le vélo électrique après une réflexion de deux ans. Résultat : le constructeur québécois de véhicules récréatifs effectue des mises à pied à Bromont qui s’ajoutent aux centaines d’emplois éliminés cette année au sein de l’organisation.

Publié à 1h16 Mis à jour à 6h00

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Richard Dufour
Richard Dufour La Presse


Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

L’entreprise cesse toute activité liée au développement de vélos électriques afin de se concentrer davantage sur ses activités liées aux sports motorisés.

« Cette décision entraîne malheureusement des répercussions sur une petite équipe d’employés et de consultants travaillant sur des produits à basse tension et à assistance humaine dans notre bureau de Bromont », précise la porte-parole, Émilie Proulx.

Une vingtaine de salariés sont touchés par les licenciements à Bromont cet automne.

Les activités à Bromont faisaient partie du Groupe LVHA (Low Voltage & Human Assisted), une entité commerciale créée il y a deux ans pour explorer de nouveaux marchés comme la mobilité urbaine.

PHOTO TIRÉE DE LINKEDIN

Voici à quoi aurait pu ressembler le vélo électrique imaginé par BRP.

BRP avait investi en faisant notamment l’acquisition il y a deux ans d’une participation de 80 % dans une entreprise allemande spécialisée dans les boîtes à engrenages mécaniques pour vélos traditionnels et électriques. La valeur de cet investissement dans l’entreprise Pinion n’avait pas été divulguée. Cette acquisition devait contribuer à faciliter l’entrée de BRP dans le marché du vélo électrique.

Émilie Proulx soutient que la décision touchant le bureau de Bromont n’a aucune incidence sur l’équipe de Pinion en Allemagne. « Pinion fait toujours partie de BRP et continue d’offrir sa technologie de pointe en matière de boîtes de vitesses à plus de 100 fabricants internationaux de véhicules traditionnels et électriques », dit-elle.

Au moment de discuter du virage électrique de BRP et des projets de l’entreprise pour le vélo électrique, le grand patron José Boisjoli avait dit à La Presse l’an dernier qu’en Europe, des gens vendent leur deuxième voiture pour se procur er un vélo électrique. José Boisjoli disait croire que cette tendance finirait par arriver en Amérique.


Même s’il affirmait que BRP ne serait pas prête à offrir des vélos électriques à très court terme, José Boisjoli soutenait que BRP déployait « beaucoup d’énergie » en raison de la taille du marché à saisir.

Le secteur mondial du vélo électrique représentait 26,5 milliards US en 2021, selon les données de la firme Statista.

Les nouvelles compressions témoignent d’une situation plus difficile pour l’entreprise. Les pertes d’emplois depuis le début janvier dépassent la barre des 1150, l’équivalent de plus de 5 % de l’effectif mondial.

Devant une demande moins forte que prévu pour ses produits, la direction a abaissé à deux reprises cette année ses prévisions de revenus pour l’exercice financier en cours.

Des frais de restructuration d’environ 15 millions apparaissaient dans les résultats trimestriels publiés le mois dernier. Ces coûts entièrement liés à la réduction de la production et des livraisons ont été comptabilisés dans une initiative de gestion des inventaires, afin de protéger les concessionnaires.

La direction précise à La Presse que cette décision a engendré des ajustements de l’effectif durant les mois de mai, juin et juillet d’environ 850 employés au niveau de la production au Mexique pour le groupe sports motorisés et aux États-Unis dans les usines du groupe marin.

En mars, BRP avait souligné qu’en raison de la hausse des stocks chez les concessionnaires, la cadence de production devait être ajustée, ce qui se traduisait par une réduction de la main-d’œuvre nécessaire pour assembler des motoneiges touchant 300 postes.

L’action de BRP continue d’être sous pression et a touché un plancher des 52 dernières semaines au cours de la séance de jeudi à la Bourse de Toronto. Le titre a clôturé à 79,41 $.

BRP compte un peu moins de 20 000 employés dans le monde.

à l’émission radio Le 15-18

Pour écouter :speaker: :headphones:

Sur un sujet similaire, chronique de Jean-Philippe Décarie

La transition énergétique crée de plus en plus de pression sur les équipementiers spécialisés dans la fabrication de matériel de production et de transmission d’électricité, qui doivent faire face à une demande qui ne cesse d’aller en augmentant. Le virage vert que la planète veut entreprendre risque de devenir de plus en plus serré au cours des prochaines années.

Hydro-Québec est déjà l’un des plus importants clients au monde de la multinationale Hitachi Energy, spécialisée dans la conception et la fabrication d’équipement de transmission et de distribution d’électricité.

Pour répondre à la demande induite par la transition énergétique, la société d’État québécoise prévoit de construire 5000 km de nouvelles lignes de haute tension d’ici 2035 et n’est donc sûrement pas près de perdre son statut de client privilégié…

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Été-automne 2024
Mémoire de FLO à la consultation publique sur le projet de PUM 2050 à l’OCPM. Via le site web de l’OCPM.

9-86_FLO.pdf (136.5 KB)

Dans les prochains mois, nous prévoyons le déploiement d’au moins 34 nouvelles installations publiques de recharge rapide sous le réseau FLO sur huit sites distincts, un projet qui pourrait facilement doubler selon la disponibilité des sites adaptés.


Été-automne 2024
Mémoire de Lime à la consultation publique sur le projet de PUM 2050 à l’OCPM. Via le site web de l’OCPM.

9-95_Lime.pdf (191.4 KB)

À Laval, 19% des répondants à notre sondage ont indiqué que se rendre au travail était leur principale raison d’utiliser une trottinette Lime, et 27 % des répondants ont utilisé Lime pour compléter un trajet plus long en utilisant le transport en commun (Sondage de fin de saison Lime 2023).

À Laval, 57% des répondants ont déclaré que l’utilisation d’une trottinette Lime dans le cadre de leur trajet les encourageait à utiliser plus fréquemment les transports en commun, et 19% de ceux qui ont utilisé Lime pour compléter un trajet plus long sont passés de la voiture (Sondage de fin de saison Lime 2023).

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Pour la précision, FLO est le fabricant exclusif des bornes de niveau 2 (208-240V, 6-7 kW) du Circuit Électrique et de la majorité des bornes de niveau 3 (400V, 50-100 kW) de ce réseau.
Ça inclut les pratiques bornes sur rue.

J’aime comment FLO est ultra spécifique concernant quels règlements leur est nuisible. Et ils ont raison!

À titre d’exemple, les
règlements municipaux ne détaillent pas la différence entre des infrastructures de recharge de
niveau 2 et de niveau 3. Ce manque de nuance mène souvent à des situations ou les bornes de
niveau 3 sont considérées comme de l’« équipement mécanique » soumis à de plus lourdes
restrictions, nécessitant l’enclenchement d’un processus de dérogation. Ce fut d’ailleurs le cas
dans l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, où une demande de
dérogation mineure à l’Article 140 du Règlement de zonage RCA09-Z01 concernant l’emplacement
du transformateur nécessaire à l’installation de notre équipement fut nécessaire, le boitier ayant
été considéré comme appartenant à la catégorie d’équipement de télécommunication. Des frais
supplémentaires et un délai de plusieurs semaines ont été engendrés.

Le constructeur de motoneiges et de motomarines électriques Taiga aura une deuxième vie en passant sous des intérêts étrangers, a pu confirmer La Presse. Insolvable, la jeune pousse québécoise devrait faire perdre près de 20 millions au bras investisseur de l’État québécois.

C’est l’entrepreneur Stewart Wilkinson, fondateur et investisseur principal de Vita Power, qui deviendra le nouveau propriétaire du constructeur québécois. Son entreprise se spécialise dans la conception et l’intégration de groupes motopropulseurs électriques pour des bateaux de plaisance ou à usage commercial.

Rio Tinto veut devenir un incontournable de la filière batterie. En avalant la proie qu’il convoite, Arcadium Lithium, le géant minier récupérerait la moitié de Nemaska Lithium, deuxième chantier en importance de la province après Northvolt, dans lequel Québec a investi le plus d’argent. Quelles sont les ambitions de la multinationale ?

Le groupe minier anglo-australien Rio Tinto a confirmé lundi, par communiqué, avoir pris contact avec Arcadium Lithium pour la racheter : « Cette approche n’est pas contraignante et il n’y a aucune certitude qu’une transaction sera acceptée ou se poursuivra. » Aucun montant en lien avec cette possible transaction n’a été avancé. La valeur en Bourse de l’américaine Arcadium oscillerait autour de 4,33 milliards de dollars. La réaction sur les marchés a été instantanée. Le titre d’Arcadium Lithium a bondi lundi matin de près de 30 % à la suite de l’annonce.

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