Élections provinciales Québec 2022

13 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Loi 96, débat sur les langues et discussions connexes

Nous sommes à quelques mois du vote, mais déjà la campagne électorale provinciale se place tranquillement. À quoi ressemble les intentions de vote sur le forum en ce moment?

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Je ne sais pas, je suis pas modérateur, mais j’imagine que le but de ce fil est d’analyser les élections, les partis et leurs plateformes. Je ne pense pas que le but est d’illustrer les deux solitudes en temps réel et de s’attaquer personellement. On peut jaser de politique sans que ça vire à la chicane. On est pas sur Twitter.

I don’t know, I’m not a moderator, but I imagine that this thread’s objective is to analyse the upcoming election, the parties and their platforms. I don’t think the objective is to roleplay the two solitudes and to attack each other. We can discuss politics without it becoming a fight. This isn’t Twitter.

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Je suis d’accord avec @WheelDeon, le débat nuit à une discussion inclusives sur les élections pour beaucoup des gens en se résumant en un seul débat, parfois assez lourd. Cependant, c’est un sujet qui refera surface à l’occasion, et potentiellement dans plusieurs discussions, alors j’ai donc créé un sujet spécifique. Ce sera plus facile à gérer, et les utilisateurs n’auront pas à mettre en sourdine plus d’une discussion pouvant parfois être intéressante en dehors de cet aspect, pour éviter le débat:

Loi 96, débat sur les langues et discussions connexes - Discussions générales / Politique - Agora Montréal (agoramtl.com)

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Il serait candidat pour la CAQ dans Lévis (en remplacement de François Paradis qui a annoncé qu’il ne se représenterait pas).

Bien hâte d’entendre sa position sur le 3e lien… et surtout la “défendre” (ce qui ne sera pas une chose facile… :roll_eyes:).

Élections provinciales Bernard Drainville sera candidat pour la CAQ


PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE | Bernard Drainville

(Québec) L’animateur de radio et ancien ministre péquiste Bernard Drainville fait un retour en politique et portera les couleurs de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans Lévis aux élections générales.

3 juin 2022 | Publié à 6h45 Mis à jour à 8h57 | TOMMY CHOUINARD | LA PRESSE

La station montréalaise de Cogeco, 98,5 FM, a annoncé la démission de son animateur vendredi matin.

Bernard Drainville a été député du Parti québécois de 2007 à 2016. Il a été ministre sous le gouvernement Marois de 2012 à 2014, portant entre autres le dossier de la Charte des valeurs.

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Il s’était porté candidat à la succession de Pauline Marois comme chef du Parti québécois, mais il avait jeté l’éponge en pleine course pour appuyer Pierre Karl Péladeau.

Résidant à Saint-Augustin-de-Desmaures dans la région de Québec, Bernard Drainville se présentera dans Lévis. Le député caquiste de cette circonscription, François Paradis, président de l’Assemblée nationale, a annoncé vendredi par communiqué qu’il ne sollicitera pas un troisième mandat et quittera la vie politique à la fin de son mandat.

En 2018, l’ancien animateur télé l’avait emporté avec 57 % des suffrages et une forte majorité de 14 500 voix.

La rumeur d’un saut à la CAQ pour Bernard Drainville circule sur la colline parlementaire depuis longtemps. Le principal intéressé disait qu’il n’en avait pas l’intention.

Le Parti québécois n’est pas surpris de sa décision. « La seule question qu’il restait, c’est quand allait-il l’annoncer » a lancé le député péquiste Pascal Bérubé.

Il a remis en question l’intégrité de l’animateur de radio. « Depuis quand sait-il qu’il sera candidat de la CAQ ? Quand a-t-il commencé à négocier ? Il n’a pas pris sa décision hier », a-t-il lancé, reconnaissant que les mêmes questions avaient été posées à M. Drainville en 2007 lorsque celui-ci avait annoncé sa candidature pour le Parti québécois. Il était à l’époque chef du bureau parlementaire de Radio-Canada à Québec et avait fait une entrevue avec le chef péquiste André Boisclair quelques jours avant l’annonce.

« Depuis des années », sur les ondes du 98,5 FM, « je dis sans ambiguïté qu’il a été complaisant et s’est toujours préservé d’attaquer directement la CAQ », a ajouté Pascal Bérubé.

Pascal Bérubé a esquivé les questions portant sur le signal qu’envoie la décision de Bernard Drainville sur l’état du Parti québécois. Il a soutenu qu’il préfère garder ses convictions souverainistes, accusant M. Drainville d’être devenu fédéraliste.

Le Parti libéral voit les choses autrement. L’arrivée de Bernard Drainville à la CAQ, « un farouche indépendantiste », prouve que François Legault a une « démarche séparatiste ». Cela s’ajoute à la candidature de l’ancienne bloquiste Caroline St-Hilaire, dans Sherbrooke. « Les masques sont encore plus clairement tombés ce matin », a lancé le député Marc Tanguay. « L’agenda est de moins en moins caché ». « Il ne reste plus grand place aux fédéralistes à la CAQ », selon lui.

Selon le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, « Marc Tanguay est dans la théorie du complot ». « Les fédéralistes sont nombreux à la CAQ », a-t-il soutenu, se disant lui-même un « nationaliste qui est aussi fédéraliste ».

Le PLQ et le PQ soutiennent que la CAQ a manqué de respect envers François Paradis qui, selon eux, a été forcé de précipiter l’annonce de son départ. Il doit présider la Chambre jusqu’au 10 juin, dernier jour de la session parlementaire.

« Ce qui ne me surprend pas, c’est que quelques jours après avoir annoncé ses couleurs, quelques jours après avoir annoncé qu’il veut faire campagne sur la laïcité et l’immigration, M. Legault va recruter le père de la Charte des valeurs. C’est tout à fait cohérent avec la stratégie électorale de François Legault », a réagi de son côté le co-porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois.

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Bernard Drainville à la CAQ

Le coup de grâce

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Bernard Drainville

Paul Journet

Paul Journet La Presse

En 2011, l’image avait enragé l’entourage de Pauline Marois. Son député Bernard Drainville posait en manchette du Devoir, les poings fermés en prière, en implorant un quelconque être supérieur d’empêcher la mort du Parti québécois.

Publié à 10h16

Une décennie plus tard, c’est lui qui assène le coup de grâce. En se joignant à la Coalition avenir Québec, il fait le même calcul que d’autres avant lui : son ancien parti agonise. Il saute donc dans le véhicule de secours, la CAQ, pour pratiquer un nationalisme défensif. En proposant non pas plus de liberté pour le Québec, mais plutôt la protection de ce qui existe encore.

Ce calcul, c’est celui qu’ont déjà fait Manuel Dionne et Stéphane Gobeil, ses deux proches collaborateurs de l’époque péquiste de la charte des valeurs, qui travaillent au bureau du premier ministre Legault.

Ils prennent le risque de faire passer la CAQ pour un parti de crypto-péquistes. Mais c’est encore bel et bien une coalition, comme le prouvent l’aile fédéraliste et affairiste formée entre autres de Pierre Fitzgibbon, Eric Girard et Sonia LeBel.

J’ai connu M. Drainville quand j’étais courriériste parlementaire à Québec en 2011. J’ai aussi collaboré à son émission de radio au 98,5 FM. Son retour en politique ne me surprend pas.

L’automne dernier, une rumeur voulait qu’il se présente pour la CAQ lors de l’élection partielle dans Marie-Victorin. Il m’avait juré que ce n’était pas le cas. Mais de toute évidence, ce n’était qu’une question de temps.

On me raconte que tout s’est décidé la semaine dernière. Pendant que les militants caquistes se félicitaient en congrès à Drummondville d’être fiers, le chef de cabinet de François Legault a envoyé un message à M. Drainville : on aimerait vous parler… Une rencontre a été organisée mercredi soir. Drainville a prévenu ses patrons, qui l’ont préventivement retiré des ondes. Jeudi, sa décision était prise : il retournait en politique. Et tout indique que ce sera à titre de candidat dans Lévis, en remplacement du député sortant François Paradis.

M. Drainville laisse au moins un million de dollars sur la table, soit le salaire qu’il aurait touché durant les trois prochaines années à titre d’animateur radio, en vertu d’un contrat qu’il venait de signer. Ses cotes d’écoute étaient à la hausse.

En apprenant la nouvelle, je me suis demandé : pourquoi ?

Il y a la drogue de la politique. Reste qu’il y a déjà goûté. Il avait défendu la tumultueuse Charte des valeurs québécoises et la réforme consensuelle du financement des partis politiques. L’automne dernier, il larguait sa populaire chronique matinale à l’émission de Paul Arcand pour profiter un peu plus de la vie. Reste que c’est probablement sa dernière chance de faire de la politique et il ne veut pas le regretter.

Il ne peut pas ignorer non plus que sa défection sera perçue comme une trahison par ses anciens collègues péquistes. Je ne pense pas non plus qu’il a renoncé à l’indépendance. Il constate seulement que son rêve s’enlise.

À la fin des années 80, il était en faveur de l’Accord du lac Meech. Il croyait à une possibilité d’une réforme du fédéralisme. Puis, il a perdu tout espoir. Aujourd’hui, le Québec a perdu encore plus de rapport de force, mais il tentera ce pari. Probablement parce qu’il a l’impression que c’est la seule carte qui reste à jouer.

Il devra aussi défendre le troisième lien, un projet qui contredit le « projet vert » qu’il défendait en 2015 lors de la course à la direction du PQ.

Résidant de Saint-Augustin-de-Desmaures, il pourra se défendre d’être un parachuté dans Lévis.

Peut-être que Drainville pense à plus long terme. Lundi, il aura 59 ans. François Legault, lui, en a 65 ans. S’il gagne la prochaine élection comme prévu, il fera deux mandats. Voudra-t-il en demander un troisième ? La CAQ compte de jeunes ministres ambitieux, comme Geneviève Guilbault, Simon Jolin-Barrette et Sonia LeBel, qui aimeraient un jour lui succéder. Le nom de M. Drainville pourrait s’ajouter à la liste.

Son retour en politique fait suite à celui de Caroline St-Hilaire, autre députée devenue commentatrice afin de sauter à nouveau la clôture. Ce va-et-vient risque d’alimenter la méfiance des citoyens face à cette industrie des ex.

Mais cela, ce n’est plus le problème de M. Drainville. Il défendra désormais le bleu pâle.

En tout cas, pour un parti de changement, on repassera…

C’est toute une gifle au PQ.

Avec les départs de Véronique Hivon et Sylvain Gaudreault, deux ténors du parti, la nouvelle de ce matin semble vraiment, comme Paul Journet le qualifie, le coup de grâce final pour le PQ.

Je ne serais pas surpris que dans les prochains sondages, le % des intentions péquistes baisse encore plus, et les indécis augmentent. Le seul autre parti souverainiste est Québec Solidaire, même s’ils n’en font pas leur top 3 priorité en ce moment. Les nouveaux orphelins devront trouver refuge et vite, car il faut éviter un taux de participation extrêmement bas comme l’Ontario (43%, un record)

Les ontariens ont un taux de participation habituellement bien plus bas que celui du Québec.

Ontario
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Québec

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C’est très difficile de ne pas être cynique et y voir autre chose que du pur opportunisme…

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Une ancienne conseillère à MHM se lance avec la CAQ à Anjou. Je me demande combien d’anciens conseillers d’Ensemble Montréal vont faire la même chose

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Espérons que ça aidera le Prolongement de la ligne bleue - Projet global

La CAQ veut renforcer sa présence dans l’est de Montréal:

La CAQ veut renforcer sa présence dans l’est de Montréal | La Presse

So currently in Quebec thanks to those in power.

  1. We have a bill that targets people based on religious/spiritual symbols (imposes on rights and freedoms + creates systemic racism and discrimination)
    1A. We have a teacher shortage and are hiring unqualified people
    1B. We still have the highest dropout rates in North America
    1C. We are one of the most, if not, most illiterate jurisdiction in North America.

  2. A bill that can possibly destroy businesses by imposing on rights and freedoms, the courts, increases red tape and gives police powers (in addition to everything else I said in the Loi 96 forum)

  3. Healthcare system is in shambles, 720,000 waiting to see a specialist, 1M+ without a family doctor, healthcare shortages, lack of investment. Makes you wonder where all the transfer payments actually end up going.

  4. Little to no investment in social/affordable housing, just announcements with no merit.

  5. The government thinks Quebecers are only worth a $500 tax credit (or if you were affected by mudslides, $20 a day and food vouchers)

  6. Looming recession + high interest rates + lack of investment in health/education/social + job killing legislation.

  7. A major lawsuit for $18B, 2 charter challenges for Bill 96 (with about 4-6 more planned), another going to the SC for sure = lack of ethics and accountability.

  8. A government that wants to erode individual rights for collective rights (which leads to a hierarchy, tribalism and more rights for people based on their language and ethnicity)

I can go on, but the fact that the CAQ are still projected to win a majority makes me question the values and integrity of voters. It also makes me wish that voting was mandatory and that we change first past the post and change the electoral system overall. I hope people here wake up.

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Ça commence vraiment à être lourd lol

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Les Québécois ont voter pendant 12 ans (and more) pour les Libéraux qui ont littéralement charcuté le système de santé, donc plus rien ne m’étonne…

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Between the lack of investments over the past decade to the CAQ doing absolutely nothing is really gonna set us up for failure this decade and even longer.

I know people in the healthcare system saying the province is trying hard to privatize healthcare (as much as possible legally) and this is a good way to do that. Invest less, say it’s too expensive and boom, private sector comes in and we get two-tiered healthcare.

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La CAQ et le PCQ au coude à coude pour la deuxième place dans les intentions de votes chez les jeunes, c’est…étonnant!

Le PCQ est vraiment tout seul dans la droite au Québec, le vote ne peut pas être divisé tant que ça pour ces électeurs.

Je ne suis pas surpris que QS fasse aussi fort chez les jeunes et soit #1 pour un raison similaire, c’est le seul parti qui avance des idées plus progressives, plus faciles de s’y identifier, même si je doute que plusieurs votent QS sans nécessairement se retrouver complètement dans l’ensemble de leur programme plus à gauche.

Les autres partis ont une image un peu moribonde, ils sont difficiles à définir, en dehors d’être usés. Le vote est divisé pour les gens recherchant un centre un peu flou.

Dans mon entourage, la plupart des gens ne savent pas pour qui voter. Ils se sentent mal représentés. Ça revient à voter pour le « moins pire », un choix très imparfait.

Technically there are three parties in QC that are right of centre.

Liberals: Centre/Centre-right (they’ve become slightly more right wing and nationalistic to get the CAQ votes)
CAQ: Nationalist conservative (with some of their members exhibiting the same language and policy decisions of far-right parties)
CPQ: Purely right-wing/libertarian

Some people have claimed the PQ have shifted from social democratic roots to right-wing nationalism. QS is purely socialist, borderline communist, given party members support and involvement in global socialist and communist groups.

Essentially, there is no real centre in Quebec and all parties have shifted to the right, especially when it comes to social aspects. Now of course, right and left are different in Quebec since Quebec is more “left” leaning than the average jurisdiction, so there is a skew. This however, applies to all sides.

The two new parties, Bloc Montreal will for sure be left of centre, and the Canadian party of Quebec is a question mark so far, but expect them to fall centre/centre right.

As for the youth vote, a lot are pissed off about QS always bending the knee and the Liberals always being hypocrites. But the other thing I noticed working at universities and colleges, a lot of students say they’re progressive but secretly are conservative (not far-right conservative though). In post-secondary schools, being centre or even right wing is looked down upon by students and even professors, so they say one thing and vote another. I am surprised the CAQ is at 22% in favour though, that’s much higher than expected for young folks.

Agree about QS. I know a lot of people who were starting to be able to look past them being pro-sovereignty, but that now completely swore them off because they backed Bill 96. It’s too bad, because I know a lot of younger anglophones/allophones would actually back QS if it wasn’t for that.