Bon. Je vous souhaite de bonnes élections peu importe où vous êtes et pour quel parti vous votez. Justement, la chose la plus importante : faites votre job le 2 novembre!!! Je lâches ce canal pour 3 jours parce que sinon, je vais virer fou et je dors déjà mal en raison de toute cette incertitude sur l’avenir de ma ville. Évidemment que si le mauvais parti gagne, la ville ne va pas exploser. J’en suis conscient. C’est juste qu’on va probablement prendre du retard (voir reculer) sur plein d’aspects et ça, c’est vraiment pas cool. Je peux pas concevoir qu’on va laisser les clés de ma ville à une ex-ministre fédérale qui a trahie son boss, flouer des locataires ‘‘par erreur’’, sans compter la mauvaise gestion de ses candidats problématiques dans le Sud-Ouest et Hochelaga. Je ne vise personne mais vous pouvez déduire de qui je parle. Sur ce, bon weekend !!! ![]()
Résumé de fin de campagne au Téléjournal de Radio-Canada.
Personne ne dit que de réévaluer des éléments de la gestion d’une ville est problématique. L’audit est le plus souvent un exercice comptable ou d’opération parce que ce sont souvent des cas où il y a des bonnes ou des mauvaises réponses ou l’entité qui demande l’audit a un objectif clair. Le problème avec le discours de SMF, c’est qu’elle ne dit pas quel genre de professionnel ferait ledit audit et elle n’a jamais évoqué l’objectif de celui-ci. Le problème aussi, c’est qu’elle a fréquemment évoqué la “sécurité” de “tout le monde” souvent en mettant de guillemets dans son discours pour vouloir dire le libre passage des automobiles. Sans compter que les services de la ville tiennent déjà plusieurs inventaires de plaintes et de taux d’accidents pour chaque coin de rues. Pourquoi une firme externe avec un mandat pas défini pourrait faire une bonne job et faire économiser de l’argent à la ville? Quels professionnels sont compétents pour faire de tels audits? Doivent-ils dire la même chose que SMF leur demande de dire sinon ils seront tablettés (fort probablement ce qui va finir par arriver)? Bien sûr que je serais d’accord que l’équipe de McGill qui a sorti un rapport sur la sécurité des intersections fassent cet audit et que la ville mette en place un plan sur dix ans pour réaliser les suggestions formulées par le groupe, mais SMF n’a rien préciser. Elle demande aux électeurs de remplir le vide, et je pense qu’on sait bien comment elle risque de le faire. On n’économise pas en salaire d’employés de la ville sans neutraliser sa possibilité de faire des gros changements. Ça marche un peu ensemble.
Le “pourquoi” est une bonne question, à la quelle il n’existe pas toujours de réponse. Les aberrations approuvées par des ingénieurs sont nombreuses
https://forum.agoramtl.com/t/compilation-damenagements-aberrants/3056
SMF ne veut pas juste faire un audit aur les pistes aménagées lors des 8 dernières années. Elle a aussi donné en exemple des vieilles pistes cyclables, comme Notre-Dame lorsqu’elle s’est fait interroger sur des exemples de pistes cyclables dangeureuses qui justifiaient cet audit.
Il existe quand même un bon nombre d’aménagement cyclables à Montréal qui méritent une sécurisation.
Si la sécurisation du réseau cyclable est une priorité pour Ensemble Montréal, pourquoi leurs arrondissements ont-ils si peu d’infrastructures cyclables protégées? Pourquoi ne connaissent-ils pas déjà l’état des lieux après autant d’années comme l’opposition officielle? Pourquoi n’ont-ils pas plus que deux exemples spécifiques de pistes qu’ils veulent sécuriser? Pourquoi n’ont-ils jamais dit quelles stratégies de planification et d’aménagement ils utiliseraient pour le faire?
Bref, si je devais choisir un parti[1] auquel je ferais confiance pour sécuriser les voies cyclables, je choisirais celui qui le fait depuis 8 ans et non celui qui, depuis les mêmes 8 ans, lutte sans cesse contre.
Par rapport à cette piste sur la rue Saint-Pierre, la mairesse de Lachine a annoncé le projet de réaménagement en juin et les travaux ont été lancés en août.
en fait, c’est un peu ça le concept ↩︎
Allô!
Petite anecdote quand je suis allé voté dimanche dernier : j’ai entendu une personne dire qu’il “ne faut pas voter Ensemble Montreal, car on aura encore plus de problème.”… Et je trouve ça très paradoxal!
Avec la grève de la STM qui débute cette fin de semaine, y-a-t-il une possibilité que le taux de participation soit plus bas qu’il y a 4 ans et que cela puisse influencer le résultat du vote ce dimanche, puisque les gens auront peut-être plus de difficulté à se déplacer?
De ce que j’ai entendu dire, le taux de participation au vote par anticipation cette année à Montréal était plus bas (autour de 9%) qu’il y a 4 ans (autour de 12%), et ce alors qu’on était encore en pandémie de Covid-19.
Pourquoi leur parti a alors voté systématiquement contre tous les projets de sécurisations de pistes cyclables? Systématiquement (sauf st-urbain, personne ne sait encore pourquoi).
Je suis encore pas mal sceptique que la grève ait un réel impact sur le taux de participation. Je ne trouve pas de carte de tous les lieux de vote, mais il y en aura plus de 450 pour 58 districts - ça en fait ±8 par district, ce qui me fait croire que pour la majorité des électeurs, leur lieu de vote sera à tout au plus quelques minutes de marche. S’il venait à y avoir un impact, ce serait peut-être plutôt dans les arrondissements excentrés avec de plus grandes distances en général, ce qui pourrait nuire à EM, mais en même temps, ces secteurs ont une plus grande proportion de propriétaires de voitures…
Sinon, juste pour info, avec le vote anticipité + vote au bureau du président, le taux de participation est actuellement de 11,8% d’après le site d’Élections Montréal
De sacrés personnages…
Et les 4 rues de Montréal-Nord, EM a nécessairement voté pour, c’est eux qui les ont construites. D’ailleurs, en porte à porte, ils soutiennent que c’est PM qui les a faites.
Une des conditions pour qu’une candidature au poste de maire de Montréal soit acceptée est d’avoir au moins 500 signatures d’électeurs inscrits sur la liste électorale de Montréal. Pour l’élection municipale de 2025, ces signatures devaient être recueillies sur le formulaire fourni par le président d’élection entre le 19 septembre et le 3 octobre.
Parlant de Fang Hu:
« J’ai calculé et j’ai observé, si les itinérants savaient comment économiser, après 10 ans, ils pourraient s’acheter une maison en banlieue, croit-il. Mieux vaut leur donner des connaissances que seulement de l’aide sociale. Ce sont des gens intelligents.
L’écriture chinoise aurait aussi des bénéfices pour la ville, croit-il. Sans vouloir qu’elle remplace le français et l’anglais, il croit qu’elle pourrait être utilisée pour traiter des problèmes de santé mentale. Les personnes qui écrivent en mandarin et qui le parlent ont moins de problèmes de dyslexie, avance-t-il.
Il promet aussi de modifier les règlements sur le vandalisme afin qu’ils couvrent aussi les comportements qui nuisent à l’ambiance de Montréal. »
Tout un personnage!
Oui, de cet angle, tu as bien raison. J’ai moi-même quelques exemples en tête de pistes plus poches, et ça ne me ferait pas de la peine de voir des corrections (ce qui serait une bonification).
C’est juste une question de priorité et d’envergure d’un tel exercice. C’est certain qu’on va trouver des choses à corriger dans les pistes. On pourrait même améliorer une piste comme Saint-Denis, qui fonctionne bien. Mais il me semble plus problématique d’avoir des endroits sans aucune piste sécuritaire, qui ne seront pas audités. Les vélos blancs ne sont pas installés sur les pistes, même si elles sont poches. Ou encore, prendre l’énergie d’un tel exercice pour en faire quelque chose de plus universel, qui aura nécessairement plus d’impact. Une piste cyclable pourrait toujours se retrouver là-dedans et être corrigée.
Sinon, je suis d’accord que ce n’est pas une mesure mauvaise pour ce qu’elle est, tant qu’on n’est pas dans une optique où l’on retirerait une offre de transport.
En marge de l’annonce sur l’audit, personnellement, je trouve surtout dommage que la question du transport actif ne soit pas plus abordée de l’angle de l’universalité du service. J’ai grandi avec deux pistes cyclables dans Ahuntsic qui ont été structurelles pour mes déplacements, comme jeune (Gouin et Christophe-Colomb). Pour un enfant, c’est une grande autonomie pour ses déplacements. Ça crée des opportunités. Et c’est une habitude qui ne se perd pas.
Comme adulte, mon réseau cyclable maintenant est sans comparaison meilleur. À partir du Mile End, je peux aller à toutes mes destinations comme je veux. La compagne électorale ne changera pas cela. Je suis équipé.
Pendant ce temps, il y a encore des familles qui n’ont aucun accès à des pistes sécuritaires dans d’autres quartiers, pourtant souvent denses et pas si excentrés. Ils ne peuvent pas faire un sport accessible facilement, les enfants n’ont pas la même autonomie de déplacement, c’est une option abordable pour bouger qui n’est pas là. Je trouve que c’est vraiment une perte.
Je suis certain qu’il y aurait moins de friction au sujet des pistes cyclables si tout le monde y avait simplement accès, d’une manière convenable. C’est plus facile de détester un truc qu’on ne peut pas utiliser, qui n’est pas pour nous. C’est plus difficile de se plaindre d’un service qu’on reçoit, qui est utilisé par son entourage immédiat.
Je pense que l’enjeu de SMF sur les pistes cyclables, c’est qu’elle a elle-même entretenu le flou sur ses réelles intentions. Pendant ce temps, au moins 3 élus de sa formation mentionnaient qu’ils comptaient soit en démanteler, soit faire un moratoire, soit arrêter de les déneiger.
En porte à porte à Verdun, un candidat d’EM mentionne qu’il retirera la bande cyclable sur la rue De Verdun, soit la colone vertébrale du réseau cyclable de cet arrondissement.
Si dès le départ, elle avait dit que sa priorité dans les 4 prochaines années serait la sécurisation des existantes plutôt que du nouveau développement, ça aurait pu se défendre et être clair. Tu donnes de bons exemples de pistes à actualiser côté normes et sécurité.
Ça aurait pu se défendre, bien franchement (pas que je sois d’accord, mais c’est un message légitime dans l’espace public).
Là on est sur l’entretien d’un flou qui semble bien volontaire.
Les aménagements dangereux pour les usagers sont les aménagements routiers où il n’y a pas de piste cyclable et où les cyclistes sont en danger par absence d’aménagement.
Il y a des centaines de situations comme celle là dans la ville, bien plus dangereuse que n’importe quelle piste cyclable existante.
Un audit sérieux et crédible sur la sécurité dans l’aménagement de l’espace de circulation devrait mener à la multiplication des pistes cyclables protégées et dintersections apaisées.
La dernière chose que Montréal a besoin c’est un virage à droite. On l’a déjà vécu avec Coderre, on ne veut pas un nouveau recul dans les services à la population, la mobilité active, l’environnement, les infrastructures, la bonne gestion et une administration proche des citoyens.
À 24 heures du vote Luc Rabouin s’inquiète d’un « virage à droite » pour Montréal
À 24 heures du scrutin, le chef de Projet Montréal Luc Rabouin lance une ultime attaque contre sa rivale Soraya Martinez Ferrada, l’associant à un « virage à droite » pour la métropole.
Publié à 11 h 58
Henri Ouellette-Vézina La Presse
« Un nouveau chapitre de notre ville débutera demain. Quand vous allez voter, demandez-vous quelle ville vous souhaitez avoir. Est-ce que vous voulez que Montréal regarde vers l’avant, ou vous êtes prêts à risquer qu’elle recule ? », a fait valoir M. Rabouin, lors de son dernier point de presse avant le jour J, samedi matin.
En retard dans les sondages, l’aspirant maire a accusé Mme Martinez Ferrada de vouloir d’abord servir « les élites économiques ». « Le changement, ça ne doit pas être un virage à droite. Le changement, des fois, c’est juste un autre style de leadership », a-t-il dit.
L’élection de son adversaire signifierait « reculer sur Airbnb, reculer sur la mobilité active et collective, reculer sur la transition écologique », a poursuivi M. Rabouin, visiblement en mode attaque. « Moi, je vous promets qu’on ne va pas retourner en arrière », a ajouté le candidat, prévoyant que « l’élection va être serrée et que chaque vote va compter ».
Sa sortie survenait sur la Place des Montréalaises, là où il avait donné le coup d’envoi à sa campagne il y a presque 45 jours. M. Rabouin a réitéré vouloir « bâtir une ville pour tout le monde, peu importe ses revenus ».
Dans 4 ans, « je veux qu’on puisse se dire qu’on a fait du logement abordable une réalité pour des milliers de familles, et qu’on a pris des décisions pour sortir le plus grand nombre possible de gens de la rue, le plus vite possible », a-t-il énuméré.
La numéro 2 de Projet Montréal, la mairesse de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce Gracia Kasoki Katahwa, a de son côté appelé les électeurs à « s’assurer que Montréal demeure une ville progressiste ». « Luc, ce n’est pas un politicien de carrière, c’est quelqu’un qui propose quelque chose de concret, et qui sait exactement quoi faire pour travailler mieux », a-t-elle fait valoir.
Sur fond de grève
Mme Martinez Ferrada n’a pas prévu de sortie ce samedi, mais son entourage n’a pas manqué de réagir, en faisant un lien avec la grève en cours à la Société de transport de Montréal (STM).
« Pendant que tous les transports collectifs sont en grève, que les Montréalais ont de la misère à se déplacer, arrivent en retard au travail ou manquent leur rendez-vous médicaux, Luc Rabouin nous parle de la droite et de la gauche. Il faut vraiment être complètement déconnecté de la réalité des gens », a rétorqué l’attaché de presse d’Ensemble Montréal, Félix Lacerte-Gauthier.
Il a de nouveau accusé Luc Rabouin et Valérie Plante d’avoir « manqué de leadership dans les négociations avec les employés de la STM ». « Je sais que c’est extrêmement difficile pour les citoyens aujourd’hui. On va tout faire dès lundi pour accélérer les négociations. Il faut qu’on trouve une solution. C’est impensable d’avoir une grève de 28 jours », a de son côté répété M. Rabouin.
Selon le plus récent sondage sur les intentions de vote des Montréalais, Mme Martinez Ferrada mène maintenant par 15 points sur M. Rabouin, mais près d’un tiers des électeurs demeure indécis.
Réalisé le 25 octobre par Pallas Dalta auprès d’un échantillon aléatoire de 608 électeurs montréalais, ce sondage donnait 33 % des voix à l’ancienne ministre libérale, contre 18 % pour Luc Rabouin. Le chef d’Action Montréal, Gilbert Thibodeau, recueille 11 % des votes, ce qui le place bon troisième, devant le chef de Transition Montréal, Craig Sauvé (6 %), et le chef de Futur Montréal, Jean-François Kacou (3 %).
À Montréal, environ 11,8 % des électeurs ont déjà voté par anticipation au cours des derniers jours, si on prend aussi en compte les votes sur les campus et dans les bureaux de scrutateurs. Cela représente environ 134 000 personnes dont le vote est déjà comptabilisé.
Pour Josh Freed dans The Gazette les candidats sont les plus ennuyants depuis longtemps.
Mais vote-t-on vraiment pour du glamour…
Whoever wins Montreal’s election on Sunday, our new mayor will probably be the most boring we’ve had in decades.
Looking back over 75 years, Montreal has generally had big, exciting politicians:
The Olympian Jean Drapeau, Pierre “Flower Bouquet” Bourque, Denis “Formula One” Coderre and Pink Line Plante, while even Jean Doré was a lively motormouth
Everyone but Gérald Tremblay had exciting, or at least eccentric, personalities, whether you liked them or not.
But this year, both mayoralty candidates with a real chance to win — Soraya Martinez Ferrada (Ensemble Montréal) and Luc Rabouin (Projet Montréal) — have the charisma of porridge.
Tout a commencé un 14 juillet avec cette fameuse déclaration : «Entre vous et moi, il serait temps de faire une petite pause avec les pistes cyclables et investir dans les égouts»
Je suis tout de même surpris que Luc Rabouin parle de possible virage à droite, puisque dans plusieurs conversations, notamment ici sur Agora, on argumente qu’il n’y a pas vraiment de droite ni de gauche à Montréal et que PM et EM se ressemblent sur plusieurs points, ainsi que dans leurs offres. À moins qu’il y ait vraiment une gauche et une droite ancrée plus profondément qu’on le laisse croire, dans l’idéation des partis?

