Je pense qu’on ne doit pas perdre de vue ce dont il est question ici: une course à la chefferie pour un parti municipal.
Aucun des candidats n’a accès à un bureau de projet avec les ressources et les professionnels nécessaires à faire un projet qui pourrait être qualifié de véritablement sérieux. Le reste n’est que des préférences en matière d’orientation, de la fantaisie, ou du marketing électoral.
Ce que tu recherches, je crois, c’est la personne qui devrait être à la tête de l’agence Mobilité Infra Québec 
Le prochain maire ou mairesse de Montréal, je doute que ça se fasse élire sur la longueur précise en mètre des quais d’un projet hypothétique. Cette personne va se faire élire à ramasser les poubelles, à sécuriser le métro, à promettre des autobus “plus fiables” et à gérer les chantiers de voirie. Les questions techniques devraient être laissées à une équipe de planification expérimentée, peu importe qui.
Les projets sont bien plus gros et complexes que les suggestions des candidats. Et si on trouve qu’un exercice comme le PUM 2050 n’est pas assez sérieux malgré l’apport des professionnels derrière, ça n’arrivera définitivement au niveau des candidats.
Personnellement, je ne pense pas que c’est mal, car le TEC devrait être dépolitisé, et avoir un chef d’orchestre clair en matière de planification, et être du domaine des professionnels.
Je suis en désaccord sur l’opinion des médias, et des “opposants” en général. Je crois que l’espace qu’ils occupent dans la sphère publique est normal, mérité, et universel. Il est du ressort des gens qui pensent différemment d’occuper le même espace avec la même force et d’enrichir le débat, et de venir le gagner. C’est un pouvoir que nous avons tous.
Un candidat qui partage les mêmes orientations aiderait dans ce sens, c’est certain. Mais il ne faut pas avoir des attentes trop précises sur les projets. Il faut regarder des orientations au niveau d’un dirigeant, pas d’un ingénieur ou d’un architecte.